Chapitre 3
Soudain Blake sentit une vague d'appréhension le submerger. La façon dont le colonel le regardait à présent ne laissait planer aucun doute sur la manière dont ils allaient faire ça.
-Je, je n'ai... Enfin... Jamais, bégaye t-il soudain.
Il se releva et s'assit sur le lit, Olrik le toisa avec un sourire en coin.
-Vous êtes émouvant d'innocence Capitaine, dit-il, goguenard. On dirait une vierge. Mais ne vous inquiétez pas, votre...dépucelage se fera en douceur.
Le visage de Blake s'empourpra. Il laissa le colonel le pousser allongé sur le lit, défaire, d'un geste brusque son pantalon et l'arracher.
Blake se retrouva alors littéralement nu et désarmé devant l'ennemi.
Olrik se pencha sur lui, exhalant un souffle brulant dans son cou, un frisson lui parcouru l'échine, il sentit une main lui caresser les côtes dans un mouvement rassurant puis descendre plus bas pour se poser sur sa cuisse. Doucement, l'ex- officier de l'empereur jaune descendit ses lèvres sur son corps, léchant, mordillant sur son passage avant de s'arrêter sur son ventre.
Tout son cerveau semblait s'être vidé de son sang pour filer droit à son entrejambe. Ce qu'Olrik sembla remarquer avec grand plaisir lorsqu'il prit le capitaine en main. Ce contact si intime fit tressaillir Blake qui donna involontairement un grand coup de rein dans la main du colonel.
Haletant, il tenta en vain de reprendre le contrôle de lui-même alors que son membre glissa de la main à la bouche, l'englobant complètement et le travaillant des lèvres et de la langue. Blake laissa échapper un gémissement et appuya de toutes ses forces sur la nuque et les épaules du colonel dérangeant de ses doigts sa chevelure noire jais.
Il vint dans la minute avec un râle d'extase.
Progressivement, tout ses muscles se relachèrent. Essouflé, les yeux fermés, Blake sentit le corps d'Olrik remonter sur le sien jusqu'à sa hauteur.
- Maintenant, êtes-vous prêt Capitaine Blake ?
A ces mots, il sentit son corps se raidir à nouveau et il passa une main dans le bas du dos du colonel.
-Oui.
Le reste des vêtements tombèrent.
A SUIVRE…