Bonjour ! J'espère pouvoir temriner ce recueil assez rapidement ! Il est parti d'un simple thread sur twitter : si vous pouviez changer un épisode de Sherlock BBC, lequel serait-ce, et que changeriez-vous ? Et j'ai choisi le dernier épisode. Celui qui, pour moi, m'a le plus brisé le cœur. Donc absolument tous les autres épisodes sont pris en compte dans ce que j'écris, y compris certaines parties de The Final Problem.

Remise en contexte : nous nous situons avant le début de l'épisode, lorsque John et Sherlock décident de faire peur à Mycroft.

Enjoy !


Fait 1 : il avait une sœur. Fait 2 : Mycroft était au courant, et l'avait enfermée. Fait 3 : elle avait tiré sur John ?

Sherlock soupira, les doigts sur ses tempes. John était assis dans le canapé à côté de lui, un air énervé peint sur le visage. Il se frottait l'arrière de la tête de sa main gauche, là où son crâne avait heurté le sol. Sherlock lui jeta un regard presque inquiet. N'était-ce pas trop ? La mort de Mary, lui qui se droguait et manquait de se faire tuer, et maintenant une femme qui lui tirait dessus en prétendant être la soeur cachée de Mycroft et lui-même...

- Sherlock, tu vas bien ?

Il se tourna vers John, essayant à peine de cacher le sourire qui fleurissait sur ses lèvres. John. Tendre, soucieux, gentil John. Qui venait d'être agressé, mais qui s'inquiétait pour lui. Parce que John s'inquiétait toujours. Il hocha la tête, ses yeux plongés dans ceux du docteur. Il pouvait voir, derrière son ton doux, une colère immense qui bouillonnait, à sa mâchoire crispée, les muscles de ses mains tendus tout comme ceux de son cou. John Watson était vraiment très énervé.

- Mycroft ne me dira jamais la vérité, réfléchit tout haut le dtective.

- Tu crois ?

Un éclat inquiétant brillait dans les yeux de John, qui avait l'air d'un chat ayant découvert un canari.

- Il y a un moyen de le faire parler : lui faire peur jusqu'à ce qu'il parle.

Sherlock haussa un sourcil.

- Comptes-tu torturer mon frère ?

Le docteur gloussa. Sherlock enferma ce son délicieux dans un tiroir de la pièce réservée à John dans son palais mental.

- Non, simplement lui faire peur. Je suis sûr que tu as une idée de ce qui le terrifie… en plus de ta sœur, évidemment.

Sherlock ferma les yeux un instant, fouillant dans la quantité de choses amassées au sujet de son frère.

- Il y a bien cette histoire de clown…

Le rictus carnassier de John lui donna envie de l'embrasser, et il repoussa vivement cette pensée au loin. Bien trop perturbante, bien trop incongrue, comme elle l'avait toujours été. John avait été attiré par lui, certes, mais avant. Avant Mary. Avant Rose. Avant qu'il ne la tue. Il clôt ses paupières à nouveau, préférant se réfugier dans son palais mental que de se confronter aux yeux trop expressifs de John.

Quelques jours plus tard, alors que, cachés dans l'ombre, ils observaient Mycroft proprement terrifié avouer l'existence d'Eurus, Sherlock ne put s'empêcher de penser que John était parfois bien plus qu'un conducteur de lumière. Parfois, il la produisait. Il mit ce fait en post-it à côté du discours de mariage qu'il avait fait pour les Watson. Dommage qu'il n'y ait pas pensé avant.


Voilà pour la première partie ! Laissez-moi des commentaires, dites-moi ce que vous voulez pour la suite (même si j'ai déjà des idées, si vous pensez à un passage auquel je n'avais pas pensé, peut-être que ça rentrera dans mon idée de base !) ! On sera sous une forme de recueil de courts chapitres, presque des OS, mais qui mis bout à bout retranscriront tout l'épisode.

A bientôt !