Bonjour chers lecteurs. J'avais promis de poster un chapitre dés que je le pouvais et le voici. Je sais qu'il a mis du temps à venir et je m'excuse encore mais que voulez-vous ? Il y a des priorités dans la vie réelle, qu'on ne peut pas ignorer. Je vous remercie donc pour votre patience et j'espère que vous aimerez ce chapitre ;)
Je vous le poste pour l'instant non corrigé mais il a été envoyé à ma bêta et ne devrait pas tarder à arriver sans faute ^^'
Encore un grand merci à Alena Robynelfe, Marine76, Mikipeach, Grain-de-sel, Melanie (Voici la suite, j'espère que tu aimeras :p Merci pour ta review ^^ ), Lis Norris ( Je suis contente que tu aies aimé. Oui, Lucian laisse parfois passer quelque chose ^^ Voici la suite et j'espère que tu aimeras, merci pour ta review ), et Lucyferra.
Bonne lecture ;)
EDIT 13/08/2013 : Merci à Ondatra pour la correction.
Chapitre 5.
Méliane soupire en mâchant pensivement son morceau de tomate. Pourquoi cette scène lui parait-elle si irréelle ?
Peut-être parce qu'elle n'a plus l'habitude d'avoir d'autre compagnie que celle de son loup ou la voix d'Alex. Ou parce qu'elle se retrouve dans un petit restaurant perdu au milieu de nulle part avec un chef de meute loup-garou particulièrement dangereux. Ce qu'elle n'a compris que trop tard.
Malgré ses fuites, Méliane a réussi à récolter quelques informations sur les « siens » et leurs « ennemis ». Lucian a été décrété mort, il y a un bon bout de temps. Ce même Lucian qui la regarde manger avec un intérêt malsain.
La vampire se crispe en s'en apercevant. Il n'a pas semblé lui prêter plus attention que ça, à l'origine. Alors pourquoi le loup, a-t'il subitement changé ? Lucian avait dit que ce serait Raze qui l'accompagnerait manger et finalement, c'est lui qui lui fait face, la regardant comme s'il voulait la dévorer - ce qui est peut-être le cas, Méliane n'a jamais entendu parler des préférences des loups-garous. Ils mangent peut-être aussi les vampires après les avoir tués…
Devant ses pensées absurdes, la jeune vampire secoue la tête en soupirant. Au bout d'un moment, l'agacement prenant le pas sur la peur, elle explose.
-Aurais-je quelque chose sur le visage ?! s'exaspère-t-elle.
Ce qu'elle regrette tout de suite. Outre le regard choqué du lycan, elle a attiré l'attention générale -le petit restaurant, bien qu'étant assez rempli à cette heure, était silencieux.
Méliane baisse donc instantanément la tête, se cachant derrière ses cheveux.
Lucian, de son côté, dissuade les clients de regarder dans leur direction à l'aide de regards menaçants.
-D...Désolée.
Il se tourne vers la jeune femme, qui a toujours la tête baissée, et se crispe. Une part de lui aime sa soumission. Ce n'est pas un chef de meute pour rien. Il a l'habitude de se faire obéir. La seule personne ayant osé le défier dans son entourage était Sonja. Encore une différence notable entre elles.
Pourtant, le fait que Méliane ait si peur de lui le dérange un peu. Parce que sa soumission vient de là, il s'en rend compte. Elle a peur. Là où la vampire semble apprécier Raze alors que son allure est bien plus imposante, Lucian la terrifie.
Il soupire et lui fait un vague signe de main pour changer de sujet.
-Fini ? demande-t-il.
Elle repousse son assiette presque vide en acquiesçant et Lucian fronce les sourcils. Le loup-garou aurait préféré qu'elle finisse son assiette. Balayant cette idée stupide, il se relève pour aller payer -nouveau concept pour lui qui n'a jamais eu besoin de payer pour ce genre de choses. Lorsqu'il se dirige finalement vers la porte, Lucian constate que Méliane l'y attend et s'en sent profondément satisfait.
Ils montent ensuite en voiture. Le chauffeur n'est pas encore revenu mais, rien d'étonnant, il a encore une bonne heure devant lui. Par contre, le loup est toujours fidèle au poste, affalé sur le siège de devant. Lucian se demande comment une telle « amitié » a pu voir le jour. Cette fille est si... étrange. Beaucoup de questions sans réponse.
La plus importante étant : Qui protège-t-elle si scrupuleusement ?
Indécise, Méliane lui jette des regards récurrents. Elle veut lui demander son téléphone pour contacter Alex. Il risque de s'inquiéter et la jeune vampire sait mieux que quiconque qu'il peut être le pire des crétins lorsqu'il s'inquiète.
Sauf que la jeune femme est terrifiée. Elle évite d'adresser la parole au lycan alors lui demander une faveur... sa main caresse pensivement les poils soyeux de son loup alors qu'elle jette des coups d'œils fréquents en direction de Lucian.
-Quelque chose à demander peut-être ? suggère-t-il d'une voix mielleuse en se tournant vers elle, la faisant sursauter.
-M... mon portable, bégaye-t-elle.
-Oui ? insiste-t-il avec un sourire en coin.
Le salaud ! pense Méliane en pinçant les lèvres. Il sait ce qu'elle veut. Pire ; il sait combien elle est terrifiée de le lui demander et ça l'amuse !
Enragée par ce constat, la vampire se redresse et son regard se fait hargneux.
-Je voudrais le récupérer, siffle-t-elle, les sourcils froncés.
Lucian se retient de rire. L'image d'un chaton mouillé, les poils d'un blond vénitien dressés alors qu'il siffle de rage en le fusillant de ses yeux verts traverse son esprit. Cette vampire est très divertissante dans ses accès de rébellion. Et plutôt mignonne.
Le lycan grimace intérieurement. Mignonne ? Pourquoi le fait de trouver cette hybride mignonne ne le dérange pas ? Pire encore, loin de la trouver intéressante pour son statut plus que surprenant -elle est à moitié humaine, certainement la seule représentante d'une telle espèce-, ce sont ses mimiques, ces réactions parfois si inattendues qui le fascinent.
-Quelqu'un à appeler ? se moque-t-il.
Méliane retient un sifflement furieux, sachant que le lycan s'en amuserait plus qu'autre chose.
-En quelque sorte, avoue-t-elle difficilement.
-Qui ? insiste-t-il.
-Quelle différence ? s'impatiente Méliane. Je peux le récupérer, oui ou non ?
Lucian hausse un sourcil. Pour un chaton effrayé, cette vampire a très mauvais caractère. Le lycan sort le portable de la jeune femme de sa poche et le soulève bien en vue. Il l'approche lentement de Méliane qui tend la main pour l'attraper. Au dernier moment, Lucian le ramène vers lui.
-Je vais le garder encore un peu, finalement, fait-il mine de décider.
Ce qui se passe ensuite le surprend plus qu'il ne saurait le dire. Il a juste le temps d'entendre le sifflement de fureur de Méliane avant que celle-ci ne se jette sur lui. Il réussit à retenir ses poignets alors qu'elle l'injurie de façon plutôt imaginative. Elle se débat autant qu'elle le peut et Lucian doit admettre qu'elle s'en sort plutôt bien malgré sa force inexistante.
Le lycan réussit à l'allonger sur la banquette, l'empêchant de bouger en pesant de tout son poids sur elle. Malheureusement, si Méliane est dans l'incapacité de lever le petit doigt, elle continue à l'insulter et à le menacer. Lucian la regarde un instant.
Ses cheveux blonds vénitiens étalés sont emmêlés bien que très propres, cela malgré les déplorables conditions de vie qu'il lui impose. Son visage, habituellement d'un blanc si pur, est rougi par la colère et l'effort. Ses yeux normalement d'un vert assez doux sont maintenant étincelants et emplis de promesses macabres. Si son insoumission devrait l'énerver, Lucian ne peut que la trouver magnifique. Il en vient à ses lèvres qui continuent de crier. Le lycan se dit vaguement que la vampire va finir par alerter quelqu'un, avant de l'embrasser de force.
Comme prévu, ça coupe court à ses hurlements meurtriers. Elle se tend et ses yeux s'écarquillent sous le choc. Pourtant, elle ne réagit pas, ne répond pas même quand Lucian insiste. Méliane continue de le regarder, comme incapable de réaliser ce qui lui arrive. Le lycan s'écarte légèrement en grognant. Il ouvre la bouche mais une douleur cuisante imprègne sa joue alors que sa tête tourne violemment à droite.
Il sent un liquide poisseux couler le long de son visage et l'odeur lui indique clairement qu'elle a fait couler son sang.
Lucian tourne son visage vers elle avec lenteur, à son tour choqué. Méliane, cette petite vampire chétive et faible, vient de lui lacérer le visage à coup de griffes. Il ne sait pas s'il doit éclater de rire ou hurler de fureur.
Et il rencontre ses yeux. Elle regarde sa main comme une ennemie mortelle, avant de le fixer avec crainte, dans l'attente évidente de son châtiment. Toute envie de lui donner une correction s'envole quand il aperçoit ses canines à découvert. Il avance une main vers son visage et Méliane laisse échapper un hoquet de peur, tentant de s'enfoncer dans le cuir de la banquette. S'attendant sûrement à recevoir un coup, la tendresse avec laquelle il pose le bout de son doigt sur une de ses canines tranchantes semble la déstabiliser.
En effet, Méliane est perdue. Elle a été furieuse, cette rage ayant surpassé sa peur lorsqu'elle lui a sauté dessus pour lui faire mal. L'impuissance l'a ensuite saisie pendant qu'il la maintenait clouée sous lui. Puis, le choc en sentant ses lèvres sur les siennes. C'est le premier à l'embrasser depuis près de cinquante ans, depuis la dernière fois qu'elle a pu voir Alex en fait. Elle n'est pas certaine de ce qu'elle a ressenti mais... au fond, une toute petite part d'elle a aimé ça. Elle a eu beau se dire que ça ne venait que du fait qu'un tel contact lui avait manqué -elle qui vit en ermite depuis si longtemps-, elle a été furieuse qu'il provoque une telle réaction chez elle alors, elle l'a griffé. Et la terreur en sentant son sang sur ses mains a été terrible.
S'attendant à ce que le lycan l'attaque à son tour, le sentir caresser cette partie d'elle -la partie vampire qu'il devrait haïr- a quelque chose de saisissant. Méliane se demande comment il le prendrait, si elle le mordait, là maintenant. N'étant pas suicidaire, la vampire ne tente rien et reste immobile.
C'est l'arrivée du chauffeur qui coupe court à la scène et ils se relèvent tous les deux en regardant chacun de son côté. Méliane lance un regard peu amène au loup qui n'a pas bougé d'un poil, considérant sûrement que sa maîtresse s'en tirait fort bien. Méliane n'en est pas si sûre. Cette petite scène l'a plus remuée qu'il n'y paraît et les lèvres brûlantes du loup ont laissées une empreinte incandescente sur les siennes.
Quand la voiture s'arrête, Méliane saute dehors et détale dans les couloirs sombres et humides comme si elle avait le diable aux trousses. Elle ne prête aucune attention aux regards la suivant tout au long du trajet. Ce n'est que lorsqu'elle croise le regard de Raze qu'elle se permet de respirer. À l'écart des autres, il nettoie une des armes avec une expression presque amoureuse. Pourtant, après une grande inspiration, il relève la tête et ses yeux noirs se fixent sur elle avec ce qui ressemble à du soulagement -peut-être a-t-il eu peur qu'elle se fasse dévorer.
Il se lève quand elle arrive à sa hauteur et se place derrière elle pour continuer le chemin jusqu'au laboratoire-chambre-improvisée de Méliane depuis qu'elle est arrivée ici. Loin d'être confortable, l'endroit lui donne la chair de poule et la table sur laquelle elle dort lui cause bien des cauchemars. Cependant, elle préfère cet inconfort au dortoir « public », réservé aux loups-garous. Dormir avec eux serait certainement suicidaire et Méliane ne veut en aucun cas mourir. Après tout ce qu'elle a enduré pour survivre, après toutes ces années de fuite, finir dans la gueule d'un loup serait vraiment trop ironique pour elle...
Comme à son habitude, elle ne salue pas le scientifique, Sage. Celui-ci ne prend pas ombrage d'être ignoré de cette façon. Il a vite compris que, loin de ressentir du mépris pour lui, il lui faisait peur et que faire comme si il n'existait pas, était sa façon de surmonter ça. Et quand bien même Sage le prendrait mal, il doute pouvoir la corriger sans se faire massacrer que ce soit par Raze ou même Lucian !
Méliane s'assied sur la table en soupirant profondément, s'ennuyant déjà mortellement. Elle n'a rien à faire de ses journées ici et ça commence à lui peser. Pour elle qui a l'habitude de ne jamais rester en place, cette inaction est pesante et la stresse fortement.
Quand Lucian entre dans la pièce, la jeune femme se crispe légèrement et n'ose pas le regarder, trouvant un intérêt jusque là insoupçonné au matériel disposé dans la pièce. Elle entend un hoquet de surprise -sûrement dû au sang recouvrant le visage du chef- mais, étonnamment, aucun commentaire n'est fait. La vampire a cependant droit à un regard lourd de sens de la part de Raze qu'elle évite autant que possible.
-C'est prêt ? demande Lucian à Raze.
Celui-ci hoche la tête sous le regard de Méliane qui ne dit toutefois rien. Leurs affaires ne la regardent en rien et poser des questions lui causerait des problèmes dont elle n'a pas besoin en ce moment. Elle en a déjà bien assez comme ça !
Pourtant, en sentant les regards peser sur elle, Méliane doit se rendre à l'évidence : elle est concernée. Elle lève la tête en direction de Raze qui lui fait signe de le suivre. Elle se lève, hésitante mais réaliste : qu'elle le veuille ou non, Méliane les suivra alors autant le faire en gardant sa dignité intact.
Pendant que Raze sert de guide, la conduisant à travers les tunnels aussi aisément que s'il les avait arpentés toute sa vie -ce qui est peut-être le cas-, Méliane tente d'oublier la présence de Lucian dans son dos, qui ne la rassure en rien.
Peut-être qu'ils la mènent dans une salle de torture. Peut-être que c'est pour ça que le lycan ne lui a rien fait dans la voiture, il savait qu'il lui ferait payer cet affront bien assez tôt. Son esprit -devenu plus que paranoïaque ces dernières centaines d'années-, s'imagine toute sorte de tortures auxquelles ils ont l'intention de la soumettre. Méliane se demande si Raze participera, s'il a accepté même s'il lui a sauvé la vie...
La vampire n'a pas le temps de penser plus car Raze s'arrête. Ne l'apercevant pas directement, elle bute contre son torse, ressentant une forte douleur au nez, avant de reculer en s'excusant assez pitoyablement. Elle observe alors son environnement. L'espace est sombre, l'éclairage étant limité à quelques lampes accrochées au plafond. Ce couloir est le moins humide de tous et l'odeur y est plus agréable. Il ne possède que deux portes -si ces deux plaques de métal plus ou moins reliées à la roche peuvent être appelées portes - séparées par maximum cinq mètres.
Méliane remarque qu'ils sont devant la porte la plus éloignée de la sortie et qu'elle est ouverte. Elle penche un peu la tête et fronce les sourcils. La pièce semble vide si ce n'est un lit de deux personnes à l'allure confortable. En bois blanc, la tête de lit remonte en formant des arabesques compliquées et sans forme réelle, rappelant les lits de princesse dont rêvent les petites filles. Pour renforcer cette impression, un nombre incalculable d'oreillers y est amassé. La couette est d'une blancheur irréaliste comparée à son environnement.
Méliane fixe le lit, les yeux grands ouverts. Elle le détaille, sachant pourtant que ce n'est pas nécessaire. Ce lit, elle le connaît puisque c'est le sien depuis son arrivée en ville.
Ses yeux encore écarquillés remontent vers Lucian qui se trouve toujours derrière elle et guette sa réaction.
Son air d'enfant émerveillé remue Lucian plus qu'il ne l'avouera jamais. Elle le regarde comme s'il venait de lui offrir quelque chose d'incroyable, d'extrêmement coûteux, alors qu'il n'a fait qu'ordonner qu'on aille chercher son lit et qu'on le mette dans cette pièce. Pourtant, quand Méliane le regarde de la sorte, Lucian a l'impression d'avoir accompli un acte héroïque.
-J'ai jugé que ce serait plus confortable que la table du laboratoire, se justifie-t-il, étonnamment mal à l'aise.
Méliane ouvre la bouche avant de la refermer plusieurs fois de suite et Raze, qui est resté à l'écart, se retient de rouler les yeux. Si ce n'était pas Lucian -et Méliane parce qu'il doit s'avouer que cette gamine peut s'avérer légèrement attachante-, il se serait rappelé à eux en leur demandant s'ils avaient besoin d'un peu d'intimité. Mais l'idée n'est pas intelligente du tout : Lucian pourrait lui arracher un bras en guise de leçon et Méliane serait incroyablement mal à l'aise ! Et bien qu'il ne veuille en aucun cas en connaître les raisons exactes, la gêner est la dernière chose qu'il souhaite.
Mais les soulageant tous les deux, Méliane se détourne pour regarder une nouvelle fois le lit et s'avance dans la pièce pauvrement aménagée.
Lucian en profite pour s'éclipser, faisant signe à Raze de le suivre. Méliane, de son côté, prend place sur ce lit qu'elle a adoré dés le premier regard. C'est le premier meuble qu'elle a acheté, le premier qu'elle a choisi. C'est une sorte d'accroche à cet endroit, à cette maison qui a été la sienne ces derniers mois. Elle est restée plus longtemps ici que n'importe où d'autre et ce lit, celui qu'elle a choisi en se disant qu'elle pourrait peut-être faire de cette ville son tout premier foyer depuis des siècles, lui donne envie de pleurer. Lucian ne se doute sûrement pas de ce qu'il a fait en lui ramenant ce lit. Pour lui, c'est juste un moyen plus confortable de la retenir prisonnière mais, pour elle, c'est une partie de ce qu'elle a considérée comme sa maison. Et le geste la touche plus qu'elle ne saurait le dire.
Pas qu'elle compte essayer de toute façon. Lucian l'effraye encore trop pour qu'elle imagine le remercier, même si elle est reconnaissante. Lucian est si imposant, si impressionnant. Parfois, elle a l'impression qu'il pourrait la briser en mille morceaux d'un regard noir. Méliane ne s'est jamais considérée comme courageuse. Elle a fui toute sa vie au lieu d'affronter ce qui finira par arriver. De plus, la violence ne fait pas partie d'elle. Sa réaction dans la voiture l'a elle-même surprise, comme toutes ses réactions quand elle est avec Lucian.
Lucian, ce lycan qui paraît si impitoyable et qui a pris le temps d'envoyer quelqu'un chercher son lit. Un sourire incrédule prend place sur le visage de Méliane alors qu'elle caresse avec délicatesse l'étoffe du drap avant de s'allonger.
L'homme soupire et crispe le poing en constatant que sa messagerie est toujours vide. Pas de message, pas de coup de téléphone, rien. Pourtant, l'accusé de réception prouve que sa destinatrice reçoit ses supplications. Il en a donc conclu que quelqu'un s'amuse à ses dépends en lisant ses messages tout en gardant prisonnière celle qui devrait les lire. Parce qu'elle est en vie, c'est une évidence !
S'il lui était arrivé malheur, il le sentirait. Il en est persuadé !
Le jeune homme croise son reflet dans une vitre. Ses yeux bleus deviennent déterminés.
Alex est un homme de parole. Alors, peu importe où se trouve Méliane, peu importe qui la retient enfermée, peu importe que ce soit un stupide piège, il la retrouvera !
Alex protégera Méliane jusqu'à son dernier souffle et tuera tout ceux qui tenteront de l'en empêcher.
Voilà pour ce chapitre. J'ai un peu l'impression d'avoir fait une scène digne de La Belle et La Bête avec Méliane et Lucian et la scène du lit mais bon...
Des nouvelles récente de notre cher Alex qui est bien remonté et surtout décidé. Qui parie quoi concernant l'éventuelle future rencontre ?
J'espère que ce chapitre vous a plu et j'attends vos avis avec impatience ;)
Bisous