Le soleil se levait en douceur. Cette journée est particulière pour les mages, puisqu'il s'agit de la journée du Void. Oui, en anglais c'est plus classe à le dire. Louise commença à ouvrir ses yeux et vit ses vêtements de prêts. Les marques de feutre noires qu'avait fait Nylron ont été effacé. Elle regarda autour d'elle, et vit Nylron dormir, sur le dos, sur le tas de paille qu'elle avait prévu pour son familier. En tout cas, elle pensait que ce serait autre chose qu'un humain lorsqu'elle avait préparée le 'lit'.
Elle le regarda, et se demanda comment il fait pour dormir avec un masque au visage. Curieuse, elle s'approcha du masqué, lentement et doucement, et commença à amener ses mains vers le masque fissuré. Elle avait dans l'intention de le retirer, afin de voir le visage de l'être qu'elle avait invoquée. Elle était sûre d'une chose, il ne pouvait pas être humain avec de tels yeux. Des yeux dorés avec des pupilles de crocodile, cela faisait plus penser à un démon qu'à un humain.
Elle s'approcha de plus en plus, la tension commençant à prendre le dessus, et tandis qu'elle allait saisir le masque pour le retirer d'un coup, une des mains de Nylron se saisit de son poignet, arrêtant la mage dans son élan. Surprise sur le moment, Louise vérifie si son familier était réveillé. Heureusement pour elle, elle l'entendit ronfler légèrement. Elle fut tout de même surprise de voir que même pendant son sommeil, son familier restait prudent.
Louise tenta de retirer son poignet de la main de Nylron, mais ce dernier la saisissait fortement. Et plus elle se débattait, et plus il refermait son emprise. La douleur commença à prendre le dessus, et Louise laissa échapper un petit cri de douleur.
-Aie !
Le cri suffit à réveiller Nylron des bras de Morphée, et il vit la manière dont il tenait la main de son invocatrice.
-Oups, désolé. Je ne contrôle jamais ma force quand je dors.
Dit il en la relâchant. Louise se frotta le poignet afin de calmer la douleur, mais quand elle entendit les propos de son familier, un doute lui vint. Se pourrait il qu'il réagit toujours ainsi en dormant ? Qu'il est toujours à l'affût du danger, même durant son sommeil ? En temps normal, ce genre de cas n'arrive qu'à des soldats. Se pourrait qu'il sache se battre ? Impossible au vu de sa personnalité. Un type aussi excentrique, qui sort des tenues d'on ne sait où, agissant comme un pervers, ne peut pas être un guerrier. D'ailleurs, comment il fait pour faire apparaître et disparaître des objets à chaque fois ?
La jeune noble regarda le roturier un instant, puis son regard se renforça.
-Bien, t'es réveillé. Je te pardonne pour cette fois, mais ne t'avises pas à recommencer. Suis je claire, familier ?
-Ouai, et c'est Nylron mon prénom, pas 'familier'.
-Tu l'as dit toi même, tu es mon familier. De ce fait, je t'appelle comme je le désire. A moins que tu préfères que je t'appel Médor.
Dit elle, son regard sombre, un sourire de sadique se dessinant sur ses lèvres.
-Ouais, la tenue d'hier lui irait comme un gant avec une telle personnalité.
Pensa le masqué. Il vit Louise se changer, et se retourna pour lui laisser plus d'intimité. En temps normal, Louise lui demanderait de l'aidait à s'habiller. Cependant il a été clair sur le fait qu'il n'est pas son serviteur. Juste son familier. Et ne voulant pas créer une scène comme la veille, elle décida de se changer seule. Un triste mot que celui-ci. Un mot représentant la solitude, le vide.
Après avoir fini de se changer, Louise ordonna à son familier de la suivre pour aller dans le grand hall, afin d'y prendre son petit-déjeuner. Les deux marchèrent en silence le temps d'y arriver. Les deux ne disaient rien, laissant place à un sentiment de solitude pour la jeune fille. Louise jetait de rapide coup d'œils à son familier, et se rendit compte de la taille de celui-ci. Il était assez grand en fait. Aussi grand que le professeur Colbert. Voir légèrement plus grand. Nylron remarqua Louise qui tentait de le regarder discrètement. Il ne fit aucun commentaire, et la laissait faire. Pourquoi faire une quelconque remarque ? Il était naturel pour elle de s'intéresser à lui. Après tout, elle en a fait son familier. Et un familier devait représenter son invocateur. Se pourrait il qu'elle apprécierait les cosplays s'il forçait un peu ?
Ils arrivèrent finalement dans le grand hall, et Nylron vit les larges tables où étaient assis les élèves. Il vit surtout les plats qui s'y trouvait.
-Je ne sais pas qui a préparé ces plats, mais je vais lui demander s'il peut me prêter sa recette.
Se dit le familier dans sa tête. Il était perdu dans ses pensés un moment, puis se reprit pour voir que Louise était déjà attablée. Il remarqua d'ailleurs que son invocatrice était légèrement énervée. Il écouta les alentours, et entendit les autres élèves se moquait d'elle et donc de lui aussi.
-*Soupire*, C'est pour ça que je déteste les gosses. Surtout les pourris gâtés.
Se dit il. Il prit une chaise, s'assit dessus, et se préparait à manger. Mais Louise racla la gorge, amenant l'attention de son familier sur elle.
-Un souci ?
-Seuls les professeurs et les élèves peuvent s'asseoir à ces tables.
Répondit elle, laissant son familier la regarder un moment.
-Et ?
-Tu n'es pas un élève, ni un professeur. Ton assiette est là.
Dit elle en pointant du doigt une assiette fortement abîmée, contenant seulement un quignon de pain. Le masqué regarda le pain puis Louise. Il resta immobile un instant, puis soudainement dit:
-Nope, je reste où je suis. Je ne suis pas un pauvre animal.
-Familier, ce n'est pas une demande, mais un ordre. Descend de cette chaise, maintenant.
Lui dit Louise, d'un ton calme mais autoritaire. Nylron la regarda un instant, puis laissa la chaise.
-Si vous me cherchez, je serai hors du grand hall, maîtresse.
Répondit Nylron, arrêtant de parler avec familiarité à son invocatrice. Louise regarda son familier partir, et une pointe de culpabilité se forma dans sa tête. Pourquoi se sent elle aussi triste d'un coup ? Elle lui a donné un ordre, et il a obéit. Il l'a même appelé 'maîtresse'. Mais sa manière de le dire était froide, comparé à sa familiarité douce qu'il faisait preuve jusqu'à présent. C'est dans le silence, après avoir prié le Fondateur Brimir, qu'elle commença à manger son petit-déjeuner.
De son côté, Nylron se trouvait dehors, assis sur des escaliers, en train de manger les même biscuits colorés, dans le bol en céramique, que la veille. Il mangea dans le silence, jusqu'à ce qu'une voix qu'il connaît bien le brise.
-Bon, la gamine est une tsundere de première ordre comme j'en ai jamais vu.
Dit la voix grave éthérée que Nylron appel comme 'Spectre'.
-T'as bien raison, mon pote. Cela sera plus compliqué à attendre le Star Crusher en paix, si je dois supporter son tempérament de merde.
Dit le masqué en mangeant les biscuits colorés.
-A ce sujet, il n'y a pas moyen de le contacter afin de donner de nos nouvelles ?
Demanda 'Spectre'.
-J'ai touché ce portail sans m'être préparé. C'est déjà une chance que j'avais cette balise de secours sur moi. Même si c'est aplòscortexien, au moins elle fonctionne bien.
Dit le masqué en mangeant toujours les biscuits avec son masque devant le visage.
-T'as pas tord. Ah, la rose bonbon arrive.
Fit remarquer la voix, tandis que Nylron se retourna pour voir que Louise s'approchait de lui. Une fois qu'elle était assez proche de lui, Nylron lui demandera.
-Avez vous besoin de quelque chose, maîtresse ?
Accentua-t-il le dernier mot pour laisser. Louise serra sa main droite avant de lui répondre.
-Aujourd'hui est le jour du Void. Les secondes années ont la journée libre pour qu'ils puissent faire plus connaissance avec leur familiers.
Lui répondit la fille au cheveux rose. Le masqué la regarda incrédule, du moins est-ce la sensation qu'elle avait, quand elle le regardait. Elle entendit des pas derrière elle, et se retourna pour voir une certaine fille au cheveux rouge.
-Tiens donc, si ce n'est point la Zéro et son familier.
Dit Kirche, ce qui eut pour effet que Nylron, toujours assis, de pencher la tête pour y voir de plus claire. Ce qu'il vit était donc la fille au cheveux rouge de la veille, accompagnée d'une salamandre. En temps normal, n'importe qui aurait paniqué. Mais dans le cas de Nylron, c'est une autre réaction qu'il adopta. Il se leva, passa son bol derrière son dos pour avoir les mains vide, ce qui ne manqua pas à la fille à la peau mate de remarquer, puis s'avança lentement vers la salamandre et se jeta littéralement sur l'animal, avant de s'exclamer.
-Un reptincel ! J'étais toujours rêvé de voir un pokémon dans la vraie vie !
S'exclama-t-il en caressant et câlinant le lézard géant, surpris de la situation.
-C'est qui le meilleur starter de feu ? Bien sûr que c'est toi ! Regarde moi cette petite flamme au bout de la queue, et de ces adorables écailles. Je peux mourir en paix !
S'exclama le familier de la fille au cheveux rose bonbon. Cette dernière ne savait pas comment réagir sur le moment, abasourdi de la situation. Dans le cas de l'héritière von Zerbst, elle fut surprise sur le moment mais se mit à rire.
-Ton familier est vraiment particulier, Louise. Je ne m'attendais pas à cette réaction. Mais je suis surprise que mon familier, Flame, se laisse faire aussi facilement. Pourtant, il n'est jamais à l'aise avec les étrangers.
Dit Kirche en regardant Nylron, qui n'arrêtait pas de câliner son familier.
-Je peux voir que ton familier n'est pas aussi fidèle qu'est le mien. Mais j'aurai une question, Louise.
Dit Kirche, amenant l'attention de Louise vers elle.
-Ce type qui cajole mon familier, l'aurais tu vraiment invoquée ? Ne l'aurais tu pas plutôt payé pour qu'il joue le rôle, utilisant ton explosion pour le faire venir discrètement ?
Demanda Kirche à Louise, dont cette dernière commença à s'énerver.
-Tu te trompes. J'ai prononcée la formule correctement, et il est apparu avec l'explosion !
Lui répondit Louise, énervée des questionnements de Kirche. Cette dernière regarda sa camarade de classe, puis se retourna vers Nylron.
-Dit moi… machin. Louise dit elle vrai en disant qu'elle t'a invoquée ?
Demanda-t-elle à Nylron, ce dernier continuant à caresser Flame. Il s'arrêta un instant, puis regarda Kirche, son masque cachant toujours son visage.
-Elle dit vrai. J'étais tranquille chez moi, lorsqu'un portail s'est ouvert et que ça m'a amené ici.
Lui répondit le masqué, les yeux de Kirche se plissant. C'était frustrant pour elle, de ne pas pouvoir voir le visage de ce type, afin de déterminer s'il ment ou non.
-D'accord, et comment as tu fait pour faire disparaître ce bol à l'instant ?
Lui demanda Kirche, espérant découvrir la nature de cet homme, si c'en est vraiment un.
-C'est un secret, et les magiciens ne révèlent jamais leur tours.
Lui répondit Nylron qui caressait la salamandre inconsciemment. La fille au cheveux rouge continua à le regarder un instant, puis se mit à sourire.
-Je vois, c'est donc un secret. Louise, ton familier est vraiment intéressant. Sois prudente, il se pourrait que l'envie de te le voler me vienne. Ah ah ah !
Finit elle en riant, s'éloignant tandis que la salamandre se mit à suivre son invocatrice. Les propos de Kirche eût pour effet d'énerver Louise, qui ordonna à Nylron d'aller chercher une tasse de thé. Soupirant, Nylron partit chercher du thé pour son invocatrice.
Un peu plus tard, Nylron se trouvait dans une zone entouré des secondes années qui passaient du temps à discuter entre eux, et à s'occuper de leurs familiers. Soudainement, un œil avec des ailes apparut devant Nylron, le surprenant sur le moment, ce qui eut pour effet de le faire se reculer, et de percuter une servante qui fit tomber une part de tarte. La tenue de maid donnait une idée à Nylron pour un prochain cosplay féminin. Il se retourna et s'excusa auprès d'elle.
-Oups, désolé. J'ai pas fait attention.
S'excusa-t-il auprès de la servante.
-Il n'y a pas de problème.
Lui répondit elle. Elle s'apprêtait à ramasser le bout de tarte, tandis que Nylron la devança. Elle regarda à qui appartenait la main, mais fut surprise de voir un masque blanc souriant, avec une fissure le parcourant.
Les deux se relevèrent, et la jeune femme regarda de plus prêt la personne en face d'elle. Son apparence était atypique. Elle se rappela soudainement qu'il s'agissait là du familier plébéien dont les rumeurs n'eurent de cesse à se répondre chez les élèves, mais aussi les professeurs et les autres roturiers.
-Se pourrait il que vous soyez le familier de miss Vallière ?
Demanda-t-elle.
-Vous voulez dire la petite Louise ? Effectivement. Je me nomme Lengftha Nylron.
Lui répondit il, remettant le bout de tarte dans l'assiette de la jeune femme. Nylron la regarda un instant, puis la trouvait plutôt mignonne. Le problème étant qu'elle ne semblait pas encore avoir la vingtaine. Et merde.
-Ravie de vous rencontrez, je me nomme Siesta. Je suis une servante de l'académie.
Lui dit elle avec le sourire, quoique, un peu perturbée à cause du masque du familier. Nylron le remarqua, mais ne dit rien. Toutefois, elle fut surprise par le nom de cette personne. Pourquoi avait elle l'impression que ce nom lui disait quelque chose ? Alors qu'elle s'apprêtait à demander si elle le connaissait, elle fut interrompu par un noble, plus précisément Guiche, qui attendait sa part de tarte. Elle lui répondit qu'elle allait venir, mais fut interrompu par le familier qui lui prit l'assiette en un instant dans un mouvement des plus fluides qui soit, ne lui laissant pas le temps de refuser.
-Ne t'en fais pas, Siesta, je m'en occupe.
Lui dit il, se retournant légèrement, sur un ton qui laissait échappait un peu de malice. Après tout, il voyait que le blond était en compagnie d'une autre fille que la veille, et souhaitait le faire chier un moment. Et non, Nylron n'est clairement pas un saint.
Guiche discutait avec sa fiancée Montmorency. Cette dernière avait des cheveux long blond bouclé avec un énorme ruban rouge attaché à l'arrière de sa tête. Tout deux discutaient de leur familiers, Guiche possédant une taupe géante assise sur ses cuisses, et Montmorency une petite grenouille orange avec des taches noires.
-J'ai parlé avec Verdante toute la nuit.
-Ah oui, toute la nuit...
Répondit Montmorency, c'est galère à épeler, tout en caressant sa grenouille, un air dubitatif quant à la réponse de son fiancé.
-Oui, Verdante possède des yeux si intelligents, et sa fourrure est si extraordinaire. Il est vraiment le familier qui m'était réservé.
Dit il en soupirant, sa fiancée lui demandant de garder la taupe sous terre lorsque les deux sont ensemble. Avant que Guiche ne puisse lui répondre, sa tarte lui fut enfin apporté, mais ne remarqua pas qu'il s'agissait de Nylron. Le jeune fils Gramont demanda à ce qu'on lui apporte un thé avec.
-Ton familier est si extraordinaire, et aussi charmant que toi.
-Tu me flattes, comme d'habitude.
Guiche commença à complimenter de plus en plus sa bien-aimée, mais elle lui posa des questions quant à des rumeurs quant à une certaine infidélité de sa part. Selon les rumeurs, il verrait en cachette une fille de première année. Alors qu'il allait rétorquer, Nylron l'interrompit.
-Maintenant que j'y pense, elle portait une cape marron.
Dit il, attirant l'attention du couple sur lui. Guiche le reconnut instantanément, et la panique s'empara de lui.
-Cela signifie que les capes correspondent à l'année. Marron étant pour les premières années, noire pour les seconds et violet pour les troisième. Donc la fille d'hier soir était une première année. Je vois, cela fait sens.
En conclut Nylron, Montmorency se retournant vers Guiche pour qu'il lui explique ce que veut dire le masqué. Guiche demanda à Nylron de revenir sur ses paroles, mais Nylron le regarda, le masque mettant Guiche mal à l'aise, l'empêchant de voir le visage du familier et l'expression qu'il portait. Les secondes passèrent, puis Nylron lui dit.
-Merci pour la veille, allez tchao.
Dit il en s'éloignant, faisant Montmorency poser plus de question à Guiche. Le familier masqué vint à croiser le chemin de la jeune compagne de Guiche de la veille. Elle tenait entre ses mains un panier comportant des soufflés qu'elle a préparé exclusivement pour son bien aimé. Elle cherchait ce dernier, quand Nylron apparut devant elle, et lui pointa du pouce la direction à prendre. Elle fut surprise sur l'instant, mais le reconnut aussitôt. Elle regarda par dessus l'épaule du masqué, et remarqua enfin Guiche. Ce dernier s'arrêta de respirer sur le moment, et tenta de faire comme s'il n'était pas en compagnie de sa fiancée au moment où Katie vint vers lui, lui présentant les fameux soufflés. Pour résumer la suite, les deux filles comprirent que Guiche sortait avec les deux en même temps, ce qui en résulta à deux marques de gifles au visage du jeune homme.
Guiche se releva après sa punition. Étant désormais la risée des autres élèves, le jeune noble se mit en colère après Nylron. Ce dernier étant la source de ses problèmes. Et certainement que cela risque de se reproduire dans le futur.
-Il semblerait que tu ne saches pas comment te comporter auprès des nobles.
-Malheureusement, on ne m'a jamais enseigné les bonnes manières.
Répondit Nylron en hochant des épaules. Guiche se mit à rire légèrement, un sourire malsain se dessinant sur son visage.
-Très bien. Dans ce cas, je te défie à un duel !
-Un duel ?
-Exactement. Tu n'es qu'un plébéien, un familier. Pourtant, tu m'as insulté, et surtout, tu as fait pleurer deux jeunes filles. Il est de mon devoir de t'enseigner les 'bonnes manières' que l'on t'a pas enseignés.
Expliqua le noble auprès du masqué. Ce dernier rigola.
-Pleurer ? Elles semblaient plus folle de rage envers toi.
Dit il, ayant pour effet de faire rire les élèves qui se sont rassemblés pour assister à la scène. Cela eut pour effet de mettre Guiche plus en colère. Ce dernier lui donna rendez-vous à la cour de Vestry pour y tenir leur duel. Il s'éloigna, et Louise, qui a assisté à la scène de loin, s'approcha de Nylron.
-Que crois tu faire !? Viens, tu dois aller t'excuser auprès de Guiche. Il est peut être encore temps de calmer les choses.
Dit elle en tirant son familier pour qu'il le suive. Mais ce dernier ne bougea pas, et ce malgré les efforts de la jeune fille pour qu'il le suive.
-Louise…
Dit en l'appelant par son prénom. Louise fut surprise qu'il se remette à l'appeler par son prénom, puis le regarda de manière surprise.
-Je ne crois pas être en faute. Il est celui qui a commis la faute dans cette histoire. Et dans ce cas... ce n'est pas ma faute.
Louise s'énerva légèrement et tenta d'expliquer la situation délicate dans laquelle se trouvait son familier.
-Tu ne comprends pas, les roturiers ne peuvent pas gagner contre des nobles ! Ce serait du miracle que tu en sortes avec de simples blessures !
Nylron regarda Louise un instant, puis retira sa main de l'emprise de sa maîtresse. Puis calmement, il se mit à caresser la tête de Louise d'une manière affectueuse. Un signe affectueux qu'elle ne pas reçut depuis un moment.
-Je te remercie de t'inquiéter pour moi, Louise. Mais sache une chose...
Dit il en s'approchant de l'oreille de Louise.
-Je suis bien plus fort que tu ne le penses.
Les yeux de Louise s'agrandirent avant de regarder son familier, les yeux dorés de ce dernier se mettant à luire légèrement. La jeune noble ne savait pas quoi répondre. En fait elle voulait toujours le convaincre de ne pas y aller. Mais le regard de son familier eut pour effet de la dissuader. Elle connaissait ce regard, l'ayant déjà vu chez sa mère. Le regard de quelqu'un qui sait se battre et qui sait exactement ce qu'il fait.
Nylron demanda à un élève de le conduire jusqu'à la cour Vestry, laissant Louise derrière, les autres élèves commençant à se rendre vers la cours en question. Louise serra son poing, puis releva son regard plein de conviction, voulant voir de quoi est capable son familier !
Je n'arrive pas à le croire moi même. Plus de 3'000 mots pour un même chapitre. Je viens enfin de battre mon record. On peut dire que j'étais plus inspiré pour ce chapitre que pour le précédent, qui m'a laissé sur ma faim. En fait, je dois vous avouer que je n'étais pas satisfait du chapitre précédent, mais l'ai laissé comme tel puisque je ne voyais pas quoi changer. Bref, je me suis sentis plus inspiré à l'écriture de celui-ci, et j'espère que vous aurez été satisfait de la lecture de ce chapitre. Bientôt, vous verrez les compétences de Nylron, la marque de Gandalfr lui donnant juste un petit boost comparé à ses capacités de base. Sur ce, je vous dis à la prochaine, et n'hésitez pas à me laisser des reviews, même en anglais.