Je suis le docteur Walter Jean-Baptiste Emmanuel Susan Boyles Connors (c'est écrit en tout petit sur ma carte de visite), ancien chirurgien et aliéniste. Pourquoi ancien? Parce qu'une malheureuse erreur médicale, en plus de me rendre veuf, me força à quitter l'ordre des médecins. Et pourquoi aliéniste? Parce que je pense que le terme «psychologue» est totalement contraire à la profession voyons! Enfin je m'écarte du sujet car aujourd'hui c'est mon anniversaire! C'est pour cela que, afin de fêter dignement mon 40e printemps, j'ai invité mes amis du club d'investigation occulte (J'avais dans l'idée de nous faire appeler «La Machine Mystérieuse» mais pour une raison que j'ignore mes compagnons n'ont pas accepter). Bref! Alors que nous étions en train de terminer un léger apéritif et que j'allais donner un discours en l'honneur de ma fête et de mes invités, je fus soudain pris par un profond malaise accompagner d'une forte fièvre et actuellement je suis dans mon lit. Mon lit qui me semble moins confortable que d'habitude. Et aussi… La chute soudaine et l'effet de surprise provoqué par le fait de perdre momentanément la force de gravitation fit que Walter n'eut pas le temps de se rattraper et s'étala de tout son long sur le sol avant de continuer face contre terre
« Beaucoup plus petit que dans mes souvenirs ». Il se releva, réajusta ces lunettes et tout en maintenant son nez légèrement en sang continua avec un bref rire sa discussion avec lui-même « Surtout que dorénavant il devrait me sembler plus grand! »
Légèrement vaseux, il resta néanmoins assis sur le lit et ce rendit enfin compte de son environnement actuel. Il était dans une salle relativement petit dont le seul mobilier n'était composé que d'un simple lit et de différentes armoires qui couvraient une partie des murs, l'espace restant était occupé par... des trucs qui clignotent et qui font bip? Sans doute des machines à électricité pensa le docteur, mais plus important que tout cet attirail, où suis-je?
S'étant remis de son état de fatigue, Walter s'approcha lentement de la porte avec en tête un plan d'une grande simplicité d'application, c'est-à-dire hurler et frapper la porte jusqu'à ce que quelqu'un lui ouvre. Cette technique fonctionnait à merveille quand un médecin était «accidentellement» enfermer dans la même cellu...chambre qu'un patient à l'asile (Les joies du bizutage et de l'amitié professionnelle!) alors pourquoi pas ici? Alors qu'il inspira à plein poumons et qu'il leva le poing, la porte s'ouvrit toute seule à sa plus grande surprise. Il passa alors sa tête au travers de l'ouverture, rien à gauche? rien à droite? Non rien hormis ce couloir de métal vide. Maintenant où aller? Réfléchissons, j'ai l'intention de voter Républicain aux prochaines élections
je vais donc aller à droite.
Peu rassuré par le silence des lieux, Walter décida de parler intelligemment à lui-même afin de mettre fin au silence ambiant « Mais qu'elle est donc cette étrange endroit? Un hôpital? Un asile? Une prison? La petitesse des couloirs laisserais penser à un navire mais tout est en métal… Ne serais-ce quand même un de ces sous-marins? Mais dans ce cas… Qu'est-ce que je fous sur un sous-marin?! Reste calme Walter, ne cède pas à la colère il s'agit là d'une réaction digne de tes patients. » Continuant à ruminer ces pensées, le docteur finit par suivre machinalement les divers couloirs de cet étrange endroit jusqu'au moment où, au détour d'un couloir, il tomba face à un ours bipède avec une arbalète… L'immense créature poilue amena sa figure au niveau de celle désormais figé de Walter et émis simplement un « Gru » . En se retournant pour mettre en application un autre plan lui aussi très simple qui consiste cette fois à courir en hurlant, il tomba nez-à-nez avec une femme à la peau jaune poussin avec deux tentacules sur la tête, accompagner d'un homme ayant le visage couvert de tatouage et une multitude de corne sur le crâne.
Apple se tenait droit devant Walter, son genou bionique en avant, les pieds fixement planter dans le sol, les mains sur les hanches et la mâchoire en avant « Alors? On est enfin réveillé huh? Tu vas pouvoir tous nous raconter maintenant huh? Parce que sinon » Elle dégaina rapidement une de ces lames et la mit sous la gorge du docteur.
« Pas la peine de se mettre dans cet état Apple » intervint Tyzen « De quoi? Tu nous casses les oreilles à te plaindre depuis tout à l'heure et tu me dis de ne pas m'énerver?!» « Oui, car dans cette situation cela ne nous serviras à rien. Alors laisse-moi faire. »
Grommelant brièvement dans sa barbe, la Twi'lek accepta de mauvaise grâce et remis sa dague à sa place et croisa les bras en signe silencieux de désapprobation et de contestation (Elle boude quoi)
« Bien. Salutation étranger. Je me nomme Tyzen, voici mes compagnons Apple et Gaarkkata. Vous êtes actuellement dans notre vaisseau et j'aurais quelques questions à vous poser. Puis-je savoir qui êtes-vous et ce que vous faites ici? Et tant que nous y somme, auriez-vous la moindre idée d'où se trouve actuellement MON droïde? »
« Ouais son droïde ouais! » lui répondit la jeune femme mâchant désormais un chewing-gum suivis d'un Gaar posant doucement mais fermement ces immenses bras sur les épaules de Walter tout en émettant un grondement significatif.
Pour réponses, ils n'eurent qu'une paupière tremblante et divers hoquets de surprise. Puis le docteur Walter Jean-Baptiste Emmanuel Susan Boyles Connors, anciennement chirurgiens mais quand même aliéniste avant tout, tomba dans les pommes. Un silence gêné s'installa parmi le groupe. Le Zabrak inspira profondément et dit avec une voix qui transpire une profonde lassitude « Allons le déposer à l'infirmerie et mettons en place un tour de garde afin d'être sur place la prochaine fois qu'il se réveille »
« Oh non pas ça » émit Apple
« Ah tu te plains la première c'est toi qui t'y colle! »
« Fais chier… Gaar, fait moi plaisir, au lieu de te marrer comme un imbécile donne moi plutôt le lascar... »
Tyzen fixa son amie qui partait en direction de l'infirmerie et plus particulièrement l'inconnu qui pendouillait tristement sur son épaule. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait comme un mauvais pressentiment. Comme-ci… Il ne savait pas. Mais le Zabrak resterais quand même sur ces gardes car son instinct ne l'a jamais trompé.