Quelques heures après le rituel d'invocation, nous retrouvons Louise et le dénommé Nylron dans la chambre de cette dernière. La nuit était tombée, et la fille au cheveux rose était légèrement énervée.
-Pourquoi est ce que parmi toutes les entités de l'univers, je dois tomber sur un humain. En plus qui est bizarre.
-Que veux tu que je te dise, on ne choisit pas ses cadeaux. Quoique, pour Noël on les choisit. Enfin bon… me voilà dans un autre monde de fantaisie avec une loli au cheveux rose hystérique, compensant la taille de sa poitrine par son caractère. C'est noté !
-Je ne suis pas hystérique !
-Par contre tu avoues pour la taille. Hé, hé !
La noble grommela, puis se commença à se déshabiller pour mettre sa robe de nuit.
-Okay, je vais me ballader un moment.
Dit le familier, en pressant le pas vers la porte. Mais il fut interrompu par la loli au cheveux rose.
-Attends une seconde.
-Et merde. Quoi !?
-Mes vêtements, va les laver pour demain.
Le familier regarda les vêtements qui lui ont été lancé, puis Louise, puis les vêtements, puis Louise.
-Heu… il y a pas marqué serviteur, tu sais ?
-*Soupire*, Il n'écoute même pas un ordre simple. Qu'ai je fait pour tomber sur un familier aussi inutile.
Dit elle en soupirant. Quant à Nylron, il avait la même réaction.
-Dans quel pétrin, je me suis embarqué. Plus sérieusement, où suis je ?
-Tu es à l'académie de magie de Tristain.
-Tristain, c'est le nom du pays ?
-Evidemment.
-Mais sur quel continent, quel monde ?
-Halkeginia, évidemment !
-...d'accord. Donc je suis à l'académie de magie du pays de Tristain, pays se trouvant sur le continent d'Halkeginia qui possède le même nom que le monde. Evidemment. Et je suis ici pour être ton familier. Les bestioles qui accompagnent les mages durant leur carrière.
-C'est exact. Aussi, je te demande de pas me parler aussi familièrement !
-D'accord…
C'est alors que Nylron s'approcha de la porte de la chambre de Louise.
-À plus !
S'exclama le familier, se précipitant vers la sortie. Louise resta figée un instant, puis la colère s'empara d'elle. Elle dut changer de tenue pour partir à la poursuite de son familier. Sur le chemin, il maudit la malchance qui le frappe.
-Pourquoi des galères comme ça, n'arrive qu'à moi !? Il faut que j'arrive à contacter Yuki, au plus vite ! Ainsi elle pourra venir me récupérer. Heureusement que j'ai pensé à équiper mon Star Crusher d'un détecteur de balise universelle tout juste récemment.
-Par contre, ça t'avait coûté la peau du cul l'installation de ce truc.
Dit une voix grave éthérée.
-Je te le fais pas dire, Spectre.
-Et donc, on fait quoi de la loli et de cette école de tarés d'esclavagiste ?
-D'abord, je vais lancer une balise pour que le Star Crusher vienne nous récupérer. Puis, on avisera !
-Si-je-peux-me-permettre-Hôte, cela-risque-d'être-compliqué-de-s'échapper-de-ces-mages.
Remarqua une voix éthérée plus aiguë que la précédente, parlant un peu comme un robot.
-Je sais, Fantôme. C'est pourquoi il est important pour nous de contacter le vaisseau au plus vite. Je n'ose imaginer la tête de Yuki lorsqu'on a disparu. Elle va nous étriper.
-C'est mieux que des dessins Yaoi de nous deux, Nylron.
Dit la voix grave. Par contre, impossible de savoir si c'était une vraie voix, ou bien Nylron qui se parlait à lui même.
-M'en parle pas. Rien que la dernière, j'ai envie d'en pleurer. Pourquoi ç'avait fait le buzz !
-Moi de même, Nylron, moi de même.
Dit le duo (?), en se rappelant de mauvais souvenirs. Nylron arriva à la fin d'escaliers, et trouva un jeune homme blond, accompagné d'une fille à la chevelure brune. Nylron remarqua que le garçon portait une cape noire, tandis que la fille une cape marron. La fille parlait de soufflés qu'elle savait cuisiner, tandis que le blond lui répondit qu'il souhaitait pouvoir y goûter. Nylron, ayant envie de vomir devant cette scène clichée de romance, tenta de passer en douce derrière la fille du nom de Katie. Mais la discrétion n'est pas son fort.
-Hmm, ne serait ce pas le plébéien invoqué par Louise ?
Demanda le garçon du nom de Guiche. Katie se retourna vers l'homme masqué, et ne put s'empêcher de trouver son choix vestimentaire… particulier.
-Oui, pendant la cérémonie. Même les premières années en ont parlé.
-Je t'avoue que j'étais surpris lorsqu'il est apparu. Mais à tout les coups, c'est Louise qui a engagé un acteur, afin de ne pas se faire renvoyer.
Nylron commençait à partir, mais Guiche l'en empêcha.
-Attends un instant. Un plébéien qui a dérangé un noble, ne devrait il pas s'excuser ?
-Je ne crois pas vous avoir dérangé. Je ne faisais que passer. Aller, tchao les gosses.
Dit le masqué, reprenant sa route, laissant Guiche légèrement énervé par son attitude. C'est alors que Nylron entendit des bruits de pas dans les escaliers, et compris qu'il s'agissait de Louise.
-Et merde !
S'exclama-t-il en reprenant sa course, tandis que deux secondes après, Louise arriva enfin en bas des escaliers en colimaçon. Elle reprit son souffle, et Guiche lui prévint de la présence du familier. Cette dernière lui demanda de l'aider à l'attraper. En temps normal, Guiche ne l'aurait pas fait. Mais après l'attitude de ce plébéien envers lui, il se donna à cœur joie dans la traque.
Quelques étages plus bas, Nylron vit une fontaine menant vers la sortie. Mais assis à la fontaine, se trouvait Kirche von Zerbste, accompagné d'un jeune homme portant une cape mauve. Se mettant à courir vers la sortie, sa présence interpella le jeune couple.
-Ne serait-ce pas le familier de Louise la nulle…
Demanda le jeune homme à sa compagne.
-Oui, le familier plébéien.
Après quoi, ce fut au tour de Louise d'apparaître, suivie de Guiche et Katie. Elle vit son familier de loin, et se mit à courir en sa direction. Le couple, amusé de la situation, se décida de les suivre.
Une fois dehors, Nylron commença à se rendre à l'endroit où il fut invoqué.
-Nous y voilà !
S'exclama l'homme masqué, avant de passer sa main derrière son dos pour en sortir un cylindre blanc. Nylron planta l'appareil dans le sol. Une fois assuré que balise soit bien planté, un clavier holographique bleu apparut. Sans hésitation, Nylron tappa des boutons holographique, et des symboles apparurent.
-Bonne nouvelle, nous somme toujours dans notre univers. La mauvaise, c'est que cela prendra 'un moment' pour que le Star Crusher arrive ici, même à vitesse maximum. Pourquoi cette planète est elle aussi loin dans la galaxie.
-Un moment ?
-Oui, c'est l'unité utilisé par cette balise. 'Un moment' serait pour dire entre un mois et un an, tandis que 'longtemps' serait environ dix ans.
En écoutant Nylron, la voix grave trouvait le principe très débile.
-C'est quoi ces unités de mesure ! Qui a créé cette balise !?
-Un aplóscortexien, c'était le moins cher.
-...ah oui tout de même. La cinquième ethnie la plus intelligente de l'univers, mais la plus paresseuse et simpliste qui soit. Au moins leur matériels est de bonne qualité.
Dit la voix grave. Nylron appuya sur un autre bouton, et le cylindre devint noir, avant de se propulser loin dans le ciel, sans que personne ne le voie partir. Nylron soupira un instant, mais se retrouva en train de léviter dans les airs.
-Ah, cela leur a pris plus de temps que je pensais.
Dit il simplement, avant d'apercevoir Guiche utiliser une rose pour le faire léviter. Pendant ce temps, Kirche arriva avec son petit ami en rigolant du fait qu'un familier tente de s'enfuir de son maître. Louise regarda son familier, mais fut surprise de le voir aussi calme. En fait, elle vit que les fentes du masque, au niveau des yeux, étaient rivés vers la rose de Guiche, avant que le masqué ne se mette à regarder de nouveau le ciel.
-C'est sympa de pouvoir flotter sans faire le moindre effort… ah, cette planète a deux lunes.
Pendant ce temps, le professeur Colbert étudiait les livres de la bibliothèque, et tomba enfin sur une page ayant les même symbole que sur la main gauche de Nylron.
-C'est bien les mêmes symboles. Serait il possible que ce jeune homme soit le Gandalfr ? Je me dois d'en informer le directeur, au plus vite !
Finalement, j'avais l'inspiration pour me mettre à écrire ce second chapitre. Pour préciser la relation entre Nylron et Louise, Nylron aime bien embêter Louise, mais de manière affectueuse. Un peu comme un jeu entre les deux. Jamais il ne la blesserait. Si elle venait à être en danger, il n'hésiterait pas à se sacrifier pour la protéger, et pas parce qu'il est son familier. La raison sera peut être révélée si j'ai l'inspiration pour écrire jusque là. Sur ce à la prochaine.