Voici le chapitre deux de la fic. Il est un peu court, mais il saura étancher votre curiosité. Pour ceux qui n'avait pas compris, c'est un UA. Et certaines choses ont changés par apport au premier chapitre. Les heures, par exemple ne sont pas raccord, mais ça importe peu dans l'histoire.
Pairing : Stiles + Derek = LOVE
Rating : M (pour les futurs chapitres)
Disclaimer: Teen wolf appartient à Jeff Davis... La tristesse...
Chapitre 2
La journée avait vraiment, mais vraiment très mal commencée. Pour débuter, mon réveil n'avait pas sonné à 7 heures comme chaque matin. En fait, il n'avait pas sonné du tout. À cause de cela, je m'étais réveillé à 9 heures 30. Heure à laquelle, d'habitude, je suis déjà au travail depuis longtemps. Nouveau travail de plus, en tant que maire. Ensuite, en me levant précipitamment (dû à mon réveille-matin de merde) je m'étais violement cogné le petit orteil contre le pied de ma table de nuit et je m'étais étalé de tout mon long sur le sol. Où justement mon chien Alpha (c'est son nom) venait juste d'être malade. J'étais alors tombé directement dans une grosse flaque de vomi. Yeah ! La joyeusité ! (Auteure : voici un mot bizarre que j'utilise souvent. Et puis, bien sûr, il n'y a aucun sarcasme dans cette phrase…)
Après cela, j'avais au moins pu prendre une douche. Mais le dieu de l'eau chaude semblait lui aussi m'avoir abandonné. Après cet arrosage glacial, lorsque je fus enfin débarrassé de la matière visqueuse et de l'odeur pestilentielle, je voulus m'habiller. Pour finalement me rendre compte qu'Alpha n'avait pas juste dégobillé sur le plancher de ma chambre. Je mis tout dans la machine à laver.
Maintenant, il ne restait qu'à trouver quelque chose à me mettre sur le dos, que je prenne un petit-déjeuner (une banane fera l'affaire), que je me brosse les dents, que je trouve mes clés et ensuite, seulement ensuite, je pourrai partir travailler. Après avoir enfilé les mêmes vêtements que la veille, qui étaient un t-shirt noir, un jean noir et des botte noires (classique quoi…), avoir mangé une barre tendre (penser à racheter des bananes) et m'être lavé les dents, il ne me restait plus qu'à trouver mes clés. Mais cela ne s'annonçait pas une tâche facile, car du plus loin que je me souvienne (j'ai quand même 29 ans de vie derrière moi*1), entre les clés et moi il y avait toujours eu une relation de haine. Pas amour/haine, non non, de la haine pure et dure. La divinité des clés devait réellement me détester. Je pensais même en écrire un livre : «Où sont mes clés ?», autobiographie de Derek Sales Hale. Ce livre résumerait ma vie entière.
Tandis que je vidais chacune des poches de ma veste en cuir, j'avisai le trousseau installé sur un petit crochet à gauche de la porte. Juste au-dessus, un petit écriteau indiquait : «Clés de Derek Hale». Loué soit Laura ! Je la remercierai ce soir. Une bonne bouteille de scotch devrait faire l'affaire. Je me précipitai vers l'entrée et je pris mon porte-clés. Après avoir barré la porte, je me ruai vers la voiture. Enfin assis sur le siège du conducteur, je démarrai la voiture. Mais avant de quitter le stationnement, je fis une rapide prière (même si je ne suis pas croyant) pour que rien d'autre de fâcheux ne m'arrive.
J'inspectai la rue à travers ma fenêtre. Rien. Ensuite, je regardai par la vitre côté passager et même par la vitre de derrière. Nothing. Nada. Aucune voiture, aucun vélo, pas un piéton. Il n'y avait même pas un putain de papillon dans aucune des deux rues de l'intersection ! Alors, pourquoi avais-je un très mauvais pressentiment ? Lorsque je fus certain d'avoir fait mon stop*2, j'appuyai légèrement sur l'accélérateur, faisant en sorte que j'avance aussi rapidement qu'une tortue asthmatique. (Auteure: Déjà qu'une tortue normale ça n'avance pas très vite, imaginez qu'elle soit asthmatique…).
Tout d'un coup, le son strident d'un klaxon déchira le silence. Dans un crissement de pneu, une vielle jeep bleu sortie de nulle part, dépassa ma Camaro et fila à toute vitesse dans la rue déserte. Ça devait être un mec en retard au travail (comme moi) ou qui avait un rendez-vous important… Je regardai l'heur sur le tableau de contrôle (Auteure : Pour moi l'intérieur d'une Camaro, c'est comme l'intérieur d'un vaisseau extraterrestre, je ne sais pas vraiment à quoi ça ressemble.). Elle indiquait 10h42. Quoi ? Oh putain ! Mon rendez-vous ! Merde, merde, merde, merde ! Le temps que j'arrive au bureau et que je prépare mes dossiers pour la réunion, 11h30 sera largement dépassé. Qu'est-ce qu'il m'a pris d'habiter si loin de la ville ?
Je pesai sur le champignon et la voiture accéléra brusquement jusqu'à rejoindre la Jeep qui m'avait dépassé quelques instants auparavant. Je jetai un rapide coup d'œil à l'autre conducteur. Celui-ci tenait le volant d'une main, tandis que de l'autre il mangeait un sandwich (ou quelque chose de ressemblant). Par contre, ses yeux était fixés sur la route. Mais il semblait si concentré, que j'étais pratiquement sûr qu'il ne m'avait pas aperçu. Je continuai à rouler à côté de lui pendant un moment. Environ un kilomètre plus loin, nous nous arrêtâmes à une lumière rouge. Et cette fois, je pris plus de temps pour détailler le chauffeur de la Jeep.
Celui-ci, même si sa voiture était arrêtée, gardait les yeux en avant, la regardant fixement en serrant ses mains sur le volant (il avait terminé son sandwich). Mon regard monta le long de ses bras tendu (qu'il avait assez musclés) jusqu'au début de la manche de son t-shirt rouge, où les prémisses d'un tatouage apparaissait. Mon attention se porta plus haut lorsque je vis sa mâchoire fine remuer. Celle-ci, recouverte de quelques grains de beauté s'agitait, car son propriétaire avait commencé à se mordiller la lèvre inférieur. Mon regard remonta encore, jusqu'à atteindre son nez, qu'il avait joliment retroussé. Je ne pouvais percevoir la couleur de ses yeux, mais ils devaient être magnifiques au vu du reste de la personne. Sur le sommet de sa tête, une masse de cheveux brun ébouriffé retombait souplement sur la nuque de l'homme. Il était simplement magnifique. Je baissai soudainement les yeux vers mon entrejambe.
- Merde, Mini-Derek, c'est vraiment pas le moment…
J'avais une érection. Une putain d'érection en observant un inconnu. Shit. En plus, il avait fallu que je le rencontre en cette journée malchanceuse. Car quelque seconde à peine après avoir commencé à l'observer (et à avoir une trique d'enfer…), la lumière passa au vert et le bel inconnu démarra en trombe. Et moi, comme un con, je continuai de fixer l'endroit qu'il venait de quitter sans redémarrer la voiture. Je ne repris contact avec la réalité qu'une minute plus tard, lorsque je fus sûr que tout était calme dans mon jean. Et alors que je reprenais ma position initiale (la tête tournée vers l'avant, sans bave au coin des lèvres) et que j'approchais mon pied de l'accélérateur, le feu de circulation redevint rouge. Journées de merde !
En arrivant 4 heures plus tard dans le parking de la mairie, qui se trouvait aussi être mon lieu de travail, je me fis un petit topo mental du trajet infernal que je venais de faire.
Ce que j'ai frappé avec ma voiture :
- 3 écureuils
- 1 porc-épic
- 1 cycliste (il était plus solide qu'il en avait l'air le petit vieux...)
- 4 pigeons
- Et beaucoup, je dis bien beaucoup d'insectes.
Ce que j'ai frappé avec mes poings :
- Un connard homophobe (il m'avait traité de faggot*3)
- 2 douchebag complètement saoul (même s'il est midi)
- Et un arbre (ne me demandez pas comment c'est arrivé…)
Ce qui est arrivé à cause de toute es conneries :
- Je me suis mis à dos toute la communauté homophobe de Beacon Hills (mais bon, ça c'était déjà fait, je suis gay et puis, ce n'est pas un grand mal, loin de là...)
- Je me suis cassé quelques doigts en frappant les 2 soûlons qui draguait de façon un peu trop prononcé un jeune étudiant.
- Je me suis fait arrêter par la police pour «agression».
- Je me suis fait libérer par la police lorsqu'ils ont su que j'aidais Liam (l'étudiant), et non que je le brutalisais.
- Je me suis vraiment fait libérer par la police lorsqu'ils ont su que j'étais le nouveau maire.
- Je suis allé à l'hôpital pour que l'on me pose des attelles sur les doigts.
- Un jeune arbre s'est mystérieusement fait casser en deux.
- Et finalement je suis arrivé au travail à 3h de l'après-midi (ce qui veut dire 5h30 de retard. Yeah !) et j'ai complètement oublié mon rendez-vous de 11h30.(Il faut dire que j'étais vraiment occupé)
Mais ça ne m'aurait pas dérangé que tout ça continue toute la journée, si seulement cela m'avait empêché d'aller travailler.
Je sais, je vous coupe l'histoire, mais je voulais absolument publier ce soir alors... J'espère simplement que vous avez aimé. Si c'est le cas (et même si c'est pas le cas) reviews?
*1: L'acteur de Derek, Tyler Hoechlin, a eu 29 ans en septembre 2016.
*2: Je suis en train de faire mon cours de conduite, alors la sécurité avant tout!
*3: Pour ceux qui ne savent pas, faggot signifie pédale ou tapette, et c'est un mot que j'ai en horreur étant bisexuelle(si j'avais été hétéro cela m'aurait horripiler aussi, en fait). Mais il fallait que j'explique le coup de colère de Derek et ce mot me semblai approprié à la situation.
Voili, voilou!Je publie la suite dans 2 semaines. Bonne semaine bande de Bachibouzouk ;)