Voici quelques petits textes écris au détour d'un moment, les personnages et l'univers ne m'appartiennent pas et je ne prends pas en compte les derniers tomes, seulement ce que l'on apprend dans l'animé.
Le premier est court mais j'espère que vous apprécierez, ce n'est qu'une « tranche de vie » que l'on peut interpréter de différentes manières,bonne lecture ! ^^
Course
Je saute par dessus une branche couverte de mousse, je ne m'arrête pas lorsque mes pieds retrouvent le sol, d'une pression, je bondis à nouveau et mes jambes reprennent le mouvement bien connu.
Je cours.
La brume matinale me recouvre et se mêle à ma sueur glacée en ce matin d'octobre.
Ma vitesse me donne la sensation qu'un vent léger me frappe, j'oublie tout, mes jambes suivent le rythme de la musique qui résonne a mes oreilles, mes pieds me semblent frapper le sol en accord avec les battements de batterie et dans mon souffle résonnent quelques mots fredonnés au détour d'un refrain.
Je sors de la forêt. Une branche érafle ma cheville mais je ne la vois pas, j'avance toujours plus vite dans les rayons fins du soleil renaissant une énième fois. Quelques nuages voilent le ciel qui prend une multitude de couleurs.
Je suis un chemin de terre que je connais bien, mes jambes ralentissent lentement, les mouvements se fond plus courts, les pieds plus lourds et je finis par trotter paisiblement jusqu'à la porte de bois d'une maison à peine réveillée, j'aperçois une lampe illuminant la cuisine, à droite. Une autre est allumée à la salle de bain dont la fenêtre est couverte de buée. Je souris, Shiguré allait encore utiliser l'eau la plus chaude. J'entre.
J'avance doucement vers la cuisine et observe Tohru préparer le déjeuner puis se tourner vers moi et s'illuminer d'un grand sourire en me voyant. Aussi éclatant que le soleil de ce matin. Yuki entre dans la pièce et avance en saluant vaguement la jeune fille, aussi endormi que les quelques oiseaux qui commençaient a ouvrir leurs ailes. Shiguré arrive enfin, totalement éveillé et aussi frais que la brume mêlée au vent coupant de la vitesse.
Ils s'installent tous les trois et commencent à manger, heureux, tandis que je monte réclamer quelques gouttes d'eau à la douche en calmant l'euphorie qui s'est saisie de mes muscles lors de ma course, et celle qui a saisie mes pensées au contact de cette liberté...
Fin~
Review ?