Cette fic est la traduction de The Darker Half par hrhgoldentrio3.
Disclaimer : L'univers d'Harry Potter appartient à J.K. Rowling. Le reste appartient à hrhgoldentrio3.
Note du traducteur : Salut à tous. Ceci est ma toute première traduction de fic. J'avoue, j'ai un peu galéré parfois. J'ai eu envie de traduire cette fic pour la simple et bonne raison qu'il est IMPOSSIBLE de trouver une bonne fic Dark!Slytherin!Twin!Harry en français. L'objectif était de faire découvrir ce type de fics à une amie qui ne parle pas super bien anglais.
Le début est un peu... bizarre. Mais promis, les chapitres suivants sont très prometteurs ! L'auteur a le scénario complet, il y a donc peu de chances que l'histoire soit abandonnée.
N'hésitez pas à me signaler les fautes d'orthographe, de grammaire, ou simplement les phrases qui vous semblent bizarre, afin que je puisse faire les modifications appropriées.
Date : 4 juin 2014
Chapitre 1 : Le Commencement
Selon Harry, tout le monde était assimilable à une plante. De la germination à la pousse qui jaillit finalement du sol, aucune distinction ne peut être faite entre les existences de différentes personnes. Tout le monde est une plante, et tout le monde aspire à devenir le grand arbre qui procure de l'ombre et un abris lors des étés poussiéreux et des hivers neigeux. Cependant, des différences commencent à se manifester comme les fissures apparaissent dans les trottoirs. Certaines plantes sont mieux nourries que d'autres, recevant un petit peu plus d'eau, un petit peu plus de soleil. Dans chaque plate-bande de plantes ternes, certaines se distingueront en grandissant plus vite que d'autres, en devenant plus vertes et en meilleur santé. Avec le temps, les plantes parasites mourront, et la plante saine continuera à se croître en tirant profit de la mort de ses semblables. Ses racines deviendront plus longues et plus fortes, se faufilant parmi les autres, les asphyxiant lentement jusqu'à les obliger à céder. Mais pour chaque plante plus grande et plus résistante jaillissant parmi les racines de ses semblables, l'ombre de la mort semble s'étendre de plus en plus sur elle alors même que la perspective de devenir un grand arbre se rapproche.
La société ressemblait à ça pour Harry. Certains individus grandissent au sein de familles aimantes, en bénéficiant de l'attention appropriée. Ils y reçoivent une bonne éducation et se font des amis de confiance. Finalement, ceux qui gravitent autours de ces individus à la croissance rapide continuent d'utiliser leur temps ou leurs moyens afin de les aider à poursuivre leur existence. Parfois, cela requiert des sacrifices, pouvant aller jusqu'à la mort. Mais ces plantes résistantes ne trouvent pas le temps de regarder en bas pour voir leurs semblables entourant leurs racines. Elles ne peuvent que lever les yeux vers le grand arbre, un Dieu éternel ou une force de la nature, peut être même la Magie elle-même.
Il n'y avait pas de jardiner pour guider Harry, pas de parent attentionné pour lui donner ce dont il avait le plus besoin. Sans l'amour et l'attention requis pour l'élever, il aurait pu simplement faner. Mais cela ne l'a pas empêché de croître, loin de là. A la place, Harry a continué à s'élever au-dessus des plantes les plus résistantes. Il s'est fait poussé des épines pour garder les autres à distances, il a développé des poisons pour se protéger des prédateurs. Il est devenu une chose pas tout à fait humaine, pas tout à fait démon, autre qu'une plante. Il était l'enfant obstiné de la nature, refusant d'abandonné, défiant le destin. Tout ce que Harry voulait, c'était surpasser ce lis blanc qui poussait dans sa plate-bande, celui que ses parents et aînés essayaient naïvement de protéger. Harry voulait souiller ses pétales blanches de rouge. Puis selon Harry, il pourrait même surpasser le grand arbre, enroulant ses racines autours de lui, l'étouffant jusqu'à ce que son dernier souffle le quitte, et alors, il lui dira :
« Une fleur fanée ne peut jamais éclore de nouveau, mais un buisson d'épines luttera contre son destin. »
Tout a commencé lors de cette froide nuit d'Octobre, la nuit d'Halloween, une plutôt mauvaise imitation de Samhain, le jour de la célébration de la fin de la saison et d'un nouveau commencement. Cependant, cette nuit était conforme à cette ancienne signification, par l'émergence d'une nouvelle ère qui allait changer à jamais l'histoire du monde des sorciers.
Les rires des enfants sorciers résonnaient à ses oreilles alors qu'il avançait en glissant silencieusement sur le sol. Il laissa échapper un léger sifflement d'irritation, et continua dans la rue habitée par les Potters, dans le village de Godric's Hollow. Ses doigts se crispèrent quelque peu à la vue d'une fille habillée d'un costume de moldu. Un simple mouvement de son doigt et la stupide sorcière intéressée par les répugnantes coutumes des Sangs-de-Bourbe serait à jamais réduite au silence. La magie le stupéfiait. Grâce à la magie, il avait obtenu un pouvoir incommensurable lui donnant de multiples possibilités qu'il choisissait ou non d'exploiter. Avec un air renfrogné, il continua d'avancer sur un chemin sinueux et solitaire ne menant apparemment à rien. Le portail n'était pas fermé à clé. Il entendit les battants grincer, se balançant faiblement dans le vent. D'un léger mouvement, le portail s'ouvrit et il entra.
— Manoir Potter, Rue Coeur-de-Lion, Godric's Hollow, murmura-t-il pour lui-même.
La maison surgit de nul part, comme si on avait soufflé le revêtement de neige la recouvrant et la cachant des yeux des gens normaux. Voldemort esquissa un rictus en voyant la bâtisse apparaître devant lui.
Après avoir neutralisé d'un sortilège l'imprudent Potter traître à son sang et sa chère Sang-de-Bourbe, Voldemort se dirigea vers la nurserie à l'étage. Apparemment, toutes les lumières étaient allumés. Il jura, regrettant le confort et les lumières tamisées de sa demeure. A l'étage, toutes les portes étaient fermées, sauf celle située au bout du couloir. La poignée touchait à peine le cadre de la porte, laissant la porte entrouverte.
Un claquement de doigt plus tard, Voldemort posa son regard condescendant sur les deux berceaux placés l'un à côté de l'autre. Les yeux effrayés qui lui rendirent son regard savait qu'il n'était ni un parent ni un ami, malgré la jeunesse de leur propriétaire. Voldemort regarda les jumeaux avec dédain : deux morveux inutiles, obstacles sur son chemin vers la maîtrise de la mort et des arts occultes.
— Dommage que vos parents chéris ne puissent pas voir ça. Je me serai délecter de leurs cris, lorsqu'ils auraient vu la lumière s'éteindre de vos yeux, dit-il d'un ton moqueur.
Après avoir sortit sa baguette, Voldemort la pointa entre les jumeaux.
Dans des moments comme ça, j'aimerai que le sortilège de la mort puisse être utilisé contre plusieurs personnes en même temps, songea-t-il. Mais comme vous allez tous les deux mourir, je pense que l'ordre importe peu ce soir.
D'innocents yeux marrons le regardaient d'un des berceaux, tandis que de l'autre, de glacials yeux le transperçait jusque dans les profondeurs de son âme. Il réprima un frisson. Après tout, les Seigneurs des Ténèbres ne sont pas censés exprimer de telles émotions, révélateur de faiblesse. Voldemort réalisé que ces yeux étaient d'un vert qui lui était beaucoup trop familier. Mais ces yeux ne contenaient pas la moindre crainte. Au contraire, ils brillaient d'une intelligence et d'une maturité qui dépassaient celles d'un enfant de son âge.
— Avada Kedavra, s'exclama Voldemort, pointant sa baguette sur l'enfant au yeux verts qui le déconcertait.
A sa surprise, l'enfant pointa un doigt vers lui, et fit apparaître une boule d'énergie noire. Quand le sortilège de mort entra en contact avec cette magie, il rebondit vers Voldemort avant que celui-ci n'ait le temps de comprendre ce qui lui arrive.
C'est impossible... Pourquoi la prophétie s'accomplit comme ça ? En essayant de l'arrêter, n'aurais-je pas plutôt accélérer sa réalisation ? Maudit soit le destin..., pensa Voldemort avant d'être totalement neutralisé par son redoutable sortilège.
Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche.
Il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois.
Et les Ténèbres le marqueront comme leur égal, mais l'autre aura un pouvoir que la Lumière ignore.
Et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit.
Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois.