-Alors, vous êtes tous prêts ?
-Pour la cinquième fois Cornedrue, OUI ! Tu peux m'expliquer pourquoi tu est aussi stressé à l'idée de rentrer chez toi ?
-Vous comprendrez quand vous-y serez. Gordric's Hollow n'est pas comme les autres demeures magiques.
-Et en quoi est-elle différente ? Demanda Lupin, une pointe d'ironie dans la voix. Comme s'il pensait à une nouvelle vantardise de la part de son ami.
-Rigole Lunard, pendant que tu le peux encore ! Et le brun se jeta sur le loup avec un hurlement de rage simulé. Loup qui fut rapidement débarrassé du jeune excité. Jeune excité qui revint à la charge presque aussitôt.
Alors que la situation allait tourner en bataille rangée, un adulte fit (malheureusement) son apparition. Il était de taille moyenne, fin avec de fines lunettes sur le nez. À son apparition, Peter se figea juste avant de se jeter sur les autres.
-Bonjour, les enfants, vous allez bien ? On pouvait noter à son ton enjoué et à la lueur qui brillait dans ses yeux qu'il ne ferait pas mention de ce qui aurait pu se dérouler sans son arrivé si jamais eux non plus n'y faisaient pas mention. D'un accord tacite, la bataille fut reporté dans la chambre qu'ils allaient partager. Quant aux armes, des oreillers seraient parfaits.
-Bonjour monsieur Potter ! S'exclama Sirius qui était le seul adolescent à part James à avoir vu Godric's Hollow.
-William Sirius, appelle moi William. Tu ne voudrais pas que je sois obligé de t' appeler Mr Black ?
La grimace du brun pour toute réponse sembla lui suffire.
-Papa, voici Remus et Peter. Les gars, voici mon père : William Potter.
-Enchantés Mr Potter. S'exclamèrent le rat et le loup d'une seule voix.
-Moi de même. Répondit l'homme, non sans un soupir résigné. Vous n'avez rien oublié ?
-Non, les valises sont là. Répondit Peter. Mais je ne vois pas votre maison, vous allez nous faire transplanner.
-Je ne suis pas sûr que tes parents accepteraient que jet te fasse transplanner Peter. Et puis j'ai beaucoup mieux à te proposer ! Et avec un petit sourire, le Potter leva le bras vers un portail que les autres n'avaient pas remarqués. Celui-ci s'ouvrit, révélant un étrange vortex.
-Il vous suffira de la traverser pour arriver à destination.
-Mais vous, vous n'êtes pas passé par ce portail pour venir !
-Oui, mais seuls les Potter n'ont pas l'obligation de traverser ce genre de passage.
-Même James ?
-Eh bien, le cas de James est différent, un pouvoir que nous ne connaissons pas l'empêche d'utiliser d'autres moyens de transport. Une magie étrange, qui semble s'apparenter à une prophétie… À ces mots, le Potter sembla se plonger dans une étrange réflexion. Tandis que James baissait les yeux sous les regards interrogatifs de ses amis.
-Mais bon, il est temps d'y aller !
Comme pour obéir à un ordre, un tentacule de magie surgit du vortex, happa les bagages et disparut. Puis, pour montrer le chemin aux autres et peut-être un peu par fanfaronnade, Sirius sauta dans le passage, suivi de James, de Remus et finalement de Peter et William. Après que l'adulte ait fini de rassurer le rat sur le fait qu'il ne courrait aucun danger.
James se matérialisa aux côtés de Sirius, qui avait le souffle court.
-Je ne connais rien de mieux à part les montagnes russes moldues !
-Tu me le dis à chaque fois, il faudrait changer de disque de temps en temps mon petit.
-JAMES !
C'était un cri d'effroi, d'impuissance qui retentit derrière eux. Ils se retournèrent d'un bond et virent Remus, qui venait juste d'apparaître. Il était piégé dans une sorte de toile d'araignée de lumière.
-S'il te plaît, libère-moi !
Le brun se jeta sur un des fils de la toile, pour l'arracher. Le tentacule n'offrit aucune résistance, mais fut aussitôt remplacé par deux autres.
-Je pense que seul mon père ou quelqu'un d'aussi puissant peut te libérer. Il va falloir l'attendre. Murmura James à Sirius. Et ils entreprirent de rassurer le loup qui commençait à vraiment paniquer.
Peter et William Potter finirent par se matérialiser, l'aîné s'approcha aussitôt du loup. Il toucha la toile, ferma les yeux un instant puis libéra Remus. Puis il se tourna vers son fils.
-James ! Quand je te demandes si il y a quelque chose de particulier à propos de tes invités, il serait bon de m'informer des certains détails qui pourraient tout d'abord te paraître insignifiants. Comme la fait que Remus soit lycanthrope. Je suis désolé Remus, si j'avais été mis au courant, certaines défenses auraient été désactivées.
-Ce, ce n'est pas grave Mr Potter. De toute façon c'est un peu ma faute, je leur avais bien dit de ne le dire à personne.
-Si tu décides de revenir un jour, ne t'inquiète pas. Les défenses anti-loup-garou ne peuvent êtres complètement désactivés, mais elles te laisseront passer. Tu seras toujours le bienvenu à Godric's Hollow.
Fin du flash-back
Tandis que Remus était emporté par le vortex, il se répétait ces mots de William Potter comme une litanie. Je suis le bienvenu, je suis le bienvenu. Et comme si les défenses en étaient conscientes, elle le laissèrent passer et il atterrit dans le parc, comme la première fois. Mais sans chaînes.
-Bienvenue Mr Lupin.
Cirer des chaussure, Moi ! Draco Malfoy. Comment peut-il oser me faire ça. Je suis un sang pur et un millionnaire et lui, cet espèce de gamin ose me demander de cirer ses chaussures. Certes il semble avoir le même âge que moi, mais la noblesse de mes traits me donne de l'age. Et en plus, je ne l'ai jamais vu avec des chaussures comme celles-ci, je suis sûr qu'il ne les mettra jamais.
Voici un petit aperçu des pensées de Draco Malfoy alors qu'il était devant la statue de deux serpents enlacés, l'entrée de la suite de l'Héritier. À ce moment précis, l'air s'enflamma et l'Héritier apparut.
Sautant sur ses pieds, Draco le salua bien bas. Prenant soin de cacher ses dernières pensées derrière une muraille psychique.
-Hum, Draco… Le jeune mage sembla savourer ce prénom, et il resta un instant à le fixer, plongé dans ses pensées. Puis, semblant prendre une décision : Suis moi !
Les serpents libérèrent l'entrée. L'Héritier franchit le pas de la porte, et malgré ce que lui dictait son instinct de conservation le sang pur le suivit.
Il le regretterait amèrement par la suite.
-Harry, tes visites deviennent de plus en plus fréquentes.
-Évidemment, je ne pourrais pas me priver du plaisir de te voir le plus souvent possible.
-Parfois, tu devrais faire attention à ma sensibilité, je pourrais me vexer !
-Avant de me torturer, j'aimerais que tu voies quelque chose.
Harry qui était dans l'entrée des appartements de Voldemort s'écarta et montra à celui-ci ce qui était dans son dos. Draco, qui abordait toujours cet air suffisant qui lui était caractéristique. Mais si le lord noir était considéré comme le plus grand mage noir de siècle, ce n'était pas par hasard. Il vit à l'instant que quelque chose était différent.
-Tu as remarqué ?
-Oui, que lui as-tu fait ?
-J'en ai fait mon plus fidèle serviteur. J'ai réorganisé son esprit de façon à ce que tout ce qui lui importe, ce soit ma sécurité et m'obéir. Même son instinct de survie est maintenant moins développé.
-Hum, un serviteur prêt à mourir et qui ne te trahira jamais. Une sorte de nouvelle version de Belatrix.
-Il a tout de même le brin de folie en moins.
-Au fait, en parlant de folie. Tu as fait quelque chose à l'esprit de ton cousin ?
-Oui, j'ai essayé mes pouvoirs peu de temps après les avoir obtenus.
-Que lui as-tu fait ?
-J'ai effacé ses souvenirs d'enfance et j'en ai profité pour lui enlever un morceau de son âme. Pourquoi ?
-Il paraît qu'il s'est mis à hurler comme un dément.
-Et alors ?
-Il s'est évadé peu de temps après.
-Il s'est évadé de TA prison ?
-Oui, je préfère ne pas trop toucher à tes jouets !
-Désolé, il va falloir que je fasse un tour. Si tu veux faire quelque chose avec lui, je te le prête.
-Attends !
-Oui ?
-Comment as-tu pu pénétrer son esprit aussi loin en si peu de temps ?
-La marque, elle agit pour moi comme un imperium. Elle ouvre une voie directe vers le tréfonds des esprits de ceux qui la portent. Puis, se tournant vers Draco : Fais passer une annonce parmi les mangemorts, je cherche des volontaires pour faire partie de ma garde personnelle. Et demande à Rogue une potion de croissance pour reptiles de ma part.
Puis, après un signe de tête, l'Héritier disparut. Direction la bibliothèque de Godric's Hollow.
Étant donné que même Harry ne pouvait se déplacer directement dans la bibliothèque, il apparut dans le couloir devant. Il enleva d'un geste son masque, faisant disparaître les habits de l'Héritier.
Puis, il entra dans la bibliothèque, et se figea.
-Harry, je suis content de te voir !
-Remus ?
Le loup était assis dans un fauteuil, dans un coin de la salle, et étrangement la plupart de tous les rayonnages semblaient le fuir comme la peste, se plaçant dans le coin opposé. Les autres qui ne contenaient pas d'ouvrages sensibles étaient restés prés de l'ancien professeur.
-Comment as-tu pu venir ? cet endroit est normalement inaccessible !
-Il l'est, mais ton grand-père William Potter m'avait dit que je serais toujours le bienvenu.
-Mais pourquoi as-tu voulu venir me voir ?
-Parce que je m'inquiète pour toi ! Tu disparais sans arrêt aux dire de Tonks, Ron et Hermione affirment que tu as changé et je n'ai pas vu Hedwige depuis bien longtemps !
-Justement, c'est le problème. Tout le monde semble me surveiller constamment, et quand j'ai besoin d'aide comme pour supporter les Dursleys il n'y a plus personne.
-Oui, certes mais je te rappelle que tu est important pour la lumière, et où est Hedwige ?
-Morte…
-Quoi ?
-Au début des vacances, Vernon la tuée pour être sûr que je ne dialoguerai avec personne. Et tu peux être sûr que si jamais j'avais tenté de la défendre, j'aurais eu le ministère sur le dos malgré mon droit à utiliser la magie.
-Et Ron et Hermione ?
-Je ne supporte plus les regards jaloux de Ron, et je me suis rendu compte du fait qu'ils avaient choisi leur camp. Ils sont maintenant aux ordres du ministère.
-Comment peux-tu le savoir ?
-C'est Dobby, le fait qu'il se soit libéré lui a attiré le respect des gobelins, tu sais qu'il ont des traits de caractère semblables aux centaures. Et les Weasley sont assez pauvres pour qu'ils n'accordent aucune importance au secret bancaire à leur sujet. Et les Granger, c'est encore plus flagrant ! Ayant eu accès à leurs comptes et j'ai appris qu'ils recevaient de l'argent du ministère, on les paie pour qu'ils restent avec moi. J'ai donc pris une décision, vu que j'étais seul j'ai décidé de me faire des amis.
Puis, Harry sortit le masque de l'Héritier. L'horreur se peignit sur les traits de Remus, il se leva, décidé à dire quelque chose. Mais un ample geste de la main du dernier des Potter le fit disparaître de la bibliothèque.
Puis, le jeune homme rangea à nouveau son masque. Et il claqua des mains, appelant le bibliothécaire.
-Monsieur Potter, que puis-je pour votre service ?
-Trouver des informations sur des humains à qui on a arraché une partie de l'âme et qui au bout d'un certain temps one étés capables de choses telles que s'évader de l'une des cellules de Lord Voldemort.
-Hum, je penses avoir déjà vu quelque chose de semblable. Sinon, que dois-je faire pour Mr Lupin ?
-Il faut qu'il reste ici, il ne doit pas sortir sauf si nous pouvons l'empêcher de parler.
-J'ai déjà fait en sorte que Mr Lupin ne puisse sortir. Et il se pourrait qu'un chien de garde ne soit pas en trop pour assurer la défense de Godric's Hollow.
-En parlant de chien, est-il normal que notre lac et notre forêt soient vides ? Il n'y a pas un seul animal !
-Oui, normalement les descendants des animaux qui peuplaient ce terrain devraient passer les barrières, d'ailleurs sans eux la vie ici ne devrait bientôt plus être possible. Ce serait l'affaire d'à peine quelques décennies.
-Et comment peut-on repeupler cet endroit ? Avant l'échéance des quelques décennies, bien entendu.
-Faire venir une race magique très puissante devrait attirer les autres animaux. Des dragons seraient parfaits.
-Et comment suis-je censé amener ici des dragons ?
-Il suffira de leur proposer d'être nos alliés. Mais pour le moment vous avez bien trop de soucis avec cet humain à qui vous avez enlevé un morceau d'âme. Et votre ami Mr Lupin aussi. De plus, vous ne pourrez pas y arriver sans développer la magie des éléments.
-En parlant de ça, j'ai fait mon choix !
-C'est très bien, mais êtes vous bien sûr de clui-ci?
-Oui, avant de devenir l'Héritier je n'aurais jamais pensé le choisir, mais maintenant je sais qu'il me correspond plus qu'un autre !
-Bien, vous vous souvenez de la procédure à suivre pour entrer en méditation ?
-Évidemment ! Et dernière chose, pour abattre la gène qu'est mon cousin j'aurais sûrement besoin d'une arme.
-Le pouvoir ne serait pas suffisant ?
-Disons que c'est aussi pour le fun.
L'elfe jeta un regard interloqué à son maître, lui qui était un puissant sorcier, allant jusqu'à s'approcher de très prés du niveau de grands mages avait parfois des réactions qui appartenaient plus à un adolescent qu'à une personne qui possédait un tel pouvoir.
Il a perdu son innocence et la retrouve parfois, à cause de sa vie difficile. J'aurais pu le prendre aux moldus pour mieux le traiter, mais je ne regrette rien ! Le plus important reste Godric's Hollow, et la puissance qu'il a acquise vaut tous les sacrifices.
-Je devrais pouvoir vous fournir ce qu'il vous faut.
-Inutile, j'ai déjà trouvé ce qu'il me fallait dans le coffre des Potter.
Harry plongea une main dans sa poche magiquement agrandie. Une touche de pouvoir lui permit de trouver plus facilement ce qu'il cherchait et il sortit un long objet enveloppé dans un morceau de tissus précieux.
Des runes de protection et d'appartenance couvraient toute la surface du tissu. L'elfe le prit respectueusement et le posa sur une table. Puis il découvrit l'objet.
-Très bon choix Mr Potter, très bon !
Harry tendit la main et attrapa la garde de l'épée. Elle était extrêmement légère, et dés qu'il posa le regard sur le fil de la lame, une vague de magie le recouvrit. Lui donnant un tranchant sans égal. La garde et la poignée avaient l'air plutôt rustiques, mais la lame à elle seule était magnifique. D'une beauté mortelle donnée par la qualité du tranchant plus que tout autre chose.
Le jeune homme invoqua un morceau de fer, et d'un seul mouvement le trancha.
-Bien, mais vous faites comme si vous aviez un pistolet moldu, mais que vous ne frappiez qu'avec la crosse.
-Oui, je voulais vous demander comment l'utiliser.
-Je peux vous apprendre les techniques physiques d'utilisation de ceci, mais il s'agit avant toute chose d'un catalyseur élémental.
-Je compte m'occuper bientôt de la maîtrise des éléments, je vous l'ai déjà dit.
-Je vous préviendrais quand j'aurais trouvé ce que vous me demandez.
-Je serai dans ma chambre. Puis, se sentant le besoin d'ajouter : celle de Godric's Hollow.
Et le jeune homme disparut.
La bague que Voldemort avait offert à Harry commença tout d'abord à luire, puis voyant que son possesseur n'avait rien remarqué commença à chauffer. Mais si elle chauffa, ce ne fut pas comme l'un des galions d'Hermione. Ce fut avec la mauvaise idée de brûler la peau. Or, tenter de faire du mal à Harry alors qu'il était à Godric's Hollow était... suicidaire.
Et ce fut une déflagration qui sortit le jeune homme de sa transe. Il observa les flammes courir sur sa main et son bras, sans lui faire le moindre mal. Puis la bague commença à couler, et chaque goutte formait une mince couche de métal sur le sol.
Avec un soupir, Harry passa la main au-dessus des restes de la bague, levant le sort du château. L'instant d'après, l'anneau s'était reformé. Puis il le prit entre ses mains et demanda pourquoi il l'avait brûlé. Voldemort et lui avaient développé un nouveau système de communication à l'aide de sa cicatrice, ce ne pouvait donc pas être lui.
Un simple mangemort, n'ayant aucune importance dans la hiérarchie, espion pour Voldemort. Ah et oui, membre du département des mystères et consultant de l'unité d'aurors qui surveillaient le Survivant.
Ah, voilà qui devenait intéressant. Sans prendre le temps de réfléchir plus longuement Harry activa son masque et rejoint l'homme.
-Maître, c'est pour moi un immense honneur de vous rencontrer.
-Et ce sera pour moi un plaisir encore plus grand que de te montrer ma version du doloris.
Le tout dit avec un grand sourire engageant. Ne sachant pas s'il devait se forcer à rire ou s'incliner avec un niveau d'humilité écoeurant, l'homme se contenta de s'incliner sans se montrer trop humble.
-Je vous ai demandé une audience à cause de la consigne qui nous demandait de faire passer toute information sur Harry Potter par vous.
-Bien, je vous écoute.
L'homme relata alors sa conversation avec l'officier des aurors.
Harry garda le silence quelques secondes, ainsi le ministère voulait remplacer les derniers espions en date. Il faudrait demander si une dette liait la famille de Chris avec la sienne. Sinon, et bien que cela contrarie ses plans, Harry devrait utiliser la dette occasionnée lors de la bataille de l'autre côté de l'océan entre Chris et l'Héritier. De toute façon, les plans pouvaient toujours êtres changés.
-Bien, la prochaine fois que vous aurez de nouvelle information, envoyez une lettre par hibou à l'Héritier, le hibou saura me trouver.
Chris arpentait les couloirs du château, pestant une fois de plus contre l'odeur de la volière. Y aller le temps d'attacher une lettre aux pattes d'un hibou ne permettait pas d'apprécier toutes les nuances olfactives de ce lieu. La meilleur solution pour en profiter le mieux possible restait le fait d'y aller pour placer des sorts de traçage sur certains volatiles afin de pouvoir surveiller la correspondance de certains.
L'oncle de Chris lui avait demandé de surveiller les hiboux de Nott et d'Avery. Il semblerait en effet qu'une union soit prévue entre la petite dernière des Nott en 3éme année et le second frère Avery qui préparait ses Aspics.
Tout à ses réflexions sur la perversité de ces familles consanguines, il ne vit pas une porte s'ouvrir devant lui et ce ne fut que grâce à ses réflexes que Chris ne fut pas décapité par le balai qui passa au-dessus de lui.
Balai qui s'arrêta juste après et fit demi-tour pour foncer sur le jeune homme et s'arrêter à seulement quelques millimètres du bouclier tout juste formé.
-Yo ! S'exclama le jeune brun ébouriffé en direction de l'adolescent traumatisé.
-Mais t'est malade ? Tu vas tuer quelqu'un !
-Meuh non.
-Ou te prendre une porte !
-J'ai mis un charme en place pour les ouvrir devant moi, la plupart des gens le remarquent et s'écartent. Ce n'est pas ma faute si t'est pas foutu le faire.
-Où est l'utilité de faire ça ?
-Deux choses. Premièrement, je te rappelle que je suis une gryffi, ce qui signifie que je me dois de faire honneur à mon blason et ce même si ce n'est qu'occasionnellement. Et puis j'avais besoin de détente. Un peu de sport ne fait de mal à personne !
-Ma…
-Attends, j'adorerais palabrer avec toi, mais Rusard est à mes trousses. À la limite, tu peux toujours venir voir ce qu'est devenue la salle vide que tu m'as aidé à protéger.
Puis, se retournant dans un mouvement vif Harry fila à travers les couloirs. Après son passage au-dessus du professeur Vector, qui ne sut alors plus où était le bas de sa robe et où était le haut, il se fit une réflexion.
J'adore Voler.
Et non, ce n'était pas un rêve, j'ai bel et bien posté deux chapitres avec un intervalle de moins d'un an entre les deux. Génial non?