Disclamer: L'histoire, et les personnages de Harry Potter ne m'apartiennent pas, ils sont à J.K Rowling!

Résumé: Trahi par ses amis, ignoré de la communautée magique, Harry décide de changer de camp.

Pas de Slash et je vous préviens, je poste lentement



Chapitre 1:

La nuit venait de tomber sur Pivert Drive, l'heure du couvre-feu était depuis longtemps passée mais cela n'empêchait pas un jeune homme de déambuler dans la rue, les mains dans les poches.

Les habitants du quartier le regardaient d'un œil mauvais depuis leurs fenêtres. Mais, Harry Potter, car c'était lui, s'en moquait éperdument. Avec la réputation de délinquant récidiviste que les Dursleys avaient eus la bonté de lui faire pour couvrir ses longues absences lors de ses études a Poudlard, il était devenu insensible a tous les ragots le concernant.

Dés le début des vacances il avait été royalement ignoré. Personne ne daignait lui adresser la parole à part la tante Pétunia qui lui lançait de temps à autres des injonctions telles que « Va nettoyer la cuisine », ou encore : « Sors les poubelles feignant ». Puis, les taches ménagères accomplies, L'oncle Vernon rentrait de son travail pour l'abreuver d'insultes sur les gens « de son espèce »

Harry arriva enfin à proximité de la maison de son oncle, il arriva devant la porte mais quand il voulut entrer il vit que la serrure était fermée. Il sonna et attendit que son oncle daigne bouger son postérieur de Pachyderme et vienne voir qui sonnait. La porte s'ouvrit enfin devant lui.

-Pourquoi sonnes tu ? Je t'avais prévenu ! Je t'avais dit que la prochaine fois que tu arrivais en retard tu dormais dehors.

-Et moi je croyais que tu avait compris que si tu me laissait dehors, toute une armada de sorciers viendrait transformer le cachalot qui te sert de fils en cochon, répondit Harry.

L'oncle Vernon réagit au quart de tour en beuglant : « Je croyais pourtant m'être fait comprendre lorsque je t'avait dit de ne pas faire mention de ton anormalité quand les voisins pouvaient nous entendre. Je vais te… »

Harry ne sut jamais ce que voulait dire l'oncle Vernon car à ce moment la, il entendit une série de craquements sonores caractéristiques d'un transplanage. Il se retourna pour voir, postés en demi-cercle, un groupe de mangemorts pointaient des baguettes menaçantes dans sa direction. Vernon était comme figé de stupeur. Un des mangemorts s'avança alors, sur de sa force. Lorsque il prit la parole, Harry reconnut le ton traînant de Malefoy.

-Alors Potter, surpris ?

-Oui, assez. Mais vu ton incapacité notoire je ne crains rien.

-Au lieu de dire des inepties, tu ferais mieux de te rendre ! Répondit le mangemort visiblement agacé.

Harry sortit sa baguette et la pointa vers Malefoy, celui-ci réagit au quart de tour, et en quelques secondes un combat s'engagea. Heureusement, le talent de Harry faisait la différence et il arrivait tant bien que mal à résister.

Mais, c'était sans compter les Dursleys. Vernon Dursley avait beaucoup de défauts, mais il avait une qualité reconnue de tous. Il avait « le sens de la famille ». Il était en outre un vendeur de perceuses émérite, et en tant que tel il avait le don d'évaluer rapidement les situations les plus critiques et de trouver la solution la plus raisonnable. Il avait donc un choix à faire entre trois possibilistes.

Premièrement, fermer la porte et la barricader rapidement. Mais ces foutus sorciers auraient vite fait de s'en débarrasser.

Deuxièmement, laisser le jeune Potter avec les autres sorciers en priant pour que il résiste assez longtemps pour que il puisse s'enfuir en courant avec se famille. Mais il avait passé plus de seize ans à maltraiter cet enfant. Il le croyait absolument incapable de se défendre.

Troisièmement, tuer le mal à la source. Si ces drôles de bonshommes étaient là, c'était par la faute de ce garnement décharné. Donc logiquement en neutralisant le jeune homme, il éliminait le problème et ainsi les sorciers partiraient.

Oui, voila la solution. Il ferait d'une pierre deux coups. Non seulement il protégerait sa famille mais en prime il se débarrasserait de Harry Potter.

Plongé dans son combat, Harry ne remarqua pas la réflexion intense à laquelle son oncle se livrait. D'ailleurs il l'avait complètement oublié, mal lui en prit. Il ne se rendit compte de son erreur que lorsque il sentit une douleur cuisante à la nuque. Il se sentit alors tomber, la dernière chose que il vit, c'était l'oncle Vernon le poing levé et visiblement ravi d'avoir choisi la bonne option.


-Harry, quelle bonne surprise à ce que je vois tu as décidé de me rendre une petite visite ! Dit une voix glaciale qui ne pouvait appartenir qu'au Lord noir,qu'à celui qui hantait tous ses rêves.

Il se força à ouvrir les yeux, et se sentit pris de vertige. Il était encore étourdi par le coup donné par son oncle. Le cachalot n'y était pas allé de main morte. Mais il regarda tout de même Voldemort droit dans les yeux, distinguant leur couleur rouge. Il se dégagea des deux armoires à glace qui le maintenaient debout par les aisselles et fit face au Lord.

-Oui je n'ai pas eu le cœur de refuser l'invitation de ce cher Lucius.

-Il a beau être bête mais il sait se montrer persuasif.

-Mais dis-moi Tom, qu'est-ce que il aurait fait si je n'avais pas été en retard ? Il n'aurait pas pu m'atteindre si j'avais été à l'intérieur de la maison. Je te rappelle tout de même que je dispose d'une protection pour encore deux semaines.

-Il a tout simplement voulu faire du zèle. Et il a eu de la chance de te trouver dans le jardin, mais la chance n'est pas une qualité que les Mangemorts sont sensés possédé. Je les préfère compétents.

-Dans ce cas là, tu n'es pas sorti de l'auberge. Ils ne sont bons qu'à une chose, te lécher les bottes!

-J'aimerais continuer cette conversation avec toi Harry, mais je suis débordé ces temps-ci.

-Je serais curieux de savoir à quoi tu consacres tes journées !

-Oh, vois-tu tous ces plans que tu t'es mis en tête de faire échouer les uns après le autres ont nécessités beaucoup de travail.

-Vois-tu, quel que soient tes plans aussi géniaux soient-ils, ce n'est pas avec des incapables dans ce genre là, dit-il en montrant les mangemorts, que tu réussiras. Lors de ton dernier règne, tu étais souvent sur le terrain d'après ce que j'ai appris. Mais maintenant, ce n'est pas un vieillard comme toi qui pourra aller battre les aurors d'élite du ministère.

-Oui, mais crois-tu que ce soit facile de trouver un successeur ?

-Tu n'as qu'à faire un enfant dans ce cas la !

-Harry, Harry, Harry je dois te rappeler que je ne suis plus un humain, par conséquent je suis stérile !

-C'est vraiment dommage pour toi alors ! Un enfant ce serait le moyen pour toi le plus sûr de trouver héritier et ainsi de diriger la communauté magique.

-Oui, tu as raison dit le Lord soudain rêveur, il me faudrait quelqu'un avec qui partager mes connaissances.

-Partager tes rêves.

-Mes origines.

-Ta haine.

-Mes pouvoirs.

-Tes dons. Siffla finalement Harry en Fourchelangue.

Voldemort sursauta, réfléchit un instant puis il se retira dans une pièce attenante en faisant signe à Harry de le suivre. Celui-ci avait comprit où Harry voulait en venir.

Le jeune homme le suivit content de s'être fait comprendre, il pénétra alors dans un petit salon privé, des tapisseries aux couleurs de Serpentard étaient accrochées à tous les murs. Tom lui était déjà assis dans un fauteuil vert en invitant d'un geste de la main Harry à s'asseoir en face de lui. Celui-ci s'installa confortablement, attendant que Voldemort entame la conversation.

-Alors Harry, maintenant que nous sommes entre nous, tu peux m'expliquer ?

-Voyons, Tom je te croyais plus malin !

-N'étions nous pas, il y as encore quelques mois en train de nous déchirer dans un combat sans fin ?

-Je ne vois pas pourquoi je devrais continuer à te combattre. Je n'ai plus aucune raison de le faire !

-Vraiment ? Plus aucune raison ? Et tu ne veux pas défendre les pauvres petits moldus ?

-Les défendre ? Pendant toute mon enfance j'ai été exclu de leurs groupes, à l'école j'étais ignoré.

-Alors fais-le pour défendre le blason des Gryffondors !

-Tu crois vraimentque j'ai envie de risquer ma vie pour eux alors que on m'a traité de fou pendant plus d'un an !

-Dans ce cas là venge donc ta famille et tes amis que j'ai tué.

-Non, les morts ne méritent pas que l'on fasse du mal aux vivants pour eux !

Voldemort se leva de son siége et se dirigea vers un mini bar placé au centre de la pièce, il se servit un verre d'un liquide ambré puis il se tourna vers son invité et lui demanda :

-Dis-moi Harry, dans ce cas là, pourquoi m'avoir combattu si longtemps ?

-C'est parce que je pensais avoir des amis, et des personnes comptaient sur moi !

-Et bien c'est deux bonnes raisons pour me combattre alors !

-Non, car tous ces personnes m'ont trahies un jour ! Lors de ma cinquième année tous m'ont traités de fou. Pour ensuite m'idolâtrer quand le ministère a reconnu ton existence. Et à ton avis comment mes amis ont-ils réagis à la mort de Dumbledore ? Tout d'abord en m'exprimant leur fidélité puis ensuite en ne m'écrivant pas une seule lettre de tout l'été !

-Tu sais Harry, moi aussi on m'a ignoré pendant mon enfance et sais-tu comment j'ai décidé de réagir ? En montrant ma force, en me faisant craindre de tous à l'orphelinat puis ensuite de toute la communauté magique. Dés le début chacun a cru que j'était insignifiant, et regarde les maintenant, vivants tous dans la crainte de mon nom. Et toi aussi, bientôt on te craindra. Si tu acceptes d'être mon Héritier, ton pouvoir sera tel que l'on te craindra au même titre que moi si ce n'est même plus !

-J'accepte.

Voldemort posa son verre s'avança vers Harry et lui dit en le regardant droit dans les yeux : « Bienvenue chez les mangemorts mon fils »