CHAPITRE 4 : Ombre partie 2

Il soupira de soulagement quand il vit les ninjas de Suna accourir dans leur direction, après avoir avertit les gardes, de la situation dans laquelle ils étaient. Les ninjas médecin se pressèrent à leur tour pour essayer de voir qu'elles étaient les blessures dont ils souffraient.

Kokestu sentit alors une présence assez familière derrière lui et reconnu Kankuro le frère aîné du Godaime. Ce dernier semblait vouloir essayer de comprendre la situation actuelle, le ninja de Konoha redressa le vieil homme sur son dos qui commençait a glissé. Il se dirigea vers vers le frère qui le remarqua du coin de l'œil, il s'éloigna d'un des chercheurs d'eau de puits et alla dans sa direction.

« Soignez le vieil homme, il est blessé. »

S'exclama le frère du Godaime a un ninja médecin qui s'empressa d'aider l'homme d'un certain age a descendre de son dos. Kokestu se pencha et s'étira un peu quand il senti le poids de l'homme disparaître d'un coup.

« Merci, merci... »

Répondu l'homme âgé aux deux hommes et au ninja médecin. Ils hochèrent simplement la tête en souriant. Une fois qu'ils étaient dans une situation où ils pouvaient parler sans être interrompu Kankuro s'empressa d'interroger Kokestu sur la situation.

« On a rencontrer un étrange phénomène qui influencé dangereusement avec l'atmosphère, mon ami a préféré qu'on se sépare et que je ramène les hommes et femmes qui étaient trop épuisés pour continuer les recherches. Ce truc était vraiment terrifiant et pas loin d'une source mais Izumo a préféré quand même accomplir la mission jusqu'au bout, il faut les aider ! Je ne sais pas ce qui se passe là bas ! »

Commença a paniqué le ninja de Konoha, il se sentait éreinté mais cette sensation de ne rien savoir, d'avoir laissé son frère d'arme là bas était encore plus insupportable que ses muscles qui lui suppliaient de se reposer.

L'homme en face de Kotestu l'écouta attentivement et fronça les sourcils a plusieurs reprises. Il ne savait ce que c'était que cet étrange phénomène dont tous ceux qui étaient partis en mission parlaient. Après tout si cela avait été une tempête de sable il l'aurait reconnu au moins ce vivant depuis des années dans le désert qu'était Suna mais ils semblaient aussi terrifiait et perdu que le ninja de Konoha. Il soupira par l'incompréhension de cette situation mais fut coupé dans ses pensés par la panique qui commencé a s'insinuait dans la voix de celui qui parlait. A la fin de la phrase de l'homme en face de lui il haussa un sourcil, il voulait repartir ? Alors qui semblait près a s'effondrer a tout moment ? Il plaisantait pas vrai ? Au vue de son expression, Kankuro sut qu'il ne plaisantait pas, il maudit alors les ninjas de Konoha et leur manque de réflexion...

« Vue ton état tu n'iras pas bien loin... Et je pense que ton ami se débrouillera, après tout vous n'avez aucune blessure juste de la fatigue. »

Répondit-il calmement pour rassurer l'homme en face de lui, mais ce la sembla plus attisé la panique qui grandissait en lui.

« Quoi ? Tu veux que je me repose alors que Izumo est là bas ! Seul et avec aucun autre ninja pour se battre si il devait faire face à se monstre ! Il hors de question que je reste là les bras croisé je dois aller l'aidé, si il lui arrivé quelque chose je me le pardonnerais pas ! »

Hurla cette fois Kokestu complètement hors de lui et ne comprenant pas pourquoi le ninja de Suna ne voulait pas aller aider le reste de la troupe.

« Ils sont en danger je peux te garantir que ce machin n'avait rien de gentil ! Alors il faut partir maintenant ! »

Kankuro posa immédiatement une main rassurante sur l'épaule de l'homme après sa réplique. Il ferma les yeux et essaya de se calmer un peu lui aussi, car écouté quelqu'un devenir de plus en plus hystérique en promettant un danger imminent à des hommes qui étaient partit en mission et qu'il ne pouvait pas faire grand chose commencé progressivement a l'énervé aussi.

« Écoutes je vais aller voir Gaara et lui faire part de la situation, il va sûrement envoyer des ninjas très compétents à la recherche des hommes et femmes de Suna et ton ami. Pendant ce temps toi tu vas dormir et manger un peu, tu nous indiquera sur une carte ou vous étiez positionné et tous ce que tu as vue et pu obtenir sur... Sur cette chose, ok ? »

Kokestu soupira bruyamment et senti ses yeux le piquaient, il ne voulait pas partir tout de suite, mais il n'avait pas le temps et en plus apparemment il n'irait pas à cette mission de récupération... Il ne savait pas vraiment quoi faire, la fatigue, le tiraillement de son corps... Mais malgré tout ça, il ne pouvait pas. Non, il ne pouvait pas abandonné Izumo, c'était trop demandé pour lui. Il se redressa un peu et adressa à ses homologues un regard déterminé.

« Je vais me reposé mais dés que la mission est lancé je veux y faire partis ! Dis le à ton Kazekage que je n'accepterais pas d'être mis à l'écart de cette mission ! »

Kankuro fronça les sourcils par le manque de respect envers son frère, il lui aurait bien rappelé à qui il adressait autant d'arrogance mais il se retint quand il observa les trait tiré par l'angoisse et la culpabilité. Il sourit discrètement quand il se reconnu un instant dans les miroirs de cet homme. Il hocha la tête et laissa un sourit franc apparaître sur son visage.

« Entendu, je dirais à Gaara que tu souhaites participé à cette mission, mais pour l'instant va à l'hôpital et repose toi dans une chambre. Sinon je ne pense pas que le Kazegake acceptera de mettre en péril le vie d'un ninja de Konoha pour la deuxièmes fois. Dés que je sais comment se passera cette mission je te le dirais. Mais pour l'instant tu ressemble plus a une loque qu'à un ninja et je n'accepterais pas non plus d'emmener un homme qui sera très certainement un poids pour les autres ninjas. Compris ? »

Kotestu hocha la tête et grimaça légèrement au mot qu'il venait d'entendre. Il avait horreur qu'on lui dise d'une quelconque manière qu'il était faible, il était en colère que ce ninja l'est sous entendu mais il était aussi parfaitement conscient qu'il était effectivement dans un état de faiblesse plus que avancé. Dépité il décida de finalement suivre le reste du groupe qui se dirigeaient à l'hôpital du village.

Kankuro observa attentivement le ninja avant d'être sure que ce dernier l'avait écouté. Une fois que la silhouette épuisé de Kokestu disparu de son champ de vision, il décida de donner son rapport à son frère et ainsi chercher le reste du groupe partis en mission ce matin. Il passa sa main sur son masque et se gratta l'arrière du crane, il dirigea ses orbes brunes vers les rayons solaires qui s'estompaient peu a peu, laissant ainsi place à la lune.

Il était conscient qu'il devait attendre demain pour intervenir mais il avait cet étrange sensation que le temps ils en avaient pas. Il fronça ses sourcils face a cette soudain et étrange atmosphère, tout était si calme, si silencieux. Cette ambiance lui rappelé que trop bien le jour où l'akastsuki avait attaqué leur village et capturé son petit frère. A se simple souvenir il senti un désagréable frisson d'horreur le parcourir. Finalement il quitta des yeux le couché de soleil et alla vers la tour de l'hokage.

Malgré l'heure peu tardive les rues devenaient progressivement vide, la population de Suna se préparait à sommeillé. C'était rare de voir un habitant se couché tard ou traîné dans le village la nuit, en effet les nuit était le contraire du jour. Elles étaient froides et dangereuses souvent de petites tornades faisaient leur apparition, elles ne faisaient pas beaucoup de dégâts mais étaient tout de même gênantes et pénibles pour les veilleurs.

Kankuro ne se préoccupa pas plus des alentours et se dépêcha d'aller voir son frère qui devait être encore en réunion. Il poussa la lourde porte en terre cuite où résidait le chef du village, il traversa le grand couloir verdoyant de différentes sculptures. Il monta les escaliers assez rapidement arrivant au sommet de la tour, il se retrouva de nouveau dans une grande allée où d'immenses fenêtres éclairé le large couloir caramel. Il se retrouva enfin devant une immense porte en bois de chêne, il inspira toujours aussi impressionné par la bâtisse et toqua doucement contre le battant de la porte.

« Entrez. »

Répondit-une voix calme et douce.

Kankuro poussa alors la porte et rentra dans la grande pièce. Elle était peu décoré, et contenait juste une gigantesque table faite de terre cuite entouré par des chaises du même matériaux. Son frère assis à un siège plus haut que les autres semblait regardé dans le vague les jeux de lumières des derniers rayons solaires et le début du crépuscule.

Cette vision de son frère reposé et serein le surprenait toujours autant, il se rappelait encore de ce gamin qui l'agacé car il n'obéissait à personne et lui donné sans cesse ce sentiment de crainte à son égard. Un grand frère ayant peur de son petit frère il y avait quelque chose de si risible et grotesque quand il y pensé et pourtant même si il essayait de garder son rôle d'aîné, il avait craint et craignait encore d'une certaine façon son cadet. Il se pinça l'arête du nez à cette pensée montrant ainsi à quel point le passé le fatiguait.

« Qu'y a-t-il Kankuro ? »

Demanda Gaara qui attendait de savoir la raison de la venue de son frère. L'aîné sentant les yeux de son cadet sur lui et entendant sa voix revint à la réalité, il s'avança vers son Kazekage et posa un rouleau contenant toutes les informations de la mission qui avait sans doute échoué à cause d'une étrange créature.

Gaara haussa ses sourcils quand son frère lui montra un rapport de mission, il glissa ses orbes azurs entre le rouleau sur la table et Kankuro, ce dernier l'incita à lire le rapport ce qu'il fit. Il prit le parchemin et le lu avec attention fronçant ses sourcils d'inquiétude mais aussi d'étonnement.

A la fin de sa lecture il redonna le rapport de mission à Kankuro. Il eut un court silence avant que Gaara décide de le brisé avec une voix légèrement tendu par une peur difficilement caché.

« Ont-ils été blessés ? »

Kankuro tira une chaise et s'assit.

« Non, aucune blessure juste fatigués et terrifiés. »

Répondit-il, Gaara sembla quelque peu soulagé.

« Je vois...Pour ce qui est de l'autre groupe j'enverrais des Anbus. »

Dit calmement le Kazekage qui réfléchissait sur la situation et son horrifiant doute sur l'identité de cette chose et le lien avec le problème qu'il devait absolument résoudre avec les autres Kage. Kankuro comprit soudain de suite la raison de l'inquiétude de son frère à cette phrase.

« Attend ! Attend !... Tu penses que c'est lié avec ça ! Mais ce qu'ils décrivent n'a rien a voir avec notre problème ! »

S'exclama l'aîné en se levant brusquement face à cette insinuation plus que terrifiante.

« Je croyais que tous les labos avaient été détruit, de même que les cobayes et les contaminés ! »

Gaara face à cette phrase fronça ses sourcils et se sentit soudain bien lasse de cette situation dans laquelle il se trouvait. Il était fatigué par ce problème qui venait apparemment de prendre une nouvelle ampleur et risquait d'être découvert par la population, du moins si son intuition avait raison... Il reprit le rouleau qui venait de violemment heurter la table sous l'étonnement de son frère.

« C'est étrangeté semble ressembler à certain phénomène que les rapports des Anbus de Konoha et de Kumo avaient écrit quand ils avaient découvert les laboratoires. »

Répondit Gaara en relisant certains passages. Il vit du coin de l'œil son frère près à s'exprimer mais il ne le laissa pas parler.

« Cependant, ce ne sont que des impressions...Je préfère vérifié avec mes meilleurs Anbus qui connaissent la situation et régler cette affaire au mieux si effectivement cette étrange phénomène est lié avec cela. »

Kankuro soupira bruyamment et se rassit sur sa chaise qu'il ramassa. Il regarda le rapport de la mission, et se pinça encore une fois l'arrête de son nez en pensant que si la mission de sauvetage devenait une mission top secrète, il devrait convaincre se ninja de Konoha d'attendre le retour de son camarade si son compagnon pouvait être sauvé... Ce qui semblait de plus en plus peu probable.

« Merde !... Je vais dire quoi à ce ninja de Konoha... ? »

S'exclama Kankuro à haute voix sans le savoir, Gaara le regarda assez surpris que son frère s'inquiétait pour ça. Après tout, il était plutôt une personne autoritaire et peu de personne contesté ses ordres. Ce dernier grimaça face à l'interrogation des turquoises.

« Ce type est un peu comme moi... Buté et borné... »

Les yeux de Gaara se fies rieurs et il laissa un doux sourire éclairé son visage trop souvent sérieux aux yeux de Kankuro, il répondit alors énigmatiquement à son aîné que par une lettre qui signifier clairement son amusement :

« Ah... »

...

Sa respiration se faisait lourde et erratique, l'air s'engouffrer avec difficulté dans sa trachée et ses poumons qui le faisaient souffrir, mais il ne s'arrêta pas. Ses muscles le tiraillaient et réclamaient le repos, cependant il continua sa course à perte d'haleine. Ses coussinets le brûlaient horriblement, chaque contacts avec le sable étaient insupportables et le blessé un peu plus à chaque foulés, pourtant il courrait encore et encore malgré qu'il suffoquait d'épuisement.

Il ne tenait que par sa volonté qui lui murmuré sans cesse que ce ninja avait besoin d'aide, que les minutes qui s'écoulaient lentement l'approcher un peu plus de la mort. Il entendait continuellement tel un lointain écho perdu dans les montagnes le hurlement d'agonie de cet homme, il revoyait la fumé noirâtre entouré le ninja quand la chose l'avait attrapé et l'odeur nauséabonde qui s'en était suivit...

Il n'avait pas put supporter ça il était un ninja certes, il avait vue la cruauté de l'homme mais là... Il n'avait tout simplement pas pu... Cette atmosphère morbide où seul la mort y régnait cette créature qui ne semblait être que le miroir de la douleur avait eut raison de lui. De toute manière quand il y réfléchissait il n'aurait été qu'un misérable insecte face à... à ce truc.

Il voulait aidé cet homme et le seul moyen était d'aller chercher des ninjas qui savaient se battre ce qui n'était pas vraiment son cas. Sa décision avait été sans doute la mieux qu'il pouvait faire dans une telle situation même si il avait du laissé se pauvre ninja face à ce monstre.

Il releva son museau quand il senti des odeurs d'humains s'étendre dans les horizons. Les odeurs étaient récentes et comme il faisait noire, il ne voyait pas très bien de loin. Il se concentra alors sur son ouïs beaucoup plus développé. Cependant il n'eut que le silence ambiant qui répondait à sa présence. Il grogna pensant que son odorat était endommagé par toute cette puanteur qui l'avait étouffé.

Pourtant il ne se trompait pas, il y avait bien eut des hommes dans les alentours et leurs présences ici étaient récentes. Il eut un frisson d'horreur en s'imaginant qu'ils avaient tout simplement disparu où envolé comme les oiseaux. Il ne s'en formalisa cependant pas longtemps, reprenant sa course effréné contre le temps et priant intérieurement que le ninja survivrait.

Il savait que pour l'instant c'était le cas car sinon il aurait disparu dans un nuage de fumé, mais peut être que c'était sa volonté à lui qui le poussait à rester dans se désert. Après tout il était différent des invocations habituelles, il était téléporté par le chakra de celui qui l'appelé mais une fois sur place il pouvait rester aussi longtemps qu'il le voulait par contre celui qu'il l'avait invoqué pouvait annulé le contrat d'invocation et il retournait alors là où il vivait.

Il en revenait alors au doute de la survit du ninja et cela l'agaça encore plus. Si il avait donné toute son énergie pour rien, il serait dépité. Il avançait en plus trop lentement à son goût et dans cet immense désert où la nuit régnait il avait l'impression qu'il ne s'en sortirait pas... Le froid glacial et le silence ambiant n'encourageait que ce sentiment de désespoir, mais il continua de courir.

Le vide et toujours rien à l'horizon... Le soleil commençait lentement mais sûrement à réapparaître et lui... Lui il ne sentait plus ses pattes, plus les rayons solaires qui le réchauffait. Non il était dans un tel état d'épuisement que tout son corps semblait comme inconnu à lui même. Il avait l'impression que seul son objectif le faisait avancé et que tout le reste avait disparu... Mais il n'était pas stupide, il savait que si il s'arrêtait de courir la douleur et la fatigue le dévoreraient.

Il continua encore et encore ignorant les minutes voir les heures qui venaient de passer depuis qu'il était apparu dans le désert de Suna par ce ninja de Konoha. Il ne voulait pas pensé à l'état déplorable dans le quelle l'homme devait être maintenant... Non, courir, courir jusqu'à trouver de la vie capable de l'aider était sa pensée.

Perdu dans cet unique objectif et se désespoir où l'aide ne viendra sans doute jamais, il sursauta violemment et accéléra quand il entendit enfin au loin des voix appartenant à des hommes. Il contourna une légère colline de sable qui l'empêchait de voir à qui appartenait ses sons discontinus qu'il entendait.

Il vit de loin trois silhouettes se détacher, deux plutôt imposantes semblant être des hommes et une plus fluette celle d'une femme sans aucun doute. Il fut assez proche pour saisir quelques brides de phrases, ils paraissaient inquiets et hésitant.

« Tu es sure de vouloir nous accompagné ? »

Demanda l'homme le plus grand à la jeune femme.

« Tu crois que je peux rester les bras croisés ? Alors que je ne sais pas où est mon époux ? »

S'étrangla-t-elle presque en lui répondant.

« Mais tu es une ninja... Tu risque d'avoir de plus sérieux problème si tes supérieurs apprennent que tu as désobéit aux ordres donnés, Saya. »

Cette dernière secoua la tête de droite à gauche et ne répondit que par un discret sanglot. Le deuxième homme qui était resté jusqu'à lors silencieux s'avança vers elle et pose une main réconfortante sur son épaule.

« Moi aussi je ne peux pas rester là bas et croire à leur disparition... Mon ami est là dans ce désert je dois aller le chercher ! »

S'exclama-t-il d'une voix déterminée. Il se retourna et commença à marcher puis il se retourna vers les deux autres et leur dit.

« Je vais pas attendre plus longtemps, Izumo est peut être en train d'agoniser, alors soit vous continuez avec moi, soit vous hésitez encore et je pars seul. »

A la fin de la phrase il se remis à courir accompagné par la femme puis par l'homme qui resserra le voile qui le protégé de la lumière éclatante du soleil. Le plus petit des hommes s'arrêta brusquement quand ses yeux croisèrent les siens, Pakkun sut de suite que ce ninja le connaissait, il accéléra encore un peu et s'arrêta violemment sentant progressivement la fatigue l'entourer. Il haleta difficilement et entendit les autres retenir leur souffle comprenant sans doute qu'il revenait de l'endroit où ils allaient.

« Tu es Pakkun ? Le chien qu'invoque Kakashi pas vrai. »

Demanda étonné le ninja qui semblait appartenir à Konoha. Le chien pour toute réponse hocha la tête, il essaya de reprendre un peu contenance que les humains lui laissaient malgré leur impatience qu'il parle, quelques secondes plus tard et plusieurs essais. Pakkun réussit à s'exprimer correctement.

« Un... Ninja...De...Ko...noha...M'a invo...qué...Il était...entrain...de ce ba...ttre...contre un truc bi...zarre. »

L'homme qui venait du village de Suna tendit au chien une gourde où il restait de l'eau. Pakkun le remercia difficilement et but à grande gorgé, il inspira et expira à plusieurs reprises pour calmer les battements de son cœur, et rebut encore un peu avant de leur redonné la gourde pratiquement vide. Pakkun senti sa gorge moins irrité et pu continué à s'exprimer d'une manière plus fluide, il reprit alors :

« Il y avait... Un homme avec lui... J'ai du abrégé ses souffrances. Et celui qui ma in...voqué était dans la même situation. Cela fait plusieurs heures que je suis par...tie. »

Il y eut un silence plutôt pesant et chaque humain eut une réaction différente, la femme du nom de Saya écarquilla les yeux d'horreur quand elle avait entendu parlé d'un homme qui avait été tué, le ninjas de Konoha quand à lui avait pris un air grave et le dernier un froncement de sourcil avait indiqué que quelque chose le dérangeait.

« Tu... L'homme que tu as tué, il... Il ressemblait à quoi ? »

Demanda la femme d'une voix tremblante et les yeux se noyant progressivement dans un ruisseau salé. Le chien grimaça ne voulant pas répondre à cette question et il remercia le ninja de Konoha qui répondit à Saya.

« Mon ami est peut être entrain de mourir. Saya, je m'excuse mais je dois absolument le trouver et l'aider ! »

La femme inspira et hocha la tête comprenant l'inquiétude de cet homme. Elle vérifierait elle même l'identité de celui qui avait été tué par le chien. Elle se retourna vers son voisin de droite qui semblait réfléchir sur quelque chose de grave.

« Pakkun c'est ça ? »

Demanda-t-il par politesse, le chien hocha la tête.

« Tu dis qu'il y avait que un ninja et un homme... Mais normalement il y avait six autres personnes avec eux. Es-tu sure qu'il n'y avait personne d'autre ?»

A cette interrogation les deux autres sursautèrent comprenant enfin ce qui clochait dans cette situation. Le chien quand à lui fronça son museau montrant qu'il réfléchissait, mais finalement il répondit par la négation.

« Qu'est ce que tout cela signifie ?... Nous n'avons pourtant croisé personne... »

Chuchota Saya pour elle même.

« Vous y réfléchirait plus tard , peut être même qu'ils sont revenu au village... Mais la vie d'un homme est d'entrain de jouer... »

Hurla presque le chien, ils se regardèrent tous et d'un accord commun décidèrent de partir à la recherche du ninja de Konoha en danger. Avant de partir le plus petite des hommes se retourna vers le chien.

« Tu ne viens pas ? »

Pakkun montra ses coussinets ensanglantés et répondu.

« Je vous ralentirez et j'ai fais la part de mon contrat... Il est temps que je me repose. Au revoir et bonne chance. »

s'exclama le chien avant de disparaître devant le groupe. Ils restèrent quelques secondes puis repartir à la rescousse de se ninja qui devait sûrement être Izumo.

« Kokestu tu crois que... »

Commença-t-elle hésitante, sentant l'exaspération et la fatigue de l'homme.

« Qu'on nous cache quelque chose ? »

Finit l'autre homme à sa place.

« Rei ! N'insinue pas quelque chose comme ça ! Il y a sans doute une raison à tout cela...Pas vrai Kokestu ? »

L'interrogea-t-elle, le dit Kokestu ne poussa qu'un grognement à peine contenu. Il accéléra la course montrant aux autres qu'il ne souhaitait pas continuer de parler sur ce qui se passait. Il voulait juste retrouvé Izumo, le serré dans ses bras et l'entendre l'engueulé pour son comportement désobéissant, c'était la seule et unique pensée qui l'abritait sur le moment...

…...

« Montre moi ce monde... Montre moi la cruauté de l'homme... Montre moi Izumo... »

Répétait une voix enfantine comme celle d'une petite fille, qui s'enfonçait lentement dans son être tout entier, d'ailleurs cette phrase se répercuté dans sa tête devenant une mélodie, se mélangeant progressivement à ses hurlements.

Il ne sentait pratiquement plus son corps tellement ses muscles étaient contractés par la souffrance que lui causé cette présence qui le dévorait et le consumait à petit feu. Il n'arrivait même plus à respiré, il se demandait alors comment il arrivait à avoir assez d'énergie pour pousser de tels cris d'agonies...

Etait-il seulement conscient ? Ou bien était-ce ce monstre qui lui faisait entendre sa propre voix ? S'en amusait-elle ? Aimait-elle torturé ses proies ? Yoru avait-il subit le même sort ou avait-il connu pire ? Il ne pouvait pas s'empêcher de se demander encore et encore comment il en était arrivé là, comment on pouvait ne serait-ce qu'un peu se languir de la souffrance de quelqu'un... Il ne comprenait pas non plus d'où venait cette haine qu'il sentait afflué dans cette présence écrasante.

Il eut un soudain soubresaut quand il sentit ce monstre se glisser dans son esprit, progressivement le néant qu'il voyait laissa place à des images flous qui lentement devinrent plus nette.

Elle était entrain de regardait ses souvenirs depuis sa conception.

Au début de ses images seules les battements d'un cœur se firent entendre puis des bruits extérieurs étouffés par une parois protectrice, progressivement la vue s'améliora et Izumo se revit dans le ventre de sa mère, sans qu'il ne le sache des larmes de joie glissèrent le long de ses joues. Sa mère la première fois qu'il prit conscience de la femme qui le portait la première fois qu'il entendait un être vivant, la voix de sa maman qui se répercuter en elle.

Malheureusement, la vision se refit sombre et déformé jusqu'à entendre le hurlement d'un nourrisson. Son premier crie celui qui signifiait sa venu dans ce monde, celui qui disait « Je suis là et en pleine forme. », il vit de la lumière blanche comme c'était beau... Puis celui de sa mère, ses yeux bleus rencontra les perles brunes pour la première fois de la femme qui l'avait conçut puis porté jusqu'à lui donné naissance, Cette femme à qui il devait tout.

Elle lui adressa un merveilleux sourire et lui donna son nom, Izumo Kamizuki.

Il se vit souvent dans un berceau à regarder le plafond aussi bleu que le ciel où il attendait que sa mère le nourrice. Le temps s'écoula assez vite et il grandir jusqu'à devenir assez fort pour marcher puis parler, il sentit l'herbe fraîche sous ses pieds et les oiseaux chantaient dans les arbres du jardin, il écouta le rire cristallin de sa mère quand il tombait maladroitement à cause de ses jambes encore peu habitué à le soutenir. Il toucha les jouets qu'elle lui acheta, les mâchouilla et les cassa avant de comprendre qu'il ne fallait pas le faire. Il pleura quand sa mère le grondait et le punissait quand il faisait une bêtise où n'obéissait pas, il souriait quand elle le prenait dans ses bras et lui répétait inlassablement qu'elle l'aimait. Sa vie était belle, le monde était merveilleux et ses yeux innocents ne cessaient de le découvrir jour après jour.

Il avait cinq ans quand il rencontra pour la première fois son père et la dernière fois.

Il était plutôt rustre et disgracieux, il ne l'avait même pas regardé. Il était rentré chez sa mère sans qu'elle ne le souhaita, il avait ouvert violemment la porte à cette instant sa mère lui demanda de se cacher ce qu'il fit sans réfléchir car le vieux monsieur lui faisait peur, il alla donc se réfugier derrière la porte de la chambre de sa mère Il vit cependant toute la scène, l'homme se jeta sur elle et la gifla si fort qu'elle s'effondra misérablement au sol. Elle se recroquevilla et couvrit ses oreilles de ses mains tremblantes... Sa mère paraissait si fragile, si faible, elle se tut et laissa l'homme la rabaisser et lui cracher sa haine à son égard. Puis une fois calmée il s'en alla sans jamais revenir. Laissant la femme qui lui avait donné un fils seule et apeurée, quand elle entendit la porte se refermer violemment elle éclata en sanglot en maudissant cet homme et ce monde cruelle, Il s'approcha de sa maman qui avait besoins de lui pour la première fois.

C'est à cet instant qu'Izumo comprit que le monde n'était pas beau.

Il entra à l'académie à six ans et demie, ce fut alors le commencement d'une nouvelle vie pour lui. Il rencontra des enfants de son age, il se lia d'amitié avec la plupart d'entre eux mais devint très proche avec un garçon qui portait le nom de Kokestu. Il aimait aller à l'école et racontait à sa mère ce qu'on lui enseignait, elle sembla rayonner quand elle appris qu'il s'était fait plein d'ami. Elle lui donna la permission de jouer avec ses camarades quand il lui demandé de sortir pour jouer, elle accueilli avec bonheur son meilleur ami quand il lui fut présenté pour la première fois leur préparant de bon gâteau et lui demandant quand reviendrait-il à la maison. Mais Kokestu fut le seul enfant autorisé à venir chez lui, il ne se posa pas plus de question à cet instant, il avait ses amis et son meilleur ami ça lui suffisait et à cet époque il aimait sa vie.

Il se vit alors à douze ans pendant la troisième grande guerre ninja mais il n'était pas au front, lui il était si heureux d'avoir eut son bandeau frontal et d'entrée enfin dans la coure des grands. Il avait couru le dire à sa mère qui lui avait acheté tout un équipement pour ninja en guise de présent pour son nouveau statue de Chunin. Le lendemain il se vit insistait à ce qu'elle sorte pour une première fois avec lui dehors ce qu'elle finit par faire. En chemin il avait vu un masque et l'avait admiré, elle voulu l'acheté mais le marchant renifla avec dédain avant de cacher l'objet qu'elle souhaitait acheter et lui dit qu'il n'avait rien à lui vendre. A ce moment il regarda les passant qui ricanèrent à leur passage, d'autre des femmes pour la plupart s'écartaient pour s'éloigner le plus possible d'eux. Il n'entendait plus que les ricanement et remarque désobligeante, ne voyait que ses regards hautains et tous se dirigeait vers elle.

Soudain il vit que sa mère était méprisée par tous les villageois.

Un sentiment de malaise le pris au tripe et il commença à voire sa mère d'une autre manière que la femme à qui il devait tout. Il s'éloigna d'elle brusquement la brisant sans qu'il ne le sache, et la laissa seule, seule face aux autres. Elle l'appela encore et encore mais il ne s'arrêta pas et se cacha chez Kokestu où il rencontra ses parents, ces derniers l'hébergea et l'invitèrent à rester toute la nuit si il le souhaitait, cependant un cauchemar frappa Konoha à cet instant.

Le démon renard à neuf queues accabla le village par sa haine.

Les parents de son meilleurs dure partir pour se battre malgré les suppliques de leur fils unique, ils lui promis de revenir mais cette promesse ne fut jamais exhaussé. Après une nuit d'horreur où les hurlement d'agonie et le sang fut coulé, le lendemain le troisièmes de nom convoqua tous les villageois qui assistèrent à l'enterrement du quatrième Hokage Minato, et de l'héroïsme des autres ninjas qui étaient morts dont les parents de Kokestu. Ce jour là il ne vit pas sa mère parmi les ninjas, paniquait il laissa son ami aux funéraires et la chercha. Il ne la retrouva que le soir où le ciel était pratiquement inondait par l'obscurité. Assise par terre, le dos courbé les yeux rougis par les larmes qui glissaient le long de ses joues creusés, elle serrait une photo de lui. Il l'appela et elle se jeta sur lui, remerciant le ciel qu'il soit en vie, elle sanglota plusieurs minutes encore tout en lui répétant qu'elle l'aimait. Elle finit par se calmer dans ses bras, il décida de l'allonger sur le canapé et s'obligea à rester auprès d'elle pour la nuit. Le lendemain il fut réveillait par son ami qui lui demanda de l'accompagner devant la tombe de ses parents, il voulait leur dire adieu convenablement mais il n'arrivait pas à trouver la force d'y aller seul. Il put lui aussi dire adieu à ses deux personnes qui avaient donné la vie à son ami, il se vit posé une rose blanche devant la petite pierre où était gravé leur nom.

Ce jour-là il comprit ses sentiments envers son précieux ami.

Le temps passa plutôt rapidement mais la tristesse ne put jamais s'estompait complètement dans le cœur de son meilleur ami ni des autres villageois qui transmirent leur colère sur l'enfant devenu le porteur du démon. Il ne croisa qu'une fois ce bébé qui aurait très certainement une vie bien difficile. Pendant un long moment il resta au coté de son ami et de sa mère qui semblait allait plus mal chaque jour sans qu'il n'y pouvait grand chose. Il avait plusieurs essayé de comprendre pourquoi on se moquait d'elle mais elle ne lui répondait que par un grotesque sourire. Quand au villageois il lui répété sans cesse qu'il valait mieux pour lui ne pas savoir. Il ne chercha pas à comprendre et se vit réconforté plus d'une fois son meilleur ami quand il se mettait dans une colère violente à chaque moment qu'on lui rappelé son statue d'orphelin, quelque fois il devait subir ses hurlements désespérés et le prendre dans ses bras quand il finissait par éclater en sanglot répétant qu'il haïssait ce monde. Il se détestait par moment à cause de se sentiment de plénitude quand il essuyait les larmes de cet homme dont il était éperdument amoureux, il savait qu'il n'avait pas le droit de porter ce genre de désir envers un garçon mais c'était plus fort que lui, il aimait sentir son odeur, il aimait sa voix, il l'aimait tout simplement. Les années s'écoulèrent ainsi et un quotidien s'installa, entre sa relation avec sa mère qui s'était grandement dégradée et son amour devenu plus puissant envers son précieux ami.

Puis il vit sa quinzièmes années, celle où il ne connu que douleur et désespoir.

Il sut que son amour ne serait jamais réciproque quand son ami sorti avec une certaine Myu, il semblait heureux avec elle et rayonnait de bonheur. Il sut cette relation le jour même où Kokestu avait répondu aux sentiments de la jeune fille, il s'était sentit si vide, si triste, mais il avait tout de même réussit à lui sourire gardant au fond de lui sa haine envers cette Myu qu'il méprisa du plus profond de son âme. Il les accompagna au départ dans toute leur sorti et ils essayèrent de le mettre avec une des amies de Myu mais cela ne marcha jamais. Il se souvint qu'il se disputa violemment contre son meilleur ami à cause de cela puis égoïstement il lui demanda de faire un choix, lui hurlant qu'il n'aimait pas cette fille. Kokestu ne lui donna pas de nouvelle pendant un long moment, il ne vu que le jour suivant où Myu alla chez lui un soir pluvieux. Les larmes aux yeux et le sourire peinait elle lui révéla qu'elle savait ses sentiments à l'égard de son copain, qu'elle avait voulu le guérir de ça, le délivré de ce garçon. Elle lui chuchota qu'elle comprenait son attachement car elle aussi en était accroc, complètement accroc de son meilleur ami pour lui elle ferait tout jusqu'à même disparaître pour toujours. Elle lui demanda d'une voix tremblante de le protégé et de l'aimé autant qu'elle, elle s'en alla après cette dernière requête. Sur le coup il l'appris pour une folle, pourtant il ne comprit que le lendemain la véracité de ses propos.

Kokestu lui appris le jour suivant la disparition de Myu.

Il fut alors plongé dans un long désarrois qui dura plusieurs mois, et malgré les femmes qu'il eut, jamais elles ne lui firent oubliées Myu. Sa disparition resta un grand mystère pour les villageois de Konoha et son meilleur ami mais malheureusement pas pour lui. Le soir suivant la déclaration de Myu il rencontra sa mère échouait devant les portes du village les larmes inondant ses yeux. Elle le regarda comme une petite fille qui avait fait une énorme erreur, il l'a vit lui supplier de la pardonner, il ne l'interrogea pas car il avait l'impression qu'elle se briserait. Il la ramena sur son lit où elle s'échoua il allait partir mais elle le retint par son tee shirt. Il se retourna et vit sa mère la tête baissée ne voulant pas lui montrait son visage encore plus pitoyable. Il ouvrit la bouche pour parler mais il fut coupé par elle et il se figea d'horreur quand il entendit ce qu'elle venait de lui révéler. Il regarda cette femme qu'il avait aimé qu'il avait admiré pendant toutes ses années et vue pour la première fois son masque se brisé, un haut de cœur le pris et il s'enfuit ne pouvant pas en supporter plus. Il se perdit dans la grande foret de Konoha et fut retrouvé par son ami Kokestu, il lui demanda ce qui n'allait pas mais il ne lui répondit pas, jamais il ne pourrait avoué qu'elle immonde femme était sa mère. Elle avait vendu Myu à son ancien patron comme une vulgaire marchandise pour ne pas qu'elle retourne là bas dans sa cage au milieu de l'enfer. Il avait quelques jours plus tard pris ses affaires et c'était enfuit de chez elle pour ne plus y retourner. Il ne pouvait pas la regarder pas la voir, pas lui pardonné.

Le temps passa et il devint un loyal ninja de Konoha obéissant à l'Hokage qui avait remplacé le défunt Minato. Il eut quelques aventures avec des hommes mais rien de sérieux, il essayait de ce montré le plus hétéro possible avec son ami. Il avait dix-neuf ans quand il apprit le décès de sa mère. Il s'y rendu après une grande hésitation il était la seul personne à être devant sa tombe,cil soupira et laissa une rose blanche sur sa tombe. Il se rendit alors compte qu'il l'aimait toujours et laissa lentement le chagrin l'habitait.

Son seul regret serait sans aucun doute de ne pas avoir dit au revoir à sa mère.

Il fronça ses sourcils quand il remarqua que la tombe se fit plus sombre et lointaine, ses souvenirs se dissipèrent et l'immonde douleur se fit ressentir de nouveau. Brusquement il fut conscient du présent, ses hurlements, son corps meurtri, l'odeur immonde de la mort, sa peur. Il sentit que les bras qui l'entouraient le jetèrent violemment et il heurta avec force le sable, son corps ricocha à deux reprises contre le sol à cause de la violence de l'impact lui soutirant un glapissement d'agonie à se son il alors comprit qu'il n'avait plus vraiment grand chose d'humain.

...

« Oh mon dieu ! »

Hurla Saya quand elle vit les deux corps au sol et l'odeur insupportable de la chair nécrosée.

Ils avaient entendu les hurlements discontinus d'un homme se répercuté en écho dans le désert. Kokestu avait accéléré sa course commençant à paniquer lentement mais sûrement. Ils s'aperçurent très vite qu'un épais brouillard les entouré les empêchant de voir les alentours. Cependant après un gémissement de douleur, leur vision s'éclaira une chose étrange se mouva dans la brume et disparu avec elle, laissant un spectacle de désolation sous leur yeux.

Deux corps ressemblant à peine à un humain était échoué au sol, leurs chairs noirâtres et sanguinolentes brûlaient le sable où une fine vapeur rougeâtre s'échappait. Saya écarquilla les yeux d'épouvantes et s'effondra sur le sable quand elle vit le corps d'un homme qui lui paraissait malgré tout familier trop familier.

« Non... Pas ça... Pitié non ! »

Chuchota-t-elle répétant continuellement ses mots.

Rei s'approcha du corps qui sembla avoir été reconnu par Saya, et malgré son écœurement il vérifia à l'aide d'un justu car il ne pouvait pas s'approcher du corps dont une forte chaleur s'échappait. Les yeux de Saya le supplièrent du regard mais il confirma son doute, son époux était mort et d'après l'état du corps dans d'affreuse souffrance. Elle poussa un cri de haine et de désespoir ce jurant de se venger pour lui avoir enlevé son maris et le père de son fils de trois ans.

Rei enleva son manteau et le posa respectueusement sur le corps. Il s'éloigna de Saya qui se rapprocha avec difficulté vers son défunt époux et la laissa faire du mieux que possible ses au revoir.

Il vit du coin de l'œil que Konkestu se tenait à coté de l'autre corps les larmes aux yeux il s'avança vers lui et s'aperçut surpris que ce dernier respiré. Il ouvrit difficilement ses yeux bruns vers lui puis les redirigea vers Kokestu, il alla parlé mais Kokestu lui coupa la parole.

« Garde tes forces, on va te sortir de là ! »

Il commença à avancer ses mains vers le corps en putréfaction mais Izumo poussa un faible hurlement.

« Non... Ne me...Touche pas... Tu sais que...Que je suis en...train de mourir. »

Kokestu serra les dents et reposa ses mains sur ses genoux. Il sentit un sanglot venir et les larmes puis un autre sanglot. Par sa faute son ami était entrain de mourir par son incapacité il allait perdre son précieux ami, il serra ses poings remarquant à quel point il était pathétique et pitoyable. Son meilleure ami comme ses parents allait le laissé seul, et tout ça parce qu'il n'avait pas pu être là quand il en avait eut besoins.

« Merde... Merde... Pourquoi... Pourquoi Izumo...Je... Pardonne moi ! Putain mais pourquoi ! »

Une légère brise secoua ses cheveux, lécha ses larmes et calma la douleur de Izumo. Il le regarda avec tendresse et malgré la souffrance il réussit à sourire.

« Kokestu... Tu as été un … Ami fan...tastique. Tu n'as pas... à t'en vouloir... Tu... N'y es pour rien... Je t'assure... Je suis heureux... »

Le jeune homme en face de lui releva son visage et le regarda avec étonnement ce qui fit sourire un peu plus Izumo.

« Ne ...Me regarde...pas com...me ça... On dir...ait un gosse... »

Kokestu ricana malgré lui, se souvenant de leur enfance où son vieil ami lui disait souvent çà. Il sentit son cœur se serrer un peu plus à cette pensée, il avait tellement partagé avec lui, tellement... Et maintenant pratiquement toute son enfance allait disparaître avec lui, son ami.

« Je suis... Heureux de... T'avoir eut comme... Ami de t'avoir... Rencon...tré. Je suis heu...reux de pou...voir te dire adieu...correctement je... J'avais peur de... de ne pas pou...voir t'e dire au...au revoir à... temps. »

Izumo toussa plusieurs fois, du sang s'échoua un peu plus de ses lèvres et la douleur dans ses entrailles se firent plus intense mais il ignora tout ça, et continua de dire au revoir à son ami.

« Pleure... pas... Kokestu... Je... Tu sais là... Là où je vais... Je...serais en paix... Et je serais tou... Toujours à tes cotés... Te regar... dant… Alors fais pas de co...nnerie emmerde pas... Hokage... Et sur...tout je... je veux que... Tu me... Rejoignes le... Plus tard possible... Je veux que... Quand tu iras au...Ciel... Tu me racon... Te plein de belle chose... Sois heu... Reux Kokestu. »

Sa vision se fit de plus en plus flous, jusqu'à être totalement indistincte... Il entendit de moins en moins la vois de Kokestu et seul un doux bourdonnement résonnait à ses oreilles. La douleur de son corps se fit progressivement moins intense, et il se sentit alors lentement flotté et plus conscient de rien. Il vit une dernière fois les visages de ceux qu'il avait aimé dont celui de sa mère avant de quitter avec douceur cette terre où malgré tout il avait été heureux d'y vivre.

Un long silence les entoura, chacun la tête baissé les yeux fermés priant pour les âmes des morts. Kokestu ne hurla pas quand il remarqua que la lumière quittait les perles brunes de Izumo, il ne voulait pas brisé le calme qui semblait régné enfin sur le visage meurtris de son ami. Ils avaient tous les trois décidés après avoir dit adieu à ceux qu'ils aimaient de brûler les corps. Ils ne pouvaient pas s'approcher d'eux et il n'était pas question de laisser les corps pourrir à l'air libre. Ils mirent le feu à l'époux de Saya puis à celui de Izumo, il ramassa le bandeau frontale de ce dernier qui était échoué un peu plus loin. Il le serra fort contre son cœur regarda le corps qui calciné puis les cieux limpide et lui jura vengeance.

Oui, Izumo Kamizuki je tuerais celui qui t'as fais ça.

...

Il faisait noire, froid et humide, elle savait où elle était et pourtant une certaine quiétude l'abritait et s'insinuait farouchement en elle aux files des minutes qui s'écoulaient. Elle essaya encore une fois de discerné ceux qui étaient enfermés avec elle, d'après ce qu'elle distinguait en dépit qu'il faisait sombre elle vit cinq silhouettes, avec elle cela faisait six.

Elle soupira rassuré et se rallongea contre le mur gelé, elle fit de son mieux en prenant appuis pour ne pas aggravé sa blessure à sa jambe gauche. Elle serra les dents quand elle tendit son genoux car la plaie s'étendait maintenant du haut de sa cuisse à son fémur. Elle prit le tissu humide qu'elle tenait précédemment dans sa main et le posa délicatement le long de sa chair noircit. Elle trembla légèrement au contact de la fraîcheur avec sa peau brûlante, elle sentit une odeur peu rassurante venir de sa jambe et serra fort ses paupières et sa mâchoire pour ne pas vomir.

Elle entendit quelques personnes tousser et d'autre gémir. Elle était une des seules à avoir eut une petite blessure mais maintenant sa petite plaie ne cessait de s'agrandir en s'étalant sur toute sa jambe. Elle savait qu'on devrait l'amputé car d'après l'odeur nauséabonde qu'elle sentait la chair devait être nécrosé.

Elle laissa des larmes apparaître sur le coin de ses yeux et s'écouler telle des ruisseaux sur ses joues rondouillardes, elle regarda l'endroit par lequel on les avaient amené ici et pria qu'ils se dépêchent de les aider car elle ne donné pas chère de leur survit. Elle qui avait trouvé cette mission d'un ennui et peu intéressante quand ils avaient au loin cet étrange phénomène elle avait voulut savoir ce que c'était et maintenant... Maintenant elle regrettait amèrement sa stupide curiosité.

Elle imaginait bien son frère la gronder lui disant qu'elle était une vrai fouine et lui disant qu'il avait toujours raison. Son frère Rei... Est ce qu'il s'inquiétait pour elle ? Sûrement c'était un frère collant et très protecteur, trop même. Il avait tendance à l'étouffé mais elle ne lui en voulait pas... Pas du tout même après la mort de papa, il se devait de la protégé elle et maman qui devait d'ailleurs rire de l'inquiétude exagéré de son frère.

Un petit sourire amusait fleura sur ses lèvres sèches et elle ria doucement en s'imaginant cette situation. Elle venait d'avoir seize ans et depuis peu on lui avait autorisé des missions en dehors du village, elle se souvint de toute les mise en garde de son frère, elle avait levé les yeux aux ciels et lui avait dit d'un air taquin que de toute manière avec un frère pareil il lui arriverait sûrement pas grand chose.

Mais bon là le « pas grand chose » était plus un « mal barré ». Elle pensa cependant que si elle avait survécu et tous les autres aussi à ce cataclysme c'était un peu grâce à papa, il lui avait promis que si il mourrait il la protégerait depuis les cieux. Alors quand c'était pas Rei qui la protégeait c'était papa. Et puis pourquoi elle s'inquiétait ? Ils étaient en lieux sure, les Anbus les avaient ramenés ici donc ils n'avaient rien à craindre.

Les minutes et heures défilèrent du moins c'est ce qu'elle pensa quand la salle se fit encore plus froide, il devait être la nuit et enfin elle entendit des pas se rapprocher. Comme beaucoup elle se leva et regarda avec joie et soulagement la porte s'ouvrir, laissant place à trois Anbu et le Kazekage.

Elle regarda avec fascination cet homme qui dirigeait le village depuis qu'il avait son age. Elle voulait un jour devenir comme lui aussi forte et combattante que lui. Elle vit le Godaime leur demandé de se rasseoir ce qu'ils firent tous et elle aussi. Elle le vit discuté à voix basse avec un des Anbus puis il dirigea ses yeux tristes ? Vers eux. Elle ne comprit pas trop pourquoi mais un drôle de sentiment comme celui du doute s'insinua en elle. Elle secoua la tête ne voulant pas insultait son Kazekage pour une telle pensée.

« Je vous prie de m'excuser de ne pas être venu plutôt... »

Dit-il d'une voix claire.

Il les regarda un par un et continua mais plus bas.

« Je vous demande pardon. »

A cette phrase le sable de la pièce les entoura et les compressa, elle eut juste le temps de regarder avec effroi son Kazekage avant de ne plus pouvoir respiré correctement, de ne voire que le noire, de sentir la panique l'envahir et que brusquement tout disparaisse.