Et bien... Après des années de lecture intensive ici, je me lance à mon tour grâce à pilgrim67, dans l'écriture.
Tout est né à partir du groupe Facebook de cette dernière sur son -superbe- roman : "Mon ciel dans ton enfer".
A partir d'une simple photo que voici : 27. media. tumblr. com/tumblr_lo4m4xHQCv1qk8civo1_500. jpg (effacez l'espace APRÈS les quatre points),ce scénario est né.
Et c'est encouragé par les membres et la créatrice que je me lance, ici, avec vous.
Je vous remercierai donc d'être, indulgent pour ce premier essai, qui est le mien.
Il y aura environs 6 chapitres.
Le RATING M n'est pas là pour faire beau.
Les personnes/personnages de Tom/Draco & Daniel/Harry ne m'appartiennent pas. Ils appartiennent à leurs productions respectives.
Je tiens à remercier avant tout ces personnes m'ayant poussées et encouragées : Pilgrim67, Katymini, Thytecelia, Calimero59, ainsi que tous ceux dont j'ignore le pseudo.
Et surtout Pilgrim67 pour sa bêta lecture, et pour être si talentueuse ! Cette histoire lui est dédiée.
Bonne lecture.
Chapitre 1.
(Rappel : si vous voulez visualiser le premier paragraphe ci-dessous, le lien de la photo est juste au dessus.)
Remarquez Daniel, la veste et la chemise impeccablement repassées, remarquez surtout ce bouton détaché laissant apercevoir une gorge tentatrice et une pomme d'Adam bougeant au fil des sentiments de son possesseur. Gorge sur laquelle s'éparpille quelques poils négligés, remontant le long de sa mâchoire, pour se fondre dans une coupe stylisée, où deux-trois mèches retombent sur son front dans un effet mouillé.
Voilà comment se présente Daniel Radcliffe le jour des fiançailles de Tom Felton, son rival depuis toujours en matière de jeu d'acteur. L'invitation l'eut quelque peu surpris, mais son manager lui a informé qu'il ne s'agissait simplement que d'une de ces soirées people, où les rires hypocrites et les contacts entre les plus grands réalisateurs coulèrent à flot. Tom a certainement juste voulu montrer à quel point il avait des connaissances de renom, tout en relançant un scandale à propos de son énième copine. Après tout quand on ne parle plus de vous dans le show-business, seuls les paparazzis et les rumeurs sont vos sources de popularité.
Présentant l'invitation aux portes du Ritz , grand hôtel parisien, les deux colosses le laissèrent passer.
Il écouta d'une oreille évasive le discours de son manager comme quoi, son image était son gagne-pain, qu'il fallait bien se faire voir, ne jamais avoir les deux mains encombrées, soit il mangeait un petit-four, soit il buvait une coupe. Qu'il ne devait pas aller plus d'une fois dans les toilettes, devait se retenir de rire, seulement sourire, avoir un comportement ouvert mais froid… et autres recommandations sans queues ni têtes.
Allez comprendre. Tout un paradoxe ce monde pas si doré.
Depuis l'enfance Daniel a joué le rôle d'Harry Potter, gamin naïf, gentil et joviale, image qui lui colle à présent, trop à la peau et dont il a du mal à se défaire vis-à-vis de la presse et des spectateurs.
Il ne pouvait donc que comprendre l'inquiétude de Carl, son manager et devait se détacher au plus vite d'Harry. Il était Daniel.
Montant dans un ascenseur pour atteindre le second étage, le brun inspira un coup, remit son col et sa cravate en place et expira. Le voilà à destination.
Se plaquant une expression neutre au visage, il s'avança suivi de près par Carl.
Fourmilière. Fut sa première impression.
Certes, très classe la fourmilière, mais toute cette agitation, où les sourire forcés rendaient le visage des célébrités si …si faux, il s'imaginait presque pouvoir voir un réel masque tomber d'un de ces visages.
Il se prit un coup de coude de la part de son manager, l'avertissant de son soupir trop bruyant, et de son expression qui était plus désabusée que froide.
Bien.
Froid et ouvert.
Comment diable pouvait-il jouer ce paradoxe.
Froid. J'emmerde ce monde d'hypocrite.
Oui voilà.
Ouvert. J'ai envie de baiser.
J'ai envie de baiser ce monde d'hypocrite.
Il laissa un ricanement franchir la barrière de ses lèvres, et s'attira quelques regards interrogatifs.
Carl priant une quelconque divinité de lui venir en aide, emmena sa star dans un coin tout en prenant au passage, deux coupes de Dom Pérignon, afin de lui répéter le rôle qu'il avait à jouer.
Fatigué Daniel lui répondit, qu'il avait juste à laisser paraître son envie de baiser avec la salle entière.
Carl, avala sa gorgée d'or de travers, et se fit violence pour retenir sa toux, Il vira rouge et cessa de respirer pour tenter de se calmer. Surtout ne pas se faire remarquer, surtout ne…
Comprenant l'angoisse de son manager, Daniel prit le plus naturellement possible son bras, et l'emmena aux toilettes.
Pouvant enfin tousser sa détresse, et recracher la gorgée mi avalée, Carl essoufflé lui demanda de répéter. Ce que Daniel fit un sourire amusé aux lèvres.
C'est calmé, que les deux hommes sortirent des toilettes.
Le brun roula des yeux à la remarque de Carl lui annonçant qu'ils avaient épuisés leur crédit de toilettes pour la soirée.
Alerte, groupe d'acteurs s'avançant vers eux. Il les reconnut directement pour cause d'avoir passé toute son enfance avec eux : les Potteriens.
Comment voulez-vous que son image change, si à chaque événement ils se retrouvaient ensemble ?
Expression neutre : ok.
Envie de baiser : … pas encore ça.
De longues minutes plus tard, et trois cartes de visite de réalisateurs en poche, lui proposant de paraitre dans des films, comme étant le gentil ami du héros, ou simple figurant, une tête blonde sortant des toilettes attira son attention : Tom Felton.
Ce dernier habillé d'une élégante veste bordeaux ouverte sur une chemise noire, tenait à son bras une petite brune aux yeux noisette suspendu sur de hauts talons et de minces…maigres jambes. Il ravala un ricanement cynique en se mordant la lèvre inférieure en imaginant Tom culbuter ce squelette. N'écoutant plus une seule parole de ce que Carl et un quelconque réalisateur arrangeaient, Daniel croisa le regard de Tom. Ce dernier raffermi légèrement la prise qu'il avait sur le bras de Jade, sa présente fiancée, et continua son chemin, allant au buffet.
Envie de baise : ok.
Daniel se recomposa son masque, et tenta de répondre aux questions des réalisateurs.
Une heure plus tard, il croisa Jade seule, et la félicita froidement de ses fiançailles.
Elle le remercia tout aussi calmement.
Parcourant la salle du regard, il recroisa ces orbes bleutées. Tom était assis sur une des nombreuses banquettes à tremper ses lèvres rosées dans une coupe au contenu luxueux.
Daniel resta à le fixer un moment, le blond se demanda alors la raison de ce regard il avait la flemme de venir le saluer.
Mal à l'aise il haussa son sourcil droit, lui renvoyant un regard profond, se transformant peu à peu en œillade interrogative.
Daniel lui fit un léger sourire provoquant, et d'un signe de tête indiqua les toilettes au fond de la salle. Toilettes communes qui étaient moins appréciées par leur aspect trop banal. Il tourna lentement le dos à Tom et s'y dirigea. Le message ne pouvait pas être plus clair.
Au moment d'y entrer, il tourna sa nuque et s'aperçut que la banquette où Tom était précédemment assis, était libre.
Envie de baiser, pire que ok.
Il entra pour la seconde fois de la soirée dans des toilettes, s'appuyant contre un lavabo, et se fixa dans un miroir suspendu au-dessus.
Soupirant, il se remémora des tournages en compagnie de Thomas Felton, ce gamin typé arien, ultra mignon, qui avait failli lui voler la vedette. Même durant les tournages ils n'ont jamais pris le temps de sympathiser, leurs rôles déjà trop ancrés en eux. Harry et Draco étaient ennemis, si lors des pauses, ils devenaient amis, cela aurait été difficile pour des enfants de jouer aux rivaux et simuler la haine. Ils y avaient donc entre eux un accord tacite de ne pas s'impliquer ensemble.
Cela a duré toute leur enfance et se prolongea durant leur adolescence. Mais voilà, le tournage était maintenant terminé, ils étaient adultes, et avait tout deux tournés dans d'autres films à succès, Tom dans la « Planète des singes », et Lui dans « la Dame en noir ». Ils pouvaient donc arrêtés leurs jeux de Potter et Malfoy … n'est-ce pas ?
Ses pensées furent interrompues par le bruit d'une porte fermée.
Dérivant son regard dans le miroir d'à côté, il aperçut Tom fière, lui renvoyant son regard sérieux.
Daniel se retourna calmement, Tom s'avança. Pas un mot ne fut prononcé. Ils se comprenaient.
Tom s'arrêta faisant face à Daniel, leva sa main, et caressa de son pouce la joue lui faisant face, attendant un quelconque accord de ce dernier.
Il ferma les yeux sous la caresse et s'appuya un peu plus contre les lavabos derrière lui.
L'accord était donné.
Le blond se pencha, et caressa les lèvres sèches de Daniel avec la pulpe des siennes. Une simple caresse, qui dura une éternité pour eux.
Le brun leva un de ses bras pour appuyer la nuque de Tom, et entourer sa taille de l'autre.
Les lèvres se pressèrent enfin, le contact sec, encouragea Daniel à humidifier ce baiser en sortant sa langue, et traçant le contour des lèvres du blond.
Lentement. Calmement.
Il y avait dans cet échange un goût de luxe, une saveur âcre d'un vin de renom.
Les lèvres humides, Tom attrapa entre ses dents ce muscle mouillé, collant son front contre celui de Daniel.
Il mordilla cette langue quelques instants, et la lâcha pour recoller ses lèvres contre celle du brun, cherchant à gouter plus proprement ce contact chaud et humide.
S'introduisant entre les lèvres de Daniel, Tom appuya lui aussi la nuque adverse, mêlant enfin ces langues.
Premier contact presque timide.
Le brun rompit le contact, sous le regard perdu mais enfiévré du blond, pour s'assoir sur le rebord d'un lavabo, dominant par la taille Tom, et l'attira entre ses jambes, pour se jeter une nouvelle fois sur ces lèvres.
Ils ne comprenaient rien à ce qu'ils leurs arrivaient.
Daniel n'était pas gay, et Tom aimait Jade, du moins il le croyait jusqu'à… ressentir cet empressement, et ce désir sauvage n'ayant jamais été éprouvé pour quelqu'un… mais…
Oh et puis merde, au diable les mœurs, et les scandales.
S'enroulant, se titillant, leurs langues jouèrent ensemble pendant de longues minutes, les sortants, les re-rentrant, caressant leurs lèvres, les mordillèrent, les frôlèrent.
Recommençant de nombreuses fois leur jeu.
La chaleur se fit insupportable, le jeu devenait brusque et sauvage, les dents s'entrechoquèrent, les prises sur les nuques se raffermirent, les souffles se firent bruyant.
Daniel croisa ses jambes dans le dos de Tom, cherchant plus de contact, mais en vain, ils étaient déjà totalement pressés l'un contre l'autre.
Les mordillements se transformèrent en morsures, les lèvres déjà trop torturées par leurs attentions s'ouvrirent, le sang se mêla au baiser. Les souffles se changèrent en couinements frustrés.
Ce n'était pas assez.
Plus par pitié.
- Plus… ! Haleta une voix rauque
Aucun des deux ne surent lequel avait rompu le silence.
Un rire féminin se fit entendre à travers la porte, la salle principale devenait bruyante, le père de Tom devait certainement donner un toast à la gloire de son fils et de sa compagne.
Ils devaient être plusieurs à le rechercher. Jade devait s'inquiéter.
Au diable tout ça.
Tom passa ses bras autour de la taille de Daniel, qui lui, agrippé par ses jambe, fut soulevé et transporté dans une cabine. Il claqua bruyamment d'un pied la porte, et Tom s'occupa de la verrouiller.
Le blond plaqua le brun contre la paroi de la cabine, léchant, mordant, sa mâchoire.
Daniel déroula ses jambes, pour en placer une entre celle de Tom, et ressentir la cuisse du blond contre sa propre excitation, allant jusqu'à onduler indécemment ses hanches, entrainant ainsi son autre jambe dans des frictions délicieuses. Il rejeta la tête en arrière, et se la cogna violemment contre la cloison.
Au diable la douleur. C'était tellement bon.
Tom se mit à sourire en entendant le juron de douleur de Daniel, mais ne s'en occupant pas plus que ça. Il continua sa descente vers la gorge du brun, s'amusant à agacer sa pomme d'Adam, qui bougea au fil des respirations saccadées de son possesseur.
Il s'appliqua à desserrer la cravate de Daniel et a déboutonner d'une main experte sa chemise.
Tom se recula pour tirer violemment sa propre chemise, et ôta d'un même mouvement sa veste, qui entraina la chute de sa chemise à terre.
Daniel fixa le torse qu'il avait imaginé plus pâle de Tom, une pensée fugace le traversa : pas de poitrine, cela aurait pourtant dû le déranger.
Il arbora un sourire provoquant, et ôta lentement à son tour sa cravate. Il se sentait désiré.
Il désirait.
Le même manège suivi sa veste, qui tomba lentement de ses épaule pour caresser ses bras, et s'échouer à terre.
Grognant, Tom fit tomber brusquement la chemise restante du brun.
Ils y étaient, à quelques centimètres l'un de l'autre torses nus, allant pouvoir se ressentir. Enfin
Quelle était cette retenue ?
Ils avaient si faim l'un de l'autre ...
C'est comme lorsque que l'on se voit offrir un cadeau si précieux, que l'on désir depuis des années, qu'on ose à peine toucher, de peur à ne pas être digne de l'obtenir, de ne pas être à la hauteur de son utilisation. De ne pas être aussi satisfait que l'on pensait l'être.
Daniel accrocha son regard à celui de Tom.
Ils se comprenaient.
Il leva lentement un bras vers le torse quasi-imberbe du blond, et frôla sa clavicule, posant la pulpe de ses doigts dessus, descendant lentement.
Son regard suivis le parcourt de sa main, admirant les contractions de ses muscles, voulant les sentir, il y posa enfin sa main.
Entendant un souffle de soulagement il releva la tête, et fit face à des pupilles humides et des lèvres sanguinolentes.
Ne comprenant pas sa réaction, Daniel, pencha sa tête sur le côté, interrogeant le blond du regard.
- Chatouille… répondit la voix grave et cassé d'excitation de Tom.
La langueur qui s'était emparée de Daniel s'évapora à l'entente de cette voix rauque et sensuel.
Dieu qu'il le voulait !
Sans plus repousser ses limites, il se colla finalement au torse du blond, entourant son cou de ses bras, retenant sa respiration, et dégusta les chaudes sensations l'envahissant.
Tom s'appuya à son tour contre la paroi inverse de la cabine et frissonna au contact froid de son dos.
Frisson qui se répercuta jusqu'à la pointe des cheveux de Daniel.
S'appuyant contre le blond, il se mit sur la pointe des pieds et embrassa le blond chaudement, replaçant ses jambes entre celles de l'acteur.
Tous deux se mirent à onduler du bassin avalant leurs soupirs de plaisir.
Tom leva sa jambe et appuya plus fermement l'entre-jambe du brun, qui lui, rompu le baiser sous la faiblesse de ses jambes, et s'affala contre le blond dans un gémissement obscène.
- Ah putain…
Le front contre le torse de Tom, Daniel dégrafa son pantalon, voulant faire partager cette sensation au blond. Il y inséra sa main, sentant fléchir Tom à son tour, il agrippa son boxer hébergeant son excitation, et ne put aller plus loin : Tom eut lui aussi les jambes molles, et se laissa glisser le long de la paroi, entrainant ainsi, Daniel avec lui.
Ils se sentaient presque puceaux d'être aussi sensible.
Ils eurent un rictus à cette constatation.
Tom dégrafa à son tour le pantalon du brun assis sur lui, et l'attira contre lui, collant ainsi leurs érections entravées de tissus.
Deux souffles furent retenus.
Ils ne pensaient vraiment pas être aussi excités, avec si peu de choses.
Daniel amorça le premier mouvement, et dû s'arrêter pour reprendre son souffle.
Tom fit le second, soulevant son bassin et stoppa aussi sec son mouvement.
Ils se regardèrent les sourcils froncés, et le brun cala sa tête dans le creux du cou de Tom, ondulant ses hanches en mordant l'épaule du blond, retenant ainsi ses gémissements.
Tom calqua ses mouvements, agrippant –trop- fermement la taille de Daniel.
Le plaisir était presque insupportable.
Les mouvements se firent plus rapides, les bouches se collèrent, les langues se cherchèrent.
Ils se sentaient venir.
Dans un éclat de lucidité, Tom baissa son boxer, et celui du brun afin de ne pas se salirent.
Le contact direct de leurs érections les firent tous deux se figer, et implorer bruyamment.
- Bordel de merde… jura Tom qui perdit pied.
- Je suis d'accord … répondit Daniel.
Ils ne le voulurent pas bouger, le contact était trop intense, leur excitation trop forte, ils le sentaient.
Un mouvement et c'était la fin pour eux.
La fin de cette folie.
La fin de ce plaisir.
La fin de cette rencontre.
Aucun des deux ne le souhaitait.
L'extase ne leur a jamais paru aussi cruelle.
Tom se pencha pour attraper les lèvres du brun, mais celui-ci l'en empêcha et siffla d'une voix rauque de plaisir et menaçante.
- N'ose même pas bouger… !
- Oh, donc on se tape la discute alors … ? Se moqua Tom la voix tout aussi rauque.
Daniel se rapprocha lentement du torse du blond, se collant à lui en se mordant violemment sa lèvre déjà torturé.
- Ah… Putain…Tom … ma chambre ou la tienne… ?
- Hmmn… la tienne. Répondit dit-il collant son front à celui du brun.
Daniel tenta de se lever mais la friction de son sexe au torse de Tom l'acheva, il retomba violemment sur Tom se cambrant contre lui, heurtant leurs sexes ensemble, et éjaculèrent dans un même cri aiguë.
Reprenant son souffle, Daniel s'excusa, et prit du papier pour se nettoyer, et nettoya Tom, qui avait lui, plus de mal à le reprendre.
Quelques minutes passèrent, et ils se relevèrent silencieux, pour se rhabiller.
L'extase leur est tombée dessus sans prévenir, leurs laissant un goût d'insatisfaction, de déception pour une raison qu'ils ne comprenaient pas.
Tom grimaça en remarquant l'état de sa chemise aux boutons décousus : ça devrait aller en fermant sa veste.
Daniel se recoiffa sinistrement devant les lavabos.
Voilà c'était fini ? Ils avaient pris leur pied comme deux puceaux se masturbant pour la première fois et allaient repartir chacun de leurs côtés.
La vision de Jade s'imposa à son esprit.
Oui évidemment, il le fallait, ils sont adultes… du moins majeur, ils devaient agir en conséquences.
Tom était fiancé, lui devait se défaire d'Harry Potter.
Ne remarquant pas la même expression sur le visage de Tom, Daniel se redressa, passa une main dans ses cheveux et se dirigea vers la sortie.
Il sentait le corps de Tom derrière lui, le frôlant presque.
Ils frissonnèrent.
Bon dieu, que leur arrivèrent-ils ?
Inspirant, Daniel ouvrit lentement la porte se tendant au fur et à mesure du grincement résonant dans la salle silencieuse.
Silencieuse.
Des centaines de paires d'yeux se retrouvèrent sur eux.
Des centaines de souffles se suspendirent.
Il sentit Tom se tendre à côté de lui et faire un pas, digne en avant.
Ils avaient tous deux des lèvres torturés, des joues rouges et des yeux brillants.
Ils étaient tous deux allés plus d'une fois aux toilettes.
Ils étaient tous deux, des preuves humaines.
- Tom ! Je t'ai cherché partout ! Accourra Jade en se jetant dans les bras du blond.
Mais voilà, le monde du show-biz était un monde d'illusions et de faux-semblants. Il alla même jusqu'à se demander la réaction de ces personnes s'il plaquait Tom contre le buffet pour l'embrasser sauvagement. A n'en pas douter ce gratin de la société arrêterai leur conversation pour les scruter, et repartir comme si de rien n'était, à leurs occupations.
Quelques souffles furent relâchés.
Sauf celui de Daniel qui resta immobile devant la scène et ces regards.
Carl arriva peu après, lui demandant s'ils s'étaient battus en vue de l'état de leurs lèvres.
D'un haussement d'épaules, Daniel dépassa Tom et Jade.
Il intercepta le frôlement de la main du blond contre la sienne, ainsi que son souffle.
- …La tienne…
Daniel expira, et reprit son souffle, replaçant son masque froid et ouvert.
Après tout il avait baisé ce monde hypocrite.
En espérant que cette mise en bouche vous aura plu.
Le chapitre suivant ne dépend que de vous
A la prochaine ?
" Label Pilgrim67 ".