Bonne année, j'espère que vous avez passé un joyeux noël.
Voici le chapitre 13, vous l'avez déjà attendu assez longtemps donc bonne lecture!
La salle commune des Gryffondor était déserte, si l'on exceptait le fait qu'Harry Potter s'y trouvait. Il était seul, plongé dans la lecture d'un grimoire de poche. À l'extérieur, l'obscurité était totale, mais l'aube était pour dans quelques heures. Le seul bruit était les froissements des pages tournées et le craquement d'un feu récemment alimenté par un elfe de maison.
Les bruit des chaussures dans les escaliers retentit alors, et une adolescente ébouriffée fit son apparition. Elle aurait pu être séduisante, avec des vêtements moins informes et quelques sorts de coiffure d'une puissance rare. Mais son aspect allait de pair avec l'hygiène de vie plus que douteuse de son petit ami.
Tout en regardant Hermione, Harry se dit qu'il avait trouvé le cadeau de Noël parfait, un peigne en acier renforcé…
Hermione regarda autour d'elle, mais elle ne vit pas Harry, alors qu'elle approchait d'une des tables, un parchemin et une plume à la main. Celui-ci claqua violement la couverture de son exemplaire de Révélation des pouvoirs occultes et élémentaux. Tout en prenant soin de cacher le titre ?
-Harry ? Qu'est ce que tu fais ici ? Dit elle, la respiration précipitée par la frayeur qu'elle venait d'avoir quelques instants plus tôt.
-Je lis, je n'arrive pas à dormir ces temps-ci. Et toi ?
-Eh bien, moi non plus, alors j'ai décidé que me tourner et me retourner dans mon lit pendant encore deux heures n'était pas vraiment la meilleure occupation possible.
-Et tu vas écrire à quelqu'un ?
-Euh, oui ! J'ai toujours une correspondance avec Vicktor.
-Je pense que cela doit rester secret. À ce que je sache, la jalousie de Ron a perduré depuis la quatrième année.
-C'est vrai que j'aimerais autant ne pas lui rappeler mon amitié avec Victor.
-De toute façon, vous n'avez pas vraiment besoin de motifs pour faire une scène.
Hermione piqua un fard.
-Que veux-tu dire par là ?
-Voyons Hermione, tu dois savoir que plusieurs événements s'étant déroulé à Poudlard qui nous sont liés sont entrés dans la légende ! Notre affrontement avec un Troll, le départ des jumeaux Weasley et tes disputes avec Ron en font partie. On se voit plus tard.
Harry se leva et sortit de la salle commune en laissant la sorcière seule avec sa gêne. Normalement, les portes de la grande salle devraient s'ouvrir d'ici peu.
Hermione elle, s'assit sur une table puis elle regarda quelques minutes sa plume, son encre et un parchemin. Elle allait écrire sa lettre bimensuelle à l'ordre du phénix à propos de Harry. Peu après l'enterrement de Dumbledore, elle avait été contactée par son professeur de métamorphose. Selon elle, le lien avec Voldemort de Harry risquait de s'avérer dangereux maintenant que Dumbledore n'était plus la pour canaliser son influence.
Son esprit critique n'avait pas répondu présent pour une fois, et ce n'était que quelques jours plus tard qu'elle s'était rendu compte du fait que ce n'était qu'un prétexte. D'ailleurs, elle était rémunérée en échange des informations. Soi disant pour qu'elle puisse assurer sa protection plus tard.
Mais depuis le retour d'Harry, elle sentait que quelque chose était différent avec le jeune brun. Et elle n'avait plus l'impression de partager son intimité. S'ils restaient ensemble toute la journée, c'était plus par habitude qu'autre chose. Etrangement, c'était un jeune Serpentard qui s'était attiré son amitié.
Ron avait mal pris la chose, lui qui disait a longueur de journée en avoir assez d'être dans l'ombre du grand Harry Potter s'était rendu compte qu'il valait mieux être seulement le meilleur ami de Harry que de n'être personne.
Alors qu'il tentait en vain de raisonner Harry, le serpentard en question s'était soudain détourné de la conversation dans laquelle il était plongé avec ses camarades de maison. Quand Hermione avait décelé la couleur caractéristique de Ron quand il était embarrassé. Mais Harry l'avait vu venir, et avait pris la fuite via un passage secret qu'elle ne connaissait pas.
Il serait bon de les garder à l'œil. Et puis, il fallait bien justifier son salaire. Sans cet argent, elle ne pourrait pas continuer ses études. Hermione sentit le goût amer de la culpabilité, mais avant qu'il ne puisse s'installer, elle le chassa avec une gifle mentale. Avec mon sang, je ne pourrais avoir de bourse. J'ai besoin de cet argent et je travaille pour le camp de la lumière !
Harry lui se rendit aux toilettes de Mimi geignarde. Il déverrouilla l'entrée et siffla un ordre. Aussitôt, le long du toboggan une volée de marches apparut. Qu'il descendît sans oublier de placer un sort de nettoyage sur ses semelles.
Une fois arrivé en bas, le sort écarta les ossements de ses pieds. Harry se promit de ne pas oublier de nettoyer mais il devait conserver son pouvoir pour réparer l'éboulement qu'il l'attendait un peu plus loin. Ce fut après un tournant qu'il eut une bonne surprise. Les seules traces de l'éboulement étaient une présence moins accentuée de la trace du temps sur les parois réparées.
Ce n'est pas pour rien que Poudlard est considéré comme l'un des plus grands bâtiments magique. Maintenant assuré du fait qu'il n'aurait pas à réparer les murs, il ouvrit la dernière porte.
Pour la première fois, Harry regarda la Chambre des Secrets. Maintenant qu'il n'avait pas une pucelle à sauver, un lord sombre en version junior à vaincre et à empêcher un monstre mythique redoutable et redouter de le tuer, il put vraiment admirer le décor.
Les derniers reliefs d'un cadavre de la dite créature mythique pourrissaient encore. Harry fit disparaître le corps tout en prenant soin de conserver la peau qui étrangement était bien conservée. Puis il la rangea dans une bourse enchantée qu'il glissa dans une poche.
Puis, le fourchelangue leva la main, fronça les sourcils et le pouvoir fut projeté hors de lui. Aussitôt, toutes les torches magiques s'allumèrent. Puis, la poussière qui couvrait les murs disparut ainsi que divers débris que le jeune gryffondor ne tenait pas à identifier. Les murs maintenant propres révélèrent un grand nombre d'étranges symboles qui les couvraient.
Il ne s'agissait pas de runes, plutôt des lignes de différentes longueurs en forme de vaguelettes plus ou moins accentuées. Ce fut la rencontre entre Harry et le Fourchelangue dans sa forme écrite. Les murs de la Chambre des Secrets relataient en fait l'histoire de Poudlard version Salazar Serpentard. N'étant pas le moins du monde intéressé par les histoires de pureté du sang, de trahison et d'amitiés trahies, le brun s'en détourna rapidement et chercha quelque chose de plus intéressant.
Ce fut le bureau secret de Serpentard qui attira son attention. L'entré était la gueule fermée d'un serpent dans un coin de la Chambre. Quelques sifflements lui permirent de l'ouvrir et de découvrir une bibliothèque couverte de livres soumis à un sortilège de conservation.
Un autre sort empêchait quiconque de les en faire sortir. Une grande variété de carnets de la main même de Serpentard permettaient l'apprentissage de l'élevage du Basilic ainsi que diverses magies permettant d'utiliser des sorts puissants via certaines variétés de serpents.
Il ne reste plus qu'à trouver un serpent.
Un coup d'œil à un plan de la Chambre dans un des carnets lui apprit qu'il existait une autre entrée que la bouche de Serpentard pour accéder à la chambre du Serpent, le lieu où le Basilic effectuait son hibernation.
Harry ouvrit l'entrée (la cheville de Salazar) et pénétra dans un cloaque. Les mues du serpent et quelques autres « déchets organique », qui disparurent sous un dernier sort de nettoyage qui acheva les réserves de pouvoir d'Harry.
Rien d'intéressant dans cette salle, elle était ronde, sombre et étrangement chaude. Si ce n'est un objet ovoïde qui nécessiterait l'usage d'un crapaud pour révéler tout son potentiel.
Potentiel pouvant être qualifié d'énorme.
Puis le jeune homme remonta, l'heure du petit-déjeuner approchait.
Les portes de la grande salle étaient ouvertes depuis peu quand Tonks y entra, un mouvement de baguette anima une des tasse qui se remplit de thé et quelques toasts qui se couvrirent de beurre. La jeune femme se plongea dans ses pensées, la plupart dirigées vers un jeune garçon brun qui lui causait quelques soucis.
Alors qu'un des toast plongeait dans le liquide chaud, elle se souvint du fait qu'elle avait décidé de mettre son loup au courant.
Flash Back
Tonks sentait sa tête tournoyer alors que le reste de son corps restait sur place, puis dans un nuage de cendres elle arriva dans la maison de son petit-ami. Celui-ci était plongé dans la lecture d'un magazine qu'elle ne connaissait pas, les traits tirés par la pleine lune qui avait disparu peu de temps avant. Elle le regarda quelques minutes, dans ses habits usés, délavés. Le chômage ne l'améliorait définitivement pas.
-Remus, Remus.
L'homme leva la tête, l'air surpris.
-Tonks, qu'y a-t-il?
-Je dois te parler, mais je ne peux pas le faire avec la tête dans les cendres ni avec un hibou. Il faut que tu viennes me retrouver! Je vais aller à Préaulard. Retrouve moi chez Rosmeta.
L'Homme hocha la tête puis partit se préparer alors que la jeune femme disparaissait.
Tonks avait eu l'air étrangement inquiète, elle qui était pourtant si insouciante devait donc être confrontée à un problème particulièrement grave. C'est donc tout en s'interrogeant sur la raison de tout ceci que Remus sortit sur le pas de sa maison et transplanna à la cabane Hurlante. La raison de cette rencontre devait sûrement être le fils de son meilleur ami, Harry Potter. Sinon et ce, bien qu'ils sortent ensemble, Tonks ne l'aurait jamais contacté si peu de temps après la pleine lune.
Une fois arrivé devant le pub, le loup-garou chercha des yeux sa compagne et ne la trouva pas. Rien d'étonnant, elle ne connaissait pas les passages secrets des maraudeurs et avait donc du prendre le chemin classique. Cette pensée le fit plonger dans les souvenirs de sa scolarité pour le moins « mouvementée » et il ne remarqua pas l'entré de la jeune femme. Maintenant blonde aux yeux bleus.
-Bonjour. Elle l'embrassa, ou plutôt l'effleura. Une conduite qui était très loin de la jeune femme exubérante à laquelle il avait habituellement affaire.
-Bonjour. Alors, qu'est-ce qui me vaut la joie de te voir ?
-Harry. Bingo pensa Lupin.
Tonks avait plus soupiré le prénom qu'elle ne l'avait prononcé.
-Je dois te dire que j'ai remarqué qu'il avait une conduite étrange ces derniers temps. Tout d'abord il ne paraît plus s'entendre aussi bien qu'avant avec ses amis, et il fréquente un jeune homme sur lequel je n'ai pu trouver aucune information. Un Serpentard. De plus, il disparaît pendant des périodes assez longues sans que je sache où il va.
-Pour ce qui est de savoir où il va, j'ai la réponse ! Tu n'as sûrement pas entendu parler de l'affaire de Godric's Hollow, des hommes du ministère ont tenté de s'y introduire. Ce fut un échec total et il y un risque pour qu'ils soient attaqués en justice. Tu dois tout d'abord savoir qu'il est inutile de tenter de s'introduire l'à bas, c'est peine perdue.
-Pourquoi ? Tu n'y es jamais allé ?
-Si, mais c'était à l'époque de William Potter. James n'a jamais pu avoir accès à cet endroit de lui-même.
-Pourquoi ?
-Je n'en sais rien. Cela fait partie des secrets de famille.
-Mais il faut tout faire pour découvrir ce qui se trame ! Imagine que Harry soit sous imperium.
-Voldemort lui-même n'a pas été capable de soumettre Harry à ce sort, de ce côté il n'y a aucun risque. Je peux te l'assurer !
-Je ne pense pas que l'imperium soit le seul sort qui soit dangereux de ce côté. Il existe sûrement tout une batterie de rituels qui doivent permettre d'obtenir un effet similaire.
-Bon, si c'est ce que tu veux réellement, j'accepte de tenter d'entrer là bas, mais il y a de bonnes chance que je n'y arrive pas.
Ce que le loup-garou ne dit pas, c'était que dans le cas où il n'y arriverait pas, la mort serait la solution la plus enviable.
/Flach Back
Depuis, Tonks n'avait aucune nouvelle. Ce qui pourrait sans doute expliquer son désintéressement manifeste pour le toast qui était maintenant complètement dissous dans le thé. Elle fut sortie de ses pensées par l'arrivée de la gazette du sorcier qui apportait sans nul doute la liste des morts de la veille. Elle jeta un sort qui s'était popularisé grâce aux évènements actuels. Celui-ci permettait de repérer les noms connus dans un texte. Fort heureusement, les seuls résultats obtenus étaient les noms des journalistes.
Elle releva la tête et observa la foule de visages en face d'elle. Les résultats n'étaient pas bons pour tout le monde. Et une jeune femme éclata en sanglots hystériques, et tomba dans les bras d'une de ses amies. Celle-ci lui caressa le dos maladroitement. Sûrement plus habituée aux gloussements.
Elle n'aurait dû connaître que les gloussements. Oui, seulement les gloussements.
Et c'est avec cette pensée lui tournant dans la tête sans relâche que l'aurore quitta la grande salle.
L'Héritier se dirigeait de son pas habituel vers les cachots, le domaine de l'un des capitaines, le Bourreau. Sous le masque de tissus, qui cachait ses traits et le masque de chair qui cachait ses émotions, l'Héritier menait un combat contre lui-même.
Harry Potter allait être confronté à une situation très difficile, malgré les événements qui allaient suivre, il devait conserver son identité. Quels que soient ses actes, il ne devait pas devenir l'Héritier. Il devait rester lui-même.
Il prit une grande inspiration mentale, et comme à chaque fois que la situation l'exigeait, le jeune homme puisa une bonne dose d'inhumanité dans la partie Voldemorienne de son être qu'était sa cicatrice. Puis, avisant un des sbires du Lord-Noir-En-Puissance, il lui demanda d'appeler le Bourreau. Ah non, petite faute de frappe, il lui ordonna.
Le capitaine arriva rapidement, son masque placé comme d'habitude, et un trait de sang ne lui appartenant certainement pas sur la robe.
-Que me voulez-vous, Héritier ?
-J'ai une question à te poser. Dit le jeune homme tout en avançant.
Il ouvrit la porte d'un des cachots auquel même le maître des lieux n'avait pas accès. Celui-ci ne laissa pas paraître la moindre once de curiosité.
-MOONSTRES ! Fut l'aimable beuglement qui les accueillit.
Ici, ni l'auteur ni le lecteur ne ressentent le besoin de continuer la description de l'occupant, offrant ainsi l'occasion d'une économie de mots bêtement ratée par la faute de la présente note.
Vernon avait été enlevé peu de temps auparavant, et par des hommes déguisés en policiers moldus. Ce qui expliquait qu'il était quelque peu blessé dans son orgueil de ne pas avoir repéré ces erreurs de la nature comme il se plaisait à les nommer.
Évidemment, les autres membres de la famille avaient aussi été invités, il ne fallait surtout pas faire de jaloux. Dudley pouvait profiter à volonté de l'hospitalité des détraqueurs. Quant à Pétunia, elle profitait de la cellule la plus confortable des cachots, c'est à dire que l'objet dont elle disposait pour faire ses besoins naturels était équipé d'un chasse. Voilà qui donnait un aperçu du confort des prisonniers du mage.
-Comment un seul être peut-il être affublé d'autant de défauts ? On peut noter la bêtise, la méchanceté, l'aspect quelque peu douteux et le fait de ne pas avoir de pouvoirs. Dit le jeune homme tout en maintenant un sort qui faisait se tordre de douleur son tuteur.
-C'est la première fois que je vois cet homme, mais je suis sûr que nous pourrions rapidement trouver des défauts supplémentaires. Il à l'air d'une véritable erreur de la nature.
-Oui, exactement, une erreur de la nature, et quel est notre devoir face à une telle erreur ?
-Tenter de la corriger ?
-Exactement, je pense que tout ce que nous pouvons changer, c'est l'aspect peu amène. Un bon régime ne serait pas de trop.
-Pourquoi attendre les résultats d'un régime ? Nous pourrions nous contenter d'enlever ce qu'il y a en trop. Dit le Bourreau tout en caressant amoureusement da baguette.
Ce jour-là, Vernon et Pétunia ne furent pas pleinement satisfaits des visites qu'ils reçurent, et leurs rêves furent emplis de visions de l'adolescent masqué, et de ses yeux reconnaissables entre milles.
-Ne les tue pas.
-Je compte bien faire durer le plaisir…
Les regards se croisèrent et un regard sadique apparut sur les deux visages simultanément.
Puis, Harry partit en laissant le psychopathe qu'était le Bourreau avec ses autres prisonniers. Il commença alors à marcher dans les couloirs sombres, éclairés par de rares torches. Il fallait bien conserver une certaine ambiance aussi prés des cachots. Quant le Bourreau était dans ses bons jours, on entendait des hurlements jusqu'ici. C'était peu avant que les cordes vocales se déchirent.
Un bruit de pas précipités retentit alors dans un couloir qu'il venait de quitter, ainsi qu'une respiration précipitée. Le jeune homme s'autorisa un mince sourire et se planta au milieu du couloir. L'arrivant se dévoila rapidement, il dépassa le coin et vit qu'il était attendu.
Draco Malfoy, qui ne savait pas qui était sous ce masque en face de lui s'inclina.
-Héritier, je suis venu vous proposer mes services.
-Et à quoi penses-tu pouvoir m'être utile, Draco ?
Le Malfoy,qui ne pensait pas pouvoir être reconnu si facilement eut un petit mouvement de surpris. Mais en digne représentant de sa famille, son masque froid ne laissa rien paraître.
-À ce qu'il vous plaira, Héritier.
-Servile à souhait, Lucius t'a bien dressé. Les jointures du dernier Malfoy pâlirent, et ses ongles s'enfoncèrent dans ses paumes.
-Ah, je vois que finalement tu n'es pas qu'un masque. À ta place, j'ouvrirai les poings. Sauf si tu as vraiment envie de saigner…
-Merci de vous soucier de mon bien-être Héritier.
La réponse fut tout d'abord un ricanement.
-Je ne me soucie pas de toi, idiot. Un outil n'a aucun intérêt s'il est abîmé.
Puis, Harry tourna les talons et partit, laissant le blond au milieu du couloir vide. Se demandant s'il lui ferait faire le ménage dans sa suite ou non.
-Comment ça, rien ? De qui vous moquez-vous ?
-Je ne me moque de personne, Monsieur. Je ne fais qu'énoncer les faits. Il nous a été impossible de trouver quoi que ce soit susceptible de vous faire traverser cette barrière. Entre autre à cause du fait que ce n'est pas vraiment un barrière.
-Qu'est ce que vous me chantez ? Nous avons bien étés arrêté par quelque chose !
-Oui, votre propre incapacité.
-Écoutez-moi bien, espèce de petit con. Vous avez intérêt à changer de ton, je tiens à vous rappeler que je connais du monde.
-Mais ce n'est pas un insulte, et qu'est ce qui dans votre comportement pourrait vous faire craindre d'être traité comme un incapable ? Et d'ailleurs, ce que je remets en cause ce n'est pas votre propre incapacité –puisque vous semblez être persuadé d'être un incapable- c'est celle du transplanage.
-Comment cela ?
-Vous connaissez le mode de fonctionnement du transplanage ?
-Évidemment !
-Eh bien aucun couloir de transplanage ne relie Godric's Hollow au reste du réseau magique.
-Quoi ? Mais nous avions pris l'un de ces nouveaux talismans qui permettent de traverser les sorts de blocage.
Un soupir consterné fut parfaitement dissimulé.
-Deux choses, même ces talismans ne permettent pas de pénétrer dans Poudlard et je n'ai pas dit que ces couloirs étaient bloqués, j'ai dit qu'ils n'existaient pas. L'endroit où votre équipe à été retenue était le lieu le plus proche où votre magie pouvait vous transporter.
-Si nous ne pouvons pas effectuer de perquisition au domicile du Survivant, nous devons donc demander à nos espions de renforcer la surveillance.
-Vos espions ? Deux pauvres petits gamins.
L'officier jeta un coup d'œil autour de lui, sur le bureau obscur du membre du département des mystères qui travaillait avec lui. Comme toujours choqué par l'odeur de renfermé et la concentration en sorts de discrétion apposés sur chaque bout de papier présent.
-De tout façon quel est votre intérêt dans le fait d'espionner Potter ?
-C'est entre le ministre et moi !
-Quoi qu'il en soit, vous n'obtiendrez rien, il est en train de s'éloigner de ces deux jeunes gens.
-Oui, mais il a trouvé un nouvel ami, et vous savez que tout le monde à un prix.
-Vous ne savez même pas de qui il s'agit, si vous le saviez vous ne seriez pas aussi confiant.
-Nous verrons…
Puis, l'officier sortit du bureau et le membre du département massa machinalement sa marque.
Lupin n'avait jamais tenté de se suicider, c'est pourquoi il ne reconnut pas la sensation qu'il ressentit en s'approchant d'un des portails donnant accès au domaine des Potter. Celui-ci était en fer forgé et possédait une multitude de glyphes et de runes sur toute sa surface. Purement décoratifs d'ailleurs, il suffit au loup-garou de pousser le battant pour que celui-ci s'ouvre et révèle un vortex d'énergie.
Son cœur battait tellement fort que tout ce que lupin entendit pendant qu'il faisait un grand pas en avant, c'était les pulsations de celui-ci à ses oreilles.