Disclaimer: Les personnages et l'univers de One Piece appartiennent à son auteur original, maître Oda. Moi je fais mumuse innocemment, promis.

Rating: K progressif

Pairing: ZoLu (et des secondaires)

Mot de l'auteur: Dans la catégorie "je ressors des vieilles fics poussiéreuses" voici la série des 1000 mots ! Une fic qui me tient assez à coeur, parce qu'elle est très tranquille et détendue. Une petite fic sans prise de tête.

Avant-Propos: Cette fic s'écrit au gré de mes envies, elle peut aller vite, comme mettre beaucoup de temps à paraître. Le but du jeu, c'est d'écrire des chapitres qui font pile 1000 mots (d'où le titre). Sur OpOff, le compte est juste, mais pas ici... c'est un des grands mystère de la vie. Donc si jamais vous avez envie de compter et que vous voyez parfaitement que le nombre n'y est pas... c'est normal, on va dire. En tout cas après deux vérifications sur mon traitement de texte, ça l'est pour moi.

Sur ce, je vous laisse et bonne lecture !

ENJOY IT ! :)


Acte Final: Epilogue


«Je m'appelle Monkey D. Luffy, et toi? Tu fais quoi ici? T'as l'air de t'être pris une sacrée raclée!»

Le jeune homme ouvre subitement les yeux et laisse la tension due à son rêve se dissiper. Il reste ainsi à regarder fixement le plafond pendant de longues minutes avant de se redresser lentement en baillant. Il vient de faire un bien drôle de rêve...

Il pose ses pieds nus sur le parquet froid de sa chambre et frissonne. Non. Ce n'est pas un simple songe. C'est le souvenir que Zoro garde de sa rencontre avec Luffy. Un éclat de rire cristallin et enfantin mais surtout, son sourire. Un sourire sincère que trop peu de personnes lui ont adressé dans sa vie et qui avait le don de l'apaiser étrangement.

C'est certainement le souvenir qu'il préfère, parmi tous ceux qui leur ont été donné de créer ensemble.

Il esquisse un faible sourire et se lève en attrapant au passage la chemise qui traîne au bas de son lit et qu'il a eu la paresse de poser sur une chaise la veille. En fait, à vrai dire, c'est plus du laisser-aller qu'une réelle paresse. Cependant depuis plusieurs jours, le vert n'y fait plus attention. Avant, c'était autre chose, il était parfois méticuleux, pour que l'endroit soit un minimum propre lorsque Luffy venait. Mais maintenant, sa prochaine visite ne semble être qu'une lointaine hypothèse. Et puis, il a des affaires plus importantes à traiter ces derniers temps. Il doit se préparer pour le prochain championnat de sabre, entre autre. Pourtant quand il a appris la nouvelle, il n'a pas hésité un seul instant à mettre cela de côté.

Machinalement, il fait couler son café et pendant ce temps, va se passer un peu d'eau fraîche sur le visage pour chasser les bâillements qui le prennent encore. D'ordinaire, c'est à cet instant que Luffy se tire du lit et la première chose qu'il fait est de lui sauter joyeusement sur le dos pour l'enlacer.

Zoro chasse ses souvenirs en même temps que l'eau froide frappe son visage. Ce n'est pas son genre d'être nostalgique. Ce n'est pas son genre non plus de s'attacher comme ça, mais Luffy a réussit à changer certaines choses chez lui qu'il n'aurait pas cru possible. Il est vraiment allé de surprise en surprise avec ce gamin. Il a eut le temps, en plus de deux ans.

Le vert fait claquer sa serviette en la tirant de son support avant d'essuyer l'eau ruisselant sur sa figure. Il faut qu'il arrête d'y penser. Luffy n'est pas mort. Pourquoi serait-il alors si pessimiste ? Merde ! Depuis cette nouvelle, il a l'impression de ne plus être le même. C'est d'ailleurs pour ça qu'il s'est décidé à aller le voir. Il s'en veut de ne pas avoir été à ses côtés. Ça s'est passé il y a plus ou moins quatre jours, mais c'est à peine maintenant qu'il se décide à aller lui rendre visite.

L'escrimeur sort de la salle d'eau en se frottant les cheveux. Dans la cuisine, Kuina est là, en robe de chambre. Elle sert deux tasses de café et lui offre un doux sourire quand elle le voit arriver.

«Alors ? Tu as réussi à l'avoir ? lui demande-t-il en prenant sa boisson.

- Oui. Chambre 104. elle lui tend un papier.

- Merci.»

Il s'en saisit, engloutit sa tasse de caféine en trois gorgées et sort de la pièce. Immédiatement, sa colocataire le suit.

«Tu y vas déjà ? Sans manger ? s'enquit-elle

- Ouais, je pense y passer la journée, je grignoterai quelque chose là-bas.

- Je viendrai peut-être si je n'ai pas d'empêchement, passe-lui le bonjour.»

Il enfile sa veste, lui ébouriffe amicalement mais avec force les cheveux et s'en va. L'air est encore frais, mais le ciel est d'un bleu profond et aucun nuage ne se montre à l'horizon. Mais Zoro ne prend même pas le temps de le regarder, il marche la tête toute droite et d'un pas rapide. Il veut arriver le plus vite possible. Une chance que l'hôpital ne soit pas très loin de son appartement.

Il ne lui faut qu'une petite vingtaine de minutes pour atteindre son but, et une autre vingtaine pour trouver la chambre qu'il veut, avec l'aide d'une infirmière bien aimable.

Devant la porte, le vert lève le poing pour y toquer, mais se ravise au dernier moment. Pourquoi s'embêter avec des formalités quand il s'agit de lui ? Alors il pose sa main sur la poignée et la tourne simplement.

A l'intérieur, il est là, assis dans son lit, en train de parler avec Vivi. Mais ils stoppent leur discussion en voyant Zoro. Luffy le fixe d'un air étonné alors que son amie esquisse un doux sourire et se lève de son siège. Elle échange quelques formalités avec le brun avant de l'embrasser sur la tempe puis de quitter la pièce. Non sans un regard compatissant à l'égard du champion d'escrime qui reste de marbre.

Celui-ci attend de ne plus entendre le bruit de ses pas dans le couloir pour bouger. Il se contente alors de regarder vaguement la chambre, mais tout ce qu'il remarque est le fauteuil roulant près du lit de Luffy. Un contre-coup ? Ou un effet permanent de l'accident ? Il se le demande et serre les mâchoires.

Ce dernier continue d'ailleurs de le fixer, intrigué. Alors il s'avance vers lui en passant une main dans ses cheveux et prend le siège que Vivi occupait jusque là.

«Alors, comment tu te sens ? demande Zoro en s'appuyant contre le mur.

- Ça va ! Tu es un ami de Vivi ?»

La mâchoire du vert se crispe à la douloureuse question. Il s'y est préparé, mais ça lui fait étrangement plus mal que prévu.

«Une connaissance, on va dire.»

Le plus jeune lui offre un large sourire.

«Je suis Monkey D. Luffy, et toi ?

- Roronoa Zoro.»

Il sourit à son tour. Il faut laisser faire le temps et il le sait.


Parce que c'est cool, voici la fin. Après ce n'est pas la destination qui compte, mais le voyage. Voilà voilà !