*pointe le bout de son nez* Y a quelqu'un ?

Aloa tout le monde !

Oui, je suis légèrement en retard (d'une petite année, pas de quoi fouetter un chat, n'est-ce pas ? - pauvre petite bête ! vous n'oseriez pas quand même !) mais voilà la suite de Samhain :D ! Mieux vaut tard que jamais, comme dirait l'autre ! (oui, je sais, Pâques est passé ! - la personne se reconnaîtra !)

Contexte : Ici, nos chères nations ne sont justement pas des nations...mais bien des personnages de leur folklore (mauvais ou non) !

Disclaimer : Himaruya-sama

Réponse aux guests :

Kken : désolée pour le retard aussi ^^ t'as pas à t'excuser ^^

je suis ravie que le précédent chapitre t'ai plu :D ça me fait très plaisir ^^

Nope, pas de DenNor, je n'aime pas ce ship ^^" en lire ne me dérange pas, mais c'est vraiment pas mon truc ^^"

Réponse dans ce chapitre pour le second parent de Noah ^w^

SUFIN POWAAAAA !

ehehehe ! salut copine de Grimm ! ça fait plaisir aussi ! (ouiiiiiiii, elle est géniale !)

voilà, j'espère que l'attente en vaudra la peine ^w^ encore merci :)

Un grand merci à vous pour votre patience :D et bonne lecture ! Et Happy Halloween !

Bisous-chocolats

Black ;)


Les bonus de Mrs. Black - Interview surprise

- Chers lecteurs, j'ai la chance de me tenir aux côtés d'un des hauts gradés de la cellule de surveillance de la sécurité mondiale. Monsieur, merci beaucoup de nous accorder cette interview de dernière minute. Surtout avec votre agenda qui, je me doute, doit être si chargé.
- Je vous en prie, Miss. C'est un plaisir de partager avec vos lecteurs les informations importantes, et qui les concernent directement.
- Oh vraiment ? Vous m'intéressez, là ! Vous en dites trop ou pas assez...
- Eh bien posez-moi vos questions alors...
- Très bien. Alors, première question : parlez-moi des matricules que vous attribuez aux monstres. Comment sont-ils constitués ? Comment sont adaptées les surveillances en fonction de ces matricules ? Enfin bref, dites-nous en plus !
- Bien sûr. Ces matricules servent en fait à tous les agents dispatchés dans le monde de connaitre l'identité d'un monstre. Ils sont tous introduits dans une base de données qui est seulement accessible pour nos services et sont donc très utiles pour établir les niveaux de surveillance pour chaque monstre. C'est ce qui est déterminé par la dernière partie du matricule, les lettres A,B, C, D ou E. Cela représente le degré de dangerosité des créatures. Ce niveau est vérifié tous les ans. Le E signifie que le monstre est considéré comme inoffensif et demande une surveillance nulle. Le monstre D cause parfois des problèmes aux humains (se moquent d'eux, les fait se perdre, etc...), on lui attribue alors une surveillance basique (un homme, pas nécessairement armé, peut surveiller les D et peut faire un seul rapport quotidien). Pour les monstres C, cela commence à se corser. Un C cause beaucoup de problèmes aux humains, pouvant entraîner la mort, et obtient donc une surveillance conséquente au vue du nombre de victimes (cela peut aller de deux à quatre hommes armés, avec un rapport toutes les deux heures). Les B, en plus de causer du soucis aux humains habitants à proximité, cause quelques problèmes aux autres monstres et cela entraîne de temps en temps des conflits violents qui peuvent mettre à mal la sécurité international. Ils demandent une surveillance que l'on présente comme active, avec des équipes qui se relèvent tous les heures, présentant leur rapport à ce moment-là. On peut confier à une équipe de quinze personnes la surveillance de ceux-là. Ce ne sont pas les plus dangereux, mais ils peuvent être extrêmement belliqueux et apporter les emmerdes (veillez me pardonner mon langage). Les monstres A sont hautement et extrêmement dangereux. Ils demandent une surveillance permanente et optimale, ce qui signifie qu'on n'hésite pas à construire des bureaux de surveillance juste à côté de leur domicile. De plus, ce sont les seuls qui doivent demander des autorisations de sortie pour pouvoir s'aventurer en dehors de leur territoire.
- Ah oui, quand même ! Vous n'y allez pas de main morte !
- Il est question de la sécurité de nos citoyens, Miss, donc en effet nous prenons les mesures qui s'imposent. Les A sont souvent anthropophages ou se moquent complètement de la vie humaine. Ce sont souvent des loups-garou, ou toutes les créatures qui s'en rapprochent, les ogres (eux, ce sont les pires), de très vieux monstres, etc... On ne sait pas toujours les empêcher de...d'être ce qu'ils sont. Nous avons perdu pas mal d'agents, notamment au cours des surveillances des ogres slaves.
- A propos des ogres slaves... J'ai entendu parler de certains recours qu'avait votre cellule au sujet des gêneurs. Est-ce vrai que vous y envoyez les agents qui ont déçu ou quelque chose du genre ?
- Ce n'est pas un secret, Miss. Bien sûr que nous les envoyons là-bas s'ils désobéissent ou autre. Les sanctions sont faites pour décourager les idiots à prendre exemple sur les dissidents. C'est dans la nature des choses. Et avant que vous ne me posiez la question, oui, je suis parfaitement au courant du fait que très peu d'entre eux reviennent en vie. S'ils sont incompétents et ne sont pas foutus de respecter les consignes de sécurité, ils en assument les conséquences.
- Eh bien, heureusement que je ne suis pas dans vos services... Dernière question : que pensez-vous de l'idée de donner une semaine de "congé" aux monstres et de les laisser se rendre dans le monde obscur, comme ils l'appellent ?
- Je pense que si nous étions certains qu'ils restent tout le temps dans ce monde, nous les laisserions le rejoindre jusqu'à la fin des temps. Pas de chance, nous savons qu'ils peuvent revenir dans notre monde à tout moment pour s'approvisionner en nourriture (en humains, donc). Nous n'avons jamais vraiment su ce que cachait ce monde obscur, faute de savoir infiltrer nos agents. Donc nous ne pouvons pas nous permettre non plus de les laisser y vivre tout le temps. Pour répondre enfin à votre question, je ne sais pas vraiment si c'est une bonne idée, mais au moins nous sommes tranquilles pendant une bonne semaine sans la plupart d'entre eux.
- Vu comme ça... Eh bien, je vous remercie beaucoup d'avoir répondu à me... Ah, j'ai peut-être encore une question si cela ne vous dérange pas.
- Je vous en prie, mais je vous préviens je dois partir juste après.
- Merci beaucoup. Que faites-vous aux monstres qui n'ont pas de matricule ?
*regard suspicieux du côté de l'agent*
- Tous les monstres ont un matricule, Miss.
- En êtes-vous sûr ?
- Je crains de devoir vous laissez, Miss. Le devoir m'appelle.
- Merci beaucoup, Monsieur, pour avoir répondu à la plupart de mes questions. Je vous souhaite une bonne soirée.
- De même.
*l'agent s'en va*
- Je pense avoir touché un point sensible.
*sourire tout sauf innocent*
- Je ne voulais absolument pas l'embarrasser... Bien, je pars à la recherche de quelqu'un à interviewer ! A vous les studios !

XXXoooO~Happy~Halloween~OoooXXX

Ivan avançait dans la file qui menait au portail de transfert. Mais par Chernabog (1), que c'était long ! Il avait l'impression que ça n'avançait pas du tout. Non, en fait, ce n'était pas qu'une impression, ça n'avançait pas du tout. Il se pinça l'arrête du nez. Les gens derrière lui faisaient un de ces boucans ! Cela lui donnait mal la tête. Il se retourna et jeta le regard le plus polaire et le plus "tueur en série" qu'il puisse faire à la sorcière et à ses quatre enfants qui hurlaient qu'ils avaient faim, soif, des "c'est quand qu'on arrive ?", etc... Cela eut le mérite de faire régner le silence. Pas seulement du côté des quatre ignobles gnomes derrière lui, mais également dans un rayon de trente mètres. En même temps, une étrange aura violette l'entourait, il laissait échapper un kolkolkol continu et inquiétant et bien sûr il y avait ce regard de tueur qui foutait les jetons... Comme les monstres autour de lui avaient plus d'un neurone connecté, ils comprirent très vite qu'ils avaient affaire à un des ogres slaves. Et dans ces cas-là, ceux qui étaient assez intelligents pour s'en rendre compte se taisaient et s'éloignaient le plus vite possible : ils ne voulaient absolument pas se faire dévorer ou se faire exploser le crâne.

Le grand Russe était assez satisfait de son petit effet. Il retrouva d'ailleurs son éternel sourire de poupon et revint dans sa position initiale. Oh, la file avait un peu avancé. Magnifique !

Un peu plus en arrière, Arthur avait observé la scène avec un certain intérêt. C'était intéressant.

- Les services de surveillance ont laissé un des descendants de Baba Yaga sortir du territoire sibérien ! fit-il en se tournant vers ses frères et son mari.
- Vraiment ? s'étonna Edward.
- J'ai vu que Krampus était également de sortie, fit Francis, neutre.
- Le forgeron noir de la forêt de Drontheim est là également, avec son fils dirait-on ! remarqua Alistair.
- Et il y a une trop forte concentration de loups-garou aussi ! râla Carwin (il n'aimait pas les lycanthropes).
- Tiens, on dirait Gil...

Francis n'eut pas le temps de continuer sa phrase qu'il reçut une main palmée, puant les algues et le poisson, sur la bouche, l'empêchant de dire un mot de plus. Il jeta un œil du côté de l'aîné des Kirkland, qui lui indiqua Arthur d'un mouvement de la tête. Ah oui ! Juste ! Ne plus jamais parler de Gilbert devant son chéri, sous peine de voir le monde se faire pulvériser. Trop de boulot en perspective si cela devait arriver.

- Les garçons, il serait judicieux, cette année, que vous ne vous battiez pas avec les autres monstres, surtout les plus dangereux...

Ils se tournèrent tous vers Aslinn. La banshee arborait un visage neutre, des yeux perdus dans le vide...et elle hurla. Tous les monstres se bouchèrent les oreilles rapidement et grimacèrent en jetant un œil discret à la femme-esprit. Les humains qui contrôlaient le flux de monstres embrassèrent le sol, inconscient pour la plupart, en train de faire une sorte de crise d'épilepsie dans le pire des cas.

Bien des monstres sourirent : ça allait avancer bien plus rapidement. Certains étaient tentés de manger les agents, mais ils étaient pressés. Ils mangeraient à Samhain... Certes, il y avait généralement un coût, mais au moins la nourriture était délicieuse et de bonne qualité (après tout, on ne savait pas où ces humains-là avaient traîné).

Les parents de la file de monstres prirent dans leur bras leurs jeunes enfants et avancèrent jusqu'au portail de l'entre-deux mondes. Cette porte avait la forme d'un très haut et large miroir, dont les pourtours avaient l'apparence de roses sculptées dans la glace...ce qui était probablement le cas. Personne n'osait toucher en fait. Mais cela ressemblait à de la glace éternelle. Il serait logique que cela soit de la glace : lorsque l'on passait à travers le miroir, un froid mordant nous transperçait de part en part. Il est d'ailleurs déjà arrivé qu'un monstre meurt de froid en traversant le portail. Cela expliquait le côté légèrement protecteur des parents qui emmenaient leurs enfants avec eux à Samhain.

Chacun à leur tour, les créatures passèrent à travers le miroir, laissant derrière eux un lieu silencieux et empli d'agents (une bonne trentaine) à terre.

XXXoooO~Happy~Halloween~OoooXXX

Les bonus de Mrs. Black - Interview de Matthias Køhler

- Matthias, Matthias, Matthias ! Quel plaisir de vous parler !
- Le plaisir est partagé, Miss.
- Coucou Noah !
*le petit sourit et adresse un petit signe de la main, avant de se cacher derrière les jambes de son père*
- Il est tellement trognon ! Bon, soit ! Vous connaissez le principe de l'émission ? Trois questions, un joker possible mais je pose une autre question dans ce cas.
- Très bien. Je vous écoute.
- Alors, première question. Nous savons que vous êtes un elfe noir, un forgeron émérite, mais quelque chose m'a fait légèrement tiquer : j'ai entendu que l'on vous appelé "le forgeron noir de la forêt de Drontheim"... Si je ne me trompe pas, Loan Maclibuin est un personnage originaire de Norvège, et vous êtes Danois. Donc, ma question est la suivante : êtes-vous CE forgeron noir (2) ?
*petit rire du côté de Matthias*
- Oui et non. Chaque légende a une part de vérité. Vous savez, Loan Maclibuin a été l'un de mes noms il y a très longtemps. Je suis effectivement danois, mais je suis né à une époque où on parlait de Scandinavie, pas de Danemark, Norvège, Suède, etc... Dans la légende, on dit que le forgeron est l'un des fils du roi de Norvège, et ce n'est pas vrai dans mon cas. Elle dit aussi les armes que je forge ont la fâcheuse manie de se retourner contre leur propriétaire, et ça, je ne vais pas vous mentir, c'est entièrement vrai. Cela me vaut d'ailleurs une réputation assez surfaite de tueur d'humains. D'un point de vue théorique, je suis responsable de leur mort, certes. Mais en pratique, c'est pas ma faute si ces crétins ne savaient pas maîtriser leur arme.
- C'est fâcheux en effet. C'est arrivé souvent depuis que le gouvernement mondial vous surveille ?
- J'ai arrêté de compter depuis un moment. Beaucoup d'agents sont morts pendant que je forgeais mes armes : elles ont glissé de mon plan de travail pour aller se planter quelque part dans leur corps, souvent la tête d'ailleurs. Quelle idée aussi de se mettre entre la lame de ma hache et le mur ! C'était la deuxième question, c'est ça ?
- Mince, j'ai recommencé ! En fait, non, mais bon. Si vous la considérez comme telle, je ne tiens pas à recevoir une hache par accident.
- Pas de problème, vous pouvez me poser deux autres questions.
- C'est vrai ? Ooooh, c'est super gentil ! C'est quoi cette fameuse liste de critères de sélection d'un amant ?
- Votre sourire de psychopathe fait légèrement peur... Enfin bon. Je suis, comme je le disais plus tôt, quelqu'un d'assez âgé. Et par conséquent, je suis devenu plus exigeant avec l'âge (les autres me disent souvent que je suis surtout devenu plus casse-couille, mais je préfère ma version. Bref, dans tous les cas, ça veut plus ou moins dire la même chose, mais ils sont moins sympa). Donc j'ai établi quelques règles pour garder quelqu'un plus d'une nuit. Par exemple, il est vivement déconseillé d'essayer de faire la loi chez moi, de toucher à ma cuisine, ou encore de me donner des conseils sur ma façon de forger ou d'élever mon fils (celle-là, bien sûr, je l'a ajoutée à cette liste il y a 400 ans, après la naissance de mon petit chéri). Bref, c'est assez varié. Je sais bien que je ne suis absolument pas facile à vivre (je suis un vieil elfe noir, ça n'aide pas du tout pour avoir un bon caractère), mais bon je sais aussi que si on m'emmerde, je le serais encore moins... Ca commence à ne plus vouloir dire grand chose, là. Question suivante ?
- Oui oui... Une lectrice m'a demandé si elle allait voir l'autre parent de votre bébé. Et j'avoue être curieuse moi aussi.
- Non.
- Euh...non ?
- Non, ça ne va pas du tout être possible.
- Euh...
- Il s'est pris une hache en argent dans la figure, tout simplement. Et, paix ait son âme, il n'a malheureusement pas survécu à cette étreinte.
- Dispute de couple ?
- Nope, hache de mauvaise humeur.
- Sérieux ?
- Juré ! Je forgeais tranquillement quand il est entré en claquant le porte. Ma hache s'est échappée de mes mains et s'est plantée dans sa boite crânienne... J'ai pas vraiment pu faire grand chose pour lui venir en aide. J'étais plutôt triste au début, puis c'est passé.
- Eh bien quelle histoire ! Je vous remercie beaucoup de m'avoir accordé un peu de votre précieux temps.
- Il y a pas de problème ! A la revoyure !

XXXoooO~Happy~Halloween~OoooXXX

- Trop de loups-garou dans le secteur ! pesta Antonio en entrant dans sa chambre et en s'effondrant sur son lit.
- C'est vrai qu'ils sont plutôt nombreux, cette année ! réfléchit Louise en s'asseyant juste à côté de lui. Ça ne doit pas beaucoup plaire à Lars non plus.
- Pour une fois qu'on partage le même avis, faisons une croix au calendrier !
- Ta gueule, bastardo ! grogna Lovino, sans élever la voix pour une fois.

La sorcière et le chupacabra lui lancèrent un regard un peu inquiet. Le passage du portail avait été particulièrement éprouvant pour le nain italien, ce dernier ne supportant absolument pas le froid.

- Tu as besoin de quelque chose, Lovi ? demanda avec son petit sourire chaleureux la sorcière.

Pour toute réponse, l'Italien se leva de sa chaise et se coucha sur les deux autres, réclamant un câlin.

- Oh mon Lovi ! Moi aussi je t'aime ! sourit l'Espagnol, tout joyeux.
- Moi pas, donc tais-toi ! grommela le nain, rougissant cependant en entendant la déclaration du monstre canidé.

Louise se contenta de rire joyeusement.

- Et si on allait faire quelques boutiques avant le début de la Réunion Infernale ? proposa-t-elle. On a plusieurs heures devant nous et on pourrait en profiter pour manger quelque chose. J'ai cru voir sur le prospectus de renseignements qu'un nouveau magasin de pâtisseries avait ouvert ses portes qui plus est...

Au vue des regards que lui lançaient ses deux chéris, elle n'allait pas devoir demander deux fois. Elle ne put s'empêcher d'augmenter la taille de son sourire : elle qui adorait le sucre, elle allait être servie.

Dans le couloir, juste derrière la porte.

Lars fit une moue grognonne, qui ne le rendait pas sympathique du tout. Bien sûr, personne ne pensait à l'inviter, lui ! Non parce-que sa sœur ne désirait pas le compter dans l'équation "tourisme en amoureux" (ce qui était quand même logique, il devait bien l'avouer). Mais il se sentait quand même légèrement trahi par sa petite sœur adorée...

Il alluma sa pipe en soupirant et en sortant de l'hôtel. Il allait devoir trouver quelque chose pour éviter de passer une soirée de m... Il ouvrit le petit guide de la ville (fourni dans toutes les chambres des hôtels de la cité) et inspecta les différentes pages avec attention. Magasins de friandises, d'accessoires et d'armes magiques, d'animaux et de vêtements, des cafés, des pubs et des restaurants, les herboristeries, les apothicaires et les médecins (au cas où...), les endroits de loisirs comme une librairie, une piscine et même une salle de jeux vidéos, sans oublier le quartier des artistes...et le quartier chaud qui n'était pas loin. Il soupira une nouvelle fois en se dirigeant vers le quartier des artistes. S'il se souvenait bien, il y avait un coffee shop en son centre...

XXXoooO~Happy~Halloween~OoooXXX

Les bonus de Mrs. Black - Interview d'Ivan Braginsky

- Bonjour Bonjour Iva...
*voit l'ogre dévorer ce qui semble être un pied (non, pas un de cochon)*
- Heu... Je reviendrais plus tard ! Bon appétit ! A vous les studios...
*court très vite et très loin*

XXXoooO~Happy~Halloween~OoooXXX

- Peter, non ! On ne rend pas fou le serveur ! gronda Arthur.
- Surtout s'il t'apporte à manger, hon hon hon ! rit doucement Francis.

Le petit pixie les regarda à tour de rôle avant de prendre une moue boudeuse et de libérer de son sortilège le type qui leur apportait leur commande. Le vampire put enfin se retrouver dans son propre restaurant (3) et se dirigea vers la table de la famille Kirkland-Bonnefoy. Les deux parents s'excusèrent auprès du serveur avant de commencer à manger. Alfred s'empiffra d'hamburgers tandis que Matthew avait opté pour des pancakes salés. Peter et Francis dégustaient tranquillement un plat de poissons pendant qu'Arthur savourait un énorme verre de whisky (il ne parvenait toujours pas à consommer quelque chose de solide).

- C'est à quelle heure la réunion au fait ? demanda le Big Foot entre deux bouchées de junk food.
- Minuit.
- Ah ben oui, logique ! Merci daddy !
- De rien. Francis ?
- Oui, mon amour ?
- Ce n'est pas un de tes amis, là-bas ?

L'Ankou se tourna vivement dans la direction que lui indiqua son mari et vit la bouille souriante d'Antonio Fernandez Carriedo. Il se dirigea quasi en volant vers son ami, un énorme sourire aux lèvres.

- Tonio, mon ami ! Dans mes bras !
- Francis ? Mi amigo ! Je suis ravi de te revoir ! Ça fait tellement longtemps !

Les deux hommes s'étreignirent, sous les regards amusés de leurs compagnons respectifs.

- Joins-toi à nous, amigo ! Nous allions manger quelque chose avec Louise et Lovino !
- Cela aurait été un très grand plaisir, très cher, mais moi aussi je suis accompagné...

Il désigna sa petite famille avec une immense fierté, ce qui fit légèrement sourire Arthur. La petite sorcière qui accompagnait Antonio écarquilla les yeux en voyant l'Anglais et s'approcha de lui, un air enthousiaste sur le visage.

- Vous êtes bien Arthur Kirkland ? Le sorcier qui a trompé le Diable en personne ? Oh par mes aiyeux, je suis une de vos fans ! J'ai réalisé des articles ainsi que mon travail de fin d'études sur vous et vos créations à l'école de magie où j'ai étudié et où j'ai à présent le plaisir d'enseigner.
- Vraiment ?

Le fantôme ne put s'empêcher de bomber son torse, aussi fier qu'un paon à cet instant.

- Eh bien, vous m'en voyez très flatté, professeur...
- Louise Maes, professeur de sortilèges à la haute école magique de Bruxelles.
- Sir Arthur Kirkland, à votre service, Milady !

Francis se tourna vers Antonio et Lovino, amusé.

- Eh bien, on dirait que vous êtes invités à notre table ! Hon hon hon...
- On dirait bien, en effet ! J'en suis ravi ! Nous avons beaucoup de choses à nous raconter...

Lovino n'ajouta rien, préférant lancer des regards plus que suspicieux aux trois autres membres de la tablée : les deux grands étaient bien trop impressionnants à son goût et le petit était bien trop flippant pour que son instinct de survie reste inactif... Il n'allait visiblement pas vraiment s'ennuyer.

XXXoooO~Happy~Halloween~OoooXXX

Les bonus de Mrs. Black - Interview de...euh...

- ...Vous êtes qui, vous ?
- Comtesse Elizaveta Hedervary, enchantée.
- Euh...De même ? C'est marrant mais vous semblez un peu morte... Vous n'êtes pas un zombie tout de même ?
- Pas du tout ! Je suis une vampire, s'il vous plait ! Ne me comparez pas avec ses serpillères ambulantes !
- Ah ! Euh...toutes mes excuses, Madame !
- J'aime mieux ça ! Vous n'auriez pas vu un gentleman à lunettes, en costume mauve et qui se ballade avec un violon ? C'est mon mari.
- Pas du tout... Mais peut-être que si vous essayer les bars à sang, vous le trouverez.
- Pas stupide comme idée ! Je vous remercie. Passez une excellente soirée !
- Merci... Bon, si je n'interviewe pas quelqu'un tout de suite, je vais me faire virer...
*part à la recherche d'une victime potentielle*

XXXoooO~Happy~Halloween~OoooXXX

- Feli, je te dis que ce n'est pas par là ! grogna Ludwig, essayant de ne pas s'énerver.
- Ah bon ? Veee, mais c'est pas moi qui lis la carte, c'est Gilbert ! chouina le petit Italien.
- Kesesesese ! L'awesome démon que je suis ne se trompe jamais ! protesta le Prussien.

Le loup lui jeta le regard le plus noir de sa panoplie, ce qui fit reculer de plusieurs pas son grand frère (c'est qu'il était plus qu'effrayant son petit frère). Gilbert jeta un coup d'oeil sur la carte de la ville afin de se diriger correctement, mais bon en même temps c'était écrit en tout petit aussi : c'était pas facile ! Heureusement que le nain italien l'aidait un peu...

Ludwig quant à lui quitta des yeux le démon et le monaciello pour examiner la vitrine d'une boutique bien sympathique, dont la devanture présentait de nombreuses tartes et tourtes en tout genre. C'est qu'il commençait à avoir faim aussi, ce qui le rendait un tout petit peu irritable. Il en mangerait bien une ou deux...

Le grand blond se tourna pour demander aux deux idiots s'ils désiraient quelque chose...pour remarquer qu'il était seul. Il respira bruyamment pour se calmer. Il allait les tuer. Dans d'atroces souffrances. Et il revendrait les restes pour en faire des tourtes.

Il renifla l'air, faisant le tri parmi toutes les odeurs de la rue. Il oublia l'odeur délicieuse des douceurs de la vitrine et celle de la parfumerie juste à deux maisons de là, il tria celles des monstres autour de lui et se concentra sur deux souvenirs olfactifs qui lui étaient plus que précieux.

Et il les sentit. Ses yeux bleus prirent un instant une couleur rouge avant de revenir à leur couleur initiale, et il suivit la piste que lui dictait son odorat.

Là, il devait tourner à gauche.

Ici à droite.

Tout droit.

A gauche.

Encore à gauche.

Ils étaient déjà si loin ? Il était presque en train de courir pourtant.

A droite.

Tout d...

Il fonça dans quelque chose...qui se révéla être quelqu'un en fait. Et quelqu'un qu'il connaissait plutôt bien en fait. Ses yeux devinrent rouge tandis qu'il grognait à l'encontre de son vis-à-vis.

- Comptez sur un Allemand pour gâcher une soirée prometteuse ! gronda celui qui lui faisait face.

Grand, les cheveux dressés, des yeux verts qui le regardaient d'un air méprisant, une pipe au bec, le chef des meutes néerlandaises lui était parfaitement antipathique. Et c'était tout à fait réciproque. Généralement, les alphas ne s'appréciaient guère, mais ils faisaient toujours un minimum d'efforts en société pour éviter de se bagarer comme de vulgaires chiots. Excepté l'alpha néerlandais et lui même, le chef des meutes allemandes.

Ludwig regarda autour de lui. Pas trop de monstres dans les alentours, donc il y aurait très peu de chances de faire une ou deux victimes collatérales (et ainsi évitez de créer un ou deux accidents diplomatiques de plus). Parfait. Le loup allemand constata également que le Néerlandais sortait du coffee shop de la ville. Il arqua un sourcil. Pourquoi cela ne l'étonnait guère ?

- A ce que je vois, il faut que quelques produits illicites soient au rendez-vous pour qu'une soirée vous semble prometteuse, je trouverais ça presque désespérant si je ne vous connaissais pas... Cela en dit long sur vous. Il en faut également peu pour vous contrarier...

Le regard du fumeur s'étrécit, ce qui fit jubiler intérieurement l'Allemand. C'était toujours aussi facile de l'énerver, celui-là... Il allait en rajouter une petite couche, tiens !

- Votre charmante soeur n'est pas avec vous ? S'est-elle perdue ? Ou est-elle toujours en compagnie de son cabot espagnol ?

Lars vit rouge. Ses yeux prirent d'ailleurs cette couleur lorsqu'il se jeta en rugissant sur son adversaire. Certes, il avait un léger souci lié à la drogue, mais ça c'était pas nouveau et il s'en foutait comme de l'an 40. Mais on ne touchait pas à sa soeur !

Les coups griffes pleuvaient. Les crocs claquaient parfois dans le vide, parfois sur un membre adversaire. Ils étaient concentrés sur leur combat. Leur fierté de mâle alpha était en jeu, et aucun des deux loups ne voulaient perdre, et rentrer la queue entre les jambes chez lui.

Ils étaient tellement concentrés qu'ils n'eurent la vie sauve que grâce à leur instinct de survie (et un coup de l'autre qui envoya son vis-à-vis plus loin) lorsqu'une énorme hache en argent se planta dans le sol, entre eux deux. Ils durent avouer que cela calma tout de suite leurs ardeurs (plus efficace que la menace de la punition de maman, c'est vous dire). Ils se tournèrent en même temps vers le propriétaire de l'arme, prêt à se défendre au cas où.

- Ca y est ? Le petit combat des chiens est terminé ? Je peux passer ou vous avez décidé de me bloquer l'entrée du magasin encore longtemps ?

Face à eux, le forgeron noir de la forêt de Drontheim n'était pas de très bonne humeur, et il leur faisait bien comprendre. Sa hache aidait énormément d'ailleurs. L'elfe noir les fusillait du regard, et ils ne pouvaient s'empêcher de baisser les yeux, culpabilisant pour ils ne savaient quelle raison. C'était généralement comme ça quand ils rencontraient quelqu'un de beaucoup plus âgé ou plus dominant qu'eux. Et le forgeron était les deux à la fois.

- Je vais prendre ça pour un oui ! Noah, tu viens avec m... Noah ?

Matthias tourna sur lui-même pour chercher du regard son fils. Ses yeux s'emplirent de panique. Son bébé. Son trésor avait disparu ! Il l'avait quitté des yeux deux secondes pour arrêter les deux clebs, et ainsi de les empêcher de blesser son fils par inadvertance, et voilà que ce dernier s'était tout simplement évaporé. Pourvu que ce ne soit pas un des croquemitaines qui ait enlevé son petit !

Il se tourna vivement vers les deux loups, qui ne purent s'empêcher de sursauter. Il les souleva avec une main chacun et il posa ses yeux emplis de fureur droit dans les leurs.

- Ecoutez-moi bien, vous deux ! Si jamais je ne retrouve pas mon fils, je fais de vous des carpettes et des descentes de lit ! C'est de votre faute s'il est seul, quelque part, à présent...

Ludwig voulait protester : il n'était pas responsable si ce type ne savait pas surveiller correctement son gosse quand même ! Mais un coup de coude discret de Lars et la poigne et le regard de tueur de l'elfe l'en dissuadèrent.

- Alors, maintenant, vous utilisez tout ce que vous voulez, mais vous m'aidez à le retrouver ! Et si jamais il a une seule égratignure, je vous le ferais payer au centuple...pour l'éternité !

XXXoooO~Happy~Halloween~OoooXXX

Les bonus de Mrs. Black - Interview de Kiku Honda

- Monsieur Kiku, bonsoir !
- Mademoiselle. C'est un honneur.
- Vous me flattez. Je vous remercie énormément de prendre la peine de répondre à mes questions.
- Je vous en prie.
- Je vais faire au plus vite. Je sais que vous êtes un homme occupé. Tout d'abord, qu'êtes-vous au juste ? Je sais que vous vous nommez généralement Yokai, vous les monstres japonais, mais c'est quoi votre vrai nature ?
- Je suis un kitsune. Un kitsune d'Inari pour être plus précis.
- Oh, génial ! Vous devez être trop mignon sous cette forme.
*silence*
- Euh... Oui, pardon, je m'égare. Sinon, que pensez-vous de la ville ?
- C'est très...enrichissant, je dois dire. La partie occidentale du monde des monstres est très différente de l'orientale. C'est un très bel endroit également. Et la nourriture y est malgré tout raffinée : j'avais un peu peur de ne trouver que de la restauration à l'américaine, mais je suis agréablement surpris. Et puis, je suis également très impatient de pouvoir visiter le monde humain également.
- Vraiment ? Vous allez faire un peu de tourisme alors ?
- Bien sûr ! Comme tout bon japonais qui se respecte *clin d'œil*. D'accord, c'était un peu nul comme blague. Nous avons décidé avec mon compagnon profiter de notre voyage de ce côté du globe pour enrichir notre culture. Nous ne sommes jamais vraiment parti de nos patries, et c'est relativement amusant comme voyage.
- Compagnon ? Il est... Ah zut, je peux pas poser plus de trois questions... Dommage, cela sera pour une prochaine fois. Profitez bien de votre séjour alors !
- Je vous remercie. Bonne nuit Mademoiselle !
- Merci. A vous les studios !


(1) Il s'agit du dieu de la nuit, de la lune et de l'obscurité dans la mythologie slave. Pour ceux qui aurait déjà vu Fantasia, c'est l'espèce de grand démon balèze dans la partie "Une nuit sur le Mont Chauve". Il est également l'un des méchants dans "Kingdom Hearts".
(2) Le forgeron noir de la forêt de Dromthein est un forgeron légendaire en Norvège, un des 7 enfants du roi du pays. Il apparaît notamment dans le conte "Olave Goddardson And The Sword Macabuin".
(3) Les pixies sont des petits lutins du folklore britannique qui ressemblent à des enfants et qui adorent foutre le souk autour d'eux, que ce soit en se battant ou en égarant les gens.


Voili-voilou, j'espère que cette quatrième partie vous a plu :) et que l'attente en valait la peine ^w^

la suite bientôt (normalement - moins d'un an, en tout cas *je vous nem très fort aussi, ne vous en faites pas*)

Merci beaucoup encore une fois à ceux qui lisent cette fic :)

Bisous-chocolats les p'tits loups !

Black ;)