Chapitre 2
POV de Naruto
Je me fais réveiller par quelqu'un qui me pousse l'épaule, j'ouvre un œil pour tenter de comprendre pourquoi on me réveille.
- Allez, Naruto ! On est arrivés, lève-toi !
Je m'assois correctement dans mon siège, mon cou me fait mal et je lève le regard vers la jeune fille qui m'accompagne. Je me rappelle soudainement que je suis de retour sur le sol Nippon, je suis de retour chez moi après trois ans d'études en France. Ma compagne me pousse pour que je me lève pour enfin pouvoir sortir de l'avion.
- Allez, Naruto, j'ai hâte de sortir d'ici.
La voix de Sakura m'annonce que je ferais mieux de me dépêcher si je ne veux pas finir avec un de ces fameux coups de poing bien douloureux. Je sors donc de notre rangée, je saisis mon sac de voyage et me dirige vers la sortie de l'avion. Contrairement à mon amie, je n'ai personne qui m'attend à mon retour au Japon. Les trois dernières années passées à Paris pour mes études en pâtisserie avait fait le tri dans le peu d'amis que j'avais avant de quitter le Japon. Lorsque j'ai réalisé que j'étais gay, eh bien disons juste que la plupart ont tout simplement cessé tout contact avec moi. Je serais resté en France, du moins c'était mon but après avoir rencontré Gaara, ce fut ma première vraie histoire d'amour. Je n'avais jamais été avec des femmes auparavant, je n'ai jamais été attiré par celles-ci. Mes amis au lycée avaient juste présumé que j'étais trop gêné, trop timide avec la gente féminine de ce point de vue-là. À mon arrivée en France, et là une plus vaste ouverture d'esprit, j'ai compris que les hommes correspondaient à mon goût.
Avec Gaara, j'avais finalement découvert qui j'étais réellement, mais cette dernière année avait été réellement difficile. Non, je secoue la tête, pas question que je pense à ça maintenant, je veux repartir du bon pied et me concentrer sur l'ouverture de notre pâtisserie et cette nouvelle vie qui m'est offerte. Sakura m'a proposé cette idée pendant nos derniers mois d'études au début, j'avais refusé pensant que j'allais rester en France. Je ris sous cape, cette fille me connaît trop bien, et je lui dois beaucoup, particulièrement mon retour dans notre pays natal. Cette fille est débrouillarde, elle s'est déjà arrangée pour nous trouver un appartement que nous allons partager, et en plus, elle nous a trouvé un local pour notre pâtisserie dans un quartier d'affaires de Tokyo. On se dirige vers les tapis à bagages afin d'y récupérer nos valises. Je souris en me rappelant à quel point Sakura avait eu du mal à faire ses valises pour respecter le quota du poids.
Avec tout ce qui s'est passé pour moi en France, j'ai décidé de ne rapporter que le strict minimum ; mes bols porte-bonheur ainsi que mes vêtements, le reste n'était pas important donc je les ai laissés sur place. Après une attente interminable, j'ai mon sac et Sakura aussi.
- Enfin ! J'ai hâte de sortir d'ici pour que tu aperçoives l'appartement !
Je hoche la tête en accélérant le pas avant d'effectuer un léger jogging, je me retourne sur moi-même pour faire la grimace à mon amie. Je vois bien que je la décourage, mais je suis heureux et j'ai envie de crier et de courir partout. Par conséquent, je le fais !
- YEAH !
Les autres voyageurs sursautent, la plupart me lancent un regard meurtrier, mais je m'en fous et je me mets à courir vers la sortie que je vois au loin. J'esquive aisément les autres voyageurs, je saute par-dessus les valises à terre, je me sens rempli d'énergie, heureux de finalement pouvoir recommencer à zéro.
- NARUTO !
Sakura me crie après mi-amusée, mi-énervée, mais je ne me retourne pas et je sors la lumière du jour, m'aveugle un instant, et je reste là comme un idiot. J'ai un immense sourire aux lèvres, je laisse le soleil effleure la peau de mon visage.
- AIE !
Je crie surpris Sakura est à mes côtés secouant la tête découragée, elle m'a frappé l'arrière de la tête.
- Tu aurais dû m'attendre.
Je sais qu'elle n'est pas fâchée, elle me regarde avec un sourire franc, et je sais qu'elle est aussi heureuse que moi d'être de retour au Japon. Contrairement à moi, elle a un vaste réseau d'amis à Tokyo, elle est née ici alors que moi, je suis né dans d'un petit village en province plus au nord. Je suis né près de Sapporo, dans un modeste village du nom de Morappu, sur la berge du lac Shikotsu, lorsque j'étais encore enfant, je passais mes journées dehors à jouer dans l'eau et à tenter de pêcher. Ce qui expliquait pourquoi j'étais beaucoup plus bronzé que la majorité des Japonais, le fait que ma mère soit d'origine norvégienne expliquait aussi ma chevelure blonde. Le peu d'amis que j'avais à Morappu n'avait pas eu l'envie d'entretenir une relation longue distance lorsque j'ai décidé de quitter la région pour mes études en cuisine et approfondir par la suite en me spécialisant en pâtisserie. C'est du reste ainsi que j'ai eu la chance de rencontrer Sakura, elle est ma meilleure amie, et je ne la changerai pour rien au monde. Elle m'a probablement sauvé la vie en France, je secoue de nouveau la tête, pas question que je pense à ça, je veux aller de l'avant et pas me morfonde dans des événements passés. Je sens la main de mon amie se déposer doucement sur la mienne, je tourne mon regard vers elle.
- Ça va, Naruto ?
Des fois, elle me fait peur tellement elle semble systématiquement en mesure de voir que je ne vais pas bien, je lui fais mon plus beau sourire.
- Absolument ! Je pensais juste à quel point, je suis fortuné de t'avoir comme amie.
Elle rougit sous le compliment, elle sait parfaitement bien que je le pense sincèrement, et elle me retourne aussi cette affection.
- Sakura ! Naruto !
Notre regard est attiré vers le cri, ce sont les parents à Sakura qui sont venus nous chercher, on se saisit de nos valises et on s'approche en souriant. La mère de Sakura, Mebuki me prend dans ses bras, je lui retourne son accolade, j'aime beaucoup cette femme, elle m'a pratiquement adopté la première fois qu'on s'est rencontrés. Kizashi s'avance plus posément que sa femme pour me tendre la main. C'est un homme serein avec un regard calme, lui aussi m'a ouvert les bras de leur demeure et m'a accepté comme je suis sans questionnement.
Naturellement, ils nous bombardèrent de questions sur notre voyage, nos études et nos futurs projets. Je réponds sans hésiter à leurs questions, ça me fait plaisir de voir qu'ils sont réellement intéressés, Jiraya était aussi intéressé, mais il a repris ses habitudes de voyageur lorsque j'ai décidé d'aller étudier en France. Selon le dernier contact que j'ai eu avec lui la veille de notre départ, il est présentement au Canada. Il semble réellement aimer la gentillesse et la générosité des Canadiens. Une fois nos valises dans la voiture des Haruno, on se met en route pour leur maison qui n'est pas très loin de l'aéroport. Ils habitent dans la préfecture de Hyôgo, dans la petite ville d'Itami. Vu que Sakura et moi avons prévu de posséder notre boutique à Kyoto, on va aller dormir chez ses parents aujourd'hui. Pour se remettre un peu du décalage horaire avant de se mettre au boulot. Je me sentais bien malgré le fait que j'étais complètement déphasé avec le décalage horaire, à peine 30 minutes, plus tard, ont étaient arrivés à leur demeure. Nos chambres étaient déjà prêtes à peine à l'intérieur que Sakura me pousse du chemin en criant.
- DOUCHE !
Je ricane tout seul, je la comprends moi aussi, j'ai hâte d'aller me laver, j'ai l'impression d'être tout poisseux et de sentir le linge sale. Mais vu que Sakura peut faire peur lorsqu'elle est contrariée, je lui laisse le champ libre, non sans lui rappeler.
- Tu me laisses de l'eau chaude, lollipop !Elle se retourne sur elle pour avoir la gentillesse de me faire un doigt d'honneur. Tsk, qu'elle amie celle-là pour faire bonne mesure, je lui tire la langue. Je secoue la tête en me dirigeant vers la chambre que les parents de Sakura ont préparé pour moi, toujours la même d'ailleurs. Ohh, le lit à l'air tellement confortable, mais je ne dois pas me laisser tenter, je dois essayer de me mettre au rythme japonais le plus rapidement possible. J'ouvre ma valise, sors mon linge à laver, sors celui qui est propre, et voilà trois ans au loin, et j'ai encore moins de choses que quand je suis parti. Je soupire de dépit, je me laisse tomber sur le lit, je lutte pour ne pas pleurer, je me suis promis que je ne laisserai pas ceci avoir le meilleur de moi. On cogne à la porte et elle s'ouvre, Mebuki me regarde, je lui fais signe d'entrée elle s'avance délicatement pour prendre place à mes côtés. Elle passe sa main dans mes cheveux délicatement en me regardant du coin de l'œil.
- Je suis désolé, Naruto, je sais que ça n'a pas dû être facile à quitter la France et Gaara.
Cette seule phrase, en plus du doux mouvement réconfortant de sa main dans mes cheveux, me fait craquer et les larmes que je comba depuis plus d'une semaine coulent maintenant librement sur mes joues. La femme me prend alors dans ses bras, je m'accroche à elle, mon nez dans le creux de son cou, et je pleure. Elle ne me dit rien et me berce tout simplement comme elle a dû le faire des centaines de fois avec Sakura, elle étend une main réconfortante dans mon dos. Je pleure tellement que j'en ai mal à la gorge au nez, mais ça me fait malgré tout un bien fou, ça doit être comme ça quand tu grandis avec une mère attentive. Finalement, je finis par me calmer, je me détache un peu de Mibuki, baisse le regard, je me sens comme un idiot maintenant. La mère de mon amie me saisit doucement le menton pour que je la regarde dans les yeux.
- Sache que je suis là pour toi si jamais tu éprouves le besoin de parler.
Je secoue positivement la tête, je ne fais pas encore assez confiance à ma voix, elle se penche pour embrasser mes deux joues avant de sourire, elle se lève de mon lit avant d'annoncer.
- Lorsque Sakura sortira de la douche, tu iras à ton tour, ensuite on mangera tous ensemble. J'ai préparé des ramens.
Je saute sur mes deux pieds avant de la prendre dans mes bras, je la soulève et tourne sur moi-même avec elle dans mes bras, elle éclate de rire en me tapant sur les épaules
- RAMEN RAMEN ! Enfin, j'ai cru ne plus jamais pouvoir en manger !
Je repose Mibuki par terre, elle embrasse ma joue une nouvelle fois avant de sortir de la chambre en secouant la tête. J'adore manger des ramen en France, ça n'existe pas enfin si, mais rien à voir avec ceux qu'on mange au Japon. Elle a su me rendre le sourire, je me sens léger comme si elle avait retiré un poids que je ne savais pas avoir.
Après de délicieuses retrouvailles avec mes doux ramen préférés, Sakura et moi nous décidons d'aller dormir. Il est encore tôt 19 h 30, mais je ne suis plus capable de rester éveillé. Lorsque je jette un coup d'œil à mon amie, je vois bien qu'elle aussi dort debout. Je prends le temps de remercier de nouveau Mibuki pour son excellent souper, je salue Kizashi qui s'est installé au salon. Je vais me laver les dents rapidement, j'entre dans ma chambre, enlève mon pantalon et mon t-shirt, pour ensuite me glisser dans les couvertures seulement vêtues de mon caleçon. J'examine le plafond en pensant que c'est la première fois depuis des lustres que je me sens libre, je peux enfin laisser libre cours à mon vrai moi. Je commence à imaginer notre nouvel appartement ainsi que notre boutique, et je prends des notes mentales pour les prochains jours. Je sais que nous allons être débordés, nous avons tellement à faire autant dans notre foyer que dans les locaux de notre future pâtisserie. Heureusement, Sakura a quelques contacts qui vont pouvoir nous aider pour être prêts pour l'ouverture de notre pâtisserie, décoration, fournitures, ingrédients, tout était à prévoir et coordonner. Une chance qu'elle soit avec moi pour ce défi fou, sans Sakura, je serai perdu et je ne serai pas ou commencer. Sans même m'en rendre compte, mes yeux se ferme et Morphée m'emporte.
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J'ouvre les yeux vers 7 h un peu encore dans les affres du sommeil, mais je me décide quand même à me lever pour aller courir un peu. La course a toujours été une échappatoire pour moi, j'aime sentir le vent sur ma peau, le bitume sous mes pas et l'air dans mes poumons. J'attrape mon ipod insérant les écouteurs dans mes oreilles, je mets ma musique en route, j'effectue quelques étirements avant de sortir silencieusement de la maison. Je tourne vers la gauche pour découvrir le quartier dans lequel Sakura a grandi, c'est un quartier de classe moyenne, beaucoup d'espace vert et peu de monde à cette heure-ci. Je ne pense pas que le Japon me manquerait, mais en ce moment, en courant dans ce matin tranquille, je me sens revivre le calme m'envahit, et je me sens euphorique. Je sais que maintenant je vais pouvoir prendre un nouveau départ, tout ça grâce à Sakura, jamais je ne l'oublierai. Ma nouvelle vie commence, je vais pouvoir me consacrer à ma passion sans avoir qui que ce soit pour me ralentir ou encore me juger. De retour à la maison des Haruno, j'entends des voix à la cuisine.
- Je vais à la douche !
Je me sens au meilleur de ma forme ce matin, cette course m'a fait un bien fou. Je me lave rapidement, j'ai l'estomac dans les talons, je respire l'odeur alléchante de la cuisine de Mibuki qui vient titiller mes papilles. Je m'habille attrape mon linge sale pour le déposer dans la machine, j'arrive enfin dans la cuisine et tout le monde est déjà à table.
- Naruto, maman est d'accord pour me prêter sa voiture ! Je t'emmène donc à notre future boutique et notre appartement !
Je souris de toutes mes dents à Sakura, je vais lui faire la bise et j'en donne un rapidement sur la joue de Mibuki, j'ai droit à un sourire discret en coin. On termine rapidement de manger après une discussion rapide Sakura et moi décidons qu'on dormira à notre appartement ce soir encore une fois, elle me surprend. Elle s'est arrangée avec ses parents pour que ceux-ci le meublent avant notre arrivée, je suis vraiment excité, tout semble vouloir enfin prendre forme pour mon futur et celui de Sakura. Après un remerciement sincère aux parents de mon amie, on prend la voiture, je laisse Sakura conduire, je ne connais pas assez les environs pour conduire, et sincèrement je n'aime pas vraiment ça de toute manière. On discute sans interruption durant le trajet qui dure 45 minutes finalement, on s'arrête devant un petit bâtiment qui semble très récent, il scintille au soleil. Je n'en reviens pas, j'ai le souffle coupé.
- Mais comment as-tu pu trouver un endroit pareil ? Et surtout à un prix convenable !
Je ne peux pas cacher l'émerveillement de ma voix, je sors de la voiture pour m'approcher la devanture est toute en fenêtre qui semble être coulissante, l'intérieur est baigné dans lumière du soleil.
- J'ai un de mes amis qui travaille pour l'arrondissement lorsqu'il a su que le bâtiment allait être mis en vente, il m'a avisé et j'ai pu faire immédiatement une offre d'achat à nos deux noms.
J'avance comme en transe vers la porte, je braque la tête vers Sakura qui me sourit et me lance un trousseau de clés.
- La grosse est pour déverrouiller la porte principale.
J'attrape la clé en question, j'ai les mains qui tremblent d'impatience et d'excitation, j'insère la clé et la porte s'ouvre sans bruit, je pousse celle-ci et j'entre. Et là, je ne bouge plus, je suis estomaqué, cet endroit est parfait, tout le côté gauche, à un mur de briques, celui de droite à un long comptoir-présentoir, ainsi qu'un endroit où installer la caisse et assez de place pour une belle vitrine. Le plafond est assez haut pour nous permettre d'accrocher de beaux plafonniers au fond à droite, je regarde deux grandes portes battantes, je m'approche fébrilement. Je les pousse avec vigueur, oh putain ! La cuisine est presque aussi grande que le devant de la boutique, deux grand plan de travail sont présent pour préparer nos pâtisseries ainsi que deux fours de grande qualité. Je tourne mon regard émerveillé vers Sakura qui me suis en silence avec un sourire accrocher à son visage, je m'approche d'elle et la prend dans mes bras nous fais tourner. Son rire et le mien se mélange dans la pièce, je savais que je ne regretterais pas de l'avoir suivi, grâce à elle j'ai une deuxième chance au bonheur. Je la pose à terre, lui prend le visage entre mes mains, je chercher son regard lorsque je l'attrape, je m'avance et dépose un baiser sur son front.
- Merci, Sakura, pour tout ce que tu as fais pour moi.
Elle rougit mais ne baisse pas son regard.
- Tu aurais fais la même chose pour moi.
On se prend mutuellement dans nos bras, on reste ainsi quelques instants pour ensuite se sépare, je me déplace ensuite vers le deux portes en acier inoxydable qui sont sur le mur du fond. J'ouvre la première, c'est le congélateur, il y a déjà quelques ingrédients, mais on est loin de tout avoir celle de gauche est le frigo.
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Cela fait une semaine que nous sommes rentrés, on s'est bien installés dans notre appartement, c'est encore un peu le chantier, mais ça ira mieux quand on aura fini l'installation de la boutique maintenant que la peintures est finies. Il ne reste plus qu'à déballer et agencer la salle et donner un bon coup de propre.
- Bon, on commence à déballer et faire le ménage et à la fin, on pourra faire l'inventaire ?
Elle hoche simplement la tête et ont se mets au boulot, j'ouvre mon ipod et mets de la musique pour meubler le silence, il y a beaucoup à faire, mais je m'en fiche dans peu de temps, on va pouvoir ouvrir. Ont travaillent en silence avec la musique à fond, je trouve qu'ont avancent plus rapidement que prévu. Vers midi, Sakura m'annonce qu'elle va nous chercher à manger, puis disparaît par la porte, j'espère qu'elle va me ramener des ramen, ben quoi c'est mon repas préféré, et j'en ai pas mangé durant 3 ans. Environ une heure plus tard, Sakura revient.
- Tu t'es perdue ?
- Ha ! Non, j'ai rencontré des amis et j'ai appris que l'un d'eux était marié, un de nos amis avec qui nous étions tout le temps. J'ai été surprise, ils sont tellement l'opposé de l'autre.
Elle s'approche de moi et me tend mon repas,
- Ramen !
Je l'embrasse rapidement sur la joue, ouvre le sac et je commence à manger avec grand appétit entre deux bouchées, je demande à mon amie.
- Tu m'as déjà parlé d'eux ?
- Hum, hum, Oui, je t'ai parlé de Neji qui bosse avec Sasuke ? Eh bien, je te parlais de leur ami vétérinaire ?
- Hummm, oui, je me rappelle que l'un était aussi énergique que moi, enfin, c'est ce que tu m'as dit.
- Oui, eh bien, Kiba, le vétérinaire énergique, elle prit une pause pour boire de son thé, eh bien, il a épousé Neji. Dire que j'ai été surprise était un euphémisme.
Je hoche la tête en continuant de manger, d'après ce qu'elle m'a dit de sa vie. Ma belle amie était entourée d'hommes gays tout au long de sa vie. Ce fut l'une des premières choses que je lui ai dites lorsqu'on s'est rencontrés à Paris. Si elle avait refusé cet aspect de moi, ça n'aurait pas été bon qu'on fasse équipe. Elle avait uniquement roulé des yeux en marmonnant quelque chose du genre " naturellement une autre beauté gay ". Et depuis, on est devenus inséparables, elle fut ma première amie sincère pour devenir ma meilleure amie. Si elle n'avait pas été là va savoir ce qui se serait passé avec Gaara, rapidement, on termine de manger et on se remet au travail. La journée passe à toute allure, je n'aperçois pas le temps passé, on dîne sur un coin du comptoir pour se remettre aussitôt au travail. Les heures défilent, sans que je m'en rendre compte trop concentré dans mon travail. Je lève les yeux vers l'horloge au mur wow, il est déjà 23 h, je distingue Sakura qui semble parler avec quelqu'un. Je me lève de ma chaise. Mon dos proteste. Je m'étire pour m'approcher de mon amie curieux de savoir avec qui elle parle, mais elle raccroche au moment où j'arrive près d'elle. Elle se parle toute seule à voix basse oh, oh, ça veut dire qu'elle planifie quelque chose pour une pauvre victime, j'espère que ce n'est pas moi.
- Et je peux savoir ce que tu mijotes ? Surtout à qui tu parles, car là, tu ressembles plus à une folle qu'à autre chose !
Elle sursaute, c'est évident qu'elle ne m'a pas entendu approcher.
- Non, mais Naruto ! Espèce d'idiot, tu m'as fait peur, je te croyais dans la chambre froide en train de faire l'inventaire. Et puis je ne mijote rien, je me parle à moi-même !
Je la dévisage, sa réponse ne m'impressionne clairement pas, je hausse un sourcil blond, et je la fixe elle est assise sur une chaise dans la salle. Je ne peux pas m'empêcher de lui dire.
- Non, en fait, j'ai juste vérifié que les pots de peinture étaient convenablement fermés. Qu'on avait bien tout éteint avant de sortir et de bien verrouiller la porte. Mais toi, par contre, tu as une idée peu catholique derrière la tête. J'ai pitié de ta victime, je te connais. À voir ton expression, cette pauvre personne va en chier !
Elle hausse les épaules sans rien ajouter. Pour ensuite enfiler à la hâte son manteau pour me suivre vers la sortie. Sakura me répond pendant que je verrouille la boutique.
- Tu ne peux pas savoir à quel point, il me tarde de voir le résultat.
Qu'elle me réplique le regard brillant, je sens que peu importe ce qu'elle prépare, j'espère juste que ce n'est pas moi, son cobaye en général, ses plans ne se termine jamais bien. Je sais qu'elle tente de bien faire, mais elle n'est pas réellement douée. Je me saisis de son bras qu'elle met au travers du mien, on se dirige en silence vers notre appartement, ont est fatigués, mais satisfait de notre journée. Demain sera encore mieux, j'élève le regard vers le ciel étoilé et je suis persuadé que tout va aller pour le mieux dans notre futur. Du reste, je pense aller à la découverte du quartier demain matin afin de me familiariser et connaître les bonnes adresses du coin.