Voici ma première fanfiction. L'histoire se déroule dans l'univers de Final Fantasy.
Les personnages ainsi que l'univers appartiennent à Square Enix, excepté Hilaris que j'ai créé.
C'est une sorte de UA (Univers Alternatif), puisque j'ai pris la liberté de mélanger un peu les différents mondes de Final Fantasy, même si ils n'y sont pas tous présents.
Les Pensées des Personnages sont en italiques, les paroles en gras.
L'histoire est du POV (Point de Vue) d'Hilaris, sauf précision.
Les personnages ont peut-être un risque d'OOC, mais j'essaierai de garder le plus possible leurs véritables caractères intacts.
C'est très gamin et naïf, et je m'excuse si cela vous gène. Sur ce, Bonne Lecture.
La Lumière du cœur
Prologue
A ce moment-là, je ne savais pas encore… ce que le destin me réservait… Je ne me doutais absolument pas que la destinée du monde, de mon monde, était sur le point de se mettre en marche. Et que le combat que j'allais mener déciderai de son avenir…
Tout commença lors d'un jour comme les autres, alors que je m'affairai à mes travaux quotidiens dans cette ville nommée Luca. Un tournoi de Blitzball avait justement lieu ce jour-là et la ville était en effervescence et bondée de fans venus voir la grande star montante ce jeu, le jeune et séduisant Tidus. Mais moi, tout cela ne m'intéressait guère. Mon travail passant avant toute chose, je ne faisais que jeter un œil peu attentif aux écrans parsemés dans cette ville. Oui, cela ne m'intéressait pas, enfin c'est-ce que je m'évertuais à me faire croire parce que mon rêve c'était de devenir une grande joueuse plus tard. Malheureusement, ce rêve avait pris fin avant même de commencer. En grandissant, je m'étais rendu compte que certaines choses resteront à jamais du domaine des rêves et qu'elles ne peuvent être réalisées. Oui, c'est la dure vérité de cette réalité. Alors, pour rester bien éveillée, je m'acharnais à bien faire le travail que l'on me donnait. Je faisais toutes sortes de petits boulots et ce matin-là je vendais des produits spécialement créaient pour le match. Il y avait une grosse foule, mais parmi elle, une personne attira mon attention.
Elle était vraiment très belle et élégante avec ses yeux bleus vert pâles et sa chevelure d'un rose clair, sa silhouette fine et sa taille moyenne, en effet, elle faisait un bon mètre soixante-et-onze. Vu son accoutrement, je me disais qu'elle appartenait à la Garde Civile cependant cette jeune femme portait une variation de l'uniforme de la Garde. Il était composé d'un manteau sans manche blanc sur un haut à col roulé marron avec une épaulière verte métallique à gauche. Les rayures jaunes sur cette épaulière symbolisaient son rang de Sergent. Elle portait également une cape rouge attachée à son uniforme près de l'omoplate gauche, une manche longue noire à son bras gauche, des gants sans doigts en cuir bleu, des bottes en cuir montant jusqu'à ses genoux, une mini-jupe brune surmonté d'un short noir. On pouvait aussi voir que son arme se trouvait derrière elle, dans un boitier noir pendant à sa ceinture ainsi qu'une sorte de sacoche rouge attaché à sa jambe gauche et également à sa ceinture. En outre, elle possédait aussi un collier avec un pendentif en forme d'éclair, deux bandes noirs autour de son biceps droit et un piercing en argent au nombril. Elle était donc particulièrement classe de mon point de vue. La soldate ne semblait cependant pas en service.
« Puis-je vous aider, Madame ? »
La jeune femme ne me répondit pas de suite, mais lorsqu'elle prit la parole, elle ne dit que très bas quelques mots…
« Ton destin va bientôt être chamboulé.
- Je vous demande pardon ? » répondis-je légèrement étonnée.
Cependant, elle partit sans donner suite à notre conversation. Ne comprenant pas le sens de ses paroles et n'étant pas superstitieuse, je n'en fis pas plus attention. Mis à part ce petit « incident », ma journée fut monotone à en pleurer et comme je m'y attendais les Besaid Aurochs dont fait partie Tidus gagnèrent la rencontre très facilement. Je rentrais donc chez moi, le soleil commençait à se coucher et la mer n'en demeurait que plus belle malgré cela sur le chemin de retour je ne pouvais m'empêcher de penser à cette soldate du matin. Je m'interrogeais sur ce qu'elle avait voulu dire lorsqu'elle parlait de chamboulement dans mon destin… Mais ce n'était pas le moment de se poser des questions, je devais vite rentrer parce que je savais qu'à Rabanastre, capitale du Royaume de Dalmasca, un estomac ambulant attendait impatiemment le retour de sa cuisinière.
« Je suis rentrée, Vaan.
- Ah, te voilà enfin Hilaris, tu es en retard ! J'en pouvais plus d'attendre, j'ai faim ! ! Dépêche toi de me faire mon dîner ! »
Cet énergumène et estomac sur patte se trouvait être mon grand-frère, âgé de 17 ans, des cheveux blonds foncés et des yeux gris, une peau bronzée comme beaucoup de Dalmascans, un petit mètre soixante-dix et incapable de se débrouiller tout seul. Mais je ne pouvais pas nier qu'il s'était toujours bien occupé de moi.
« Tu aurais pu te préparer de quoi manger tout seul, tu sais ! Rappelle-moi lequel d'entre nous est le plus âgé, Vaan !
- Non, j'ai pas envie ! Pourquoi cuisiner moi-même alors que tu es si talentueuse ?
- … J'abandonne, attends un peu, je ferai le plus vite possible. »
Tout en préparant le repas, je me demandais ce que j'allais faire demain et je repensais aux mots de cette jeune femme, je voulais comprendre, savoir ce qu'elle avait voulu dire. Mais les réponses à mes questions n'allaient pas tarder à apparaître. Et alors que j'apportais le repas à mon frère, une personne frappa à notre porte.
« Une minute s'il vous plaît. Que puis-je pour vous ? »
A la porte se tenait un homme brun, très grand, vêtu d'un habit de Brigadier Général du Sanctum, l'organe gouvernemental de notre monde et accompagné de quelques soldats de la PSICOM.
« Bonsoir, pardon de vous déranger, mais êtes-vous Hilaris ?
- Oui, c'est exact. » lui dis-je poliment.
Mais à ma réponse, le comportement de l'homme brun se tenant en face de moi changea subitement.
« Nous vous avons enfin trouvée ! Si vous êtes sage, nous laisserons la vie à votre frère. Dans le cas contraire, je ne peux vous garantir qu'il sera sauf. Emmenez-la !
- Pardon ? ! Qu'est-ce…
- Hilaris ! Mais que faites-vous ? » demanda mon frère.
Obéissant à l'ordre qu'ils avaient reçu, les soldats essayèrent de m'emmener, mon frère s'interposa, mais ils l'assommèrent. J'essayai tant bien que mal de me débattre, je leur demandais des explications, mais rien à faire, ils ne disaient aucun mot. Pourquoi ces soldats voulaient-ils m'emmener ? J'étais pourtant une habitante très respectable et sans ennui, alors je ne comprenais pas. Je ne voulais pas qu'ils me séparent de ma seule famille et presque arrivés au vaisseau qui devait m'emmener, j'hurlai le nom de mon frère qui gisait inconscient, je devais savoir s'il allait bien.
« Vaan, réponds-moi ! Vaan ! ! »
Et soudain, la jeune femme que j'avais rencontré le matin apparut telle la foudre et sans que j'eusse le temps de comprendre d'où elle venait, elle s'adressa au chef de l'armée.
« Je ne te laisserai pas l'emmener Cid ! »
En quelques instants, elle se débarrassa de tous les PSICOM qui s'attaquaient à mon frère et vint ensuite attaquer celui qu'elle appelait Cid. J'étais impressionnée par la force dont elle faisait preuve et sans grande difficulté, elle parvint à vaincre le chef, Cid.
« Tu diras bien à ton maître que je ferai tout pour l'empêcher d'arriver à ses fins. Maintenant tu vas être bien sage et dire à tes hommes de relâcher cette jeune fille. C'est clair ? »
Il l'obéit sans tarder, cependant avant de s'en aller, il dit à la soldate :
« Tu ne t'en tireras pas ainsi Lightning, tu as remporté cette bataille ce soir, mais nous reviendrons la chercher et cette fois tu ne pourras pas nous en empêcher ! »
Lightning, voici donc le nom de cette jeune femme qui venait de nous sauver mon frère et moi ? Mais l'heure n'était pas aux questions. A peine étais-je libérer que j'avais aussitôt rejoint mon frère.
« Vaan, est-ce que ça va ? Vaan ?
- Ne t'en fais pas, il a seulement perdu connaissance.
- Vous êtes la femme de Luca ! Qu'est-ce que cela veut dire ? Pourquoi ces hommes voulaient-ils m'enlever ? Est-ce… est-ce en rapport avec ce que vous m'avez dit ce matin ? »
Mais comme seule réponse à mes multiples interrogations, elle me répondit très sérieusement.
« Je ne peux pas vraiment t'expliquer pour l'instant, mais si tu veux découvrir ce que ces hommes te voulaient, tu devras me suivre avec ton frère. Et choisir si tu laisseras le destin ou alors ta propre volonté décider de ton avenir, mais aussi celui de ton frère. »
A ce moment-là, je ne savais pas encore… ce que le destin me réservait. Je n'aurais jamais pu imaginer que la rencontre faite ce matin-là, allait à ce point changer ma petite vie tranquille et monotone…
Fin du Prologue.
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