Gays of thrones
Chapitre 89
Parce que toutes les bonnes choses ont une fin…
L'hiver sera chaud, l'hiver sera chaud !
Du Nord du Mur au Jardin Haut !
Dans les rues de Port-Réal, les torches illuminaient la nuit, les chants résonnaient, les bagarres d'ivrognes animaient les devantures des tavernes. L'Armée des Morts avait été vaincue, la paix avait été conclue, l'hiver était enfin venu : tout le monde était heureux de pouvoir dire : « ouf ! ».
Dans les couloirs du Donjon Rouge, une ombre diaphane hantait les couloirs. Daenerys Targaryen portait encore la robe blanche brodée de fils d'argent, ornée de diamants et de perles de verre-dragon, qu'elle avait revêtue pour la cérémonie. En ce jour où elle avait enfin épousé Jon Snow, alias Aegon VII Targaryen, elle avait reconquis le Trône de Fer de ses ancêtres, la main dans celle de son neveu – et accessoirement, elle avait, par sa jeunesse et son charme exotique, clairement éclipsé Cersei aux yeux de toutes les fashionistas : son triomphe était complet.
Il ne restait plus qu'à conclure.
Cersei avait, dès le banquet de noces, annoncé qu'il n'y aurait pas de cérémonie de port de la mariée à son lit : « Vos coutumes à la con, c'est terminé. Non mais, vous allez voir si ça n'apporte rien de bon, une femme sur un trône ! ». Elle avait bu beaucoup de vin, au moins le tiers du débit prévu pour la fête, son frère Tyrion s'étant chargé du second tiers et les cent-mille convives restant avaient fini les fonds de bouteille.
(Deux armées qui ne combattent pas, ça fait du monde… d'ailleurs ce mariage allait figurer dans le Guinness des records pour le nombre d'invités.)
Durant la fête, Jon Snow, n'arrivant pas à sourire, s'était levé de table pour aller échanger quelques mots avec sa sœur – ce qui d'ailleurs ne suffit pas à lui enlever sa mine de constipé. Dans sa robe bleu sombre sur laquelle étincelaient les perles de nacre et ses cheveux roux, Sansa Stark avait su manier l'élégance, le raffinement et la discrétion. Rien de trop ostentatoire pour ne pas éclipser les mariées, mais rien qui n'empêcherait quiconque la regarderait de la trouver belle. Et Daenerys la trouvait belle.
Elle se rendit compte qu'elle n'était pas la seule : Cersei, sa nouvelle co-épouse, la fixait avec des yeux de prédateur. Sentant le regard de sa voisine sur elle, la reine se détourna de ses souvenirs et regarda Daenerys. L'alcool lui avait fait perdre sa discrétion mais pas sa lucidité.
« Pourquoi me regardez-vous ? »
« Vous semblez préparer un mauvais coup envers notre nouvel époux… », avoua franchement Daenerys.
Apparemment, elle aussi avait un petit coup dans le nez.
« Nullement, répondit Cersei en buvant une gorgée dans sa coupe dorée, pour être franche, j'ai la flemme de monter une intrigue ce soir. Non, je regardais ma nouvelle cousine. Savez-vous qu'elle aurait dû être ma bru ? »
« Je l'ai su. »
Elle aurait dû être ma maîtresse.
« En vérité, quelqu'un d'autre lui a pris sa virginité. »
« Ah ? »
Le propos surpris Daenerys : elle s'était attendue à ce que Cersei évoquât son fils décédé, mais non. La reine avait bien compris que personne n'aimait Joffrey, elle préférait donc garder ses souvenirs pour elle. Même Jaime faisait semblant de le regretter : il partageait son deuil pour lui faire plaisir, mais elle le sentait ailleurs.
« Je vous laisse deviner qui. », sourit Cersei d'un air mauvais.
« Ah parce qu'en plus vous savez qui c'est ? »
Daenerys haussa les sourcils.
« J'y étais… »
« Je… ne suis pas sûre d'avoir envie de savoir les détails… », dit Daenerys.
Cersei la regarda : « Eh ben, vous n'êtes pas très drôle ! »
Voyant la mine assombrie de sa co-épouse, Cersei se leva et alla à elle. Elle se pencha sur son épaule, et murmura : « C'était moi. Port-Réal était assiégée, j'étais convaincue de vivre ma dernière nuit en ce monde, et j'ai passé ma petite colombe à la casserole. Mais voyez : la colombe s'est faite louve, elle a appris à séduire, tromper et survivre. J'aime à croire que j'y suis pour quelque chose. Elle était fiancée à mon fils, mais croyez-vous que cela m'aurait arrêtée ? Je pourrais aussi vous parler de Jaime, ce frère dont j'ai porté les enfants. Et de Shae, la concubine de mon autre frère, que je lui ai volée parce qu'il était trop idiot pour se rendre compte qu'elle préférait sa femme – oui, oui, la petite colombe que j'avais déjà plumée. Ils sont là, mes deux frères, à bavarder comme deux insouciants, contents comme deux cocus ! Je pourrais encore vous parler de Margaery, l'autre fiancée de Joffrey, celle qui a épousé mes deux fils. Maintenant que j'y pense, avec elle, on aurait tenu deux saisons de Qui veut épouser mon fils ?, au lieu de quoi ça s'est terminée comme n'importe quelle émission de téléréalité, une blonde en petite tenue qui en allume une autre et toutes deux se retrouvent à baiser ensemble ! Quoi ? Ma vulgarité vous choque ? Vous devriez passer une semaine avec Le Limier ! Tenez, je l'aperçois… Il est dégoûté de ne pas s'entretuer avec son frère, et c'est réciproque. Jolie famille ! Mais peut-être devrais-je dire les choses de manière plus royale ? La rose a forcé ma porte et mes défenses, comme dans les contes de fées ! Vous allez me dire qu'il n'y a pas de fée dans notre monde, est-ce dommage ? Après tout, les magiciennes à lifting séculaire compensent largement de manque… »
« Où voulez-vous en venir ? », l'interrompit Daenerys, qui avait écouté, troublée, ce monologue, mais qui commençait à le trouver un peu long.
« Simplement au fait que je suis Cersei Lannister, et que je n'ai pas besoin de dragons pour être redoutable ! »
Piquée, Daenerys la regarda dans les yeux, et lui dit : « J'ai peut-être des dragons, mais je suis Daenerys du Typhon, de la Maison Targaryen, Première du Nom, Reine de Meereen, Reine des Andals, des Rhoynars, des Premiers Hommes et des Globe-Trotters, Suzeraine des Sept Couronnes et Protectrice du Royaume, Khaleesi de toutes les pelouses du monde… »
« Brouteuse de toutes les pelouses du monde, ouais ! »
« Euh… »
Cersei reprit une gorgée, sa jeune co-épouse reprit contenance : « Tout ça pour dire que je n'ai pas besoin de mes dragons pour asservir quiconque à mes charmes ! »
Cersei soutint son regard, sourit et dit : « Nous verrons cela ce soir, mon petit Globe-brouteur ! »
Et à présent, on y était. Daenerys se tenait devant la porte de Cersei, La Montagne la regardait de ses yeux rouges qui ne l'impressionnaient pas le moins du monde (« eh, je viens d'Essos, moi ! »). Le garde lui ouvrit la porte.
La pièce était éclairée par des torches et des chandelles, qui diffusaient une lumière chaude et discrète. Cersei avait enlevé sa lourde robe de velours rouge brodée d'or et d'argent, ses bijoux d'or massif, et se prélassait dans un canapé, yeux fermés, dans une simple robe de gaze transparente qui dévoilait assez bien ses charmes.
A ses pieds, une petite masse touffue semblait occupée à lui faire des massages en murmurant : « Moui-moui-moui-moui-mouiiiiii ! »
Daenerys resta interloquée. Cersei ouvrit les yeux : « Qu'est-ce qu'il y a ? Vous n'avez jamais vu de femme dénudée ? Moi, vous savez, tout Port-Réal m'a vue à poil, alors franchement, je ne suis plus à ça près ! »
« Euh… C'est quoi, cette touffe ? », fit Daenerys en montrant la chose aux pieds de Cersei.
« Ça ? ça s'appelle un Mont de Vénus, voyons ! »
« Je parlais de cette touffe-là… »
« Ah ça ! C'est Lancel Lannister, mon cousin, dit Cersei en le repoussant du pied. Suite à l'explosion du Septuaire de Baelor, Qyburn avait tenté de le ressusciter, mais il y a eu des effets pileux secondaires et depuis on l'appelle le Cousin Machin. Oh ! Vous pouvez vous approchez, il ne mord pas ! »
Au contraire, il lèche toujours aussi bien !
« Moui-moui-mouiiiiii ! », renchérit Lancel.
« Il me masse les pieds et fait de l'ASMR en même temps… J'essaie d'arrêter l'alcool à cause de ma grossesse, ça m'aide à décompresser. »
Daenerys ne put s'empêcher de sourire.
« Mais dites-moi… Il va passer la nuit avec nous trois ? »
« Qui ça, nous trois ? »
« Eh bien, vous, moi et Jon… le roi Aegon. »
« Jon Snow ? »
Cersei pouffa : « Croyez-vous que je ne sois pas avisée de ce qui se passe en cette ville ? Le bâtard de Ned Stark, ou de son frère, ou de votre sœur, peu importe, a déjà filé à l'anglaise à l'heure où je vous parle ! Apparemment, l'idée de coucher avec sa pire ennemie et sa tante l'horrifie ! »
Daenerys était atterrée. Décidément, ces Stark ! Pas un pour rattraper l'autre. Il fallait toujours qu'ils lui posent un lapin !
Philosophe, Cersei se prit une gorgée de vin : « Encore un qui ne sait pas ce qu'il perd ! »
« Ça suffit ! », fit Daenerys d'un ton autoritaire.
Elle lui prit la coupe des mains et la posa sur une table, un peu plus loin.
« C'est mon héritier que vous portez, et vous avez assez bu comme cela ! »
Son attitude laissa Cersei coite. Cette femme, qu'elle haïssait plus que tout (enfin, moins qu'Olenna Tyrell et Ellaria Sand, quand même), parce qu'elle était son ennemie, parce que leurs pères l'avaient été, était la première personne depuis Jaime à se soucier sérieusement de sa santé ! Quelque chose en elle se mit à battre.
Daenerys revint, et, sans ménagement, se mit à califourchon sur Cersei. Cette dernière en resta sans voix.
« Vous m'aimerez, songeait-elle, vous m'aimerez car l'amour naît dans les yeux… »
Et aussi parce que cette position, je maîtrise.
Daenerys lui prit le visage et se mit à l'embrasser. Cersei ne savait qu'en penser : devait-elle prendre le relais ? Ou la repousser ? Qu'est-ce qui serait le plus marrant ?
« Ho-hoooooooo ! », fit Machin Lancel.
Cersei eut un fou rire.
« Ça vous excite tant que ça d'avoir un paillasson qui fait bruit de fond ? », lui demanda Daenerys.
« Ben quoi, il est drôle, je n'y peux rien ! »
« Passez-moi votre sceptre, je vais l'assommer, oui ! »
« Mon sceptre ? »
Une idée traversa l'esprit de Cersei. Elle saisit soudain Daenerys par les cuisses et se leva. La tenant dans ses bras, elle essaya de la porter jusqu'à son lit.
« Euh… Vous êtes sûre de vous, là ? », demanda celle-ci.
« Oui, oui, ça va le faire ! »
En fait, cela ne le fit pas du tout : Daenerys chut lamentablement sur le matelas, et Cersei chut lourdement sur elle. Elles se mirent à rire.
« Finalement, un homme peut avoir son utilité ! », remarqua Daenerys.
« Eh bien, on fera sans ! », répliqua Cersei.
Elle resta songeuse, sans doute sous l'effet du vin, puis ajouta : « Encore que je ne sache pas si Jon Snow aurait su vous porter ! Dans tous les cas, on verra si pour vous, cela fera un manque ! »
« Quelle ambition ! »
« Mais il en faut ! Je suis indifférente à la médiocrité. »
Cersei dégaina son sceptre : elle le cachait sous son oreiller.
« Vous verrez, mon petit dragon, que je ne manque pas d'ambition ! », dit-elle dans un sourire vaguement sadique, qui provoqua des remous dans les entrailles de Daenerys.
Et elle se mit à lui relever la robe au-dessus de la taille, dévoilant une magnifique croupe que huit saisons n'avaient pas altérée (oui, faut rêver). Cersei brandit son sceptre et se mit à taper, ce qui provoqua des éclats de rire chez sa compagne.
« Ça vous plaît ? »
« J'ai perdu l'habitude d'être dominée ! »
« Eh bien, il faut un début à tout ! », répondit Cersei.
Ce faisant, elle passait sa main sur les jambes dénudées, défit un corsage, puis un corset, puis déchira une chemise parce que ça commençait à faire beaucoup d'épaisseurs, et fit glisser ses mains le long des monts et vallées de l'Ouest ainsi dégagées, plongeant son visage dans une forêt royale aux couleurs hivernales, tandis que des mains dénouaient doucement sa carapace. Cersei, la petite fille délaissée, la reine écorchée vive, la mère inconsolable, laissa sa dernière armure tomber à terre, se surprenant à éprouver des émotions qu'elle n'avait pas ressenties depuis son dernier mariage, vingt ans plus tôt. Elle s'égarait sur ce corps qui s'offrait sans hostilité, jouant avec les limites, les repoussant peu à peu. Alors qu'elle glissait son sceptre dans la tanière du dragon, Daenerys, s'apercevant qu'elle avait tendu leurs deux bannières au-dessus du lit, se mit à pousser des râles rauques, les yeux fixés sur les trois dragons rouges, le sceptre des Sept Couronnes ancré au plus profond d'elle. « Mes aïeux, songea-t-elle, je m'enflamme ! ». Et alors qu'elle se consumait sous l'action des doigts en or de Cersei, le sceptre fixé on-ne-sait-plus-où-exactement, les flammes des luminaires se mirent subitement à doubler de volume, et tout Port-Réal vit les fenêtres de la chambre royale s'illuminer dans la nuit noire où retentit un cri, sourd, bestial, qui traversa les rues, fit trembler telle une onde de choc les bâtiments sur leurs fondations, et transcenda toute la ville d'un courant érotique.
Alors que la fête battait son plein, virant à l'orgie, une ombre, fine et menue, un poignard à la ceinture, se glissait subrepticement le long des corridors du Donjon Rouge, silencieuse comme un fantôme. Arrivée à la porte d'une antichambre, elle l'ouvrit sans faire de bruit. Dans la pièce, des gardes étaient étendus, somnolents. Certains jouaient aux dés.
L'ombre s'avança jusqu'à un lit de camp, sur lequel était étendu une jeune fille. Elle s'agenouilla et posa sa main sur son bras. La jeune fille ouvrit les yeux.
« Arya ? », murmura Lyanna Mormont.
« Lyanna… Venez. Préparez vos affaires, votre monture, nous partons. »
« Comment cela ? », fit Mini Mormont en se frottant les yeux.
« Je vous enlève. »
Le cœur de Lyanna fit un bond dans sa poitrine : « Plaît-il ? »
« Je vous enlève. », répéta Arya, le plus naturellement du monde.
« Mais… Le mariage ? »
« Le mariage est terminé et consommé, ma chère. Nous n'avons plus rien à faire ici. »
« Et votre sœur ? Et les Nordiens ? »
« Ils partiront demain. Je pense que nos craintes de nous faire tuer ne sont pas fondées : Tyrion Lannister veut vraiment faire la paix, les deux folles qui vont désormais nous servir de reines sont occupées à s'envoyer en l'air, et je vous parie que mon frère et ma sœur n'attendront pas d'être réunis à Winterfell pour préparer une guerre de sécession ou une bêtise du genre. Vous et moi sommes jeunes, Lyanna, nous avons une vie à vivre, ne perdons plus de temps avec ces histoires où les cadets comme moi et les vassaux comme vous sont voués à des rôles secondaires. Partons, je vous enlève ! »
« Pour aller où ? »
« Essos est à l'Est et Westeros est à l'Ouest. J'ai toujours rêvé de savoir ce qu'il y avait à l'Ouest de Westeros… »
« Mais enfin, Arya, à l'Ouest de Westeros, il y a l'Île aux Ours ! »
Arya éclata de rire, ce qui réveilla quelques gardes, dont le Limier, qui ne dormait que d'un œil car il s'attendait toujours à voir son zombie de frère débarquer. Pour la fuite en toute discrétion, c'était raté. Attendrie, elle prit Lyanna dans ses bras.
« C'est bon, Arya, soupira cette dernière, enlevez-moi et emmenez-moi où vous voulez ! »
Lyanna Mormont et Arya Stark partirent donc aux premières lueurs de l'aube. Alors qu'elles s'avançaient vers la fosse aux dragons, elles aperçurent un cavalier, solitaire, qui se tenait immobile sur sa monture en travers de leur route.
Arya sourit : « Ben alors, tu ne profites pas de ta nuit de noces ? »
Jon regarda sa sœur : « Franchement, non, c'est au-dessus de mes forces ! »
Mini Mormont haussa un sourcil : c'était quoi ce type qui ne savait pas tenir le coup avec deux blondes dans son lit ? A sa place, elle aurait foncé ! Et dire qu'elle l'avait fait Roi dans le Nord…
« Que fais-tu là ? », demanda Arya.
« Je fuis, avoua Jon. Je crois que c'est ce que je fais de mieux… Je pars retrouver Tormund à Winterfell avant le gros de la troupe et nous repartirons ensemble au Nord du Mur… »
En vrai, j'ai trop peur qu'il me trompe avec un mouton, je veux qu'il caresse ma petite laine, pas celle d'un autre !
« Et tu t'es arrêté pour nous attendre ? Tu es bien aimable ! »
« Non, répondit Jon en tendant le bras, en fait, j'ai été interloqué par ça… »
Les deux jeunes filles tournèrent la tête dans la direction qu'il montrait. Au loin, dans la Fosse aux Dragons, elles virent un spectacle qui les sidéra.
« Euh… Attends, c'est moi ou il y a l'un des dragons qui est en train de grimper sur l'autre ? »
« Ah, tu vois ça aussi ! »
« Moi de même… », avoua Mini Mormont.
« C'est que je ne savais pas si c'était moi qui hallucinais ou pas, merci de me confirmer que je ne suis pas fou ! »
« Mais ils ne sont pas censés être frères ? »
« Peut-être, mais Targaryen ! »
« Frères Targaryen, amour consanguin ! »
« Dis-donc, Jon, persiffla Arya, c'est bien ton dragon à toi qui se fait enfiler par celui de Daenerys ? »
« Ça veut dire quoi, ça ? »
« Oh, rien ! »
Mini Mormont se mit à pouffer, Arya piqua des éperons et Jon partit à la poursuite de sa sœur en criant : « Tu vas voir ! »
C'est sur cette ambiance toute bonne enfant que Jon Snow, Arya Stark et Lyanna Mormont prirent la route du Nord, tournant le dos à Port-Réal et ses intrigues, aux Sept Royaumes pour lesquels ils avaient combattu, aux dragons qui les avaient fascinés, et à ce maudit Trône de Fer.
FIN