Oui, je sais ce que ceux qui me connaisse doivent penser "Encore ?" Et bien, j'avoue, j'ai craqué. Les idées étaient là et je n'ai pu que les faire sortir, faisant naître une nouvelle histoire que j'espère vous aimerez.
Pour ceux qui ne me connaissent pas: Bienvenu et n'ayez pas peur ! Lol
Alors, que dire. Déjà, rien n'est à moi si ce n'est l'histoire et les personnages inventé (oui, même Lucian et Raze ne m'appartiennent pas, et je le regrette !)
Ensuite, ceux qui suivent certains de mes écrits savent que j'aime beaucoup créer des OC et cette fois-ci ne fait pas exception.
Pour finir, j'ajouterais que cette fiction m'a été inspiré par les paroles de la chanson "À ma place" de Zazie et Axel Bauer. D'où le titre.
Voilà, je vous souhaite donc une bonne lecture pour ce prologue.
Prologue.
Amélia regarde autour d'elle en soupirant. Que le monde a changé depuis que les chiens se sont rebellés. Stupides bêtes enragées. Comme s'ils pouvaient venir à bout des vampires avec une meute de loups incapables de se contrôler. Elle secoue la tête en fronçant les sourcils.
Elle a beau faire la fière et penser qu'ils n'extermineront jamais sa race, ils leur cause bien des soucis. Nombre de vampire ont trépassé depuis que Lucian a monté les esclaves contre leur maître. De plus, ces bêtes ont massacrés le conseil, il n'en restait rien. Amélia comprend aisément pourquoi Viktor a décidé que son règne avait assez duré pour ce temps et qu'il méritait le repos. Il n'empêche qu'il lui laisse sur les bras une guerre qu'elle n'était pas prête à affronter. Tout ça parce que son orgueil n'a pas voulu croire que des animaux avaient assez de capacité intellectuelle pour tenter de le tuer. Elle ne peut s'empêcher de penser qu'il aurait mieux fait de laisser partir sa fille avec ce lycan.
Le dernier problème en date que causent les bêtes, c'est l'exposition. Ils s'attaquent aux vampires sans faire attention aux humains et ils sont dans l'obligation de nettoyer le terrain une fois les lycans partis ou exterminés. Mais, ils ne pourront plus continuer longtemps. Ces humains finiront par se poser des questions et peut-être même trouveront-ils des réponses ! Que ce soit maintenant ou dans cent ans.
-Madame ?
Elle se tourne vers l'homme qui s'est agenouillé devant elle. Amélia retient un soupire et lui accorde son attention.
-Que se passe-t-il Éric ? interroge-t-elle.
Il déglutit et elle fronce les sourcils. Il semble bien nerveux et elle sait d'expérience que ça ne signifie qu'une chose. Et il ne tarde pas à donner raison à ses craintes.
-C'est votre fille, madame, murmure-t-il en se tordant les mains.
Amélia serre les lèvres pour retenir un sifflement agacé.
-Qu'a-t-elle encore fait ? demande-t-elle avec fatalité.
-Elle…est sortie.
Elle hausse un sourcil dans sa direction. Elle n'est pas sûre de vraiment comprendre. Elle a interdit beaucoup de chose à sa fille comme le combat ou les activités pouvant la blesser. Mais, sortir n'a jamais été une interdiction. À moins que…
-Quand ? réplique-t-elle d'une voix froide.
-Elle vient de rentrer d'une promenade d'au moins deux heures.
Le sifflement s'échappe de ses lèvres. Est-elle devenue complètement folle ? Elle connaît pourtant les risques ! Si quelqu'un l'avait vu…
-Où est-elle ? rugit Amélia.
-Dans sa chambre, elle vous attend, répond l'homme précipitamment.
Il n'a pas fini sa phrase qu'elle est partie. Elle traverse les couloirs froids et sombres à grande vitesse tout en serrant les points. Arrivée devant la porte de sa fille, elle ne prend pas la peine de frapper ou de se faire annoncer. Elle pousse la grande porte en chêne qui va frapper le mur de pierre.
La nourrice sursaute, arrêtant de fermer la robe de la petite fille qui se mordille nerveusement la lèvre. Amélia ordonne à la nourrice de sortir d'un signe de tête.
Celle-ci regarde l'enfant un bref instant avant de soupirer et de s'exécuter.
Il y a un silence durant lequel Amélia regarde sa fille. Des cheveux blond vénitien cascadent sur ses épaules, descendant dans le milieu de son dos. Son visage est pâle sans aucun défaut. Ses yeux son vert et leur expression farouche ressemble à celle d'un chat. Elle petite et frêle. Physiquement, elle n'a de sa mère que
les yeux et le teint. Le reste, elle le doit à son père, l'un des amants passagers d'Amélia.
-Tu dois savoir pourquoi je suis ici Méliane, commence Amélia en s'asseyant sur le lit de sa fille alors que celle-ci lui fait face.
-Oui, mère, répond la fille, les yeux baissés.
-Regarde-moi ma fille, ordonne-t-elle sèchement.
Celle-ci obéit et Amélia se calme en voyant la crainte dans les yeux de l'enfant. C'est un des dons que possèdent Méliane. Elle dégage une telle innocence qu'il est difficile de s'énerver sur elle. Amélia ne compte plus les fois où elle est venue dans le but de remettre sa fille à sa place et de lui faire respecter les règles et où elle s'est contentée d'une remontrance. Il n'est jamais facile de punir un ange, même s'il n'en a
que l'apparence.
-Tu es sortie, en plein jour, entame Amélia en gardant un ton dur –pas question de laisser passer cette fois-ci. Qu'aurais-tu fais si l'on t'avait vu ? Tu connais pourtant les risques que tu cours à ce que quelqu'un apprenne tes origines ! Ainsi que ceux que je cours moi-même !
-Je ne voulais sortir qu'un instant, se défend l'enfant. Je n'ai pas vu le temps passer. Je vous prie de m'excuser.
-Pas cette fois, Méliane ! J'en ai plus qu'assez de toutes tes bêtises !
La petite fille rentre la tête dans ses épaules en entendant sa mère hausser le ton.
-Et qu'est-ce que cette blessure ? ajoute Amélia en remarquant le coude égratigné de l'enfant.
-Je suis tombée d'un arbre, avoue Méliane en portant une main coupable à la blessure.
-D'un…Que faisais-tu dans cette arbre, sotte inconsciente ? Vas-tu ignorer toutes mes consignes jusqu'à la dernière ? Que feras-tu la prochaine fois ? Tu attaqueras un lycan ?
L'enfant blêmit en se mordant la lèvre. Comment expliquer à sa mère qu'elle ne courrait aucun danger dans cet arbre ? Elle est aussi doué qu'un chat quand il s'agit de grimper. Si la branche ne s'était pas cassée, elle aurait pu rentrer indemne et personne ne serait au courant de son escapade.
-As-tu d'autres blessures ? demande Amélia d'un ton froid.
-Je me suis foulée la cheville, rien d'important. Il n'en restera rien d'ici demain.
-Je ne peux me permettre d'attendre demain. Si quelqu'un te voit boiter… Viens t'asseoir.
L'enfant obéit alors qu'Amélia enfonce ses crocs dans son poignet. Elle tend ensuite son bras ensanglanté à sa fille qui se met à boire rapidement avant de se relever tout aussi brusquement.
Amélia soupire. Nul doute que sa fille voit des choses qu'elle aurait préféré ignorer quand elle boit le sang de sa mère. Mais, celle-ci ne peut contrôler les sentiments qu'elle éprouve ou les pensées qui la traversent.
Une partie d'elle hait sa fille pour ce qu'elle est. Et elle la méprise d'autant plus pour la forcer à ressentir cette haine. Mais, avoir engendré un être aussi fragile, aussi… humain alors qu'elle est elle-même une des
chefs des vampires la révulse.
Amélia soupire et se lève.
-Tu es consigné à la demeure pour un temps indéterminé. Et tu seras toujours escortée par des gardes, où que tu ailles. Puisque tu as décidé de te comporter comme une rebelle, tu seras traitée comme telle.
Elle s'assied sur le trône en soupirant profondément. Elle ne sait plus quoi faire de cette enfant. Elle n'est même pas sûre de bien faire en la gardant dans ce monde. Mais, peu importe ses autres caractéristiques, certaines d'entre elles sont vampiriques et elle ne peut la confier à personne d'autre justement pour ça.
Parce qu'elle ne peut expliquer la vérité à de simples humains. Eux qui ignorent tout des êtres qui peuplent la terre.
-Continuer de cette manière est dangereux, intervient Éric qui semble être là depuis un moment et avoir suivi le cours de ses pensées. On commence à se poser des questions sur elle.
-Tu crois que je ne le sais pas ? grommèle-t-elle. Mais que puis-je faire ? Peu importe ses origines, elle reste ma fille et je ne me vois pas vraiment la tuer.
-J'ai peut-être une solution, avoue-t-il.
Amélia lui lance un regard intéressé.
-Parle, ordonne-t-elle.
Voilà, le décor est planté. On connait l'OC, on connait sa mère et plus ou moins la situation. Le prochain chapitre sera des siècles plus tard.
Laissez-moi une review pour me dire ce que vous en avez pensé surtout. Je ne sais pas quel sera mon rythme de publication. Cela dépendra de ma motivation, de mon inspiration et de si cette fiction plait ou non.
Bye.