Vaaaaaaaaaaalààààààààà, vous avez attendu plusieurs mois pour ce nouveau chapitre... et j'en suis désolée, mais malheureusement, j'avais stockée les épisodes de FullMetal Alchimist sur le Disque Dur Externe (DDE pour les intimes) et encore plus malheureusement, mon frère avais embarqué ce dit DDE à Belfort, qui est bien loin de ma petite maison dans l'est de la France. Donc j'ai du attendre qu'il veuille bien revenir avec ce cher DDE, et donc avec les épisodes de FMA (que je me suis empressée de mettre sur mon ordi), pour pouvoir enfin finir ce chapitre!

Donc voilà, désolé pour l'attente, mais si vous devez lapider quelqu'un, ce sera mon frangin de Belfort. Merci!


Chapitre 4: Le corps de l'interdit (part II)

Tout en haut du cloché de l'église, un jeune prêtre se doit de sonner la cloche de bon matin. Mais quand il essaya de tirer la corde pour faire sonner la lourde cloche en bronze, il faillit tomber de très haut. En regardant au dessus de lui, il ne vit aucune cloche. Elle avait disparu!

Bien loin de cette nouvelle, Edward et Isaïa étaient attachés dans les cachots de l'église (1). Un bruit métallique attira l'attention du garçon. C'était Rose qui avait ouvert la porte pour leur apporter à manger. Elle s'avança doucement vers le blond réveillé.

D'assez bonne humeur, malgré sa condition de captif, Ed plaisanta (ou alors il est parfaitement sérieux) nonchalamment.

-Peux-tu me donner à manger, vu que mes bras sont attachés maintenant. Rigola-t-il en ouvrant grand la bouche après pour que la fille le nourrisse.

Rose posa simplement le plateau de victuaille devant Edward et voulut s'enfuir en courant. Mais Edward la retint en lui parlant gravement.

-Est-il vraiment… ton petit-ami ?

Rose ne répondit rien et s'enfuit à vive allure, laissant le frère et la sœur devant un plateau de victuaille qu'ils ne purent toucher avec les mains.

Loin de se faire démonter, Edward ramena le plateau près de lui avec son pied.

Sa sœur par contre ne s'intéressait pas spécialement au repas et préférait laaaaaargement jouer avec ses menottes. Un bruit étrange et sourd éveilla la cellule.

Intrigué, Edward écouta attentivement, puis se mit à sourire.


De son coté, notre Cornello adoré est endormi dans son grand lit de soie finement brodée.

Chose étrange, au dessus de son lit, un signe apparut. Un dragon écarlate se mordant la queue avec une étoile a six branches en son milieu apparaît dans les airs. Au sol, pile en dessous du marquage lumineux, un véritable serpent apparaît.

Loin d'être apaisé, même s'il dort, le prêtre s'agite dans son lit. Placide le serpent le regarde un moment, puis le renifle avec sa langue. Sans prévenir, il ouvre largement sa gueule, ses crocs dégoulinant de venin et de bave prêt à engloutir le prêtre d'une seule traite.

Effrayé, Cornello se réveille d'un bond, haletant. Ce n'était qu'un cauchemar.
Pourtant, en redressant la tête, son cauchemar sembla ne pas être terminé.
Juste en face du lit, une chaise était posée et dessus une ombre féminine le regardait.
Elle se mit à parler d'une voix suave et envoûtante.

-La Pierre Philosophale était notre petit secret… Vous vous rappelez ?

Proche de la crise cardiaque, Cornello n'émit qu'une respiration coincée dans sa gorge.


Dans un autre lieu aux grandes portes bleu, une petite Rose entra timidement dans la grande pièce. Voyant que personne n'est dans les environs, elle s'invita à refermer la porte derrière elle dans le plus grand secret.
Doucement, elle s'avança vers le grand lit à baldaquin avec les rideaux fermés, là où son petit-ami dort paisiblement.

-Kain, je suis désolée… Mais… Je voulais parler un peu avec toi.

Une ombre se dressa derrière les rideaux bleutés et parla en hachant les syllabes.

-Ro… se…

Heureuse de cette simple intervention, Rose ne put retenir un gémissement de plaisir. Elle voulu rejoindre son tendre aimé dans le lit, mais un invité opportun ouvrit les portes, surprenant la jeune demoiselle.
La personne qui était entré, n'était autre que Cornello (2) et son sourire bienveillant (3) habituel.
Ne sachant que faire, Rose ne put qu'exprimer son étonnement et sa gène en soufflant simplement le titre honorifique de Cornello.

-J… Je suis désolée de faire irruption comme ça… (4) Tenta d'expliquer la jeune fille.

En voyant l'air désespéré de sa fidèle, Cornello agrandit son sourire lub… euh… bienveillant.
Soudain, un grand vent pénétra dans la pièce par les fenêtres. Surprise, Rose se retourna afin que ses cheveux ne lui tombent pas sur le visage. Et quel ne fut pas sa surprise en se retourna face au lit !
Son merveilleux Ken… euh… Kain n'est en fait qu'un gigantesque oiseau aux yeux désespérément vides de toute vie, âme, sentiments ou tout ce que vous voulez de louable.

-Je suis vraiment désolé, Rose. Même avec le pouvoir de la Pierre Philosophale, je n'ai pu qu'offrir en sacrifice à Dieu la vie de ces oiseaux et la transférer dans un autre corps. Expliqua sadiquement Cornello. N'aimes-tu pas cette chimère qui marmonne comme Kain ?

La bague au doigt du Grand Prêtre s'illumina une brève fois. Comme répondant à un appel, l'oiseau chimérique immonde sauta au bas du lit, effrayant encore plus Rose.
D'un caractère vicieux, Cornello s'esquiva derrière la porte pour glisser ses derniers mots d'adieux à sa fidèle.

-Salue Kain pour moi. Railla-t-il avant de refermer la porte, laissant libre cours à sa création pour déchiqueter Rose complètement tétanisée.

Dans le couloir, le serviteur du Dieu soleil Léto jubilait.

-Il ne reste plus que deux personnes qui connaissent le secret de la Pierre Philosophale maintenant.

Retour à la chambre de « Kain » (5).

Rose attendait son heure de mort, les yeux fermés, visiblement pas très digne de son sort. Mais ne sentant rien arriver et en entendant des étouffements rauque, notre chère ex-disciple de Léto daigna rouvrir les yeux.

Mais oh Miracle ! Que voyons nous mon cher Jean Gui ! L'oiseau est rétamé au sol, se noyant dans sa bave, visiblement assommé ! Mais qui a pu faire un tel prodige ! Qui a réussit à maîtriser cette bête aussi féroce que laide !
Et bien je vous le donne en mille mon cher Jean Gui ! Il s'agit de notre cher ALPHONSE ! Qui tel le chevalier charmant dans son armure étincelante viens occire les méchants ! C'est incroyable ! It's Incredible ! Je ne sais comment m'exprimer mon cher Jean Gui, c'est tout bonnement IN-CRO-YABLE ! (6)

Mais revenons à notre sujet premier.
Certes chevalier servant, d'un charme… métallique, mais aussi charmant qu'un chaton devant sa boîte de thon, ce cher enfant en armure invite la belle jeune fille a partir de cet endroit dangereux !

(CLONK! Pardonnez moi, je reprends mon récit, en laissant le fou de Jean Gui dormir avec les pâquerette.)

-C'est dangereux ici. Allons-y, demanda gentiment Alphonse en tendant la main à Rose. Dépêchez-vous.

Toujours sous le choc, Rose se laissa convaincre en regardant d'un simple coup d'œil l'oiseau mourrant qui s'est fait passer pour son petit-ami. (7)

Retour aux cachots d'Edward et Isaïa.
La jeune fille s'étant endormie sur l'épaule de son frère, Edward nous fais un petit speech sympathique.

-Votre supercherie sera bientôt dévoilée.

-Les fidèles ne font pas la différence entre l'alchimie et les miracles. Non, l'alchimie et les miracles sont la même chose pour eux, et ça les rend heureux…

-Ah oui ? Railla Edward. Et quels profits en tirez-vous ?

-Le principe fondamental de l'alchimie est le principe de l'équivalence.

Expliqua Alphonse à Rose, pendant qu'il nouait des fils électriques entre eux. Pour obtenir quelque chose, il faut offrir un objet d'une valeur équivalente. On traite mon frère de génie, mais il est devenu ce qu'il est en travaillant dur.

Al s'arrêta un moment son explication pour transmuter un interrupteur de fortune aux fils qu'il avait noué précédemment.

-Voilà comment il est celui qu'il est maintenant.

-Mais vous Isaïa, Edward et toi en avez tous payé le prix, non ? Couina Rose. Un bras, une jambe, un corps, un esprit… Mais vous essayez de les récupérer maintenant.

Puis elle poursuivit sur un ton plus doux.

-Qu'est-il arrivé à votre mère ?

Alphonse se releva brusquement, comme piqué au vif.

-Je pense que ça va bientôt commencer, détourna-t-il.

-Quoi ? Demanda Rose.

Pour toute réponse, Alphonse appuya sur le bouton ON de son interrupteur. La cloche, transformée en haut-parleur grésilla un moment, puis on put entendre la voix d'Edward résonner fortement.

-Alors, vous en aviez après l'argent finalement. Dit-il.

-Ed ? S'étonna Rose.

-Je peux obtenir autant d'argent que je veux grâce aux donations de mes fidèles. Expliqua Cornello, amusé. Mais ce que je voulais, c'était des fidèles prêts à sacrifier leur vie pour moi. Ils croient que je peux ressusciter les gens, alors ils n'ont pas peur de la mort. Ces fidèles deviendront finalement l'armée ultime. REGARDE ! Je commencerai en soumettant ce pays dans quelques années !

Dégoûté, Edward faisait triste mine devant le vieux fou. Il baissa les bras en soupirant, fatigué.

-Je me fiche de ça.

-Quoi ?

-Vous ne pouvez ressusciter personne, n'est-ce pas ?

-Bien sûr que non ! Même si l'on tentait une transmutation humaine à l'aide de la Pierre Philosophale, le résultat en serait imprévisible. Pourquoi prendrais-je ce risque pour un de mes fi…dè…les…

Cornello avant ralentit dans son discours quand il vit Edward croquer généreusement dans son morceau de pain que Rose lui avait apporté avant.
En entendant le prêtre perdre en volume, Edward lui sourit d'une façon carnassière, puis se décala d'à coté du mur, laissant tomber sa sœur à plat par terre, comme une serpillière sale, dévoilant un micro placer juste derrière, caché dans le mur.

Et voilà mon cher Jean Gui ! Notre pauvre prêtre vient de découvrir la supercherie ! Comme je comprends son étonnement. Il doit être absolument décontenancé de savoir qu'il a été mis sur écoute ! Et quel ne serait pas sa surprise de savoir que TOUTE la citée de Lior l'a entendu ! Ecoutons d'un peu plus près sa réaction mon cher Jean Gui.

-QUOI ! Depuis… Depuis quand ce micro est-il allumé !

-Depuis votre arrivée. Détonna la voix d'Edward, légèrement cachée par un bâillement d'Iris.

-Co… Comment avez-vous obtenu mon matériel de retransmission ?

-Mon frère s'en est chargé. Oh ! Pendant que j'y pense, celui que vous avez capturé hier, c'était juste une bricole que j'ai transmuté pour lui donner son apparence.

-Non… Ce ne sont que des mensonges ! Ne le croyez pas !

Et bien visiblement mon cher Jean Gui, Cornello est au courant que toute sa cité chérie l'a entendu. Et dans sa rage, il fusille le micro, faisant exploser tous les tympans des habitants de Lior.

Mais loin d'être idiot, (a défaut d'être grand) notre cher Edward s'est retiré de DEVANT le micro pour se mettre DERRIERE… pas le micro, mais du Grand Prêtre.

C'est vrai que c'est plus sûr, surtout quand c'est Cornello qui maintient la sulfateuse sur son épaule.

Mais, me direz-vous, où se trouve Isaïa pendant ce temps ? Comment a-t-elle pu survivre aux tirs meurtriers de l'arme du Prêtre ? Et bien… C'est d'une simplicité enfantine, notre cher alchimiste national d'acier (ou de métal pour les intimes) a créé un mur épais de protection pour sa sœur un peu idiote.

En-fin-bref.

Rapide comme l'éclair et vif comme une anguille, le fullmetal a transmuté son bras mécanique en une lame acéré, certifiée par Sofinco, découpe avec une netteté déconcertante le canon de la sulfateuse de Cornello.

-Ne vous l'avais-je pas dit ? Que vous étiez inférieur à nous. Sourit Edward.

Complètement paniquée et désarmé face au nain armé d'un canif (8), Cornello préféra battre en retraite. Que d'erreuuuuur, à sa sortie il fut accueillit par tous les habitants de sa cité, visiblement l'air contrarié, furieux et surtout, avide d'un châtiment s'il n'y a pas d'explication.
Un des prêtres sous l'autorité de Cornello, essayant de retenir la foule hors de l'église demanda tout de même si ce qu'ils ont entendu était la vérité.
D'abord tétanisé par cette vision cauchemardesque pour son grand rêve, Cornello se reprit bien vite, voyant qu'il devait calmer ses citadins par de belles paroles dont il a le secret. Une fois le calme retrouver en son être, il tonna d'une voix juste et clair.

-Je ne sais pas ce que cet hérétique vous a fait entendre en utilisant ma voix. Mais il s'agit d'un coup monté. Pour en faire la preuve, je vais éliminer cet hérétique en utilisant le pouvoir de Dieu.

Constatant que son peuple restant sceptique, Cornello employa les grands moyens.

-VOYEZ LE POUVOIR DE DIEU !

Brandissant sa main baguée en l'air, la pierre sur son atout de fer étincela et une à une, les statues de Léto qui parcheminent la cité grésillèrent, puis comme un seul homme, ils descendirent de leur socle.
Satisfait de voir l'effet que son petit spectacle produisit dans la foule, Cornello ne put qu'en être fier. Mais un haricot blond (9) le perturba dans son euphorie.

-Vous feriez mieux d'abandonner. Conseilla Ed, toujours accompagné de sa sœur qui lui fait des tresses.

-Ah. Sans ceci, Cornello montra la montre d'alchimiste d'Ed, tout ce que tu peux transmuter, c'est ton armure.

-Vieil homme, je vais te montrer ce qu'est la vraie colère de Dieu !

Clap, Pof. Edward fit un festival d'éclair bleu d'une seule main. La foudre passa de devant l'église à l'intérieur en quelques secondes pour se terminer dans la grande statue de Léto qui trône au fond de la bâtisse.
Suite à cela, un gigantesque tremblement de terre secoua l'église, faisant rire Isaïa qui dansait au rythme des secousses. Une explosion enfuma l'église et on ne tarda pas à voir quel en était la cause : La statue géante de Léto dans l'enceinte du bâtiment venait de se lever !
Stupéfaction totale pour Cornello de voir cette statue s'animer sous la volonté d'Edward et les hourras de la sœur timbrée.

-C'est impossible… Moi-même je ne pourrais pas mouvoir une telle masse avec la Pierre Philosophale !

Cornello ne fut pas le seul à resté ébahi de cet exploit. Tout le peuple présent était en émoi devant la grande statue qui se tenait fièrement debout.

-La punition qu'il a reçue a laissé quelques traces, constata Alphonse qui était en retrait avec Rose, mon frère est l'alchimiste d'acier !

Ne voulant pas s'arrêter en si bon chemin, la statue géante de Léto leva le point, puis l'abattit sur le Grand Prêtre Cornello qui tenta vainement de se protéger avec ses bras de chair. Heureusement, le blondinet court sur pattes n'étant pas un meurtrier, il avait raté délibérément Cornello.
Ayant subi une peur monstrueuse qui lui a fait voir sa vie défiler devant ses yeux, Cornello s'effondra sur place. Edward vint le voir en conquérant, bien décider à obtenir ce qu'il cherchait depuis le début.
Comprenant son raisonnement, le prêtre serra la bague contre son cœur en piaillant comme un gamin qui veut garder son jouet favori.
Voulant s'enfuir, Cornello s'empressa de prendre la poudre d'escampette. Mais a peine trois pas plus tard, la pierre philosophale émit des éclairs carmin, englobant la main du Grand-prètre et lui provoquant des ondes de chocs dans tout le corps, le mettant à terre à nouveau.
Tout de même inquiet par la réaction de la pierre philosophale (10), Edward vint voir l'état de la bague… mais quel ne fut pas sa surprise en voyant le bras du Grand-prètre boursouflé, avec des bout de ferrailles, des tuyaux et d'autres rouages mécaniques qui sortent de sa peau.

- Un rejet !

S'étonna Edward avant de voir la pierre philosophale se fissurer sur la bague, puis éclater en morceaux.
Le choc était visible sur le visage d'Edward.

-Une copie ? Suffoqua-t-il. Vous avez causé… tous ces problèmes… et nous avez forcé à faire tout ça… uniquement pour une fausse pierre ?

Isaïa vint voir le centre d'intérêt de son frère, toute curieuse, ignorant la voix légèrement désespérée d'Ed. La simple vue des morceaux de tuyaux donna une idée à Iris. Elle tira dessus, jusqu'à ce qu'ils soit bien tendu (et accessoirement que Cornello jure de douleur), puis elle joua de la musique avec en faisant vibrer les tuyaux, produisant des sons fort mélodieux… mais s'harmonisant que très peu avec les exclamations de douleur du Grand-prètre.

- Ce n'était qu'une vaste blague ! S'emporta Ed, faisant sursauter sa sœur et stoppant sa séance de torture mélodieuse à Cornello.

La paix et la sérénité revinrent sur la cité de Lior. Assis sur le rebord d'un pont, la famille Elric n'avais pas spécialement la pèche. Ed regardait piteusement sa montre d'alchimiste d'état.

-Nous avons fait tout ça pour rien. Soupira-t-il. J'ai cru que je pourrais enfin te redonner ton vrai corps Al.

-Tu devrais penser à toi d'abord, grand frère. Conseilla de sa voix métallique Al. Ton automail génère ses propres problèmes.

-Bien, partons à la recherche de notre prochain indice. Intima Ed.

-Qu'avez-vous fait… Pleurnicha une voix douce

D'un même mouvement, les Elric tournèrent la tête vers un bout du pont, voyant Rose, l'air infiniment triste. Iris, reconnaissant la demoiselle fit un sourire jusqu'aux oreilles.

-Dame Tulipe ! S'exclama Iris, ravie de la revoir.

-Euh… non, c'est Rose, Iris. Rectifia Al en retenant sa sœur qui voulait faire un gros câlin à la jeune fille aux mèches roses.

-Les miracles du Grand-Prètre… représentaient l'espoir pour notre cité. Continua Rose. Si nous avions la foi, les morts reviendraient à la vie… C'était notre seul espoir ! S'emporta-t-elle que la fin.

Edward laissa un instant de suspens pour bien voir que Rose avait finis son speech, puis il lui répondit posément.

-Tu veux dire que nous aurions dû laisser les choses comme elles étaient ?

-Quelle… Quelle sera ma raison de vivre dorénavant ! Pleura Rose, déboussolée. Dis-le moi !

Exaspéré par les complaintes de Rose, Edward ferma les yeux et lui tourna le dos, signe qu'il se fichait bien de ce qu'elle pouvait dire.

-Décide-le par toi-même. Lança-t-il quand même. Lève-toi et va de l'avant… Tu as des jambes.

Devant le ton de reproche d'Ed, Rose s'effondra sur elle-même en regardant Ed s'éloigner avec Iris qu'il avait pris par la main.
Plus gentil, Al s'approcha tout près de Rose et se mis à sa taille.

-Je crois que grand frère a fait tout ça pour vous. Dit-il doucement.

-Je ne lui avais rien demandé. Cracha Rose dépitée.

-… Nous avons vu beaucoup de choses. Narra Al.

Dans la paroisse du dieu soleil Léto, le Grand Prêtre Cornello se cachait dans sa loge, son bras gauche toujours en piteux état… Mais avec la compagnie de deux personnes habillées de noir , soit une jeune femme au physique des plus mis en valeur avec sa robe a fort décolleté, et un homme chauve de la taille d'un éléphanteaux aux habits moulant ne le valorisant guère.

-Que se passe-t-il ? Haleta le prêtre. Cette pierre que vous m'avez donnée, ce n'était pas la vrai Pierre Philosophale !

-Bien sûr que non. Souffla la voluptueuse jeune femme .Cette cité constituait juste un appât. Ceux qui sont à la recherche de la Pierre Philosophale auront vent de la rumeur et afflueront vers cette cité. Et alors…

La nouvelle de la traîtrise de la femme bouleversa le prêtre, lui enlevant de sa superbe.

-Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Bafouilla Cornello, effrayé.

-Lust, est-ce que je peux manger ce vieil homme ? Demanda l'homme en noir grassouillet.

La demande visiblement sérieuse de l'homme en noir à la femme choqua profondément Cornello et paniqua pour sa vie.

Aucun cri de fut entendu, mais si quelqu'un écoutait aux portes, il aurait pu entendre un bruit de succion et de liquide s'écoulant à flots sur le sol tapissé de la chambre de Cornello.


Dehors, sur les marches en ruines du temple, les citoyens de Lior recherchaient avec ardeur le feu Grand-Prêtre Cornello.

Quand soudain, une vision lugubre s'afficha aux yeux d'un citoyen dans les décombres sous le soleil couchant. Des dizaines d'oiseaux multicolores jonchaient le sol, morts.

En détournant son regard de ce spectacle peu ragoûtant, un Liorien fit une rencontre des plus choquante.

Le Grand-Prêtre Cornello en tenue de voyage arrivait avec un sourire bienveillant sur ses lèvres.

Après avoir vue ce spectacle désolant, l'arrivant prit un des oiseau dans ses mains, puis le porta au dessus de lui. Tous les citoyens le regardaient faire avec curiosité. Puis, d'un mouvement doux, le Grand-Prêtre relâcha l'oiseau dans le ciel, en compagnie de tous les autres qui reprirent vie.

Aucune lumière, aucun trucage n'avait été vue.

Les citoyens crurent a nouveau à la vision d'un miracle.

C'est alors que Cornello prit la parole depuis son retour, l'air attristé et grave.

Pendant que j'étais parti, il semble qu'un démon ait causé des problèmes dans notre chère cité. Mais maitnenant que je suis de retour, n'ayez plus de craintes.

-Vous êtes… Vous êtes le vrai Grand-Prêtre ? Demanda une femme le cœur empli d'espoir.

Pour toute réponse, Cornello fit un sourire réconfortant qui lui valut l'ovation des citoyens.

Mais, plus haut dans le ciel, se dirigeant vers le soleil couchant, les oiseaux ayant été ressucités par la grâce de Cornello, éclatèrent en une multitude de gouttes… Sans que personne ne le remarque… ou presque.

Toujours dans la chambre du vrai Cornello, la nommée Lust avait vue ce prodige en souriant comme à l'habituel.

Puis son regard descendit sur l'assemblée devant le temple à moitié démolis par les prouesses du Fullmetal Alchimiste.

-Envy, je suis désolée, mais tu vas devoir garder cette forme un petit moment.


Sur la cité aux couleurs de feu sous le crépuscule, Rose se remémora les paroles d'Alphonse sur le pont, alors que la famille Elric repartait sur les routes.

-Nous avons vu beaucoup de choses. Disait-il. Et je vais vous raconter notre histoire. Vous ne devez pas suivre le même chemin que nous. Voilà pourquoi je vais vous raconter. Nous sommes nés et avons grandi dans un petit village du nom de Rizenbul, à l'est de la Cité du Centre. Tout a commencé là-bas.

Juste une histoire d'enfants vivant avec leur mère, faisant des transmutation de jouets pour qu'elle soit fière d'eux, leur disant qu'ils étaient bien ses enfants. Un sourire ravi de ses simples paroles, mais oh combien réconfortante à leur cœur.

Une vie paisible en campagne… loin de savoir ce qu'ils allaient endurer.

- On ne peut rien obtenir sans sacrifices. On doit offrir un objet d'une valeur équivalente pour obtenir quelque chose. C'est le principe de l'équivalence en alchimie. Quand nous étions jeunes, nous pensions qu'il s'agissait de la loi qui régissait le monde.

A suivre...


(1) Je ne savais pas que les églises autorisaient les cachots dans leurs sous-sols O.o

(2) La surveillerait-il avec une caméra cachée !

(3) Moi je le vois plutôt lubrique, mais bon.

(4) C'est Cornello qui est venu après, non ? C'est donc lui qui a fait irruption !

(5) J'vais avoir le mal de mer à force de faire des aller et retour !

(6) Pardonnez à votre pauvre auteur, elle déraille complètement en ce moment.

(7) Si je développe plus, je pars dans le zoophile. (help Leen !)

(8) L'âme de l'auteur peux reposer dans d'atroces tourments pour avoir traiter le fullmetal de nain.

(9) Je meurt beaucoup de fois je trouve à force d'écrire qu'Ed est petit. L'auteur est encore morte une fois pour cette explication

(10) Vous croyez quand même pas qu'il s'inquiète pour Cornello, non !


Réponses aux reviews:

Edoal: Ben vi, je continue comme je peux ... dans la mesure dju nécessaire ma chère bétalectrice ' Et je te nem aussi très fort mon Etoil du soir

Lane la Reveuse: Visiblement tout le monde craque pour Iris, et toi aussi. Je suis ravie d'avoir réussit a faire battre ton coeur avec ma petite idiote d'Is Et j'espère qu'avec ce chapitre, tu ne seras pas trop déçut de sa transparence.

Akito-Aya: Tiens, tiens, ne serait-ce pas un fan de Fruit basket qui viens lire du FMA? Pas trop dépaysé? Visiblement non, puisque tu as décider de suivre l'avancement Désolé pour le laaaaaaaaaaaaaaaaaarge retard, mais enfin voilà le chapitre 4!

okii-nekko: Nani? IRIS REVIENS DANS MA FIC DE SUITE! Non mais oh! Va pas ennuyer mes revieweurs! Déjà que j'en ai si peu T.T
Mais visiblement elle t'embète pas trop pour que tu veuille lire la suite (que tu as eu plus haut). Donc... encore une review s'teuplait mon chat

maud: De rien, de rien. D'ailleurs, là tu as eu le droit à Envy... mais il a pas encore rencontré les Elric (dommage). Mais bon... prochain chapitre: épisode 6! L'obtention du titre d'alchimiste d'état d'Edward! (sent une nouvelle prise de tête avec Iris pour les deux prochains chapitres)

Night-hedg: Vui, je suit l'histoire de FMA... mais là, je vais skipper quelques épisodes, car c'est un peu trop ardue pour moi de les faires tous, surtout si ça n'avance pas l'histoire. Je préfère arriver assez rapidement aux demandes des reviewers... et comme j'en ai qu'une pour l'instant (soit la rencontre Envy/Iris), alors j'me décarcasse pour choisir les épisodes les plus importants et accéder aux demandes. Par contre, je sais pas quand sera poster le prochain chapitre, que j'ai pas encore commencé '

Blackangel: Merci mon ange noir pour ta crise de rire. Ca me fais plaisir que tu réagisse comme ça devant mon idiotie notoire XPJe suis assez fière de moi pour avoir d'aussi bonne critiques... peu nombreuses, certes, mais bonne quand même. Donc... J'attend ta prochaine review avec impatience


Valà! Fin de la réponse aux reviews!

Pour les prochains chapitres (que je sent que je vais raccourcir), vous aurez le droit au flash-back de l'examen de la famille Elric pour devenir alchimiste national!
(Non, Isaïa n'a pas passée le test, mais elle va faire pleins de bétises!) Donc... Soyez au rendez-vous.