Hello ! Me revoila avec une nouvelle fiction ! Je reviens aux origines aka Harry Potter . Ce devait être un OS initialement mais 44 pages étant un peu long j'ai séparé cet OS en chapitre de longueur aléatoire et sans nom. J'essairais de publier régulièrement !
J'ai essayé de me corriger mais n'étant pas experte en orthographe il reste sûrement beaucoup de fautes cachées dans mon écrit, j'espère qu'elles ne vous dérangeront pas !
Couple : Drarry (Draco × Harry) donc homophobes vous pouvez aller ailleurs...
Rating : T pour le moment, M pour la suite.
Disclaimer : TOUT appartient à JK Rowling sauf l'histoire qui va suivre qui est inspirée de sa magnifique œuvre
Bonne lecture ! En espérant que ça vous plaise !
Drago se réveilla brutalement, essoufflé, comme s'il avait couru de longues heures. Sous ses paupières à peine ouvertes se déroulaient encore la scène cauchemardesque responsable de son violent réveil. Il pressa fortement ses paupières l'une contre l'autre dans l'espoir de faire disparaître les images issus de ses songes, mais n'y parvint pas.
Il tapota la place vide à ses côtés et poussa un soupir de désespoir. Le corps chaud de son amant avait disparu pour ne laisser qu'une place vide et gelée. Il se laissa retomber sur la place qu'il occupait précédemment et soupira longuement, se demandant pourquoi l'autre était partit sans laisser de trace. Il se sentait seul, terriblement seul. Comme avant, avant qu'il ne vienne le chercher et le tire de la misère dans laquelle il était plongé.
- Flashback (POV : Drago)-
La guerre était finie. Le corps mort de celui qui fut considéré comme le plus grand mage noir de tous les temps gisait au pied du garçon aux cheveux noirs qui l'avait vaincu. Je regardais la scène d'un regard vide. La guerre était finie, Potter avait vaincu. J'avais perdu, tout perdu, car sans aucun doute je serais jugé, traîné dans la boue, déshonoré. Je sentis la main de ma mère se poser sur mon épaule, « ne t'inquiète pas, on survivra », voilà ce que ça voulait dire. Mais dès fois, cela ne valait il pas la peine de mourir ? De laisser toute les souffrances derrière nous, d'oublier nos erreurs. Puis la main de mon père. Une parfaite famille de mangemorts, parfaitement unis.
Tout le monde fêtaient la victoire, et nous nous terrions dans un coin, fuyant les regards accusateurs, ne regardant pas les multiples corps allongés, hurlant de souffrances ou recouvert d'un draps. Nous fermions les yeux, essayant d'oublier que de cette souffrance nous étions les responsables.
Le reste se déroula dans un épais brouillard. Le retour au manoir, l'attente de l'inexorable jugement. L'absence d'envie, de sortir, de vie. La dépression, l'absence de tout, « enfermez moi à Azkaban, faites moi subir le baiser du détraqueur, qu'on en finisse. Enfin. ». Voilà ce qui tournait sans cesse dans mon l'esprit.
Puis la fin de l'apathie, le jugement, la délivrance tant attendu. Et ce maudit Potter qui entre dans la salle, la fin de mes espoirs. De ça je m'en rappel, de la petite taille mais de l'air noble de ce satané brun. De la détermination brillant dans ses yeux émeraudes. Et dans ma tête des suppliques que je ne pouvais énoncer, « Potter, s'il te plaît, laisse nous mourir maintenant. ». Mais c'était sans connaître le brun. Il a parlé, beaucoup, et chaque mots se sont gravés au plus profond de moi.
« Sorcier, sorcières. Je suis aujourd'hui venu pour témoigner dans ce jugement. Comme il est de notoriété publique, mes relations avec les Malefoy ont toujours été des plus tendues. Pour autant, je suis venu aujourd'hui pour témoigner en leur faveur. Cela peut vous paraître absurde, je le conçois, mais ils ont joués un rôle décisif dans cette guerre. Par deux fois ils ont menti à Voldemort, par deux fois ils m'ont sauvé.
La première fois eu lieu durant une nuit noir. Le nom de Voldemort a été prononcé et le tabou fut brisé. Quelques secondes plus tard une poignée de Rafleurs nous capturaient. Hermione eu la brillante idée de modifier nos apparence, mais la ruse n'aurait pu fonctionner éternellement. Les Rafleurs nous apportèrent au manoir Malefoy. Bellatrix Lestrange, nous reconnut, elle voulu appeler son maître. Mais lorsqu'il s'agissait de Voldemort, prudence s'imposait. Elle demanda donc à Drago de lui confirmer notre identité. Il détourna le regard, mais infirma les propos de sa tante, il lui dit que nous n'étions pas Harry, Hermione et Ron. Il nous sauva.
La seconde fois eu lieu lors de la bataille de Poudlard. Avant le, déjà mythique, affrontement qui nous opposa Voldemort et moi je me rendis dans la forêt interdite afin de faire cesser toutes souffrances. A ce moment donné Voldemort tenta de me tuer. Il envoya un de ses sous-fifres vérifier que j'étais bien mort. Heureusement pour moi et pour toute la communauté sorcière, cette personne fut Narcissa Malefoy. Elle me parla, elle sut que j'étais vivant. Mais elle releva la tête et clama à la totalité des fidèles de Voldemort, et à Voldemort lui-même que j'étais bel et bien mort.
Je pense donc que cette famille ne mérite ni Azkaban, ni le baiser du détraqueur. Je sais, vous allez me demander pourquoi Lucius Malefoy n'y aurait pas le droit ? Je vais, aujourd'hui, vous le dire ; tout simplement parce que Narcissa Malefoy m'a sauvé afin de maintenir sa famille intacte. Et il serait ingrat de la remercier en brisant ses rêves de rédemption dans une famille heureuse.
La famille Malefoy a fait de mauvais choix à une époque donnée, mais par maints aspects elle nous a donné l'aperçu d'une envie de seconde chance. Et au nom de Dumbledore, de tous ceux qui croient en l'avenir de l'Homme et de l'humanité, je vous demande de la leur accorder, car c'est comme ça que les plus grands héros sont créés. »
Après le long discours de Potter, très sûrement écrit par Granger, il n'y eut plus un bruit dans la salle, puis, soudainement, un grand brouhaha explosa. Et moi j'observais Potter, il semblait insensible, il laissait son regard errait sur la foule. Il savait déjà qu'il avait gagné. Car on ne refuse rien au grand Harry Potter.
Après de longues discussion le Magenmagot décida de retirer la plus grande partie de la fortune de ma famille, nous laissant le manoir, certains meubles et de quoi subvenir à nos besoins six petits mois, le temps de trouver un métier, du revenu.
A ce moment je haïs Potter plus fort que jamais. Il m'enlevait cette fin si grandement attendue pour ne laisser que la misère, il m'enlevait les seules choses qui me restaient pour donner à ma vie un peu de goût, un peu d'intérêt à être vécu.
Mes parents sortirent heureux du jugement. Ils étaient libres, ils avaient gagnés.
Je restais trois mois au manoir. Mes parents avaient trouvé un métier, il ne rapportait pas beaucoup, mais assez pour vivre, aisément. Moi je m'enfonçais dans ma dépression. Je fuyais le monde des sorcier où l'on me regardait avec dégoût.
Puis un jour, un mardi, j'eus besoin de sortir, de sortir m'acheter un livre de potion, pour me divertir, pour continuer ce dans quoi j'excellais, pour ramener de l'argent. Des regards, méchant, haineux, trop de regards. Je pris la fuite, dans le monde Moldu. Je rentrais dans un centre commercial, immense tout en verre. Avec des boutiques de vêtements Moldus.
On a beau dire, les pantalons, chemises et autre vêtements portés par les Moldus sont tout de même beaucoup plus seyant que nos robes sorcières. J'admirais donc les pantalons Tommy Hilfiger(c) quand un petit homme m'interpella. La première chose qui me frappa chez lui était son apparence. Petit, mince, rasé de près. Une peau d'émail et des cheveux de jais. Mais surtout un costume, coupé sur mesure, mettant chaque partis de son corps en valeur.
« Bonjour monsieur, mon nom est Eugène Smith. Je suis recruteur de mannequin pour la marque Eugénia, fondée il y a presque cent ans par une de mes aïeules. Nous faisons de la haute couture et du sur mesure et sommes actuellement à la recherche de mannequin, plus particulièrement homme afin de relancer notre entreprise. Voici une plaquette pour le casting qui à lieu demain si cela vous intéresse. »
Sur ces mots l'homme me quitta. Je regarda longuement le flyer avant de me décider. Une fois ma décision prise, je transplanai chez moi et fit mes bagages. Mes parents possédaient depuis longtemps un appartement minable dans le Londres Moldu, résultat d'un essai de fraude fiscale n'ayant pas marché.
Le casting débuta. Les vêtements étaient doux, beaux. J'étais heureux, on me regardait, mais sans dégoût, juste avec admiration. Un semblant de sourire éclaira mon visage. Je fus sélectionné.
Et la vie reprit ses droits. J'aimais être admiré, pris en photo, que l'on me fasse des vêtements. Le monde Sorcier n'était plus qu'un rêve sortit d'une autre époque. En très peu de temps je devins le visage de la marque, qui reprit la place qu'elle avait perdu. Je courais d'un défilé de mode à un autre. J'étais heureux. Il me manquait juste quelqu'un, quelqu'un qui m'aime et que j'aime. Quelqu'un qui brise ma solitude et contre qui je puisse me blottir les nuits où les cauchemars issus de la guerre envahissait mon esprit.
Il y eu d'abord les femmes. Ces mannequin au corps parfait qui m'occupaient le temps d'une nuit. Et un soir de débauche un homme, un mannequin d'un quelconque défilé. Une nuit de folie. Alors il y eu les hommes. Beaucoup. Et il y avait Eugène qui me tournait autour. Je céda, sans aucune difficulté. Il était beau, il me plaisait. La baise avec lui c'était jouissif.
Il m'aimait, me couvrait de cadeau. Je ne l'aimais pas, mais il rompait ma solitude. Il me caressait les cheveux dans l'immense chambre du gigantesque appartement que j'avais acheté peu après le début de ma carrière. Mais il ne comprenait pas mes cauchemars. Notre idylle dura longtemps, plus de cinq années, il y eu des breaks, des disputes. Puis je m'éloignai une fois de trop, je vieillissait et je voulais faire de nouvelles rencontres, j'avais vingt-six ans, presque l'âge de la retraite dans mon domaine.
Il me trompa. Avec un mannequin, plus jeune que moi. On se sépara, sans tambour ni trompette, et on continua à travailler ensemble, j'étais le visage de sa marque depuis presque huit ans et il ne pouvait se permettre de me renvoyer. J'étais beaucoup trop convoité. Suite à cette rupture ma vie de débauche repris. Mais je n'en voulais plus, je voulais autre chose, quelque chose de mieux, de plus beau.
Eugène et moi n'étions plus ensembles depuis quelques mois quand une mannequin rencontré un jour me contacta. Elle avais eu un fils, nous avions eu un fils. Mais elle ne voulait pas me le dire, pas tant que Eugène serait là. J'avais détruit sa vie, mais elle ne voulait pas détruire la mienne. On se revu quelque temps plus tard. Elle s'appelait Astoria et malgré sa grossesse restait une des femmes les plus magnifiques que je n'ai jamais rencontré.
Elle me présenta Scorpius qu'elle avait nommé comme ça en pensant à moi Drago, un nom peu commun évoquant les dragons. Scorpius, un nom peu commun évoquant les scorpions. Mon fils allait sur ses trois ans et était magnifique. Astoria le chérissait mais elle avait besoin d'aide. Elle avait un diplôme de couturière et je réussis à convaincre Eugène de l'embaucher dans l'entreprise. Comme ça je devins le père à mi-temps de mon fils.
Je fêtai mes vingt-sept ans seul, la dépression s'insinuait peu à peu en moi. Et la nostalgie. J'écrivis une longue lettre à mes parents et l'envoya par Hiboux Postal. Ils me répondirent quelques heures plus tard, qu'ils allaient bien, qu'ils avaient refait leur vie et recommencé à bâtir une fortune. Qu'ils m'aimaient, que je leur manquais, qu'ils étaient heureux pour moi, qu'ils comprenaient. Mais aussi qu'ils voulaient rencontrer Scorpius. Puis aussi un exemplaire de la gazette, pensant me réjouir en envoyant des nouvelles du monde sorcier.
Lily Luna Potter est née. Voici ce que clamait la une. Je me décida à lire l'article et à en apprendre un peu plus sur mon ancien ennemie.
Lily Luna Potter est née. Harry Potter et Ginny Potter anciennement Weasley ont en ce jour donné naissance à leur troisième enfant. Après la naissance de James Sirius Potter il y a quatre ans et de Albus Severus Potter il y a trois ans les Potter ont décidé de donner naissance à une adorable enfant rousse.
Je jeta le journal au loin me demandant comment Potter faisait pour vivre la vie qu'on lui avait tracé. Auror, marié à Ginny Weasley, ayant trois beaux enfants. C'était un cliché, un putain de beau cliché.
Heureusement pour moi, Scorpius me rejoignait pour la semaine le lendemain. Mon fils était tout ce que j'avais et tout ce qui comptait à mes yeux. Je m'entendais très bien avec sa mère, grâce à lui, il était le centre de tout, la raison de chaque choses.
Le temps passa, je continuais mon travail, toujours de manière brillante. J'envoyais parfois des lettres à mes parents et ils passèrent plusieurs fois nous rentre visite à Scorpius et moi. Ils étaient tombés sous le charme de mon fils, qui me ressemblait énormément.
Un jour ma mère passa, seule. Mon père était pris par son boulot, et j'allais avoir vingt-huit ans le lendemain. Elle voulait me demander de venir le fêter avec Scorpius au manoir. Bien entendu je refusai net, ne voulant plus mettre un pied dans le monde sorcier. Ma mère soupira et finit par se rendre à l'évidence, on fêterais mon anniversaire chez moi, dans cet appartement Moldu de Londres. Je fis une blague sur le fait que le lendemain serait aussi l'anniversaire de la fille de Potter. Ma mère fit une légère grimace et je lui demanda quelle en était la raison. Elle m'expliqua que cette période n'était pas une période joyeuse pour les enfants Potter, en effet, le héros national avait fait une sorte de burn out. Il c'était rendu compte que sa vie n'était qu'un parfait cliché et avait essayé de s'en sortir.
Elle me raconta tout ce qui avait mené à ça, et les répercussions que ce burn out avait eu. En effet, Potter et Weasley, car elle restera toujours Weasley pour moi, avaient eu quelques problèmes de couples. Et scoop de l'année avait décidé de se séparer. Nul ne connaissait les détail, mais ce divorce faisait de grands bruits. Pour ma part je trouvais cela très ironique. Potter avait une vie parfaite et il plaquait tout, et moi je rêvais de cette vie mais je ne pouvais l'effleurer.
Mon anniversaire fut le plus joyeux de ceux que j'avais fêté depuis longtemps, mon fils me fit plein de dessins qui me firent sourire, Astoria m'offrit un tableau pour décorer ma maison, et mes parents de l'électroménager. Imaginer mes parents dans un magasin Moldu me provoqua d'ailleurs une crise de fou rire qu'Astoria et Scorpius ne comprirent pas.
Puis le temps repris son cours et ma vie continua telle qu'elle était avant, shooting photos et défilés de mode étaient au rendez vous.
Un soir après un défilé particulièrement éprouvant je décida d'aller me balader dans St James Park avec mon fils pour me détendre. Scorpius adorait les écureuils et St James Park en regorge. Quand Scorpius m'attrapa la main et m'attira vers un écureuil je sentit le regard de quelqu'un figé sur moi. Je me retourna pour dissuader l'importun de nous regarder moi et mon fils quand je croisa deux yeux verts émeraudes chargés de tristesse.
J'espère que ce début vous à plu ! Je me ferais une joie de lire vos avis, qu'ils soient positifs ou négatifs (mais négatifs constructif pas de : "c'est nul j'aime pas bœurk bœurk"... Enfin vous faites ce que vous voulez mais je ne suis pas sûre que ce genre de review soit vraiemtn utiles...) et d'y répondre ! Bisous - Éclat d'étoile