Dans le Royaume de Fiore, après la bataille d'Arbaless, tout le monde fête ensemble la victoire, en buvant, dansant, et chantant toute la soirée.

Grey venait de terminer de boire son verre de wisky. Il avait besoin de marcher et de prendre l'air. Il pensait à ce qui c'était passé contre Invel. Certes, il voulait la protéger mais il ne voulait pas que Jubia risque sa vie pour lui. Il ne voulait pas la perdre comme il a perdu ses parents et son maître Ul. Il ne voulait pas que cette tragédie se répète à nouveau.

En pensent à elle, il se demandait où elle était. Il ne l'avait pas vue de toute la soirée. Il devait lui donner une réponse. Sa réponse à lui, celle qu'il lui avait promis. Il baissa la tête à ses pensées, tout en soupirant. Oui, il en était sûr, il ne voulait plus qu'elle risque sa vie pour lui. Il n'avait pas le choix il devait lui mentir pour la protéger, même si après ça elle risquait de le détester, au moins, elle ne recommencerait pas.

Il finit par la trouver. Elle était là, assise sous un abre en regardant le ciel d'un air triste. Le mage de glace s'approcha doucement, l'observant, avant de finalement s'assoir à côté d'elle. Il dirigea son regard vers le ciel, tout comme elle. Il voulait lui parler mais elle l'avait devancé.

Jubia : Jubia aime être là, c'est calme et reposant.

Grey : Jubia... Murmura-t-il en baissant la tête, le poing serré.

Jubia : Pourquoi Monsieur Grey est ici et pas à la fête ?

Grey : Pour te répondre, je te cherchais. Et toi ? Pourquoi tu n'est pas venue ? Je ne t'ai pas vue de la soirée.

Jubia : Jubia avait besoin d'être seule pour réfléchir à certaines choses.

Jubia : Est-ce que Monsieur Grey veut bien dire à Jubia sa réponse qu'il a promit ?

Il se doutait qu'elle allait lui demander ça. Il devait lui dire.

Grey : Écoute Jubia, commença-t-il en se levant, ne me dis pas que tu m'aime... Car jamais je ne pourrais te le dire... Oublies moi.

Jubia : ... Monsieur Grey...Ju-Jubia est désolée, dit-elle en levant pour courir, les larmes qui coulaient sur ses joues faisant trembler sa voix.

Le ciel s'assombrissait, la pluie commençait à tomber. C'était son œuvre à elle, elle pleurait à cause de lui. Mais il n'avait pas le choix que de lui mentir, c'était pour la protéger. Alors, pourquoi se sentait-il si mal ? Il ne devait pas penser à ça.

A Suivre