KIMITSU
auteur: Bloodykizz
aucun des persos de vampire knight ne m'appartient et encore vaut mieux pour eux XD
attention: yaoi/HET , AU ,tentative de suicide, drogue
note de l'auteur : me voici de retour avec une nouvelle petite fic , j'espere qu'elle vous plaira , je remercie ma beta qui a eu le courage de me corriger , merci^^
Devant une stèle en marbre, un jeune homme se recueille, accompagné par un jeune enfant de quelques années, celui-ci ne comprenait pas vraiment ce qui se passait mais restait silencieux.
Le silence l'apaisait, il s'était passé déjà tant de temps. Il lui suffisait de regarder son fils à coté de lui : il était si jeune quand cet événement avait eu lieu, et maintenant, il avait déjà trois ans et entrait, à la rentrée, en maternelle.
Une larme coula sur sa joue alors que souriant il se remémorait leur vie ensemble, cela avait été si court mais tellement fort.
Un dernier regard vers les lettres dorées et il partit, attrapant la petite main dans la sienne.
« Allons-y Kimitsu. »
Le jeune enfant sourit à son père joyeusement, l'innocence de son visage réchauffant son cœur brisé, qui avait tant de mal à se reconstruire.
Déjà trois ans que nous nous sommes quittés …
…
Allongé dans l'herbe, le soleil lui chauffant avec douceur le corps, Zéro profitait de ce moment de détente.
Sur son torse reposait son petit félin, une jeune fille dont le ventre arrondi lui faisait battre le cœur plus rapidement.
Se relevant, il cala délicatement sa princesse dans ces bras, passant avec tendresse sa main dans ces cheveux ébènes souriant de ses réactions très félines, puis sa main dériva vers le ventre bien rond, où un petit être de leurs sangs grandissait depuis huit mois déjà.
Ses bras se refermèrent sur la jeune fille, il avait tellement eu peur quand il avait appris la nouvelle. C'était naturel comme réaction, il n'avait que 17 ans et il s'apprêtait à devenir père, il y avait quand même de quoi paniquer.
Mais avec le temps et après avoir vu la détermination de garder cet enfant dans ses yeux, il avait décidé de l'élever avec elle. La vie ne serait pas facile pour eux, il aurait souvent des moments de galère, mais ces sacrifices n'étaient rien en comparaison de ces moments qu'ils avaient vécu ensembles, les bons comme les mauvais, des sautes d'humeurs violentes, en passant par les envies extravagantes jusqu'à ce jour où il senti pour la première fois son enfant bouger.
Il rougit en y repensant, il avait réagit de la même façon que son père adoptif, quelle honte !
Il plongea son visage dans le cou accueillant y déposant de multiples baisers.
« Zéro, tu es bien câlin, aujourd'hui. »
« Ça, c'est pas très sympas, je suis toujours câlin », répondit il en la serrant dans ces bras.
« Je sais, mais là tu me prends pour un nounours », fit-elle en l'embrassant avant de se dégager avec un sourire adorable.
Cette fille n'était pas humaine, enfin de son point de vue ! Elle était enceinte et avait plus d'énergie que lui ; son fichu caractère l'avait de suite énervé mais aussi séduit. Elle ne se comportait pas comme une de ces pouffes dont il ne supportait pas ne serait ce que la vue ; elle était naturelle et resplendissait. Mais il ne fallait pas ce fier à l'apparence, car, tel une rose, elle cachait de nombreuses épines qui composaient sa carapace.
D'une fierté à toutes épreuves, elle détestait dévoiler ses faiblesses et sa fragilité n'en était que plus émouvante.
Il fixa en souriant la main tendu vers lui et l'attrapa, n'était ce pas plutôt à lui de l'aider à se lever ?
« Allons-y ou beau papa va nous faire une crise de nerf. »
« Tu sais, ce n'est pas si urgent Sayu, il survivra bien sans nous voir », Fit presque suppliant Zéro.
« N'essaye pas ces yeux avec moi, sa ne marches jamais, je ne suis pas Yûki, tu ne m'amadoueras pas avec un beau discours et un sourire charmeur. »
« Tu me confondrais pas avec Kuran des fois ? »
«Jaloux ? »
Sayu se mit à marcher en souriant, c'était si facile de le taquiner alors que bougon, Zéro la rattrapa, serrant sa main dans la sienne, l'été était bientôt fini.
….
La naissance avait été tenue secrète mais le jeune préfet avait obtenu une autorisation spéciale du directeur de l'établissement pour sortir chaque jour.
Son uniforme troquait pour un costume noir, Zéro courrait, slalomant entre les nombreux passants, le sourire s'agrandissant à mesure qu'il arrivait près de la petite maison du coin de la rue de l'église.
Reprenant son souffle, il sonna, puis embrassa le visage familier avant de pénétrer dans la maison en saluant les propriétaires et futurs beaux parent avec qui il avait prévu de diner ce soir là.
Le diner, en y repensant, Zéro serra la petite boite noir qui se trouvait dans sa poche, ce soir il ferait sa demande.
….
La petite poussette roulait doucement, la jeune maman s'amusant des mimiques de son fils, il faisait si beau ce weekend, elle n'avait pas pu résister à l'envie d'aller faire un petit tour au parc.
Sayu, d'un pas tranquille, s'engagea sur le passage piéton, alors que quelques mètres près d'elle un camion venait de déraper dangereusement.
Elle leva la tête et tourna ses yeux vers le camion, qui était si proche d'elle.
Ses yeux s'écarquillèrent d'horreur, elle allait donc mourir maintenant, alors que la vie semblait tout juste lui avoir donné le bonheur qu'elle avait attendu toute sa vie.
Ce bonheur apporté par Zéro et son fils.
Son fils, il pouvait encore vivre, il était trop jeune pour mourir.
À ce moment elle pouvait soit se sauver mais son fils mourait soit le sauvait lui.
« Je t'aime », souffla Sayu.
En souriant tristement, elle poussa avec force la poussette le plus loin possible, elle venait de faire ses adieux à cet enfant qu'elle aimait tant mais qu'elle ne verrait jamais grandir. Puis jetant un rapide coup d'œil à la bague qui ornait son doigt, elle ferma les yeux, le choc était si proche, imminent.
Des cris d'horreur se firent entendre accompagnés par les pleurs d'un bébé dont la vie venait de basculer.
….
Finissant de s'habiller en sifflotant, Zéro regarda sa pendule, il était en retard. Il aurait déjà du être en chemin pour le parc. Il attrapa rapidement son portable, et couru vers la sortie quand celui-ci sonna.
En souriant, il pensa que ça devait être Sayu qui l'appelait.
Il décrocha et son cœur s'arrêta, des larmes coulèrent sur ses joues, ses jambes lâchèrent et à bout il s'écroula dans le couloir.
Certains élèves passèrent, le fixant étrangement.
Pourquoi le terrible Kiryu pleurait-il au beau milieu du couloir ?
Pourquoi ne bouge t-il pas?
Un petit groupe se forma autour de la pauvre âme brisée, les murmures et chuchotements emplissant le vide.
Perdu, immobile comme mort, Zéro n'entendit pas les pas venant vers lui ni les cris de ses proches, il n'entendait rien d'autre que le bruit de la sirène de pompier et ces pleurs, les pleurs de son fils.
Deux bras le serrèrent mais ce n'était pas ses bras, jamais plus il ne pourrait la serrer dans ses bras, si il n'avait pas était en retard, si, si seulement ça avait pu être lui.
Il était si heureux tous les trois, pourquoi, pourquoi maintenant ?
« Pourquoi … ?»
….
Ses pas résonnèrent dans les couloirs glacés de l'hôpital, il détestait cet endroit, pourtant deux mois avant, quand il y était venu pour la naissance de son enfant, il lui avait semblé si chaleureux.
Sa main se posa sur le poignet de la chambre, elle semblait si glaçait, il resta un moment devant la porte, combien de temps il n'aurait su le dire, soudain une main se posa sur son épaule le faisant sursauté.
Il se retourna et tomba sur son père, celui-ci actionna le poignet et les fit entrer tous deux avant de laisser Zéro aller seul vers elle.
Allongée sur son lit, seul le drap posait sur son corps trahissait son état et pourtant à chaque instant Zéro priait pour qu'elle se relève et lui crie:
« Surprise, alors je t'ai bien eu. »
Puis se mette à rire, de son si doux rire, mais il ne se passa rien, son corps ne se releva pas.
Une infirmière , releva le drap de sa tête , son visage était paisible , seul quelques coupures y était présentes , elle semblait juste dormir , simplement dormir ,mais quand le draps descendit , ses yeux s'écarquillèrent , il sentit son estomac se révulser et titubant essaya de sortir mais ses jambes le lâchèrent avant et à genoux, il vomit , une bile aigre et acide sortit de sa bouche , les larmes coulant sur ses joues .
Personne n'intervint, comment auraient-ils pu, alors que leurs émotions les avaient trahis avant lui.
Le corps faible, Zéro aidé de Yûki, se dirigea de nouveau vers le lit et s'y écroula à genoux, laissant son corps tomber contre le lit.
Détresse, désespoir, qu'est-il sensé ressentir à cet instant ?
….
Mon regard fixe fasciné cette couleur si sombre, pourquoi dit on que le sang est rouge alors qu'il est en réalité noir ?
À l'aide de ma lame, je fais une nouvelle entaille dans mon poignet et regarde s'écouler de nouveau ce mince filet de sang, emportant avec lui ma douleur, ma tristesse.
Que se passerais-t-il si je me faisais une entaille plus grosse ?
Je ne ressens déjà plus la douleur de la coupure, peut être que si je continue disparaitra aussi la douleur dans mon cœur ?
La lame souillée de mon sang se dirige plus près de mon poignet et d'un coup rapide, fait apparaitre un torrent de sang.
Une douce douleur s'infuse dan mon corps, alors que la tache sombre s'agrandit.
À ce spectacle, je ne peux retenir un fou rire.
Mon rire envahi le silence de ma chambre alors que doucement mes yeux se ferment, je suis si fatigué d'un coup.
J'entends un bruit provenant de ma porte, on essaye d'entrer mais se ne sera pas facile, j'ai fermé à clef la porte.
Ma tête se pose sur mon oreiller, ouvrant les yeux, je fixe la couleur immaculée de mes draps se teindre doucement de rouge.
Paisible, je commence a m'endormir, quand soudain le bruit fracassant de ma porte explosant me dérange.
Je grogne, mais je suis si faible, que l'on dirait un simplement sifflement.
Un abruti me secoue, il ne pourrait pas simplement me laisser dormir, j'entrouvre les yeux et tombe sur le visage de ce connard de Kuran.
« Dé…gage, Kuran. »
Ma tête me tourne, je ne vois plus rien, je l'entends s'affairer à m'empêcher de dormir mais il est déjà trop tard.
A SUIVRE ...