Sur une note plus douce...
Bonjour tout le monde !
Tout d'abord, merci de vous venir jeter un coup d'œil à cette histoire, j'espère qu'elle vous plaira.
Attention ! Présence de slash très probable ! Deux hommes qui s'aiment (entre autre...), des relations homosexuelles, quoi.
Vous êtes prévenu.
Ceci dit, ce ne sera pas un point central de l'histoire, et vous pourrez probablement considérer ça comme un bromance bien badasse (même si un peu câlin ^^ )
C'est un UA transposé à notre époque, et en France. Aucune magie juste le plaisir de retrouver nos personnages préférés ^^ certains seront légérement OOC, normal sachant que c'est l'idée que j'ai d'eux que vous lirez. Pas de bashing particulier, ni de sentiment anti-serpentard exacerbé. Pas ou peu de scènes violentes ou sexuelles et les rares prévues seront majoritairement implicites. Sinon, vous serez toujours prévenu en début de chapitre (ou de paragraphe) de manière à ce que ceux qui veulent puisse les éviter.
La romance, oui, il y en aura une, mais elle sera trèèèès lente. Ce n'est pas du tout le but de l'histoire.
Désolée ;)
L'histoire ne m'appartiens pas, comme vous le savez tous J.K. Rowling en est la propriétaire.
L'idée non plus ! c'est un défi de Ti Cathy, que je remercie d'ailleurs!
Ti Cathy m'a donnée l'idée originale, m'a soutenue lors de l'écriture, mais a également beta-ed les premiers chapitres. (merci, merci, merci...)
Beta : Ti Cathy
Chapitre 1 :
Il a chaud.
Et ce constat est presque tendre. Il se souvient de la première fois où il s'est rendu compte que ces couloirs étaient chauffés. Pourtant, c'est vrai non? Une des choses que l'on retient des couloirs du métro, c'est le fait de venir y chercher une fraîcheur bienvenue l'été ou de devoir comme maintenant refermer son manteau et de saisir écharpes, gants ou bonnet. Mais l'hiver, cette impression vient surtout des courants d'air car même s'ils peuvent être assez violents les couloirs en eux-mêmes sont bels et bien chauffés. Et ils le sont encore plus par la foule qui s'y presse aux heures de pointes.
Pour lui, juste avant de le découvrir, c'était alors la promesse d'un abri pour ses muscles crispés de froid par la pluie et ses mains aussi engourdies que ses pieds devenus insensibles. Et c'est recroquevillé entre un distributeur, une poubelle et des sièges en plastiques qu'il put se réchauffer. Enfin.
Ce n'était définitivement pas la période la plus agréable de sa vie. Même si ce fut malheureusement loin d'être la seule. Il n'empêche, vivre dans le métro arrive facilement en tête du peloton des pires expériences de sa courte vie…
C'est le genre de chose qui arrive presque par hasard. Le genre de banalité arrivées mille fois, un accident, quelque chose d'exceptionnellement commun, mais qui vous laisse hébété et hagard, le temps de reprendre vos esprits. Vous êtes comme perdu. Vous ne savez pas ce que vous allez manger, où et même si vous le pourrez vous ne savez pas comment vous laver ou vous soulager (même si vous repensez légèrement honteux à la ruelle où vous avez uriné il y a moins d'une heure), faire une lessive ne vous est même pas encore venue à l'esprit. Et le moindre pas alourdi par un poids certain est un défi car vous transportez tout ce qui vous est cher et que vous ne pouvez pas quitter des yeux.
Certaines heures sont faciles. Surtout à Paris. Vous n'êtes pas le seul à déambuler dans la capitale.
La première soirée est presque agréable. Joyeuses et délurées, les rues sont toujours emplies de monde. Et vous avez toujours trouvé que Paris était la plus belle à ce moment de la journée. Quand les gris deviennent bleus et jaunissent à la lueur des réverbères comme dans une toile de Van Gogh.
La nuit est plus difficile. Si les rues sont toujours aussi animées, la ville accueille désormais les fêtards. Et vous êtes fatigué. Vous ne voulez, ni ne pouvez, ni même pensez à vous amuser. Et tous ces joyeux larrons ne font que souligner à la fois votre fatigue et votre solitude. Si vous tombez littéralement de fatigue, vous voulez surtout vous cacher, que personne ne soit témoin de votre déchéance .Vous finissez par vous affaler sur un bout de trottoir un peu abrité.
Le petit matin vous a définitivement achevé. Les rues sont vides. Ou presque, les derniers fêtards qui s'attardent sous cette lumière blafarde sont de deux sortes : ceux qui payent déjà leurs excès de la veille et les forcenés. Quelques rares travailleurs matinaux se dépêchent, le nez dans le col de leur blousons, les yeux dans le vague, déjà concentrés sur les premières tâches de la journée quand tout leurs corps regrette la chaleur du lit et que leurs têtes sont comme encore posées sur l'oreiller, éveillée, mais pas tout à fait encore. Profitant de ces heures où les lumières sont tamisées et les bruits de la ville quelque peu assourdis, ils tentent autant qu'il le peuvent de prolonger leur nuit. Vous, la votre fut éreintante composée de veilles involontaire, entrecoupée de réveils plus ou moins brutaux. Vous êtes épuisé. Physiquement, nerveusement et moralement. Et aux petites heures du jour, quand la nuit s'efface lentement sous les premiers rayons de soleil, mais que même celui-ci peine à s'imposer, la prise de conscience cruelle se fait : vous avez dormi dehors. Vous n'avez ni alternative ni solution et la prochaine nuit arrive dans 15h.
Ce matin, vos habits vous démangent. Pas encore de crasse, juste de ne pas en être sorti pour dormir. Vous vous sentez tout aussi froissé que ce qu'ils sont. Votre peau vous tire et vous rêvez de pouvoir vous brosser les dents.
En ce début de deuxième jour, tous vos muscles se font sentir et vos pieds sont particulièrement douloureux. Mais vous ne pouvez rester là, et honnêtement, vous n'en avez aucune envie. Vous êtes maintenant SDF et ce nouveau statut vous assomme. Vous passez cette seconde journée totalement sonné. Une ombre parmi les ombres. Effacé, tentant presque malgré vous de se fondre dans le bitume.
- Un temps heureusement révolu ! pense-t-il.
Il faut tout de même reconnaître que sa situation était plus que particulière. Sa grande détresse n'a pas duré. Même s'il est resté dans la rue, cela s'est par la suite beaucoup amélioré. Il aime d'ailleurs se référer à cette époque en se qualifiant de clochard intérimaire…
Maintenant, il n'est même plus à la rue. Il dors dans un vrai lit, il a accès à une cuisine et une vraie salle de bain, sans toilettes sur le palier ! Mais il revient toujours dans ce métro. Enfin, il n'a jamais vraiment pu le quitter une fois le pieds mis dedans. Car si métro l'a suivi à son pire, il a aussi accompagné son renouveau.
Et ce métro, bah, lui, il l'aime.
Bon, bien sûr, il y a quelques inconvénients.
D'abord, devoir être vigilant aux pickpockets. Le voler ? lui ? Certains doivent encore plus désespérés que lui ! Ou juste profondément indifférent envers leurs victimes...
Il doit également faire attention à ceux plus nombreux qui le frôle, le touche et même le bouscule, lui et son attirail. Il est pourtant difficile à louper ! Mais il faut croire qu'une foule peut être assez inattentive. Il lui arrive bien trop souvent de devoir redresser avec le pied sa gamelle cabossée, ou de saisir d'un geste précis son barda avant qu'il ne chute.
Et puis il y a le bruit et l'odeur. Inutile de revenir sur cette dernière, mais une foule est rarement silencieuse : à mille, même le sifflement ténu des respirations cesse d'être imperceptible. Aux claquements des talons s'ajoutent les chuintements des semelles à gomme et les tintements des souliers ferrés.
On y mange, tousse, se mouche, crie, rit, pleure, tombe aussi parfois. Les téléphones sont omniprésents dans les mains, aux oreilles. En un medley étonnant et discontinu de sonneries en tous genre. Ça parle, converse, s'interpelle dans toutes les langues et avec tous les accents. Et lui, il est là. Au milieu de toute cette cacophonie y apportant sa propre touche. Car le bruit ici, c'est aussi lui, enfin eux : les musiciens du métro.
Un son s'intensifiant puis s'atténuant à mesure que l'on s'en rapproche puis s'en éloigne au détour d'un couloir. Son humble contribution sonore à cet incontournable parisien.
Enfin, ça, c'est ce qu'il se dit.
oOoOoOoOoOo
Merci d'avoir lu. J'espère que ça vous a plu ^^
C'est la première fois que j'écris une fic, donc si vous avez des remarques, des critiques, n'hésitez pas, au contraire !
J'ai quelques chapitres d'avance. Je vais essayer d'en publier un par semaine, mais je ne promet rien, ce n'est pas ma priorité, et j'ai une vie à côté, donc…
À priori, les chapitres devraient être courts, et l'histoire plutôt longue.
Pour la romance elle sera très lente parce que ce n'est pas pour elle que j'écris l'histoire (elle en fera partie, mais n'en sera pas le centre), et parce que je n'en ai jamais écrit et que je ne veux pas me braquer si jamais je n'y arrive pas.
À vendredi prochain