Bonjour à tous ! Je viens d'avoir une idée pour une petite fic. J'espère qu'elle vous plaira.
N'hésitez pas à laisser des commentaires, plus ils sont constructifs, plus ils sont utiles pour me permettre d'apprendre à écrire !
Disclaimers : I do not own this universe, nor the characters.
Rappel du résumé: Draco Malfoy, maintenant chef de l'entreprise du même nom, souffre du manque d'attention d'Hermione Granger. Celle-ci n'a pas le temps de se préoccuper d'un égoïste prétentieux, cherchant à inverser le sort qui a permis à ses parents d'éviter de se faire tuer pendant la guerre.
La musique était tellement forte que mes oreilles bourdonnaient je sentais le mal de tête arriver à grand pas. Autour de moi se trémoussait une foule, allant du prépubère venant tout juste d'entrer dans l'âge adulte au vieux pervers, comme celui qui tentait de fourrer ses mains entre les jambes d'une pétasse rousse adossée au bar. Je regarda avec une sorte de fascination morbide les mains fripées, tremblantes légèrement, aux veines gonflées soulever légèrement la robe de cette jeune femme pour se poser sur ses fesses. Comme les mains entamèrent des mouvements circulaires, appréciant ces rondeurs, sa compagne se tordait en se blottissant le plus près possible de lui. Je sentis un haut le cœur monter à cette vue j'admets être un fervent appréciateur de sexe, et que les modulations avec qui chaque personne le faisait m'importait peu, mais cette fille à peine sorti des jupons de sa mère qui s'amusait avec celui qui aurait pu être son grand père me répugnait. Cette musique qui me provoquait un mal de tête lancinant, accentuait mon mal être. Je sentais les palpitations de mon cœur marteler frénétiquement ma cage thoracique il fallait que je sorte d'ici, que je respire. Je me tourna donc vers Blaise à côté de moi sur la banquette VIP du club, qui avait sorti sa langue et ses mains baladeuses, et qui semblait vouloir battre le record de plongée sous-marine dans le décolleté d'une des nombreuses serveuses du Chaudron Baladeur (charmant comme nom de club, n'est-ce pas ?!) « Hey mate » dis-je d'une voix rauque je me racla la gorge avant de recommencer à parler « je vais y aller, j'ai beaucoup de boulot demain. » Blaise me fit un petit signe de la main pour me dire qu'il avait compris que je partais et qu'il était pour l'instant trop occupé pour me disputer.
Sortant du Chaudron aux mains baladeuses comme les sorciers plus âgés l'avaient surnommé, mes pieds s'enfoncèrent dans la neige. Une bourrasque apportant avec elle le froid de l'hiver pénétra sous toutes les couches de vêtements luxueux que j'avais mis ce matin. Je marmonna l'incantation pour réchauffer mon corps, frustré devant l'inefficacité de ces bouts de tissus. Je me mis à marcher : mes chaussures hors de prix, en peau de dragoncelle, crissaient au contact de la neige. Mes yeux se portèrent vers les quelques étoiles présentent dans le ciel je ne me comprenais plus depuis quelques temps. J'étais riche, beau, avec certes un mauvais caractère visant certaines personnes mais, comme on dit, mes atouts contrebalançaient tous les défauts que les jaloux pouvaient me trouver. Pourtant alors que j'aurais dû profiter de ma jeunesse, pratiquer le sexe comme une religion, j'étais incapable de toucher une fille depuis la fin de l'année scolaire. J'avais essayé pourtant, mais quoi que je fasse mon mini moi refusait de se tendre et de s'empaler sur ma cible. Je soupira profondément. Ce n'est pas que c'était une torture pour moi de ne pas le faire, mais la compagnie d'une autre personne dans mon lit, dans ma maison tout simplement me manquait depuis la fin de la guerre avec mon père a Azkaban et ma mère étant partie vivre chez sa sœur Andromeda, le manoir était vraiment trop vide. Je secoua la tête ce n'était pas le moment de penser à tout ça. Il fallait que je rentre. Et, contrairement à tout attente, comme je l'avais dit à Blaise, j'avais vraiment un rendez-vous demain avec la personne responsable de la liaison avec les moldus. Ma compagnie souhaitait, en effet, s'élargir en s'intégrant au marché internationale en proposant des crèmes « miraculeuses » pour préserver sa jeunesse (les femmes, bécasses qu'elles sont, ne se poseraient aucune question concernant l'origine du produit tant qu'il leur permettrait de faire valoir leurs atouts) . Mon interlocuteur demain serait surement Granger. Hermione de son prénom, apparaissant presque toutes les semaines dans les journaux, avait apparemment été engagé au ministère et s'était hissé au poste de responsable des liaisons avec les moldus et ma compagnie représentant des millions de galions, soient des milliards de dollars, elle devait s'en occuper. Cette pensée me fit ébaucher sourire. La dernière fois que je l'avais vu, il y a un an de cela, avait été des plus agréables. Et même si je suis certain qu'elle n'acceptera pas de retenter l'expérience -la raison principale étant notre animosité l'un envers l'autre, et l'autre étant l'existence du parasite Weasley- je pourrais au moins lui taper sur le système. Me frottant les mains -pour les réchauffer - un sourire sadique sur le visage, j'appareilla à la maison comme on dit l'avenir appartient à ceux qui se couche tard et se lève tôt. Non… plutôt l'avenir appartient à ceux qui se couche tôt et se lève tard merlin, foutu moldus avec leurs proverbes à la con !
Assis derrière mon magnifique bureau en acajou qui brillait comme une grande pierre précieuse au contact des rayons de soleil avec sa surface vernis, j'attendais l'arrivée de Granger. Prêt à faire mon fameux sourire narquois dès qu'elle serait annoncé j'imaginais la tête qu'elle ferait en entrant dans mon office. Elle serait surement impressionnée ou plutôt, tout dans ce bureau était fait pour rendre mon interlocuteur muet de jalousie : des tableaux de peintres célèbres, de sorciers comme de non sorciers, accrochés aux murs, des tapis persans anciens recouvrant le parquet étincelant, mon bureau placé stratégiquement pour recevoir la lumière du soleil à tout heure de la journée, et moi, personnage irréel avec la blondeur de mes cheveux brillants tel une auréole au-dessus de ma tête. En somme tout le monde serait impressionné devant tant de splendeurs. Je fis une grimace. Cette fille aimant braver les stéréotypes qui lui étaient imposés, elle ne serait, bien entendu, pas comme toutes les autres filles que je séduisais à longueur de journée dans ce bureau. En effet ne pas vouloir passer à l'acte avec elles ne m'empêchait pas de participer à ce petit jeu de séduction. Pourquoi aurais-je privé celles qui me tournaient autour de petites remarques les faisant rougir jusqu'à la racine des cheveux, des clins d'œil provoquant les murmures de ces demoiselles sur mon passage ? De plus celà me permettait de garder ma réputation de tombeur. Il ne manquerait plus que mon « impotence » vienne aux oreilles de quelques personnages aux réputations douteuses, avec en chef de file de leur grotesque métier, Rita Skeeter. Celle-là, après le rôle qu'elle a joué dans la démise de mes parents après la guerre, je lui vouais une haine sans merci. Mon visage se détendit en imaginant toutes les tortures que je lui ferai subir dès que le nom « Malfoy » sera redevenu le pinacle de la bonne société, et que mon innocence sera incontestable de par mon influence. Dans quelques années, je pourrai enfin lui faire subir des tortures pires que les malédictions de magie noir. M'avoir forcé en dernière année à apprendre à connaitre la culture moldu, et surtout m'avoir rendu accro aux films d'espionnage m'avait donné une imagination débordante dans ce domaine. Et qui plus est, ça ne laisserait aucune trace que ce soit magique ou moldue.
Perdu dans mes idées de vengeance, un sourire fin étiré sur mes lèvres, je n'entendis pas la porte s'ouvrir. La voix de mon assistant me fit sursauter : « Miss Astoria est là pour vous parler de liaison avec les moldus, Monsieur Malfoy. Puis-je la faire entrer ? » Un instant déconcerté d'avoir été tiré de ma rêverie j'acquiesçais sans prendre en compte ses paroles, laissant mon visiteur entrer. M'attendant à voir la crinière brune de Granger, quel ne fut pas ma surprise quand mon interlocuteur-enfin interlocutrice- entra avec une magnifique chevelure brune, ses cheveux ondulant majestueusement jusqu'au bas de son dos. La jeune fille en face de moi se mouvait avec grâce, me regardant de ses envoutants yeux bleus que je connaissais par cœur. Ces yeux, auparavant, m'auraient emporté dans leurs abimes les plus profonds pour ne plus en ressortir. Pourtant la seule chose que m'inspirait ces yeux à l'instant précis était tout d'abord l'étonnement, l'exaspération puis je sentis la colère poindre le bout de son petit nez. ELLE n'était finalement pas venue, ELLE m'envoyait Astoria Greengrass non pas que je n'aimais pas la sorcière, mais j'aurais préféré la version plus petite de la brune en face de moi, avec des formes tout en rondeur et des cheveux tirants dans tous les sens. Pourquoi étais-je en colère que Granger ne daigne m'honorer de sa présence ? C'est bien entendu du manque de respect qu'elle avait pour ma compagnie, qui, je le rappelle, est la meilleure -que dis-je- la plus grande et riche du Royaume-Unis! Hochant la tête vers la nouvelle venue, je l'invita à s'assoir gardant un sourire poli sur mon visage pour éviter de lui envoyer ma mauvaise humeur au visage. Elle n'en était pas responsable et en tant que petite sœur d'une de mes meilleures amies je n'allais pas lui faire mauvaise impression. Granger n'en valait pas la peine.
Je regarda la porte noir devant moi miroitant doucement sous l'effet de la magie qui circulait entre ses murs, signe distinctif de ma présence au ministère. Devant cette porte fermée donc, j'attendais la fin d'un débat intérieur avant de me lancer. Je sais que j'avais clamé -certes intérieurement- que Granger m'importait peu mais me retrouvant devant son bureau devais-je entrer et me plaindre ? Et si oui, quelle attitude à adopter ? Désinvolte, en colère, … moqueur ? Je devais faire un impact, marquer son esprit. Et aussi comprendre dans quel univers elle avait pu concevoir que mon entreprise n'était pas digne de son attention. Oui ! C'est ça ! Il fallait qu'il rentre et s'en plaigne !
Fier de mon petit raisonnement je m'arma de mon sourire et ouvrit la porte avec force avec fracas en annonçant d'une voix forte : « Granger ! »