Once upon a time in the West
Réponse aux guests.
Ana. De rien, merci à toi pour ta review ! Haha il faut une fin à tout x) en tous cas, avoir ton retour à chaque fois m'a fait très plaisir, et je te remercie d'avance pour celle de ce chapitre, puisque je ne pourrai pas y répondre directement... !
Un petit mot rapide en postant ce chapitre : je ne l'aime pas. Voilà, c'est dit, j'ai bloqué dessus pendant presque deux mois, pour, au final, me forcer à écrire quelque chose dont je ne suis pas satisfait. Je ne le dis pas pour être rassuré. Je l'ai trituré dans tous les sens, et je ne trouve rien d'autre à écrire, alors je le poste quand même pour vous offrir une fin, mais je finirai très probablement par le modifier à un moment ou à un autre. Si je dois au moins en tirer une leçon, c'est que les PWP, ce n'est pas fait pour moi ! Ceci étant dit, bonne lecture à vous tout de même !
– Sont sérieux, ceux-là ? glapit une voix grave en détachant d'un mur de bois le portrait d'un brun au regard de glace.
Ses iris sombres perçaient au travers des cheveux fous qui rembrunissaient encore davantage son visage marmoréen. Son nom, Uchiwa Sasuke, faisait grincer des dents ceux qui tentaient tant bien que mal de l'arrêter depuis qu'il avait eu l'audace indécente de virer de bord.
– Baisse d'un ton, Naruto, je t'en prie, ou bien tout ce que tu réussiras à faire, c'est réveiller tous les villageois. lui répondit une femme au ton autoritaire.
La remarque n'eut pas l'effet escompté, car le blond tendit le portrait sous le nez de Sakura, qui recula instinctivement en lui lançant un regard assassin.
– Tu vois pas qu'il y a quelque chose qui cloche, là ?
Un soupir las lui répondit, avant que la jeune femme croise les bras sous sa poitrine en lui demandant des explications – elle savait pertinemment qu'il valait mieux laisser cet agaçant excentrique s'expliquer de suite, avant que la situation ne s'envenime et qu'il en arrive à se plaindre en long en large et en travers sans plus pouvoir s'arrêter.
– Jette un œil à la récompense, et tu vas piger tout de suite.
– Abrège, par pitié, je ne suis pas d'humeur à jouer aux devinettes ce soir. s'agaça Sakura en se pinçant l'arête du nez.
– Mais c'est la même somme que pour moi ! s'offusqua le jeune homme en tentant comme il pouvait de retenir les inflexions outrées de sa voix fort peu discrète.
Aux portes du désespoir, Sakura envoya son poing valser contre l'épaule de son ami, sans même s'abaisser à mettre des mots sur ce qu'elle pensait. Alors que Naruto marmonnait dans sa barbe inexistante que son expérience en tant qu'hors-la-loi, bien plus conséquente que celle de Sasuke, s'en trouvait bafouée, il fut interrompu dans ses élucubrations par une voix sortie de derrière le pignon du bâtiment contre lequel il était adossé.
– Je le trouve relativement flatteur, ce portrait, pour ma part…
Le blond se retourna vers l'ombre, affichant un air blasé au possible.
– Évidemment… !
– Il est plutôt ressemblant, non ? demanda Sasuke d'un ton suave, en sortant de l'ombre que la lune profilait entre les deux pignons de maison.
D'un air provocateur, il récupéra la feuille et la déploya théâtralement à côté de son trois-quarts de profil, digne d'une statue de l'Antiquité grecque. Ce fut à ce moment que Sakura souffla d'exaspération en quittant l'endroit discret où elle et Naruto avaient attendu le retour du brun. Elle les prévint qu'elle allait chercher les chevaux, et les abandonna à leur dispute sans queue ni tête – quoique ; bien souvent, ces inepties se finissaient en partie improvisée de jambes en l'air.
– Parce qu'en plus, tu veux peut-être donner envie à d'autres que moi ? T'as l'intention d'aller voir ailleurs, Uchiwa ?
La voix de Naruto s'était calmée aussi rapidement qu'il s'était énervé, et il se délectait de la vue qu'offrait la démarche lente et calculée de Sasuke. Son déhanché était hypnotisant ; ses yeux, de véritables aimants.
– Et si je réponds oui ? Qu'est-ce que tu me feras ?
Quant à ses provocations, elles l'électrifiaient. Dès que le brun fut à sa hauteur, Naruto glissa ses mains sur ses hanches et retourna la situation à son avantage en plaquant Sasuke contre le pignon du bâtiment. Il était obligé de se mordre la lèvre pour ne pas se jeter de suite sur le cou palpitant de hâte de son compagnon.
– Si t'essaies d'aller voir ailleurs, je te kidnappe, encore une fois. souligna le blond en plongeant son nez dans la nuque de Sasuke. Je t'attache plus solidement que la dernière fois. susurra-t-il en collant leurs corps brûlants l'un contre l'autre. Et je te laisse plus jamais repartir. conclut-il en faisant glisser ses mains le long des côtes du brun, pour amener ses bras au-dessus de sa tête.
Ce faisant, il se mit à grignoter le cou de Sasuke, qui ne put retenir un soupir de luxure qui fila entre ses lèvres entrouvertes. Ainsi coincé entre le mur froid et la volonté du blond, qui filtrait par tous les pores de sa peau dorée, il se sentait délicieusement désarmé. Naruto le tenait en joue, et il adorait cela. Il contracta ses poings en se délectant des frissons que les lèvres de son compagnon faisait naître sur sa gorge offerte.
– Croyez-vous pouvoir vous lâcher le temps de trouver un endroit pour la nuit, ou bien préférez-vous que je vous laisse à vos batifolages en plein village ?
Ils grognèrent à l'unisson en se séparant, invectivant Sakura pour les avoir interrompus au pire moment, mais celle-ci leur tendit les rênes de leurs montures en répliquant :
– Ce n'est tout de même pas de ma faute si vous ne pouvez même pas vous retenir plus de quelques minutes ?
– Non, mais c'est ta faute si t'es une vraie rabat-joie.
Pour toute réponse, la jeune femme leva les yeux au ciel, et grimpa sur son cheval d'un mouvement souple. Bientôt suivie par les garçons, ils quittèrent ensuite le hameau pour s'enfoncer dans la plaine, plongée dans la nuit, déjà fraîche.
– On devrait s'appeler la Team Seven, maintenant. déclara Naruto de but en blanc au milieu du trajet.
Son idée fit hausser un sourcil curieux à Sasuke, qui lui demanda pourquoi ce soudain changement.
– Parce qu'on est plus la Team Nine, on a changé, et puis… je sais pas moi, parce que !
– Hm-m, et à part ça, tu as de vrais arguments ? minauda le brun.
– Oui, je t'emmerde.
La réponse arracha un ricanement amusé à Sasuke, qui ne put s'empêcher de répliquer :
– La réflexion, ce n'est toujours pas ta tasse de thé !
Naruto grimaça sans répondre, et le brun s'en trouva diaboliquement satisfait. Il aimait avoir le dessus dans leurs joutes verbales ; il aimait que Naruto ait le dessus lorsqu'ils faisaient l'amour jusqu'à plus soif. Quant à Sakura, qui avait pris l'habitude de rester en retrait pour garder un œil attentif sur leur nouvel acolyte, elle finit tout de même par donner un petit coup de talon à sa monture pour se trouver à la même hauteur que les garçons, et approuva l'idée de changer de nom.
Ils n'eurent pas le temps de discuter à propos du choix du chiffre, car ils arrivèrent à la grange délabrée où ils avaient prévu de s'abriter cette nuit-là. Le bâtiment, ombre décharnée qui crevait le ciel sombre de sa toiture branlante, grinçait sournoisement dans le silence blanc de la plaine. L'endroit n'était pas particulièrement accueillant, mais au moins avait-il l'avantage non-négligeable de les protéger des coyotes. Ils firent entrer les chevaux dans ce qui avait dû être une écurie, et entreprirent d'allumer un feu au milieu de quelques pierres pour pouvoir faire le bilan de leur butin de la journée : une centaine de dollars qu'ils avaient prévus de donner entièrement à une école pour enfants aveugles, perchée sur une colline non loin de là où ils avaient trouvé refuge.
Le lendemain matin, après avoir tiré à la courte-paille, c'est Sakura qui fut chargée d'amener la petite fortune amassée à l'école, pendant que les garçons ramassaient les quelques affaires qu'ils avaient déballées pour la nuit. Il ne leur fallut guère que quelques instants pour faire le nécessaire, et Naruto s'assit dès qu'il en eut l'occasion sous un large rayon de soleil, qui coulait d'une ouverture dans le toit délabré. Offrant son visage à la lumière du jour, il chercha la chaleur du bout de son nez hâlé.
Ayant fini de seller Sharingan, Sasuke ne se priva pas de le rejoindre avec la ferme intention de l'embêter. Taquin, il se pencha au-dessus de son compagnon pour lui faire de l'ombre. Le blond tiqua dès qu'il ne sentit plus la douce caresse des rayons du soleil sur sa peau, et ouvrit une paupière d'un air agacé, pour croiser le sourire fier et le regard de marchand de chair humaine qu'affichait Sasuke.
– Quoi ? T'es jaloux du Soleil, baby ? demanda Naruto en dévoilant ses canines.
– Tu ne crois pas si bien dire.
Rien que ces quelques mots, et le brun obtint ce qu'il avait prévu : les iris bleus qui le dévisageaient ne reflétait plus le ciel, mais un désir ombrageux qui ne souffrait aucun semblant de limite. Avec une rapidité qui ne lui faisait jamais défaut, Naruto se saisit des poignets de Sasuke, l'allongea de force sur le sol poussiéreux, et vint le surplomber en tenant avec autorité les mains du brun au-dessus de sa tête. De là où il était, l'ancien chasseur de prime pouvait voir les rayons du Soleil couler sur les cheveux blonds de son amant. Cette vision surréaliste, où la lumière du jour jouait à esquisser de minuscules arcs-en-ciel sur les pointes des mèches folles de Naruto ; cette parenthèse dans leurs vies agitées, où la soif de l'autre leur dévorait tant les entrailles qu'ils ne parvenaient à penser à rien d'autre qu'à céder à la moindre tentation ; tout cela était bien plus grisant que n'importe quel braquage, ou que n'importe quelle fuite face à une menace de mort. Sentir l'aura écrasante du blond se frotter à lui, et entrapercevoir ses sombres desseins danser sur le fond noir de ses pupilles, c'était ce dont Sasuke avait besoin, sans même en connaître la raison. Ces sensations le rendaient fou, et il ne tentait plus depuis longtemps de reculer face à cette douce psychose.
Avec un élan à la limite du désespoir, Sasuke resserra ses poings fébriles dans le vide pour s'appuyer dessus, et se rapprocher du blond en l'entraînant dans un baiser passionné. Si Naruto eut l'air surpris au premier abord – ils ne se laissaient que très rarement aller à de telles démonstrations, même lorsqu'ils étaient seuls – il se prit bien vite au jeu, et se rapprocha de Sasuke pour le capturer entre la terre sablonneuse qui recouvrait le sol, et son corps grondant d'envie. Il aurait voulu le dévorer qu'il n'y aurait pas mis autant de volonté.
Obéissant à un instinct grégaire, le brun se mit à grignoter le cou de Naruto, comme s'il voulait en conserver pour toujours le goût sur le bout de sa langue. Pendant ce temps, le blond en profita pour tirer sur la chemise de Sasuke, trop enfoncée à son goût dans son pantalon. Lorsqu'il eut enfin accès à sa peau, il laissa ses doigts la parcourir, trotter dessus pour en apprécier le grain, se balader en frôlant les côtes, les abdominaux tracés par leur vie aventureuse, le duvet qui naissait entre ses pectoraux, et les tétons qui pointaient en frémissant sous le tissus grossier de ses vêtements. Tout, il aimait tout toucher, comme pour s'assurer qu'il n'y avait que sa trace à lui qu'il semait, çà et là.
Et Sasuke aimait l'odeur et les petites marques que Naruto laissait derrière lui. Lui qui n'avait été que solitaire, qui avait parcouru des années durant les plaines arides et les déserts de l'Ouest, qui n'avait jamais pu poser un visage sur ce qu'il s'imaginait de sa famille et qui avait presque oublié la signification de l'amitié, avait enfin trouvé sa place auprès de cet homme ; et ces petits détails en étaient la preuve irréfutable. Elles étaient son étendard.
Ne prêtant pas la moindre attention au temps qui filait, il se laissa étourdir par ses désirs, et par les soupirs langoureux que Naruto soufflait de temps à autres. Mais alors que son imagination faisait naître des images fort tentantes dans son esprit fécond, son compagnon lâcha ses poignets, et se redressa pour se lever, sans la moindre explication. Quelque peu surpris par le retournement de situation, Sasuke le suivit de son regard interrogateur, cherchant une raison à son comportement au travers du sourire mutin qui fleurissait doucement sur ses lèvres rougies.
– Ça t'amuse de me faire tourner bourrique ? bougonna le brun, tandis que Naruto se dirigeait d'un pas hasardeux et chaloupé vers Sharingan.
Mais le blond prit un malin plaisir à ne surtout pas répondre. Sasuke ne démêla le mystère de son comportement que quand il le vit détacher son tout nouveau poncho de la selle de son cheval, et revenir avec en affichant un air satisfait. Naruto savait manier ses expressions théâtrales, et il en usait et en abusait dès qu'il en avait la possibilité. Aussi, lorsqu'il fut de retour face à Sasuke, lança-t-il sur lui le tissu comme s'il était un César se débarrassant de sa cape d'un geste grandiloquent. Tout en humant l'odeur caractéristique du vêtement – subtil mélange de poussière et d'une humidité séchée par un soleil trop chaud – le brun repoussa doucement son poncho pour tomber sur le visage malicieux de Naruto, qui s'était agenouillé face à lui sans faire le moindre bruit.
– Je sais pas pourquoi, j'ai envie de t'emmerder, aujourd'hui… ! ricana le blond en dévoilant ses canines aiguisées.
– Tu m'emmerdes tous les jours, crétin.
C'était sorti tout seul. Sasuke n'avait aucunement réfléchi à la portée de ses mots, et à voir le regard interdit de Naruto, il n'était pas le seul surpris. Toutefois, la confusion laissa bien vite la place à une étincelle de malice, et le brun se retrouva en deux temps trois mouvements attiré par un Naruto espiègle, qui se laissa tomba sur le poncho étalé par terre.
– Ah, je t'emmerde ? demanda-t-il en glissant ses bras autour de la nuque de Sasuke pour pouvoir mieux lui suçoter le cou. Tu veux peut-être que j'arrête ?
Amusé du petit jeu de son amant, Sasuke le laissa discourir, préférant, lui, se concentrer sur la chemise de Naruto, dont il voulait se débarrasser rapidement. Il n'eut cependant pas le temps de faire grand-chose, car les jambes musclées de son compagnon s'enroulèrent solidement autour de sa taille pour le constituer prisonnier. Naruto n'aimait décidément vraiment pas qu'on ne prête pas attention à ce qu'il racontait…
– T'as raison, vaudrait mieux qu'on arrête là… minauda-t-il en dénouant sa ceinture pour laisser plus de place à son érection.
Ne se déparant pas de son air mesquin, il vint ouvrir le pantalon de Sasuke pour refermer ses doigts assurés autour de son sexe, arrachant au brun un grognement de satisfaction impossible à contrôler.
– Hm ? conclut Naruto en commençant à l'exciter tout en titillant son gland.
Entre deux halètements indiscrets, Sasuke parvint à marmotter :
– Non, surtout pas…
Avec un sourire victorieux, Naruto allongea de nouveau le brun pour s'installer sur sa taille, et commença à savamment bouger son bassin, frottant le tissu rêche de son pantalon contre le caleçon de Sasuke, qui grinçait des dents de frustration.
– Impatient ? vint susurrer le blond contre la peau de son cou.
Ses intonations graves résonnèrent à l'oreille comme une promesse de luxure à laquelle il avait très envie de céder. Il agrippa les épaules de Naruto avec ses ongles pour se rapprocher de lui, et ondula sous son corps en une silencieuse demande. Le blond esquissa un sourire à la limite du diabolisme. L'amour ? Non, leur relation ne ressemblait pas à ce genre de clichés. Elle était bien plus forte, bien plus saisissante. Elle était une addiction dont ils ne parvenaient pas à se défaire ; une drogue dure contre laquelle ils n'avaient pas le moindre antidote.
Les dents de Naruto vinrent s'attaquer aux tétons du brun, qui gémit sous le plaisant assaut, avant de s'emparer de la main de son amant, qui courait sur ses côtes. Avec une application dilettante, qui menaçait de mener Naruto à sa perte, il suçota les doigts du blond, fit glisser sa langue sur sa peau avec la même dévotion qu'à chaque fois qu'il tombait sous le joug du désir destructeur que son amant lui inspirait.
Lorsqu'il eut joué de son talent autour de la main de Naruto, il leva le rideau de ses paupières pour accrocher les yeux fiévreux du blond de son regard brûlant, oscillant entre une faim sans borne et une supplication inavouable ; ce même regard qui, à chaque fois, faisait glisser son amant dans un océan de luxure où il se plaisait à le rejoindre avant d'y sombrer avec lui sans même se débattre.
Sasuke se cambra lorsque les doigts de Naruto le pénétrèrent sans préavis. Il mit un instant avant de s'habituer à la sensation, mais le plaisir prit rapidement le pas sur ce léger désagrément, et il se délecta des frissons que les mouvements de ciseaux de son amant faisaient naître sous sa peau. Il glissa ses jambes autour de la taille de Naruto pour s'y accrocher, et ses bras vinrent enlacer sa nuque tandis qu'il répétait inlassablement le nom du blond.
Après quelques instants rythmés de gémissements et de grognements, Naruto récupéra un peu de sa salive du bout des doigts devant le regard attentif de Sasuke, et effectua quelques va-et-vient sur son sexe avant de le présenter devant l'entrée du brun, qui se mordit la lèvre d'expectation. Un coup de rein plus tard, il laissait son plaisir filer entre ses lèvres en un son rauque qu'il ne chercha aucunement à maîtriser. Qui pouvait bien l'entendre ici, à part son amant, et leurs montures, qui attendaient patiemment en se grattant mutuellement le dos ? Personne. Ils étaient seuls au monde.
Sakura les rejoindrait plus tard, et ils repartiraient sur les sentiers battus et les chemins poussiéreux, cherchant à équilibrer à leur manière leur balance de la Justice, échappant encore et encore aux sheriffs et aux chasseurs de primes ; mais en attendant, Sasuke et Naruto étaient seuls, et la seule chose qui avait encore de l'importance à leurs yeux était l'autre, et ce lien ténu qui s'installaient un peu plus chaque jour entre eux. Bien loin de ce que les bonnes mœurs appelaient un couple, ils bâtissaient leur propre bonheur sur leurs envies et leurs espoirs, à l'abri des règles et de la destructrice routine.
Entre caresses, murmures, et mots taquins, les deux outlaws gravirent les pentes du désir pour plonger ensemble dans la jouissance, avant de s'accorder un instant de repos, enlacés sur le poncho froissé du brun, où s'accrochaient désespérément quelques brins de paille poussiéreux.