Disclaimer: Rien ne m'appartient sauf l'histoire et les personnages inventés.

EDIT 13/02/2013 :Après deux ans, je reviens sur cette fiction pour la corriger grâce à ma nouvelle Bêta Ondatra que je remercie beaucoup en passant ^^

Voici donc le prologue corrigé par ses soins ;)

Prologue.

Je n'ai jamais cru au surnaturel. Ma vie est déjà assez compliquée sans y ajouter des êtres tout droit sortis de roman à l'eau de rose où les méchants monstres se font tuer par le beau prince qui arrive sur son beau cheval beige. À moins que ce ne soit blanc. Enfin, peu importe. Ce qu'il faut retenir, c'est que je suis déjà assez perturbée psychologiquement sans y ajouter des guignols aux dents pointues ou des tordus qui se transforment en boule de poils ambulants. Mon psy m'a dit que je me raccrochais à tout ce qui était stable dans ma vie -autant dire pas grand chose- pour éviter de sombrer dans une sorte de maniaco-quelque chose. Mais dans le sens où je ne l'ai vu qu'une fois après m'être tranchée les veines dans un délire causé par une surdose de cocaïne -ou quelque chose du genre-, on ne peut pas dire que ça compte vraiment.

Oups, j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Catalina Susana Virginia Nuria Seina, un nom merdique si vous voulez mon avis et trop espagnol à mon goût. Mais comme ce qui me sert de mère était défoncée quand elle l'a choisi, j'ai décidé de ne pas la tuer. Je crois qu'elle avait une sorte d'obsession pour ma virginité, ma pureté. Que je vous explique: Catalina veut dire pure, Virginia veut dire vierge, Nuria c'est pour la Vierge Marie et Susana -le seul prénom un peu moins obsessionnel- veut dire Lis Blanc -autant vous dire que je hais profondément le blanc. En plus, mon nom de famille – qui est aussi un prénom accessoirement-, Seina, veut dire innocente. Quand je vous dis que j'ai eu la panoplie complète ! Et après, on vient me demander pourquoi je suis perturbée. Les prénoms dont on m'a affublée n'ont en rien protégé ma pureté. Je me suis si bien amusée à la perdre.

En dehors de ma « mère » et de mon géniteur, ma famille se résume à… Ben rien, en fait. En parlant de mon père, la dernière fois que je l'ai vu, je devais avoir cinq ans mais- ô joie- ma mère nous fait déménager dans la même ville pourrie que lui. Je devrais faire un effort, au moins les première vingt-quatre heures. Après tout, je n'ai rien contre lui, il a été plus présent dans ma vie que ma maman « chérie »; c'est pour dire.

Ha, enfin arrivée…Je sens que l'année va être longue et chiante à en mourir.