Copc d'écrire un Jon/Jaime dans lequel Jon combat aux côtés de Robb ? de Starck


Un bain pour Jaime !

Le bâtard de Ned Stark venait le voir presque chaque soir. Réellement le voir : il ne faisait que le contempler en silence, debout devant sa cage. Jaime n'arrivait jamais à lui faire lâcher un mot.

-Quitte à vouloir perdre ton temps avec moi, au moins fais-moi la conversation Gamin ! Tu ne t'imagines pas comment les journées sont longues… Et les insultes des hommes de ton demi-frère ne sont plus distrayantes depuis longtemps.

Mais Jon se contentait de le regarder, inexpressif. Les seules fois où Jaime arrivait à lui arracher une réaction, c'est quand il s'interrogeait à haute voix sur sa filiation.

-Je me suis toujours demandé comment tu pouvais exister…Ton père a toujours été un tel homme d'honneur. Je n'aurais jamais cru qu'il pourrait briser un serment… Et ta mère ? Est-elle morte ? L'a-t-il abandonnée ? Jamais il n'a répondu à tes questions, n'est-ce pas ? Si noble Eddard Stark… et pourtant, tu es là, devant moi. Avec un nom de bâtard du Nord, Snow.

L'adolescent grimaçait légèrement, ses yeux brillaient de colère, mais il se contentait de lui tourner le dos et de s'en aller, laissant Jaime seul dans le froid et la nuit glacée du Nord.

Pourtant Jaime en était venu à aimer ces quelques moments volés. Il n'y avait pas d'échange que d'un seul côté. Jon le regardait vraiment, le transperçait de ses yeux gris si semblables à ceux de Ned Stark. Il se sentait de nouveau humain, pris en considération… pas une simple monnaie d'échange, pas un ennemi vaincu, pas l'homme qui avait tué des frères d'armes ou des fils… Il lui semblait que ce Jon Snow le voyait plus réellement que la plupart des gens…

Un soir, Jon entra dans sa cage. Comment avait-il eu les clefs de ses chaînes ? Pourquoi ? Il refusa de répondre à Jaime. Au lieu de cela, il lui mit une capuche sur la tête pour le faire traverser le camp sans qu'il soit reconnu, et le poussa devant lui. Quand il lui enleva le vêtement, Jaime vit qu'il se retrouvait dans une tente. Et pas n'importe quelle tente : celle de Robb Stark, le fils aîné légitime de Ned Stark, et Roi du Nord, qui était seul.

-Qu'est-ce que tu fais avec le Régicide ? s'exclama celui-ci. Il ne doit pas sortir de sa cage, tu te rends compte s'il venait à s'évader ? Je vais appeler des hommes pour le reconduire à l'endroit d'où il n'aurait jamais dû sortir.

-Attends ! répliqua Jon en s'approchant de lui. C'est ainsi que tu traite tes prisonniers ? Père aurait honte de toi !

Robb accusa le coup avant de répondre :

-Ce n'est pas un prisonnier ordinaire ! Il a tué une dizaine de nos meilleurs chevaliers, il est extrêmement dangereux et si nous le perdons…

-Qu'importe ! Il dort assis dans ses propres excréments, enchaîné à un poteau, et je sais qu'on ne lui donne pas assez de nourriture pour l'affaiblir en cas de fuite… Ce ne sont pas des conditions dignes d'un prisonnier de guerre, encore moins pour un chevalier.

-Il n'a pas l'honneur d'un chevalier ! s'écria Robb en s'approchant si près de Jon que leurs souffles se mêlaient.

-ça reste un être humain…

Robb eut un mouvement de recul, puis considéra Jaime, puis Jon… Il finit par passer sa main dans ses cheveux et soupira.

-Je ne peux pas me permettre de le traiter moins durement. Mais pour cette nuit je t'en laisse la garde, je vais voir Talysa.

Robb prit quelques affaires et s'en alla, emmenant Vent Gris et ses gardes avec lui.

Jon et Jaime étaient totalement seuls.

-C'était… inattendu, commenta Jaime avant de se jeter sur les restes du repas de Robb et ses généraux.

Il restait de la viande sur les os, du fromage, des fruits, et des pommes de terres dans les plats, des bouts de pain, du vin… rien n'avait encore été débarrassé. Jon regarda le Lannister s'empiffrer sans aucune expression, le visage fermé. Il se demandait s'il avait bien fait de se disputer avec son frère pour un tel homme. Jaime, lui, n'avait cure d'avoir un spectateur et ne s'arrêta de manger que quand son estomac ne le lui permit plus, de la graisse et du jus maculant son visage. Alors il tourna enfin la tête vers Jon et lui offrit un sourire sardonique.

-Peut-être pourrais-tu m'enlever ces chaînes pour la nuit ?

-Pour que que vous essayez de vous enfuir ? Pas question.

-Je n'arriverais jamais à traverser le camp…

Jon hésita, puis soupira et chercha les clefs.

-Je vous surveille. Et je n'hésiterais pas à vous blesser.

-Mais pas à me tuer, hein ? Ce serait une belle erreur tactique de ta part, ricana Jaime.

Aussitôt libéré, il commença à se déshabiller.

-Qu'est-ce que vous faites ? demanda l'adolescent, confus.

-Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, nous avons dû interrompre ton frère avant ses ablutions car j'aperçois une magnifique baignoire remplie dans ce coin là-bas.

C'était vrai : une grosse bassine en bois assez grande pour un homme était remplie d'eau, et les vapeurs qui s'en échappaient montraient qu'elle était encore chaude… Une fois nu comme à son premier jour, Jaime grimpa dedans avec délice. Jon grimaça à l'image qu'il avait sous les yeux : il avait remarqué à quel point l'homme était maigre, que ses muscles avaient fondu et qu'il paraissait avoir perdu la carrure de combattant qu'il avait tant admiré quand le roi Robert était arrivé à Winterfell.

-Tu peux me passer le savon ? demanda Jaime à Jon, l'air de rien.

Jon rougit : il venait d'être pris en flagrant délit d'observation de son corps dénudé. Il se rapprocha de la baignoire sans rien dire et passa du gros savon brun à son prisonnier. Voyant que celui-ci s'occupait de sa toilette, il s'assit sur un tabouret à côté et regarda les produits qu'il y avait à disposition. Il s'amusa à verser de l'extrait de lavande dans le bain, puis, à répandre sur l'eau des pétales de roses séchées qu'il trouva dans un petit pochon.

-Heu… Gamin, j'ai l'impression d'être ma soeur, là…

Jon pouffa à la comparaison, et Jaime se délecta autant de ce début de rire que de la chaleur de l'eau sur sa peau auparavant glacée en permanence. Il lui sourit en retour, pas fâché d'avoir un auditoire après ces longs mois de solitude.

Quand le chevalier fut propre, les ongles nets, les cheveux de nouveau blonds, et que l'eau rendue marron commença à refroidir, il demanda à Jon :

-Tu pourrais me trouver un drap de bain ?

Le jeune homme soupira.

-Ne soupire donc pas comme ça, c'est toi qui m'a amené ici !

Il n'avait pas tort, pensa Jon, se demandant toujours si c'était l'idée du siècle, bien qu'il se sentit de mieux en mieux avec sa conscience au fil de la soirée.

Jaime se sécha sans aucune pudeur devant Jon, et les éclats blonds de ses cheveux propres lui faisaient à présent comme une couronne. Jon se souvient que la première fois qu'il l'avait vu, il avait pensé "c'est à ça qu'un roi devrait ressembler".

"Le jeune lion" avait meilleure allure. Glorieux dans sa nudité, il se dirigea vers le lit de Robb et se glissa sous les lourdes couvertures.

-Tu viens dormir avec moi, Snow ? demanda-t-il plein d'assurance.

Jon tiqua.

-Ne m'appelez pas Snow.

-C'est ton nom, pourtant.

-Est-ce que ça vous fait plaisir qu'on vous appelle Régicide ?

-D'accord, Jon… Tu viens dormir avec moi ? reprit Jaime en tapotant le matelas près de lui.

-Pourquoi faire ?

-Pour avoir un peu de contact humain, de chaleur… La solitude dans cette cage… Pourrait tuer des hommes moins coriaces que moi. Mais tu le sais. C'est pour ça que tu venais m'observer, toutes ces fois…

-D'accord, je viens ! s'exclama Jon, rougissant, n'ayant pas du tout envie de parler de son élan d'humanité envers Jaime Lannister, le prisonnier le plus important et dangereux de son frère.

Le jeune homme se déshabilla sous les yeux du plus âgé qui le détailla sans vergogne. Il resta cependant en chemise, avec ses sous-vêtements, et s'approcha du lit après avoir éteint les lampes. En ces temps moyenâgeux il n'était pas rare que les hommes partagent un lit pour se réchauffer, même si sous la tente de Robb il n'y avait pas ce problème là : un feu ronflait doucement dans l'âtre, qui maintiendrait la chaleur jusqu'au petit matin.

Le brun s'installa timidement à la place que lui avait laissé le blond, lui tournant le dos. Aussitôt qu'il fut installé, Jaime se plaqua contre son dos, en épousant les formes, passa un bras au-dessus de lui, et vint fourrer son nez sur sa nuque, dans les petites bouclettes de cheveux les plus douces. Jon se raidit comme un piquet. Il n'avait pas vraiment envisagé ça quand le Lannister lui avait parlé de "contact humain".

-Bonne nuit, murmura son prisonnier avec un bâillement, le resserrant un peu plus contre lui.

Jon fut bien incapable de répondre et déglutit fortement.

Au bout de peut-être un quart d'heure, Jaime grogna un peu, puis bougea, et finit par demander d'une voix ensommeillée :

-Tu ne peux pas te détendre ? Je n'arrive pas à dormir…

-...

-Tu n'as jamais dormi avec quelqu'un ? demanda soudainement Jaime, bien réveillé, se redressant sur un coude et cherchant les yeux du jeune homme.

L'adolescent se tourna vers lui et secoua négativement la tête.

L'homme parut hésiter, puis il demanda d'une voix très douce que Jon ne lui avait jamais entendu et qui contrastait avec sa morgue habituelle :

-Est-ce que tu as déjà… couché avec quelqu'un ?

L'adolescent devint écarlate et Jaime eut sa réponse. Il se redressa pour se positionner au-dessus du jeune homme, qui n'osait plus respirer.

-Et déjà embrassé quelqu'un ?

Jon fit non de la tête. Tête qui d'ailleurs lui tournait, le sang tambourinant dans ses tempes comme des tambours. Il ne pouvait s'empêcher de trouver Jaime très beau, à la lueur du feu. Son profil était parfait, et l'expression de douceur sur son visage lui plaisait plus qu'il ne voulait l'admettre.

-Je ne te ferai pas l'affront de te voler ton premier baiser, mais si tu le veux bien… Si tu me fais confiance… Je peux faire quelque chose de très agréable pour toi… Pour te remercier.

Jon déglutit très difficilement. Il était jeune, il était en émois, et la tentation était grande.

Jaime se pencha à son oreille, et son souffle chaud le fit frémir :

-Personne ne le saura jamais, j'en fais le serment.

Jon émit un bruit de gorge et Jaime sut qu'il avait gagné. Néanmoins il voulait l'entendre lui dire son accord.

-Alors ?

-Je… Je veux bien…

-Laisse-toi faire, oublie le reste du monde et concentre-toi sur tes sensations, d'accord ?

Jon hocha la tête, ne sachant pas du tout sur quel chemin l'adulte le mènerait…

Jaime lui fit doucement enlever sa chemise et ses sous-vêtements, puis le fit se recoucher sur le dos. Il lui lança un sourire victorieux adoucit par un clin d'oeil, et Jon rougit furieusement, avant de se perdre dans les sensations…

Jaime commença doucement : il posa des baisers légers le long de ses clavicules, passant ses mains sur les côtes du jeune homme, caressant par de petits mouvements circulaires. La barbe du chevalier chatouillait agréablement Jon, et la chaleur de ses lèvres l'émoustillait.

Jon Snow avait un joli corps. Jaime n'aurait rien proposé si ça n'avait pas été le cas. Musclé, bien proportionné, la peau douce… ça et une bouille irrésistible. De plus, sa candeur, sa fraicheur et son innocence l'excitaient terriblement… Il fit du mieux qu'il put, exerçant son art de l'amour pour la première fois depuis des mois, pour rendre le jeune homme fou de plaisir.

Après ses clavicules, ses lèvres et sa langue descendirent sur les tétons rosés et déjà pointés du jeune homme. Il les mordilla, passant de l'un à l'autre, les pinça gentiment entre ses doigts, les suçota dans sa bouche brûlante jusqu'à entendre de petits gémissements qui le firent se sentir fier, se sentir vivant, se sentir à nouveau un être humain.

Jon tremblait et haletait contre lui, Jaime pouvait entendre son souffle s'accélérer au fur à mesure… Il descendit plus bas, s'attarda quelques instants sur le nombril, puis déposa une ligne de baisers mouillés jusqu'à la limite des poils pubiens noirs et brillants. Jon émit un long gémissement d'anticipation. Jaime se redressa pour contempler son œuvre. Jon se tordait lascivement, n'arrivant plus à contrôler le mouvement de son bassin, ses yeux gris brillaient d'une lueur quémandeuse, aux commissures de ses lèvres, rouges et martyrisées par ses dents dans ses vaines tentatives de réprimer ses gémissements, un peu de salive échappée brillait.

Jaime était satisfait, mais il pouvait faire mieux. Il pouvait le faire crier. Doucement, il approcha sa main droite du membre dressé où perlait déjà un peu de liquide, et l'empauma d'un geste décidé et ferme. Jon se cambra avec un petit cri. Jaime fit jouer lentement son pouce sur le gland du jeune homme, et celui-ci se plaqua une main sur la bouche, l'autre tordant les draps.

De sa main posée sur sa hanche, Jaime pouvait sentir à quel point il tremblait, à quel point il était proche… Il le tortura encore un peu, puis se recula dans le lit, et vint lécher le sexe du brun sur toute sa longeur, avant d'enlever son pouce et d'engloutir le gland sensible. Jon poussa un long et fort gémissement que sa main arrivait à peine à assourdir. Il respirait par saccades et ne contrôlait plus les tremblements de ses jambes. La bouche brûlante du blond enfonça le pénis plus avant dans sa gorge, et il commença des allers et retours à un rythme lent… Jon n'était plus que torsions de plaisir et gémissements. La langue de Jaime n'était pas en reste en entama des circonvolutions autour du membre dressé, il malaxait également ses testicules délicatement, et quand il sentit que le jeune homme ne tiendrait pas une minute de plus, il accéléra le rythme en douceur ainsi que la force de sa succion.

Jon jouit cabré contre le matelas avec un long cri rauque.

Jaime se retira et cracha le sperme qu'il avait en bouche par terre au pieds du lit, puis remonta vers le jeune homme, en prenant soin de garder le contact physique, sa main gauche ne quittant pas sa peau et finissant son trajet sur la joue de Jon dont les yeux étaient remplis de larmes de plaisir.

Le chevalier caressa doucement son visage et ses cheveux, le temps que le plus jeune reprenne son souffle… Ils restèrent les yeux dans les yeux, obsidienne contre émeraude, très conscients de ce qui venait de se passer. Pour Jaime ça ne revêtait pas une importance capitale, mais Jon était mortellement sérieux, se rendant compte qu'il venait de perdre sa virginité avec le Régicide, dans le lit de son propre frère… L'homme le sentit cogiter et paniquer.

-Hey… Jon… Écoute-moi : tu as juste pris un peu de bon temps avec quelqu'un qui voulait te remercier. Tu n'as pas à te sentir coupable, ou que sais-je… d'accord ?

Il secoua doucement le jeune homme par le menton.

-Répond-moi…

-Je… Oui. Merci.

-Tu pourrais peut-être trouver une autre façon de me remercier ? suggéra Jaime avec un sourire égrillard en jetant un oeil sur sa propre intimité dressée.

-Vous… Vous voulez que je vous fasse la même chose ? paniqua Jon.

-Non, non… Caresse-moi seulement comme tu te caresses quand tu es seul dans ton lit, ça sera parfait.

Le jeune homme rougit, remonta les couvertures sur eux, se rapprocha du chevalier, posa son front contre le sien, et glissa ses mains entre leurs deux corps. Il empoigna timidement le membre de Jaime. Toucher le pénis de quelqu'un d'autre était tout nouveau et une expérience grisante. Il fit de son mieux pour reproduire les mouvements qu'il aimait se faire à lui-même, ainsi que ceux que lui avait donnés Jaime quelques moments auparavant. Il caressa ses bourses de la même façon que l'avait fait Jaime sur lui. Le chevalier haletait, les yeux clos. Jon s'écarta pour contempler son visage perdu dans le plaisir. Il était magnifique. Le jeune homme redoubla d'ardeur, et s'appliqua tant et si bien que Jaime ne tarda pas à jouir à longs traits. Sa semence se répandit entre eux dans le lit, et sur leur ventre. Jon les essuya avec un bout de couverture, et timidement, doucement, se glissa dans les bras de Jaime, qui soupira d'aise et referma ses bras sur lui.

-ça a été ? demanda Jon d'une petite voix.

-C'était parfait. Je suis très fatigué, sinon, je t'aurais montré quelque chose d'autre… un peu douloureux, mais qui procure encore plus de plaisir… Peut-être que si tu arrives à me faire sortir de cette fichue cage une autre fois, nous pourrions essayer ?

Jon rougit, et hocha la tête.

-Si vous me promettez que personne ne sera au courant.

-Ce n'est pas dans mon intérêt…

-Vous avez appris à faire plaisir aux hommes ou vous avez fait comme avec les femmes ? demanda Jon naïvement.

Jaime éclata de rire. Jon, vexé, se demanda ce qu'il avait dit de drôle.

-Tu es tellement innocent… tellement jeune… Pourtant à ton âge, j'en connaissais déjà beaucoup, en matière de sexe.

-ça ne m'avait jamais vraiment intéressé. Et je pensais entrer dans la Garde de Nuit…

-Les femmes, je n'en connais qu'une seule, et avec elle nous avons testé beaucoup de choses…

-Votre soeur, fit Jon avec une petite grimace.

-Ce n'est plus un secret… Mais des hommes… j'en ai connu. A la guerre. Pour se réconforter… Pour prendre un peu de plaisir alors qu'on ne saura pas si l'on va mourir le lendemain… Par bravade en imaginant ce que penserait mon père, quand j'étais plus jeune que toi, sourit Jaime.

-Je n'aime pas la guerre, dit Jon d'une voix assurée.

-Moi je l'aime, c'est l'une de mes deux grandes passions dans la vie.

-Mais je suis quand même content d'avoir bravé Robb et de vous avoir tiré de votre cage, même s'il va vous y remettre…

-Ne pense pas à ça… Laisse-moi dormir, maintenant, veux-tu ? Pour une fois que j'ai chaud, que je suis bien…

Et à peine eut-il fini sa phrase, que Jaime ferma les yeux et s'endormit immédiatement, la tête sur l'oreiller. Jon resta un long moment à le contempler à la lueur des flammes, et ne dormit pas du reste de la nuit. Avant l'aurore, il se glissa hors du lit, dégageant avec douceur, sans le réveiller, le bras que Jaime avant posé en travers de lui. Il ne voulait pas être trouvé dans cette position compromettante. Il se rhabilla, et attendit.

Robb avait envoyé des hommes de confiance. Ils forcèrent Jaime à remettre ses vêtements crasseux, l'enchainèrent à nouveau, lui mirent une capuche sur la tête et allèrent le remettre en cage.

Le cœur de Jon saigna.