« Rencontre Facebook » PARTIE 40
Bonjour à tous. J'espère que vos vacances se passent bien et que vous en profitez. Et je souhaite bon courage à ceux qui travaillent bien sûr !
Je vous poste ce chapitre la boule au ventre. Et avec cette fanfiction, ça ne m'est pas arrivé tant que ça. x) Ce chapitre est long d'ailleurs, un peu plus de 10 000 mots, et j'espère de tout cœur qu'il va vous plaire ! Je suis impatiente de recevoir vos avis qui aujourd'hui, compteront beaucoup.
Je n'en dis pas plus et vous laisse avec la suite.
Réponse aux reviews :
kama-chan59 : Merci beaucoup ! Je suis ravie que tu aies aimé le dernier chapitre, vraiment. En espérant que ce sera le cas pour celui-ci ! Héhé, j'aime être sadique oui… Tu auras réponse à tes questions dans ce chapitre.
Sazawen : Merci à toi ! Aha, je ne dirais rien quant à ces deux-là… Va savoir ce qui adviendra de leur relation… (je sifflote innocemment). Bref, encore merci et j'espère que tu vas aimer ce chapitre. (j'attends ton avis encore plus impatiemment que d'habitude aha)
Serpent d'ombre : Merci. :) Et voici la suite, en souhaitant de tout cœur qu'elle te plaise !
Akakuro-hime : Ta review m'a fait super plaisir, merci beaucoup ! :) Je suis contente que certains s'aventurent encore à la lire à ce stade-là. Merci de tous tes compliments, j'espère que tu aimeras ce chapitre !
BlueSey17 : Héhé, va savoir si c'est ton imagination… Je ne dirais rien sur ces deux-là, je te laisse te faire des films si l'envie t'en prend… :3 Et voilà le chapitre 40, en souhaitant que tu l'apprécies.
Absolute sweet : Va savoir… Tu as la réponse aujourd'hui dans tous les cas ! ;)
Bonne lecture.
Akashi eut à peine le temps de dire quoi que ce soit, voir même de penser à ce qui se déroulait sous ses yeux que déjà, deux bras l'encerclaient. Une vive chaleur s'empara alors de tout son corps, sentant divers endroits ici et là le brûler. Les mains posées dans son dos descendirent doucement vers le creux de ses reins, où elles restèrent logées tendrement.
- Tu m'as manqué, Akashi-kun…
Son cœur battant la chamade plus que jamais, le rouge laissa à son tour ses bras encercler le corps de Kuroko plus frêle que le sien. Il ferma les yeux, voulant se délecter de ce contact qui lui avait tant manqué. Il savait que depuis la dernière fois qu'ils ne s'étaient pas vus, une part de lui était restée avec le bleuté. Il ne saurait expliquer ce sentiment étrange, peut-être même dérangeant, mais les faits étaient là. Et en le retrouvant aujourd'hui, il avait enfin la sensation d'être complet. Comme si, en plus d'être une partie de sa vie, son inconnu était désormais une partie de lui.
Il le serra un peu plus fort dans ses bras, comme pour le rapprocher encore plus de lui qu'il ne l'était déjà. Réaliser ça était un bonheur, autant qu'un malheur. Savoir qu'il ressentait ça, et qu'il était là, était un sentiment tout à fait confortable. Comme si dorénavant, plus rien ne pourrait l'atteindre. Cependant, il savait que ce moment n'allait pas durer. Kuroko, à la fin de ce week-end, allait rentrer chez lui. Et ce sentiment qui l'emplissait allait repartir avec lui, le laissant dans sa maison trop grande pour lui seul.
Et penser à son départ lui enserrait douloureusement le cœur… Il ne voulait pas y penser, mais étrangement, il ne pouvait pas s'en empêcher.
- Eh bien, les jeunes de nos jours n'ont plus aucune gêne !
À ces mots, Akashi tourna la tête sur sa droite, rouvrant ses yeux par la même occasion. Il vit Tsubaki, qui depuis tout ce temps, avait tranquillement continué de ranger les courses comme si rien ne s'était passé. Il sentit soudainement la chaleur qui l'étreignait se retirer de lui. Alors il baissa les yeux, pour rencontrer le visage de Kuroko dont les joues semblaient prendre feu sous tout ce rouge qui s'y étendait.
C'était à croire que le brun prenait un malin plaisir à le mettre mal à l'aise dès qu'il le voyait.
- Bonjour, Tsubaki-san. Excusez-moi, je n'ai pas fait attention, je n'avais pas vu que vous étiez là…
- Ne vous en faîtes pas, Kuroko-sama ! Personne ne fait attention à moi quand Akashi-sama et son charisme légendaire sont dans une pièce.
- Je vais préférer penser que tu n'es pas ironique…
Comme à son habitude, l'adulte se mit à rire vivement, fier de sa bêtise. Ce dernier se dirigea vers le comptoir se trouvant au centre de la cuisine, avant de s'incliner légèrement vers l'adolescent qui pour la seconde fois mettait les pieds en ces lieux.
- Je suis ravie de vous revoir, Kuroko-sama.
- Moi de même.
Ils s'offrirent tous les deux un sourire sincère, avant que Tsubaki ne reporte son attention sur la montagne de courses qui reposait encore sur le pauvre comptoir. Akashi jaugea un instant de ses yeux les aliments, avant de jeter un coup d'œil à son majordome.
- Tu penses pouvoir finir seul Tsubaki ?
- Je pense, oui.
- Vous ne voulez pas que l'on vous aide ?
La voix si douce de Kuroko lui parvenait presque aux oreilles comme une mélodie. Plus il l'entendait et plus il se disait qu'il voulait l'entendre encore. Il voulait l'entendre faire tout ce qu'il n'avait jamais entendu jusqu'à aujourd'hui.
- Non, allez-y. Profitez l'un de l'autre. Et puis je vous ai assez embêté pour aujourd'hui, Akashi-sama.
- En effet, oui. Mais j'apprends de mes erreurs, ne t'en fais, tout ça ne se reproduira pas.
Ils se lancèrent tout deux un sourire taquin, sous les yeux amusés du bleuté. Akashi, tournant le dos au brun qui continuait sa tâche, tendit sa main à son amant qui la regarda quelques secondes de ses yeux bleus. Puis, timidement, il vint glisser la sienne au creux de celle-ci, se laissant désormais guider par le maître des lieux.
Akashi ouvrit la porte de la cuisine, sortant de cette pièce où il n'allait que très rarement, et donna un petit coup de son pied droit dans la porte pour qu'elle puisse se refermer. Ils commencèrent à marcher dans le couloir, en silence, quand il sentit qu'il commençait à tirer la main qu'il tenait pour pouvoir avancer.
Il se retourna pour voir le visage de Kuroko, curieux, qui regardait bien tout autour de lui. Le rouge, lui, ne voyait pas vraiment ce qu'il y avait d'intéressant ici. Après tout, ce n'était qu'un couloir. Cependant, maintenant qu'il y repensait, la dernière fois que le bleuté était venu, cela n'avait pas été dans cette partie de chez lui. Sa maison était très grande, si bien que tous ici avaient plus au moins l'habitude dire qu'il y avait la partie ''Est'', ''Ouest'' et ''Sud''. Et lorsque l'autre adolescent était venu, il n'avait fait que venir dans la partie Est, et aller à l'étage dans le bureau de son père. Il n'avait donc encore jamais vu l'entièreté de cette maison et les petits secrets qu'elle pouvait semer à certains endroits.
- Tu vas avoir du mal à retenir tous les détails de chaque couloir chez moi, Tetsuya.
- Il y en a tant que ça ?
- Tu n'imagines même pas.
Il vit différents sentiments traverser les yeux paraissant inexpressifs de son amant, partagés entre admiration et incrédulité. Enfin, il devait avouer qu'il le comprenait. Cette maison était assez impressionnante dans son genre. Ceux qui n'avaient pas l'habitude de faire face à ce genre particulièrement rupin pouvaient rester sans voix devant cela.
Il fit un petit sourire à Kuroko, tirant gentiment sur son bras, l'incitant à continuer de le suivre. Ils traversèrent la fin du couloir plus rapidement, atteignant finalement les escaliers principaux qui menaient à l'étage. Il lâcha la main du bleuté, la posant maintenant sur la rampe, par pure habitude, et commença à grimper les marches. Il jeta un vague regard derrière lui, voulant voir la tête que faisait Kuroko, et eut presque envie de se moquer de lui en voyant son regard s'agrandir.
- Je n'avais pas fait attention la première fois, mais les escaliers sont vraiment impressionnants…
Ça aussi, il pouvait le comprendre… Il fallait dire que l'escalier en question était tout de même colossal.
Les escaliers montés, Kuroko passa momentanément devant lui et il tiqua face à un détail important.
- Où sont tes affaires ?
- Une domestique me les a prise en arrivant, elle m'a dit qu'elle me les mettrait dans la chambre d'amis…
Il se doutait qu'une chose pareille arriverait, de toute façon.
Beaucoup de domestiques travaillaient ici, dans la demeure des Akashi. Certains étaient seulement de passage pour des tâches qui ne demandaient pas d'être là en permanence, mais ce n'était pas le cas pour d'autres. Ainsi, il les connaissait tous. Certains depuis petit, cela étant parfois manifesté par leur âge, et d'autres seulement depuis quelques années. Contrairement à certains autres fils de riche qui n'en avaient pour la majorité rien à faire de leurs domestiques, Akashi lui, s'intéressait un minimum à eux. Ou du moins, il leur parlait, les respectait, et savait leur nom et prenom. Il ne les traitait pas comme des objets, comme il savait que d'autres le faisaient.
Cependant, bien que tous ses domestiques n'étaient pas de parfaits inconnus pour lui, pas un n'avait une relation avec lui comme Tsubaki. Il était l'exception à la règle. Alors évidemment, il était le seul à connaître le véritable lien qui le liait à Kuroko. Akashi n'avait pas mis les autres travaillant à son service au courant de cette relation. Tout simplement car cela ne les regardait pas, et qu'il n'en avait pas spécialement envie. Il n'avait pas envie de se justifier comme si tout cela était le symbole du pire pêché imaginable. C'était donc pour ça qu'il s'était douté que ce genre de détails apparaîtraient…
Bien que pour lui, s'imaginer dormir sans Kuroko dans sa propre maison n'était pas qu'un simple détail.
- Ne t'en fais pas, je vais les reprendre et les amener dans ma chambre.
Une fois les choses mises au clair, bien qu'il n'avait fait que lui dire cela, Akashi se mit à marcher droit devant lui dans le grand couloir. Il savait qu'au moins, dans celui-ci, Kuroko ne marcherait pas doucement pour observer les lieux. Le couloir était sombre, et assez vieux, ce qui expliquait la présence de vieux chandeliers sur les meubles en bois rustiques venant d'époques plus anciennes.
Arrivé devant une porte, il l'ouvrit, et il se colla à celle-ci avant de faire un vague signe de main désignant l'intérieur.
- Entre.
Le bleuté ne se fit à vrai dire pas prier, rentrant bien vite dans cette pièce dont il savait l'utilité avant même d'y mettre les pieds. Akashi ferma derrière lui après être lui aussi entré, laissant son corps reposer contre la porte. Il vit l'autre garçon aller au milieu de la pièce, et faire lentement le tour de celle-ci en tournant sur lui-même. Il eut un petit sourire aux lèvres tant la situation lui paraissait comique. Seulement Kuroko, lui, paraissait tout à fait sérieux dans son observation.
- J'aurais tendance à dire qu'elle ne ressemble pas à Akashi-kun.
Il pointa du doigt la grande bibliothèque, le jeu de shogi plus loin au sol et le ballon de basket qui reposait sagement dans un coin des quatre murs.
- Mais tous ces éléments prouvent bien que c'est ta chambre. Donc elle te ressemble quand même un minimum.
- Je suppose, effectivement.
- Ce serait bien qu'elle devienne peut-être plus personnelle.
Akashi se décolla de la porte, avançant de quelques pas dans la pièce. Il vit le regard de l'adolescent être grandement intrigué par la bibliothèque. Alors sans qu'il n'en soit étonné, il le regarda se diriger vers celle-ci, passant devant lui. Une idée germa alors dans l'esprit du rouge, ce qui le poussa à attraper le poignet du garçon. Il le poussa gentiment contre le mur, remontant lentement sa main sur son avant-bras.
- Je sais exactement comment rendre cette chambre plus personnelle.
- Akashi-kun est un vrai pervers quand je suis là…
- C'est toi qui as dit que la rendre plus personnelle serait bien. Alors nous…
Il ne put finir sa phrase, se faisant couper par des lèvres se posant sur les siennes. Il sourit doucement contre celles-ci, heureux de l'audace du garçon qui paraissait pourtant timide et peu entreprenant au premier abord.
Leur baiser devint petit à petit plus actif. Leurs lèvres bougeaient rapidement, se confondant et se laissant bercer par un rythme qui se voulait sensuel. Les mains d'Akashi se firent baladeuses, agrippant les hanches de Kuroko. Ce dernier gémit doucement sous l'attaque de ses lèvres, et sous la douce surprise de sentir ces mains qu'il aimait tant sur son corps. Il passa fébrilement ses bras autour du cou du garçon légèrement plus grand que lui, et se sentit doucement fondre sous la chaleur de sa peau.
Tous les deux en manque d'air, ils stoppèrent les retrouvailles de leurs lèvres qui depuis que les deux garçons s'étaient retrouvés, ne faisaient que s'appeler et se désirer. Ils posèrent leur front, l'un contre l'autre, et profitèrent du calme serein qui prenait possession d'eux.
Ils se sentaient bien, tout simplement. Ils retrouvaient enfin cette sensation, dans leur ventre, qui leur avait tant manqué. Cette chaleur qui les consumait, mais qui les faisait se sentir si bien dans les bras l'un de l'autre.
- En repensant à cela, ma chambre me paraîtra tout de suite plus chaleureuse…
Le sourire du bleuté répondit à sa remarque, et il s'en contenta amplement. Il se sentait envoûté par cette si simple action, par ce mouvement tout à fait banal. Mais dès qu'il voyait Kuroko le faire, il avait la sensation de tomber un petit plus amoureux de lui, comme si cela était possible. Son cœur chavirait sous cette scène car il finissait toujours par en conclure que c'était lui qui faisait sourire son amant.
Et c'était une sensation de plénitude exceptionnelle pour lui. Il adorait pouvoir créer des émotions sur son visage. C'était comme si il se sentait, en quelque sorte, privilégié.
- Tu ne me détourneras pas de mon idée principale en étant entré ici, tu sais.
Il haussa un sourcil à l'entente de cette phrase, remarquant la lueur déterminée qui brillait au fond des yeux de son inconnu. Ce dernier se détacha d'ailleurs de lui, bien qu'il regretta grandement les mains chaudes d'Akashi sur son corps, et se dirigea vers la bibliothèque.
- Tu as fait le tour de ma chambre, la dernière fois que tu es venu. Alors moi aussi j'y ai le droit.
Il regarda son petit-ami inspecter sa chambre sous toutes les coutures, un sourire moqueur aux lèvres. Il trouvait cela un peu idiot, en considérant le fait qu'elle n'avait rien de particulier selon lui. Mais il le laissa faire, étant forcé de remarquer que cela lui faisait vraiment plaisir.
Il soupira, certain qu'il n'arriverait pas à le convaincre d'arrêter sa petite visite touristique dans la pièce. Il décida alors d'en profiter pour aller récupérer les affaires du joueur fantôme dans la chambre d'amis. Il ouvrit la porte, ne prenant pas la peine de la fermer, et n'eut qu'à faire quelques pas pour attendre la dite chambre. Il s'y engouffra, s'avançant dans cette pièce où il ne mettait quasiment jamais les pieds, et son attention fut directement captée par un sac à dos qui reposait contre une armoire.
Il s'avança vers celui-ci et s'en empara, le trouvant assez léger. Il sortit rapidement de la chambre en refermant derrière lui. Par la suite, il retourna dans la sienne, pour voir Kuroko regarder attentivement une photo qui traînait sur son bureau.
Il posa doucement le sac du bleu à côté de son lit. Il s'assit d'ailleurs sur ce dernier, gardant son regard braqué sur son amant.
- Vous avez l'air tous heureux.
Il remarqua directement le sourire qui reposait sur ses lèvres, et il en fut apaisé. Cette photo avait été prise le dernier jour de cours. Kise, ce qui n'était pas vraiment étonnant, avait insisté pour faire une dernière photo de groupe. Il n'avait cessé de dire que cela marquerait la fin de leurs années ensemble au collège. Puis il avait dit que cela serait important, pour qu'ensuite ils puissent en refaire quand ils seraient au lycée pour démontrer les différences qui existeraient entre les deux photos.
Bien sûr, tout le monde avait soufflé et avait levé les yeux au ciel. Les idées merveilleuses du blond, ils s'en passeraient bien… Mais ils avaient finalement obtempéré. Après tout, la joie de vivre et l'engouement de Kise ressortaient bien souvent vainqueur dans ce genre de cas. Alors, le soir de leur dernier jour de cours, sur le terrain de street basket, ils avaient fait une photo tous ensemble. Seulement, ils avait tous eu du mal à sourire de manière naturelle, certains ne voulant même pas le faire, et Momoi n'avait cessé de les disputer gentiment.
Une petite chamaillerie, comme à leur habitude, avait éclaté entre eux. Cette fois-ci, on les voyait sourire, surtout en entendant les bêtises des uns et des autres. La seule jeune fille du groupe avait alors profité du moment où personne ne semblait lui porter de l'attention pour s'emparer de l'appareil. Elle avait tendu le bras au maximum, se plaçant devant l'objectif et prenant les garçons juste à côté d'elle toujours en train d'agir comme des enfants de six ans.
La photo était donc, en soi, véritablement mémorable et ridicule. Mais finalement, ils en avaient tous conclu qu'elle leur ressemblait, et cela leur avait suffi. Même s'ils n'avaient surtout pas eu envie de recommencer à poser devant l'objectif…
- Nous avons surtout l'air d'idiots. J'aurais dû me douter que laisser mon appareil à Satsuki n'était pas la meilleure des idées.
- Je trouve qu'elle est très réussie, Akashi-kun.
Toujours la photo entre ses mains, Kuroko rejoignit son hôte sur son lit, s'asseyant à ses côtés. Instinctivement, le rouge se rapprocha de lui pour lui aussi regarder le cliché qu'il avait pourtant observé plus d'une fois, mettant son bras dans le dos de l'autre adolescent.
- Ils vont te manquer ?
Étonné, Akashi tourna son regard vers Kuroko qui lui continuait de regarder les visages souriants des garçons sur la photo.
À vrai dire, il s'était déjà plus ou moins posé la question. Ou du moins, il se l'était demandé d'une manière différente. Il avait passé quelques années avec eux, alors bien sûr, cela allait grandement changer ses habitudes. Même s'il y avait eu des moments difficiles et des disputes, leur amitié était bel et bien là.
Ils n'avaient pas toujours été comme ils l'étaient aujourd'hui. Ils avaient failli se séparer définitivement, à cause du basket en grande partie. Mais étrangement, ils avaient su conserver un lien entre eux. Aussi discret et infime que cela pouvait être, ils avaient légèrement changé, bien que leur soif de victoire était toujours présente. Cependant, il avait une idée précise en tête de la cause de ce changement.
Ils avaient tous, à l'exception de Murasakibara, trouvé l'amour. Et cela leur avait très certainement permis de garder la tête sur les épaules. Du moins, pour ceux qui avaient eu le plus de chance de sombrer…
Autrement dit, si Aomine n'avait pas eu Kise, il aurait eu un comportement bien pire que celui qu'il avait actuellement. Et Akashi pouvait maintenant dire qu'il en était de même pour lui, grâce à Kuroko.
- Je pense que nous séparer va être bénéfique. Puis nous nous retrouverons sur le terrain de basket, ce qui sera encore meilleur.
- Bénéfique ?
- Oui. Ensemble, nous sommes invincibles. Nous confronter les uns aux autres sera très intéressant. C'est un peu comme un challenge pour nous.
Kuroko hocha la tête, opinant en silence à ses paroles.
En vérité, le rouge avait hâte de voir ce que leur nouvelle année scolaire allait leur réserver. Cela ferait de nombreux changements, certes. Mais comme il l'avait dit à l'autre garçon, c'était exactement ce qui rendrait les choses intéressantes. Après tout, ils étaient tous lassés du basket. Leur entrée au lycée allait donc peut-être marqué leur renaissance quant à la pratique de ce sport.
Ils espéraient tous, secrètement, rencontrer des difficultés et un adversaire à leur taille. Ils avaient tous envie de dépasser leurs limites.
- Lesquels sont en couple, Akashi-kun ?
Il se colla un peu plus à Kuroko pour pouvoir regarder la photo plus distinctement, et approcha son index du morceau de papier. Il pointa en premier du doigt Midorima, puisqu'il était finalement le premier à avoir assumé aimer un garçon.
- Shintaro est en couple avec un certain Takao Kazunari. Il me semble d'ailleurs que cela fait un petit moment maintenant. J'ai su il y a peu qu'ils allaient dans le même lycée l'année prochaine.
- Vraiment ?
- Oui. Et il joue également au basket. Je peux déjà sentir que ce duo sera redoutable.
À cette simple pensée, un sourire joueur ne put que prendre place sur son visage. Midorima ne faisait pas confiance à tout le monde, et surtout, il avait toujours au tendance à ne se reposer que sur lui-même. Mais on pouvait d'ors et déjà voir que le brun avait toute sa confiance et qu'il était prêt à s'allier avec lui sur un terrain de basket. Ces deux-là seraient un vrai obstacle, il en était sûr. Mais c'est ce qui était si excitant, après tout.
Bien qu'il savait qu'il ne perdrait pas.
Il désigna ensuite, de son index et de son majeur, l'as de leur équipe et le copieur. Enfin, cela était assez visible, étant donné que sur la photo le blond avait sauté sur son petit-ami et avait entouré ses bras autour de ses épaules.
- Je t'en ai déjà parlé. Ce sont Ryota et Daiki, qui n'ont pas fait les choses simplement pour se mettre en couple. Ils vont dans un lycée différent.
- Ça ne les a pas dérangé, maintenant qu'ils sont en couple ?
- À vrai dire, non.
Akashi avait même prévu que cela se passerait comme ça. Maintenant qu'ils étaient ensemble, les deux garçons passaient beaucoup de temps l'un avec l'autre. On retrouvait toujours l'un des deux fourré chez l'autre. Ce n'était pas parce qu'ils ne seraient pas dans le même lycée que leur relation en pâtirait.
Et puis…
- Bien qu'ils soient ensemble, pour ce qui est du basket, il n'y a pas de pitié entre eux. Ryota a longtemps admiré Daiki pour son jeu. Je crois que pour eux, c'est important de s'affronter. Même s'ils font souvent des one-on-one, l'ambiance d'un vrai match avec une vraie équipe, l'un contre l'autre, fera toute la différence. Ils ont envie de s'affronter.
- On dirait que tu trouves ça intéressant, Akashi-kun.
Et encore une fois, il pouvait dire que Kuroko le connaissait bien.
En effet, il trouvait cela même passionnant. C'était même plus que ça, à vrai dire. Plus le temps passait et plus Kise évoluait. Et encore, le rouge était certain qu'il avait encore beaucoup de chemin à parcourir dans son évolution. Il avait un avenir très prometteur dans le basket. Sa volonté en témoignait d'ailleurs. Et Aomine, lui, était tout simplement une bête. Son basket était violent, sauvage et ne pouvait que couper le souffle de ses adversaires découragés face à tant de puissance.
Ces deux-là sur un terrain, l'un contre l'autre, donneraient très certainement des frissons à plus d'un. Akashi était en vérité impatient de voir ce que cela donnerait.
Ce fut cette fois-ci au tour de Kuroko de pointer quelqu'un sur la photo.
- Et lui ?
Le capitaine de Teiko eut un petit sourire amusé quand il vit qu'il désignait Murasakibara, égal à lui-même sur la photo, en train de grignoter.
Si Akashi devait avouer une chose, c'était que la vie sentimentale de chacun avait bien été mouvementée cette année. Ils avaient tous rencontré l'amour, et avait connu des hauts et des bas, bien qu'une exception demeurait.
- Atsushi n'a personne pour le moment.
- Tu penses qu'il est comme nous, Akashi-kun ?
Il s'amusa de la manière enfantine dont Kuroko avait de dire qu'ils étaient homosexuels, alors qu'il se contentait de hausser des épaules.
- Je n'en sais rien. Mais cela ne m'étonnerait pas qu'il ait été influencé par tout ce qu'il a vu cette année.
- Peut-être qu'il rencontrera quelqu'un dans son lycée.
- En effet. Et j'espère qu'il rencontrera surtout quelqu'un dans son équipe de basket qui saura le motiver davantage.
- Je n'en doute pas.
Akashi lui prit la photo des mains, l'inspectant encore quelques instants avec un brin de nostalgie. Il secoua la tête, éloignant ces pensées de lui.
C'était peut-être la fin d'une équipe de talent, mais il était certain que le nom de la génération des miracles demeurerait. Et peut-être que finalement, comme le dirait Midorima, cela était le destin. Le début d'une nouvelle aventure pour eux débuterait à leur entrée au lycée.
C'est là qu'ils verraient qui saura être le meilleur d'entre eux.
Il reposa la photo doucement sur la table de chevet qui se trouvait à côté de son lit. Et alors qu'il s'apprêtait à se retourner vers le bleuté pour savoir s'il voulait faire un tour de la maison, ou aller se balader dans les environs, il sentit deux lèvres lui embrasser tendrement la joue. Ne s'y attendant pas le moins du monde, son cœur rata un battement et il lui sembla qu'une flamme lui ravageait le ventre.
Il regarda Kuroko, un grand point d'interrogation au fond de ses prunelles, alors que celui-ci souriait simplement.
- Tu es mignon quand tu parles de tes amis.
La sincérité de ses mots le clouèrent véritablement sur place. Décidément, il arrivait toujours à le prendre au dépourvu… Pourtant, en cet instant, le rouge voulait simplement creuser un trou dans sa chambre, ou s'enfermer dans un placard. Il avait la sensation d'être pris au piège du regard bleu profond de Kuroko, sans pouvoir en réchapper.
- Ne dis pas de bêtises Tetsuya.
Ce dernier, ne l'entendant pas de cette oreille, arbora un sourire joueur que Akashi ne voyait pas comme de bon augure pour lui. Il rapprocha alors son visage du sien, ses yeux dénués d'expression, avec tout de même une petite moue sur le visage.
- Pourquoi tu n'assumes pas d'être mignon ?
- Parce que je ne le suis pas. Et ne me regarde pas comme ça.
- Comment ?
Kuroko se recula alors de lui, se laissant tomber sur le lit, retenant son corps à l'aide de ses coudes pour toujours pouvoir plonger ses yeux dans ceux de son homologue. Il prit alors des yeux joueurs, voir même un brin séducteur.
- Comme ça ?
Akashi le jaugea un instant du regard, cherchant ce qu'il voulait bien pouvoir faire.
Il voulait jouer, ou le pousser dans ses retranchements ? Seulement, si l'adolescent avait appris une chose au fil du temps, c'était que sa jauge de self-control n'allait pas bien loin en présence de bleuté. Alors s'il continuait ainsi…
Une appréhension toute particulière prit possession de lui alors que des rêves qu'il faisait, les nuits dernières, revinrent assaillir son esprit. Il essaya tant bien que mal de les chasser, alors que la voix de Kuroko retentit à nouveau dans la grande chambre.
- Tu n'aimes pas me regarder, Akashi-kun ?
Réalisant qu'il avait détourné le regard, voulant à tout prix se contrôler, il redirigea ses yeux hétérochromes vers son amant qui le regardait toujours de ses beaux yeux bleus. Celui-ci se redressa d'ailleurs, l'envie de jouer encore avec lui se faisant ressentir.
- À quoi tu penses ? À moi ?
Piqué au vif, Akahsi détourna de nouveau la tête, alors qu'il sentait très bien de là où il était, sans même le regarder, qu'un sourire s'était installé sur son visage. Cependant, bien qu'il adorait le voir comme ça, il ne pouvait actuellement pas se le permettre.
L'adolescent avait bien du mal à réaliser les pensées qu'il avait à son égard. À vrai dire, plus les jours avaient passé et l'avaient rapproché de cette nouvelle rencontre, et plus il y avait pensé. Il s'était même surpris à en rêver, se réveillant d'un seul coup en pleine nuit, couvert de sueur.
Il n'en avait parlé à personne, ce qui le laissait assez perplexe face à tout ça. Est-ce que cela voulait dire que le moment était venu ? Qu'il se sentait prêt à passer ce cap ? Il ne savait pas si toutes ses pensées en étaient tout simplement le signe. Cependant, bien qu'il se voilait la face depuis tout ce temps, il y avait des signes qui ne trompaient pas.
Il avait vraiment envie de Kuroko. Là, maintenant, alors qu'ils étaient tous les deux sur son lit.
Il voulait découvrir son corps d'une autre manière. Il en avait assez de le toucher de manière aussi platonique alors qu'il ne cessait de penser que ses vêtements étaient une barrière de trop pour ses mains baladeuses. La dernière fois, chez Kuroko, ils avaient fait les préliminaires. À ce moment-là, il avait compris qu'ils devaient prendre leur temps. Qu'ils devaient laisser leur désir grandir, leur corps se préparer à cette étape tout de même importante de leur vie. Mais là, Akashi sentait qu'il avait assez attendu. Il voulait plus que des préliminaires, aujourd'hui.
Il avait envie de faire l'amour à Kuroko.
- Akashi-kun ?
L'interpellé se tourna alors vers son amant, les yeux plein de désir. Il le regarda intensément, si bien que le bleuté en eut presque le souffle coupé. Akashi leva sa main jusqu'à la joue de Kuroko, qu'il caressa tendrement de son pouce.
- Ne t'en fais pas, Tetsuya. Je sais que tu ne fais que plaisanter.
Une fois ces mots lourds de sens prononcés, le rouge se releva, prêt à changer de sujet pour que l'ambiance régnant actuellement sur la pièce puisse changer.
Certes, il avait envie de lui. Mais il l'aimait, de cet amour inexplicable, alors il se contenterait d'attendre qu'il soit prêt. Il ne comptait pas le forcer, ou l'inciter à faire des choses qu'il ne désirait pas. Il attendrait que l'autre garçon soit prêt à s'offrir à lui, tout simplement.
Mais à peine debout, il sentit une main prendre possession de son poignet, exerçant une pression forte. Cette dernière l'obligea d'ailleurs à se rasseoir, alors qu'il regardait Kuroko, incrédule.
- Je t'aime.
Ces mots firent l'effet d'une bombe sur lui. Il sentit alors tout son désir pour lui, sèchement ravalé, refaire surface d'un seul coup. Et alors qu'il se disait que l'adolescent était bien trop cruel avec lui, il fut véritablement capté par la prise du bleuté qui se raffermissait et par son regard brillant d'une lueur qu'il n'avait encore jamais vu.
- Et je ne plaisante pas, Akashi-kun.
C'est là qu'il comprit tout le sens de ses mots, de ses intentions, et même de ses pensées personnelles. Il se sentit comme connecté à lui. Il avait l'impression que ses yeux, dans lesquels il était plongé, lui criaient la même chose que ses siens devaient le faire.
Il venait de lui dire, indirectement et dans un langage bien à lui qu'il comprenait, qu'il le voulait également.
Un mélange de différents sentiments explosa alors en Akashi, sans qu'il ne puisse le réprimer. Et alors que son visage se rapprochait dangereusement de Kuroko, ils ne firent que grandir encore, le dévorant de toute part. Il y avait de l'angoisse, de l'excitation, de la peur, du désir mais surtout, de l'amour.
Tout cela lui donnait l'impression de perdre la tête, alors qu'il n'avait jamais été aussi conscient de la situation dans laquelle il se trouvait que maintenant. Une série de questions vint alors le submerger. Et si il gâchait tout ? Que ferait-il s'il lui faisait mal, ou peur ? Comment agir si jamais il ne faisait pas les choses qu'il fallait faire ? Est-ce qu'il serait véritablement capable de lui procurer du plaisir ?
Et alors que toutes ces questions s'acharnaient dans sa pauvre tête d'adolescent qui allait faire sa première fois avec un garçon, les lèvres de Kuroko rencontrèrent les siennes. C'était doux, et différent de toutes les autres fois. Ils partageaient leurs sentiments plus que d'ordinaire, et ce baiser était plus incertain et excitant que tout ce qu'il avait connu avec lui jusqu'à aujourd'hui.
Alors il oublia bien vite ces questions qui avaient pris possession de lui. Il n'y avait pas à penser autant, dans une situation pareille. Ils étaient deux adolescents, inexpérimentés et certainement innocents. Ça n'allait pas être parfait, Akashi ne connaissait pas tout de la sexualité, mais ils étaient deux. Et surtout, ils s'aimaient, ce qui était le plus important.
Dorénavant, plus rien n'existait pour Akashi que Kuroko. Seule sa personne était importante à ses yeux à l'heure actuelle. Ses seules idées étaient de lui faire plaisir, de faire attention à lui et de l'envoyer au septième ciel.
C'est avec ces pensées plein la tête qu'il passa doucement une main sous son tee-shirt, alors qu'ils continuaient de s'embrasser toujours plus passionnément. Sa langue jouait avec celle de son amant, la taquinant tendrement. Ils arrêtaient quelques fois de s'embrasser, détachant seulement leur bouche l'une de l'autre pendant une poignée de secondes, le temps de reprendre leur souffle. Mais une fois fait, elles se retrouvaient à nouveau, laissant des bruits qu'ils n'avaient jamais eu l'audace de faire emplir la pièce.
Transporté par ce désir qui lui dévorait entièrement le corps, Akashi mit fin au baiser, se délectant du souffle court de Kuroko dont la respiration se faisait très bien entendre. L'envie grandissante de découvrir chaque parcelle de sa peau se faisant ressentir en lui, ses lèvres laissèrent une traînée de baisers avant qu'elles ne s'arrêtent au niveau de son cou. Là, il se mit à mordiller la peau, Kuroko gémissant sous la surprise.
Il passa lentement, bien trop pour ne pas être sadique aux yeux du bleuté, sa langue sur la parcelle de peau offerte. Il colla ensuite ses lèvres contre son cou, alternant l'aspiration de sa peau et les légers mordillements, voulant le marquer et laisser une trace évidente de ce qu'ils allaient faire.
Il sourit doucement en sentant ses mains caresser son ventre où des abdos finement musclés se dessinaient, presque invisibles par ailleurs, mais ce qui lui donnait bien évidemment une classe sans pareille. Le touché, d'abord hésitant, se fit plus insistant au fil des secondes. Et alors que leurs lèvres se retrouvaient de nouveau, Kuroko le poussa pour qu'il s'éloigne de lui, en profitant pour faire passer le tee-shirt d'Akashi par-dessus sa tête.
Ses joues prirent une teinte rouge vif en découvrant le torse nu de son amant. Cependant, il n'eut pas le temps d'amorcer le moindre mouvement ou de laisser la moindre parole lui échapper que déjà, Akashi le plaquait sur son lit en exerçant une pression sur ses fines épaules. Là, il se contenta de lui retirer son haut, qu'il balança négligemment derrière lui. L'adolescent, assis sur le bassin du plus petit, passa sa main sur le torse blanc dont il se délecta des yeux. Le touché sembla comme brûler Kuroko qui ne tint pas plus et ferma ses yeux, comme impatient de ce qui allait suivre.
Amusé, le garçon aux cheveux rouges posa une main là où le cœur de son partenaire battait à toute allure. Puis il se pencha sur lui, leurs deux corps brûlant se rencontrant brusquement, laissant sa bouche frôler son oreille.
- Ton cœur bat vite, Tetsuya. Impatient ?
- Tu es trop cruel, Akashi-kun…
- Et toi, alors ? M'offrir une vision pareille…
Il voulut lui répondre, pour le provoquer à son tour, mais seul un gémissement sortit de ses lèvres rougies. Akashi venait de passer sa langue sur l'un de ses tétons durci sous le coup du plaisir.
- Définitivement trop cruel…
Akashi, prenant cela pour un compliment dans une situation pareille, réitéra l'expérience alors que le bleuté était submergé par des sensations nouvelles qui lui tordaient les entrailles. Décidant qu'il voulait un peu plus entendre cette voix qui l'hypnotisait tant, il prit cette fois-ci le morceau de chair en bouche, laissant passer sa langue sur celui-ci d'une façon répétée et sensuelle.
Ne voulant bien sûr que le torturer un peu plus, et surtout vouloir le plonger dans l'abîme des plaisirs, il laissa sa main gauche posée sur sa hanche remonter jusqu'à son autre téton, commençant doucement à jouer avec à l'aide de son pouce et de son index.
Alors que la respiration de Kuroko emplissait l'air, au même titre que les bruits que la langue d'Akashi produisait en suçotant doucement le torse de son amant, le rouge sentit son bas-ventre le tirailler. Sentant une source de plaisir infini lui broyer les entrailles, il laissa son bassin rencontrer celui du garçon en dessous de lui. Il cessa alors quelques secondes de torturer le morceau de chair de Kuroko, rougi sous l'assaut de sa langue, le temps de laisser un grognement s'échapper d'entre ses lèvres.
Et alors qu'il reprenait son œuvre, son corps décida pour lui de la marche à suivre. Il commença à onduler des hanches, tout doucement, lui procurant une sensation de chaleur incommensurable dans le ventre. Le bleuté, soumis aux tortures d'Akashi, ne savait plus où donner de la tête. Son corps entier le brûlait, si bien qu'il commençait à se dire qu'il ne voulait jamais que tout cela s'arrête, alors que tout son être lui criait qu'il en voulait encore plus, plus rapidement.
Pris d'un élan d'audace qu'il ne soupçonnait pas, il sentit l'une des mains de Kuroko qui jusqu'alors lui griffait le dos changer de direction. Il cessa alors soudainement le supplice que sa bouche et sa langue infligeaient tout deux, serrant des dents de plaisir quand la main de celui qu'il aimait commença à lui caresser d'une manière très sensuelle et désireuse son sexe à travers son pantalon.
Très certainement trop fier de lui pour s'exposer ainsi aux yeux de Kuroko, il préféra coller ses lèvres à celles du garçon plutôt que de laisser des bruits témoignant de son excitation s'échapper de sa bouche. Leurs langues recommencèrent alors une danse sensuelle, le corps d'Akashi se courbant sous la main du bleuté qui continuait de le caresser. Ces mouvements, qui allaient de haut en bas, ne faisaient que titiller un peu plus son érection grandissante.
Le rouge, désireux d'offrir ce même délice empli de luxure à son amant, lui détacha sa ceinture d'une main alors que Kuroko souriait contre ses lèvres. Il devait avoir compris que l'autre garçon n'allait pas se laisser mener aussi facilement…
Mettant fin à leur baiser, Akashi s'en léchant les lèvres, il repoussa la main qui avait continué de lui procurer du plaisir depuis tout ce temps. Il recula alors sur le lit, laissant ses yeux plongés dans ceux de Kuroko, tel un prédateur qui prenait son temps jusqu'au moment où il déciderait d'attaquer sa proie.
Il déboutonna son pantalon. Et bien qu'au début, il s'était dit qu'il le ferait encore saliver en y passant du temps, il se surprit à avoir des mouvements plus rapides que prévu. Sans l'avouer, lui aussi était pressé de ressentir encore plus de plaisir. Il descendit le jean le long de ses fines jambes blanches, le retirant totalement, ce dernier rejoignant les tee-shirts des deux adolescents qui avaient volé il ne savait où dans la pièce.
Une fois fait, il se rapprocha de son entre-jambe, empoignant ses hanches entre ses mains. Il caressa du bout des doigts les os sous-jacents de son bassin, regardant plus en détails le corps qui s'offrait à lui tout en se disant qu'il était vraiment magnifique. Il fit écarter les cuisses de Kuroko de sa main gauche, remarquant son érection visible à travers son caleçon de couleur noire.
Une idée bien précise en tête, un sourire joueur prit place sur ses lèvres. Le bleuté, lui, ne vit pas forcément cela d'un bon œil pour lui. Il se mordit la lèvre d'appréhension, son désir grandissant encore un peu plus.
Akashi se rapprocha de son caleçon, passant son index sous l'élastique de celui-ci. Le garçon toujours allongé sous lui ferma ses yeux, excité à l'idée de sentir la main de celui qu'il désirait tant toucher son sexe ou encore sa langue passer sur celui-ci.
Pourtant, alors que son excitation le forçait à s'agripper aux draps, tout ce qu'il sentit fut la main d'Akashi passer sous son caleçon pour lui caresser le bas-ventre, certain qu'il était à seulement un millimètre de son membre durci. Son autre main se contenta de caresser sa cuisse, la griffant quelques fois, y laissant une marque rougie par-ci par-là.
Frustré au possible, Kuroko ne put retenir quelques gémissements alors que son bassin se soulevait contre son gré, formulant une requête silencieuse à son bourreau. Le sourire aux lèvres, notamment car devant lui se déroulait un spectacle de pure luxure, Akashi baissa d'un seul coup le caleçon de son amant. Il fit en sorte que celui-ci ne lui effleure pas son sexe qui ne demandait plus qu'une seule chose dorénavant, que l'on s'occupe de lui.
- Akashi-kun…
Son nom murmuré ainsi ne le fit que davantage sourire, décidant qu'il ne l'embêterait finalement pas plus qu'il ne le faisait déjà. Ou du moins, c'est ce qu'il eut envie de lui faire croire.
Sensuellement, Akashi passa la paume de sa main contre le sexe bouillant de Kuroko. Celui-ci gémit sous le touché, se mordant fortement la lèvre. Alors que sa main gauche massait d'une manière très érotique son bas-ventre, il prit son membre totalement en main, l'agrippant à la base de celui-ci. Il remonta alors sa main dans un mouvement souple, d'une façon tout à fait lascive. Son pouce caressa dans un geste lent le bout de son sexe, prenant un grand plaisir à entendre les gémissements et les soupirs de Kuroko se confondre entre eux.
Une goutte du liquide pré-séminal coula tout le long de son membre, Akashi prenant un malin plaisir à la recueillir avec le bout de sa langue. Le souffle du bleuté se coupa instantanément, réalisant que la langue chaude de son petit-ami venait de glisser le long de sa verge.
Et alors qu'Akashi pouvait voir celui qu'il aimait se tordre de plaisir et d'envie, complètement nu et offert à lui, il retira ses mains du corps chaud sous lui. Il se releva de lui, son amusement ne faisant que se renforcer en entendant le gémissement plaintif que fit Kuroko.
- Qu'est-ce que tu…
Il ne finit pas sa phrase, retenant son souffle. Ou du moins en essayant de le retenir. Devant lui, Akashi venait de déboutonner son pantalon noir, se passant une main sensuellement et de manière explicite sur son torse sculpté de telle sorte que cela était un véritable bonheur pour les yeux.
Il passa sa langue sur ses lèvres salées avant d'engouffrer une de ses mains dans ses cheveux décoiffés, et légèrement moites à la racine par la chaleur que leurs deux corps avaient réussi à dégager.
- Tu disais, Tetsuya ?
Avec un corps pareil sous ses yeux, un charisme et une sensualité des plus provocantes, tous les sens de Kuroko furent en alerte. Il voulut mettre fin à ses souffrances, dirigeant sa main vers son pénis pour se masturber devant la vision qui s'offrait à lui. Mais Akashi comprenant ce qu'il voulait faire, décida de capter son attention au point qu'il ne décroche plus ses yeux de lui.
Il retira alors son pantalon, attrapant par la même occasion son caleçon, baissant d'un seul coup les deux derniers morceaux de tissus qui recouvraient sa peau. Rapidement, il retira ses chaussettes, avant de se redresser dans un geste souple. Il s'étira alors, étendant tout son corps dans une pose qui ne cachait rien aux yeux de son amant.
Kuroko, qui s'agrippait encore plus fermement aux draps qu'auparavant, eut du mal à avaler sa salive correctement. Il était excité au possible, son corps en feu et une goutte de sueur faisant son chemin de ses cheveux à son cou. Il sentait ses joues chauffer comme jamais devant cette scène luxurieuse et sexy au possible que Akashi lui offrait là.
Ce dernier, par ailleurs très fier du résultat de son petit manège, se dirigea vers ce qui reposait dans un tiroir de la petite commode se trouvant à côté de son lit. Il prit là aussi également son temps, le sourire aux lèvres en sentant le regard braqué de son amant sur son postérieur. Il referma le tiroir en un geste sec et pressé, retournant sur le lit et s'y accroupissant.
Kuroko put donc enfin constater ce qu'il faisait depuis le début, le voyant avec un préservatif et un petit tube contenant un certain liquide. Il regarda alors Akashi enfiler le préservatif, si bien d'ailleurs qu'il se demanda s'il ne s'était pas entraîné avant, et ouvrir le capuchon du petit tube qui renfermait une lotion transparente qu'il avait pris la peine d'acheter par prévention.
Là aussi, le rouge avait prévu de faire languir Kuroko.
Au creux de sa main, il laissa du lubrifiant couler, en prenant une dose assez importante. Soudainement, il prit son sexe dans sa main, le bleuté ne manquant rien de ce qui se déroulait devant ses yeux. Dans un grognement, Akashi se caressa lui-même, appliquant le lubrifiant sur son membre qui le faisait souffrir.
Quand il eut fini, il reporta son attention sur Kuroko en se rapprochant de son entre-jambe. Il se mit par la suite à lui caresser la cuisse, d'une manière beaucoup plus tendre que sensuelle. Akashi, cherchant à le rassurer, fit de petits va-et-vient avec son pouce sur la peau blanche mise à nue.
- C'est une étape à passer, Tetsuya.
Celui-ci hocha la tête, comprenant tout à fait à quoi il faisait référence. Mais à vrai dire, comme le rouge s'en était douté, il s'y était préparé. Il savait ce qui allait suivre et il était parfaitement conscient que cela était un moment nécessaire à passer.
- Je vais être le plus doux possible. Patiente et le plaisir viendra.
- Oui, Akashi-kun…
Saisissant de nouveau le petit tube de lubrifiant, Akashi s'en mit sur les doigts. Il prit soin de l'étaler correctement, consciencieux comme à son habitude, et Kuroko écarta ses cuisses en le voyant faire.
Akashi n'osait pas l'avouer et faisait tout pour ne pas y penser, mais il avait peur. Il ne voulait pas lui faire mal, et c'était à vrai dire ce qu'il redoutait le plus. Il voulait que ce moment reste gravé dans leur esprit, qu'il marque un cap dans leur relation. Mais si tout se passait mal, alors rien de cela n'arriverait… Le stress s'emparant de lui, il avait alors fait des recherches. Essayant de comprendre ce qu'il devait faire, ce qu'il ne devait pas faire… Il avait tenté par tous les moyens de se rassurer. Mais la peur de le blesser était peut-être plus grande que tout.
Il savait qu'il devait prendre son temps pour le préparer, que cela n'allait pas être agréable au début. Mais ce qui arriverait alors, ce qui serait la clé de tout ça en valait la peine. C'est ce qui le convainquait d'agir, d'aller jusqu'au bout de ses actions.
Il sentit alors une prise sur son poignet, et regarda étonné les doigts de Kuroko caresser doucement sa main. Il remonta son regard vers le visage de son amant qui lui souriait doucement.
- Tout va bien, Akashi-kun. Vas-y.
Il le regarda tendrement, avec lui aussi un léger sourire aux lèvres. Voilà maintenant que c'était lui qui se faisait rassurer… Il avait l'impression que les rôles étaient inversés.
Sa main gauche glissa jusqu'à sa hanche qu'il toucha de manière possessive et tendre, alors que sa main droite se dirigeait, elle, à un tout autre endroit. Rapprochant son index de son intimité, il vit tous les muscles de Kuroko se crisper d'appréhension.
Il avait beau le rassurer, mais son corps le trahissait.
La tension du moment, étrangement, les excitait d'autant plus. Ils sentaient tous les deux qu'ils avaient besoin de le faire, arrivant dans leurs derniers retranchements. Alors Akashi exerça une pression plus grande, insérant son doigt en Kuroko qui gémit sous la nouvelle sensation. Il fit pénétrer son doigts entièrement, et quand il arriva au bout, il le laissa simplement là. Il arrêta donc tout mouvement, laissant le corps sous lui s'habituer à cette présence jusqu'alors méconnue.
Petit à petit, il sentit ses muscles se détendre, et la prise autour de son doigt se desserrer. Voulant reporter son attention ailleurs, incertain quant au fait de savoir si la suite serait également douloureuse, il remonta sa main le long de son torse jusqu'à prendre en main l'un de ses tétons auparavant malmené. Il recommença alors ce qu'il lui avait fait auparavant, tantôt le pinçant, tantôt le tirant entre ses doigts inexpérimentés.
Le bleuté laissa un gémissement passer la barrière de ses lèvres, qui s'accentua quand il sentit la présence en lui remuer. Il laissa sa bouche ouverte, courbant le dos, partagé entre différentes sensations. Il se sentait empli par une chaleur inconnue, et son corps ne savait plus où donner de la tête, sentant à la fois un mélange de désir et de douleur prendre possession de lui.
Akashi continua son mouvement, pas très rapide, jusqu'à ce qu'il remarque qu'au fil des secondes, celui-ci paraissait de plus en plus fluide. Il jeta alors un coup d'œil à son amant, remarquant son visage submergé par le plaisir. Il ne voyait plus une trace de douleur, comprenant par conséquent qu'il s'était habitué à la nouvelle présence dans son corps.
Continuant son va-et-vient avec son doigt, comme si de rien n'était, il rajouta l'un de ses doigts qui étonnement fut très bien accueilli, comme si ce dernier s'était confondu avec l'autre. Kuroko se mit à gémir un peu plus fort, comme si depuis tout ce temps, il n'attendait que pour recevoir quelque chose de plus volumineux en lui.
Il rajouta un doigt, sentant par la même occasion son excitation grandir en lui à voir le plaisir qu'il procurait à l'autre garçon. Il vit une grimace passer sur ses traits à l'ajout de cet énième doigt, mais cela fut bien vite oublié, Akashi s'efforçant de les enfoncer plus profondément en lui pour qu'il se concentre sur ces sensations plus fortes. Il augmenta alors crescendo la vitesse de ses doigts en lui, favorisé par le lubrifiant qui aidait le passage de ses trois doigts.
Ne stoppant pas le mouvement qu'il effectuait, alors que Kuroko devenait de plus en plus bruyant, Akashi remonta doucement vers lui. Il plaqua sa bouche contre la sienne, ses gémissements et halètements se taisant sous l'assaut de sa langue. Les bruits de leur baiser, complété par ceux que faisaient les doigts d'Akashi en lui, emplissaient la pièce et les rendaient encore plus impatients.
Tout d'un coup, Akashi retira ses trois doigts qui continuaient leur douce torture en Kuroko. Cependant, bien vite pour que le bleuté ne puisse pas trop sentir la différence, il enfonça son sexe en lui, d'une manière sensuellement lente et protectrice.
Leur bouche encore l'une contre l'autre, Kuroko gémit comme jamais, partagé entre un plaisir plus grand de ne faire qu'un avec son amant et la douleur vive qui venait de lui déchirer les entrailles. Cette douleur était comme un feu ardent, lui brûlant la peau de toute part.
Akashi lui mordit la lèvre tout en s'enfonçant le plus lentement possible en lui. Il se contenta d'aller jusqu'où cela lui sembla nécessaire et enfin, il se stoppa. Un son rauque sortit de sa bouche alors qu'il sentait son membre être comprimé par cette chaleur et cet espace étroit. Kuroko lui griffa d'ailleurs le dos plus fortement que jamais, y laissant très certainement une marque rouge qui resterait après leurs ébats.
Leurs lèvres se séparèrent, notamment pour qu'Akashi puisse voir comment se comportait le garçon qu'il venait de pénétrer.
Ses yeux hétérochromes rencontrèrent alors ceux bleus de son amant, et une vague de sentiment l'emporta. Son regard lubrique lui montra alors que même si la douleur était là, il y avait quelque chose de beaucoup plus important que cela.
Une goutte de sueur coulant dans son dos, Akashi se mit enfin à bouger dans Kuroko, reculant son sexe. Ce dernier déversa brutalement sa tête en arrière, se sentant comme brûlé par le mouvement qui avait lieu en lui. Il agrippa les épaules de celui qui le dominait, et le griffa de nouveau sans s'en rendre compte, transporté par tout ce qu'il ressentait.
Akashi se renfonça de nouveau en lui, son souffle se faisant beaucoup plus lourd qu'il ne le voulait. Kuroko n'eut même pas le temps de souffler que déjà, un nouveau va-et-vient opérait en lui. Le rouge se sentait perdre pied, un plaisir incommensurable l'enveloppant. Il avait la sensation que son corps entier venait d'être jeté dans les flammes d'un désir dangereux.
Il avait chaud, il était même bouillant. Et la vision d'un Kuroko sous lui qui avait les yeux humides de luxure, qui ne savait plus comment se mettre et qui se contentait donc de se tordre dans tous les sens le rendait fou.
Il augmenta encore la cadence de ses mouvements, ayant le sentiment que le temps leur échappait, que leur désir prenait le pas sur tout.
L'adolescent aux cheveux rouges se redressa, ses mains s'emparant des hanches de son amant. Il le souleva légèrement du lit, ce qui lui permit de s'enfoncer un peu plus profondément en lui. Kuroko était désormais perdu dans son propre plaisir, ne contrôlant plus ses gémissements et gestes. Il enserrait les draps comme jamais, à s'en blanchir les jointures. Il levait lui même ses hanches, voulant encore plus sentir le membre gonflé d'Akashi en lui.
Ce dernier s'enfonçait toujours plus, toujours plus vite. Son souffle se faisait erratique et il serrait des dents pour ne pas laisser des sons rauques et désordonnés sortir de sa bouche. Son érection grandissait encore en Kuroko et les va-et-vient qu'il exerçait en lui ne cessaient de le plonger dans les méandres de la jouissance.
Il sentait son plaisir augmenter au fil des secondes et voir le sexe de Kuroko qui reposait contre son ventre, d'où des gouttes blanches et transparentes s'échappaient de plus en plus ne fit qu'accroître son envie dont il ne voyait pas la fin. Il se saisit alors de sa verge, commençant à y faire des va-et-vient très rapides. Il se cala sur les mouvements de son bassin, de son sexe qui s'enfonçait en lui, voulant créer un plaisir intense et ingérable pour Kuroko.
Le pauvre garçon ne savait plus où donner de la tête, et à l'heure actuelle, aucune pensée n'occupait son esprit. Son corps entier était parcouru de plaisir. Son bas-ventre le brûlait et le membre dur et rapide d'Akashi qui ne cessait de le parcourir le rendait intenable. Il ne pouvait s'arrêter de bouger des hanches, d'arquer le dos et de gémir au rythme des mouvements que faisait la main chaude d'Akashi contre son sexe. Il sentait que plus le temps passait et plus la limite était prête à être franchie. Dès qu'il se sentait prêt à jouir, au creux de la main de son amant, ce dernier ralentissait la cadence et lui donnait presque l'impression de devenir fou.
Et alors qu'il ne pensait pas pouvoir plus plonger que maintenant dans cet acte de passion et d'amour, Akashi le pénétra d'un coup plus puissant que les autres, son sexe tapant un point sensible se trouvant tout au fond de lui.
Sa tête penchée en arrière, il laissa comme un cri lui échapper, témoignant du plaisir infini qui prenait possession de lui. Il ne contrôlait désormais plus rien, et surtout pas son corps, qui lui était entièrement dominé par celui au-dessus de lui.
Akashi, qui savait que jouir n'était plus qu'une question de secondes pour lui, se vit une fois de plus être transporté par les cris que poussaient Kuroko. La vision de son amant qui se tordait de plaisir sous lui ne lui donnait pas envie d'arrêter, le poussant davantage à le masturber à une vitesse dont il ne soupçonnait pas son poignet être capable.
- Akashi… Encore… Plus…
Il s'efforça de regarder son amant, les coups de butoir s'enchaînant dans celui-ci. Il n'arrivait même pas à formuler une phrase correctement, ses mots se transformant à chaque fois en des gémissements plus puissants les uns après les autres.
Un sourire apparut sur ses lèvres, mais le quitta cependant bien vite alors qu'une vague de chaleur brutale le prenait de toute part.
- Tetsuya…
Seul un grand gémissement lui répondit, bien qu'il n'attendait pas véritablement de réponse. Ses mains moites glissaient contre le bassin du bleuté, alors qu'il tentait désespéramment de s'y raccrocher alors que l'excitation n'avait jamais été aussi grande.
Tout allait bien trop vite pour eux, ne contrôlant plus leur corps et leurs émotions. Les gémissements de Kuroko se confondaient avec les soupirs rauques d'Akashi, si bien qu'ils réussissaient toujours plus à sombrer dans l'excitation. Ils avaient beaucoup trop chauds, chaque touché étant comme une brûlure pour chacun d'eux.
Akashi continua de s'enfoncer en Kuroko, toujours aussi rapidement, tout en conservant le même rythme depuis quelques minutes déjà. Le souffle plus court que jamais, il décida de le pénétrer plus encore, laissant son sexe s'enfoncer profondément en lui, frôlant sa prostate.
Il fit un mouvement, un seul coup qui permit de toucher ce point qui incarnait la jouissance, ce qui suffit à Akashi pour jouir, sentant une chaleur et un plaisir immense s'emparer de lui. Un mélange de gémissements et de soupirs sortirent de sa bouche alors qu'il sentit un liquide chaud glisser le long de son sexe.
Il accompagna sa jouissance d'un coup de poignet plus brutal que les autres, qui en une seule et unique fois suffit à libérer Kuroko. Il éjacula dans la main de son amant, son torse légèrement éclaboussé, un cri s'échappant d'entre ses lèvres. Son corps entier était parcouru de plaisir, ne sachant plus sur quoi se concentrer, toutes les parties de son corps ayant été malmenées.
Vidé de ses forces et à bout de souffle, son bas-ventre encore secoué de soubresauts témoins de son plaisir sexuel, Kuroko sentit Akashi se retirer de lui, gémissant une dernière fois.
Celui-ci s'écrasa par la suite à côté du bleuté, sentant tous ses muscles contractés se détendre. Il passa son bras gauche autour du corps de celui qui venait de lui prendre sa première fois, le ramenant contre son torse.
Ils respiraient tous les deux fort, essayant encore de reprendre leur souffle après ce qu'il venait de se passer. Kuroko, tout comme Akashi, avait du mal à réaliser ce qui venait de se passer.
Soudain, il se mit à sourire avec un air amusé, se passant une main dans le dos. Le rouge le regarda et le questionna en silence.
- Je ne vais jamais réussir à me relever, Akashi-kun.
Un sourire lui échappa à son tour, alors qu'il caressait doucement les doux cheveux bleus de son amant. Son regard se fixa sur le plafond, apaisé, et vidé de toute son énergie.
- Ne t'en fais pas, je te porterai.
Kuroko se colla un peu plus contre lui, profitant de la chaleur réconfortante de son corps.
Une petite moue vint tout de même prendre place sur le visage d'Akashi, frustré.
- Et moi qui pensais t'arracher un ''Seijuro'' sensuel et plaintif…
- Ne prends pas trop tes rêves pour des réalités Akashi-kun.
Amusés, ils restèrent simplement dans les bras l'un de d'autre, profitant du calme qui régnait dans la chambre.
Et alors que Kuroko commençait à doucement tomber de sommeil contre lui, il ne put s'empêcher de se répéter dans sa tête, se croyant comme dans un rêve, qu'il venait de faire l'amour avec celui qu'il aimait.
Et voilà…
Bon ok là je suis méga stressée en postant ce chapitre. xD J'ai vraiment peur que ça ne vous plaise pas alors pitiez, rassurez-moi… Ce n'est certes pas mon premier lemon, mais ça l'est pour cette fanfic, alors ça compte beaucoup pour moi !
Je ne voulais pas vous écrire quelque chose de rapide qui ne décrivait pas leurs sensations et leurs sentiments. J'ai pour habitude de prendre le temps quand j'écris avec cette histoire alors je tenais à ce que ce lemon soit à cette image. Je voulais vraiment que ce soit réaliste au possible.
Bref, j'espère vraiment vraiment vraiment que vous avez aimé et que ce chapitre n'était pas un échec ! (grande stressée que je suis, faut pas faire gaffe…)
N'hésitez pas à me donner votre avis, ça me fera grandement plaisir ! J'en profite bien sûr pour à nouveau vous dire merci du soutien que vous m'offrez. Vos compliments me font chaud au cœur et j'ai toujours un sourire aux lèvres quand je lis vos reviews et que j'y réponds.
La suite dimanche prochain…