Poussière d'étoiles
Tu sais Sam, l'une des seule chose que j'ai retenu de mes cours de bio du lycée c'est qu'on est tous de la poussière d'étoiles.
Magnifique, n'est-ce pas ? Et ce n'est pas que poétique, c'est aussi scientifiquement exact.
Mais toi Sam, tu n'es pas qu'un petit fragment qui fait pleurer mon œil, non.
Tu es ma comète.
Tu n'es pas venu de très loin, et pourtant tu as explosé mon univers, météore improbable.
J'ai toujours pensé que tu m'aveuglais totalement mais en vérité sans ta chaleur ma vie n'est plus possible.
On vire dans le mélo là, non ? Je parie que tu ne t'attendais pas à ça. Moi en tout cas je ne m'attendais pas à toi.
Mon astre, mon tout petit astre devenu grand.
La première fois que tu as posé tes yeux sur moi j'ai découvert ce qu'était une supernova.
S'il te plaît, ne me laisse pas un trou noir, je crois que mon espace temps ne le supporterait pas.
Mon soleil.
Il faut que tu brilles encore longtemps. Et pas que pour moi d'accord ? Je n'ai pas le droit de monopoliser ton orbite.
Et même si dans la nuit noire je lève le regard vers toi et tu deviens mon guide, ne perds pas ton temps à éclairer mon chemin. Je te suivrais de toute façon.
Tu es l'étoile de ma poussière, la planète autour de laquelle tourne mon anneau. Et quand tu n'es pas là mon ciel est désespérément vide.
Mon cœur aussi.
Je suis le vers de terre amoureux d'une étoile. Et tant que tu continues de rayonner, je continue d'exister.
N'oublie pas ça Sam, entendu ? Je te ferais bien promettre, mais un astre ça ne parle pas.
Tu restes trop loin de moi. Des années lumière, c'est quand même quelque chose !
J'ai beau tenté de te coloniser jour après jour, année après année, je ne suis pas ton seul habitant. De toute façon qui serait assez fou pour revendiquer une planète ? Moi je n'ose toujours pas.
Mais arrêtons une minute ces métaphores à la con, tu veux ?
Ce que j'essaie de te dire, à travers mon encre maladroite, c'est que sans toi, il n'y a pas de moi.
Mon frère, mon étoile.