Fic faisant plus ou moins suite à la première
Voici donc, non pas ma première fic mais ma seconde. Pour presque tout âge (homophobe s'abstenir), elle à été écrite pendant les vacances de l'été dernier.
Disclaimer: Les personnages sont toujours à Masami Kurumada. Mais j'assume ce que je fais subir aux personnages et je m'octroie la description des lieux.
Rating: T, yaoi et terreur
Chapitre 1
La Grèce et ses merveilles. Un soleil radieux, un ciel de l'azur le plus pur qu'il soit, un sanctuaire majestueux et, à l'écart, un petit pavillon fleurit et doucement animé. Le bruit des vagues et le champ des oiseaux venaient calmement bercer ce petit paradis habité par les quelques chevaliers qui demeuraient en Grèce tout au long de l'année. Ils profitaient pleinement de la paix qui s'était instaurée et du nouvel été.
Misty, chevalier du Lézard, tête des Argents et Français de naissance, savourait cette chaleur et ce calme. Après l'épisode du bateau avec son plus proche ami, ils avaient tous deux décidés de passer plus de temps ensemble, loin de la vue des autres. Pourtant aujourd'hui il était seul dans la petite bibliothèque du pavillon, son ami s'étant rendu à la plage.
Confortablement installé dans un fauteuil, il s'était plongé dans la littérature de son pays natal. Un bruit sourd attira soudain son attention. Une porte venait de claquer à l'étage. N'y accordant pas plus de temps, Misty retourna à sa lecture. Ce ne devait être qu'un courant d'air ou l'un de ses compagnons sortit un peu brusquement d'une pièce. Pas de raison donc de s'y attarder.
L'engourdissement délicieux qui survient peu avant le sommeil commençait à le gagner. Il serait peut être temps de bouger un peu. A peine eut-il esquissé un geste pour se lever que le bruit sourd se fit entendre une deuxième puis une troisième fois.
- Cessez de jouer avec ces portes !, ordonna-t-il suffisamment fort pour qu'on l'entende de l'étage supérieur.
Mais aucune réponse ne lui parvint. Ou du moins aucune réponse « humaine ». Tout ce qu'il entendit ce fut une fois encore le claquement sec d'une porte que l'on ferme brutalement. Ne serais-ce finalement qu'un courant d'air ? Difficile à croire. Misty habitué à ressentir chaque changement de pression n'en décelait aucun dans le bâtiment. Il referma son livre et entama la montée.
A l'étage supérieur, toutes les portes étaient closes et il n'y avait pas un souffle d'air. Les fenêtres extérieures étaient fermées et le Lézard vérifia que c'était également le cas pour celles dans chaque pièce. Toutes étaient bien entendu vides de présence. Misty revint alors prêt de l'escalier.
Depuis quand les portes claquent toutes seules, sans aucune explication physique ? Et si ce n'était pas une porte qu'est-ce qui pouvait provoquer ce vacarme ? Comme une réponse, le bruit reprit violemment dans son dos. Il fit volte-face. Rien… il n'y avait rien. La poussière n'avait même pas été soulevée. Que se passait-il ici ?
Une main se posa sur son épaule le faisant violemment sursauter. Des bras entourèrent sa taille avant qu'il ne puisse se retourner mais Misty poussa un long soupir de soulagement en sentant l'homme qui le tenait se serrer contre son dos.
- Ne me refais plus jamais peur comme ça.
- Désolé, s'excusa Astérion en embrassant sa nuque. Je pensais que tu m'avais entendu monter.
Misty se retourna dans ses bras pour lui faire face et le Chien de chasse en profita pour lui voler un baiser.
- Ce n'est pas toi qui t'amuse avec les portes ?
- Non, lui répondit-il étonné. Je viens de rentrer. Pourquoi, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Elles claquent toutes seules.
- Un courant d'air ?
- Tout est fermé, soupira le Lézard.
Astérion regarda son ami et lui posa une main sur le front puis sur la joue, calmement.
- Ne me regarde pas comme si j'étais fou !
- Calmes-toi Misty, je te crois.
Le jeune Français se serra contre l'homme qu'il aimait, la tête pleine de question. Il n'avait quand même pas rêvé ?
- Tu as entendu comme moi quand tu es rentré pour me rejoindre ? Tu as entendu claquer n'est-ce pas ?
- Oui, mais je pensais que c'était toi.
- Je n'y étais pour rien. Elle a…
Le lézard venait de se figer sur place, écarquillant ses yeux clairs et ne pouvant finir sa phrase. La poignée de la porte juste derrière son ami bougeait lentement. Inquiet, Astérion se retourna pour suivre son regard. Il eu tout juste le temps de voir la porte s'ouvrir à la volée et se refermer brutalement aussitôt. Elle s'était ouverte seule… Il n'y avait eu aucune présence, aucun cosmos, aucun mouvement d'air… il n'y avait personne …
- Sortons d'ici.
Le Chien de chasse pris la main de son amis toujours figé et le força à descendre les marches. Ils sortirent ensemble du bâtiment.
- Qu'est-ce qui se passe ?, murmura le Lézard.
- Je ne sais pas…
Fin du premier chapitre...