Paring : KiseKuro
Hey ! Désolé pour retard (il n'y a que la nuit où je peux écrire...)(J'ai envie de dormir T_T).
Bonne lecture !
De grosses gouttes tombaient abondamment du ciel noir. Kuroko se demanda comment il allait rentrer. Son parapluie avait disparu lorsqu'il était allé chercher au konbini son dîner de ce soir. Ses parents étant absents.
La pluie n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter, au contraire on aurait dit qu'elle redoublait d'intensité à chaque seconde. Heureusement qu'il avait rapidement atteint à sa sortie un restaurant en face couverte à l'entrée par un solide paravent. Il ne pouvait cependant pas rester toute la nuit non plus. Prendre un taxi reviendrait trop cher, il n'avait de toute façon pas assez d'argent. Tandis qu'il cogitait à différentes solutions, le bleuté entendit une voix l'interpeller.
« Kurokochi ! »
Il vit alors sa solution. Le joueur ace de Kaijo munis d'un parapluie bleu marine s'approchait vers lui avec sa bonne humeur habituelle.
« Bonsoir Kise-kun, s'inclina poliment Kuroko. Pourrais-tu partager ton parapluie avec moi ?
- Bien sûr ! se réjouit Kise mettant le parapluie au milieu d'eux. Allons-y !
- Merci Kise-kun. », remercia Kuroko avec un sourire.
Le blond était heureux de la tournure des événements.
« Kurokochi, qu'est-ce tu faisais là si tard ? demanda Kise.
- J'étais venu acheter des œufs, répondit Kuroko en élevant le sachet en plastique dont transparaissait une boîte grisée.
- Tu n'as pas encore mangé ? Il est déjà vingt heures.
- Oui j'étais en train de m'entraîner au basket et je n'ai pas vu le temps passer.
- Cela te ressemble bien.
- Et toi, Kise-kun ?
- Hein ?
- Pourquoi es-tu là ?
- Ah, comprit le blond moins emballé. Rien de spécial, je traînais. ».
Le joueur fantôme sut qu'il mentait et lança un regard examinateur vers le sac blanc que tenait Kise. Un « Godiva » (1) en police or était marqué au centre. Kuroko avait déjà entendu ce nom quelque part, en tout cas il était sûr que ce devait être une marque de luxe mais n'étant pas de nature curieuse, il ne dit rien.
Kise continua à parler de tout : des futurs matchs, du coup qu'il avait reçu de son capitaine, de l'entrainement épuisant mais amusant... Kuroko se surprit à ne pas trouver cela désagréable de passer du temps en sa compagnie, au contraire.
« Tu es en fait très maladroit Kise-kun. ».
Les deux adolescents mouillés jusqu'au os avaient réussi à trouver abris sous un pont où des chemins de fer passaient. Le blondinet s'était auparavant malencontreusement pris le pied dans une embouchure puis avait lâché la manche du parapluie qui s'était ensuite envolé.
« Désolé Kurokochi. Comment va-t-on faire pour rentrer maintenant ? se lamenta Kise désespéré. Si j'attrape la crève, Kasamatsu-sempai va encore me frapper.
- Oui, il vaudrait mieux pour l'instant rester là.
- Je vais appeler mon manager du boulot, il voudra peut-être bien nous ramener. ».
Kise s'adossa au mur et alluma son portable. Son visage se crispa d'effroi.
« Je n'ai pas de réseau ! s'écria le blond.
Kuroko regarda également l'écran de son téléphone.
« Moi non plus. Les lignes doivent être perturbées par l'orage. »
Kise glissa contre le mur et atterrit sur le sol abattu. Ses cheveux dorés dégoulinaient par terre, s'infiltrant dans ses vêtements qui le collaient à la peau. Le blond avait la tête était baissé et les genoux repliés, il croisait les gras tentant vainement de se réchauffer. Son corps glacé commençait à trembler.
Le joueur fantôme s'approcha et s'assit à ses côtés. Il entoura le cou de Kise avec son écharpe qu'il partageait désormais avec lui.
« Il ne faudrait pas que tu tombes malade pour ton shooting de demain. », déclara le bleuté en se frottant les mains.
L'expression surprise du blond se renforça.
« Comment sais-tu que j'ai un shooting demain ?
- Tu m'en as parlé tout à l'heure, tu ne t'en souviens pas ? ».
Kise se rappela approximativement qu'en effet il l'avait fait. Il était assez touché de voir que le bleuté l'avait écouté.
« Kurokochi ! s'élança-t-il vers son ami, le serrant dans ses bras.
« Kise-kun... articula Kuroko. Tu m'étouffes... et tu es lourd...
- C'est méchant. », pleurnicha Kise en s'écartant légèrement.
Kuroko soupira et lui prit sa main qu'il tint et mit à l'intérieur sa poche de manteau. C'était chaud.
Sa bonne humeur récupérée, Kise se cala près de lui et de sa main libre pencha la tête de Kuroko sur son épaule.
« Pour te remercier, dit le blond.
- Merci, répondit Kuroko, même si je n'ai pas vraiment sommeil. ».
Kise sourit.
Les gouttes frappaient toujours si intensément sur le sol mais cela ne dérangeait pas le blond. Il admirait à coté de lui le bleuté qui avait finit par s'endormir. C'était la première fois qu'il pouvait l'observer d'aussi près et aussi longtemps. Ses cheveux bleu clair étaient redevenu secs même si quelques pointes encore persistaient à rester humides. Ils sentaient une odeur plaisante de pluie. Ses traits étaient détendus, sa respiration presque imperceptible était lente et régulière. Il aurait pu le contempler éternellement.
« J'aimerais que cette pluie ne s'arrête jamais. », chuchota-t-il.
Le joueur fantôme gémit, ses yeux papillonnaient.
« Qu'est-ce qu'il y a ? murmura Kuroko en étouffant un bâillement.
Kise ne savait pas pourquoi il commençait à être anxieux. Il n'avait pourtant commis aucun crime.
« Oh rien, je pensais simplement que j'étais content de t'avoir avec moi. ».
Il n'avait pas réellement menti. Il redoutait par contre de la réaction de son ami. Ses yeux bleus s'étaient fixé sur lui.
Plic ploc, ploc ploc, clap, plic plic, clap...
« Moi aussi, je suis heureux d'être avec toi. », sourit Kuroko.
Kise perdit tous ses moyens. Il oublia ses principes, la limite à ne pas franchir, toutes les mauvaises raisons qu'engendrait son acte et l'embrassa.
Un train passa au-dessus d'eux.
« Aïe ! Kurokochi, j'ai toujours mal au ventre, se plaignit Kise en massant l'endroit douloureux.
- Cela t'apprendra à m'embrasser soudainement, répliqua indifféremment Kuroko en s'éloignant.
- Eh attends-moi ! Je me suis déjà excusé ! ».
Le bleuté l'ignora continuant son chemin seul.
La lune brillait fortement dans la nuit éclairant la ville silencieuse. La pluie avait cessé depuis peu et les deux adolescents étaient sortis de leur cachette.
Le blond rattrapa son partenaire.
« Tu m'en veux autant ? interrogea Kise attristé.
- Évidemment, répondit fermement Kuroko. Tu devrais arrêter d'être si tactile avec tout le monde.
- Je n'embrasse pas n'importe qui ! », protesta le blond.
La pensée que son ami l'imaginait ainsi le blessa.
« Alors pourquoi ce baiser ? questionna Kuroko.
- Parce que je t'aime !
Le joueur fantôme se figea. Cette possibilité lui avait effleuré l'esprit pendant une seconde mais il l'avait tout de suite rejeté. Le top-modèle était beau et populaire, pourquoi l'aimerait-il lui ? Il était banal et avait peu de présence. Tout son opposé.
« Kise-kun, tu ne devrais pas dire ces choses à la légère, finit par dire Kukoro. Je ne t'en veux pas alors—
- Est-ce si difficile de me croire ? coupa Kise amer. Cela te paraît-il si inconcevable ? ».
Les paroles se cassèrent dans un silence inconfortable. Les pupilles dorés du blond s'étaient baissées, noircis par l'absence de lumière. Son comportement était puéril, il le savait. Il vaudrait mieux qu'il s'excuse avant que son ami ne le déteste vraiment. Il racontera que c'était encore une stupide blague de sa part. Il ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit.
« Non. ».
Kise reporta vivement son regard devant lui. Le murmure avait été faible, doux et bref, semblable à une brise. Avait-il rêvé ? Il distingua le visage de Kuroko se colorait, ses yeux étaient fuyants. Une étincelle d'espoir naquit en un Kise qui rayonnait à présent.
« Je dois y aller. »
Pour cette fois, il allait le laisser s'enfuir.
Le blond aperçu alors l'horloge installée à la place du parc. Minuit pile. Parfait.
« Kurokochi, joyeux anniversaire. », souhaita Kise en tendant le sac blanc.
Le bleuté était confus. Il remercia son amie avec un mélange d'étonnement et de joie.
Voici un partie de la première version que j'avais écrite (je trouvais dommage de l'effacer, elle fait un peu comme une suite alternatif ;)) :
« Donc ne tu n'as pas détesté ça ? taquina Kise en attendant sa réaction.
- Ce n'est pas le sujet. », répondit Kuroko stoïque les joues pourtant rougissantes.
Puis comme la première fois, Kise tomba une seconde fois amoureux et sans qu'il ne s'en rende compte lui-même, ses lèvres se déposèrent sur celles du bleuté. Le blond se releva heureux et en même temps surpris de sa témérité. Lorsqu'il reporta son attention sur son ami, il se dit que cela avait été une très mauvaise idée.
« Apparemment, tu veux vraiment que j'essaye ma technique (2) sur toi, fit Kuroko craquant ses doigts.
- Ahh ! Non ! Kurokochi ! Je m'excuse ! s'était écrié le blond mettant ses deux mains devant lui pour se protéger.
Le geste fut inutile, le coup était déjà parti.
(1) Godiva : marque de chocolat.
(2) Fait référence au ignite pass de Kuroko.
Note : J'ai eu un peu de mal avec ce chapitre de Kise. J'espère qu'il ne paraît pas OOC. Je voulais transmettre un Kise autre que "le mec gentil et beau".
Dans l'épisode spécial de la saison 1, il était montré d'une manière nonchalante, arrogante ou dit positivement avec une grande confiance (clin d'oeil à Shoichi ;)) et j'avais encore plus apprécié le personnage. J'ai toujours eu des tendances et goût bizarre, par exemple j'adore Haizaiki xD. J'ai même écrit un début de fanfic sur lui (je ne sais pas si je en vais en faire un OS ou une fic longue).
Comme il est déjà tard et que je commence tôt demain (enfin aujourd'hui), je m'arrête là et vous souhaite à tous une bonne journée ou nuit ^^/
Edit : J'ai remarqué après m'être couchée que j'avais oublié d'écrire une partie -_-. Désolé si la fin vous donne une impression bâclée.
P.S. (inutile) : j'ai lu une étude de pourquoi s'embrassait-on. Vous vous ne vous êtes jamais posé la question ? Moi non plus jusqu'à que j'écrive sur Kise (ne me demandez pas raison de comment ça m'est venue xD). Si on regarde d'un point de vue purement scientifique s'embrasser est une action inutile.
Et bien en fait si, et la raison est vraiment... logique mais assez triste je trouve. En résumé, les femmes qui sont plus sensibles aux odeurs et aux goûts jaugeraient leurs compagnons sur ça. Bien sûr, cela sert aussi à renforcer la relation et/ou exciter avant l'acte.
Vous savez je suis comme ses gamins qui veulent trop savoir comment fonctionne un tour de magie mais quand ils le découvrent sont assez (pas déçu) mais indifférent, toute la magie a comme disparu.
La vie est un mystère qui mérite d'être préservé 8D !