Disclaimer: Tout appartient à Oda qui a la chance d'avoir un cerveau qui lui a permis de créer de tels personnages. Moi je fais juste mumuse, presque innocemment

Rating: K progressif

Pairing: ZoLu (et autres !)

Mot de l'auteur: Oui, la suite de Par vidéo arrive, j'ai juste un peu de mal, je bloque et je passe mon temps à réviser. Bref... envie de nouveauté ? Allez écouter Touyu, c'est un utaite, une sorte de Vocaloid. mon dieu actuel pour tout vous dire. Ou bien y'a Plus Boy de Len, qui me donne juste envie de danser toute la nuit (déjà testé et c'est approuvé, ça fait du bien ! -sort très loin-). Sinon l'écriture s'est faite sur Nonsense Speaker de Hatsune Miku, qui est nettement moins joyeuse mais qui m'inspire profondément par son air tout calme et mélancolique... Comment ça, j'ai rien à raconter dans mes notes ?!

Réponses:

Nakami: Ha ha ha ! Désolée, mais pour la suite de l'épilogue, il faudra que tu la fasses toi-même, l'histoire s'arrête comme ça ! xD En tout cas je suis ravie que ça t'ait plus, merci d'avoir mis un petit mot ! -va s'essuyer les joues-

Dayvis: Sérieux, tu as perdu combien de minutes de ta vie à compter ?! En tout cas, tu me rassures sur ce point. Ca doit être le site qui compte les apostrophes comme mot, ou je ne sais quoi ! Merci d'être une lectrice aussi assidue et contente que ça te plaise ! Je t"ouvre les portes du paradis des citrouilles !

Avant-Propos: Voici la deuxième publication et le premier chapitre ! Je l'ai construit comme une pièce de théâtre. Peut-être en cinq actes, peut-être pas, je verrai. En tout cas les moments différeront, au bout de quelques chapitres. Pour le moment, on entame l'acte des rencontres ! J'espère que vous apprécierez.

Bonne lecture,

ENJOY IT ! :D


Acte I: Rencontre Scène 1: Convalescence


« Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. »

Ben Jelloun

1

«Je m'appelle Monkey D. Luffy, et toi? Tu fais quoi ici? T'as l'air de t'être pris une sacrée raclée!»

Un rire éclatant parvient à ses oreilles sifflantes alors qu'il vient à peine de sortir des brumes de l'inconscience. Il grogne vaguement. Il vient de se faire humilier comme jamais dans sa vie et n'a pas tellement envie que l'on remue le couteau dans la plaie.

Il tourne le dos à ce gamin trop curieux, quand bien même son torse entier lui est douloureux et que le mouvement le tiraille et le fait grincer des dents. Mais il s'en fout éperdument. Il ferme à nouveau les yeux, fatigué d'être resté inconscient si longtemps. Sauf que le jeune garçon ne l'entend pas de cette oreille. Il fait le tour de son lit et s'agenouille près de lui pour croiser les bras sur le matelas sur lequel il est allongé.

«Les infirmières disaient que tu étais un vrai monstre, mais t'as l'air normal. C'est quoi ton nom? » Insiste ledit Luffy.

Il ouvre à nouveau les paupières et tombe face aux prunelles d'un ébène profond du gamin. Mais ce qui le marque en premier ne sont pas ces yeux qui transpirent de la joie de leur propriétaire. C'est plutôt ce sourire qui lui prend la moitié du visage. «C'est quoi ce gosse?» est la première question qui lui traverse la tête. Pourtant étrangement, il n'en fait rien, il la range dans un coin de son esprit et répond simplement.

«Roronoa Zoro.

Enchanté! Dis, tu manies le sabre? Il est à toi celui qui est là?»

Il lui répond vaguement en essayant de se redresser, mais son corps entier est tout ankylosé et le force à abandonner l'idée. Il pousse un long soupir et clôt ses paupières quelques instants. Le vert entend alors un long crissement, qui lui fait grincer des dents. C'est quoi ce bordel ?

Il jette un coup d'œil. Luffy a tiré un fauteuil vers son lit et s'y est installé, les jambes en tailleur et l'air tout à fait guilleret, malgré le nombre de bandages qui le recouvrent. Son œil gauche a entièrement disparu sous les pansements, ses poignets également et d'autres compresses sont scotchées sur ce qui sont très certainement des bleus.

«Tu parles d'une raclée, mais t'es pas en reste non plus, gamin. souffle le manieur de sabres.

- Ouais! rigole le brun, presque fier de lui. Enfin, les autres aussi, ont fini mal!

- Bataille de collégien?

- Lycéen. Et toi ? Les infirmières ont parlé d'une opération monstrueuse, d'un type qui se serait fait ouvert tout le torse. C'est toi ?»

Zoro grogne et répond un vague «ouais». Ouvert toute la poitrine, hein? Il se demande comment il a fait pour survivre.. Quoique, ces trois types qui sont venus pour lui voler son sabre n'étaient pas des lumières en matière d'escrime. Ils n'ont eu l'avantage que du nombre et à cause de cela, il n'avait pas vu le poignard que cet idiot avait sorti pour le lui planter en plein abdomen.

En même temps, c'est lui qui avait pris le risque d'emmener sa lame à l'extérieur. Et il avait fallut qu'il tombe sur des bandits. Kuina va très certainement lui passer un savon mémorable et enterrer le peu de dignité qu'il lui reste. Il lui faut juste croiser les doigts pour qu'elle l'apprenne un peu plus tard, une fois que ce gosse trop souriant a fichu le camp.

« Tu dois être drôlement balèze pour avoir une telle lame ! » s'émerveille ledit gosse.

Alors, ils discutent longuement de tout et de rien, au grand étonnement de Zoro qui ne pensait pas livrer des morceaux de sa vie aussi facilement. Mais ce gamin dégage une sorte d'aura qui le met en confiance et qui lui donne l'intime conviction qu'il peut presque tout lui dire. Lui, ne dit rien de trop personnel, il se contente de lui poser des centaines de questions, les yeux pleins d'une lueur tristement joyeuse. «Il doit se sentir bien seul...» C'est ce qu'il pense au fil de la conversation.

Jusqu'à ce qu'une furie n'ouvre la porte à la volée et fonce sur lui.

«Comment tu peux être aussi stupide ?! Je n'en reviens pas ! Tu connais sa valeur, non ?! Tu pourrais pas utiliser ta tête de temps en temps ?! Bon sang... t'es vraiment irrécupérable !

- Kuina... » soupire Zoro longuement.

Celle-ci, plantée comme un piqué devant le lit du convalescent, grimace alors tristement et se jette à son cou.

«T'es le dernier des crétins. Tu peux t'estimer heureux d'être encore en vie !

- Je suis désolé..

- T'es même pas sincère. Je me suis faite un sang d'encre, figure-toi. » s'écrie-t-elle avant de lui coller une claque mémorable.

C'est à son tour de soupirer, elle se recule en se massant les tempes. L'hôpital l'avait appelé en urgence alors que le vert était encore au bloc.

Zoro roule simplement des yeux et pose alors son regard sur Luffy, qu'il a oublié depuis l'arrivée de la brune. Mais celui-ci a déjà quitté son siège et se dirige vers la sortie, dans un fauteuil roulant poussé par une infirmière qui croule sur les questions de ce gamin trop curieux.

Il se tourne tout juste vers lui et lui offre un immense sourire avant de franchir le seuil de la porte.

« J'espère qu'on pourra se revoir!»

Il est un athlète émérite, jouant dans un grand club. Il a fait l'acquisition d'un précieuse lame que ses camarades ont voulu admirer et il a eu la bêtise de la leur emmener, au risque de se la faire voler.

Lui, est un lycéen tout à fait banal qui a souvent des problèmes avec les brutes de son école.

Ils se sont rencontrés parce que ce jour-là, il n'y a plus vraiment de places dans les chambres de l'hôpital.