Aloa tout le monde ! Et joyeux noël ! J'espère que votre réveillon s'est bien passé, que vous avez eu de beaux cadeaux, pleins de bisous-chocolat, et voilà !
Je vous offre le dernier chapitre de « ma jolie poupée ». J'espère qu'il vous plaira !
Merci à SAINT ANGEL, a.n'onyme, superclo, kotone, Thaouka et NoemieMendez pour leur review dans le chapitre précédent. Merci à ceux qui en ont mis dans les 4 chapitres précédents. Et merci à ceux qui ont suivi cette histoire ^^.
Bisous-chocolat tout le monde (bisous-fraise-tagada à superclo et bisous-chouquette à Manganiark).
Trois mois plus tard (25 décembre)...
Quelle idée d'aller se rejoindre tous au treizième temple pour fêter le jour Noël tous ensemble ! Non, ça aurait éventuellement pu être une bonne idée...si je n'habitais pas maintenant au premier temple, et ça en fait des escaliers, et surtout quand les dits escaliers sont recouverts de verglas (quoique au moins je n'ai pas à faire la cuisine aujourd'hui). C'était légèrement pénible car de un je ne savais pas patiner et de deux c'est moi qui portais tous les cadeaux (et c'était pas vraiment ce que je pouvais qualifier de léger). Kiki se téléportait joyeusement en me regardant avec amusement grommeler des insultes en italien tandis que Mü traînait un peu en arrière : il avait encore beaucoup de mal à se téléporter et surtout à se déplacer sans une canne. Sa jambe guérissait petit à petit, même si elle gardait d'horribles cicatrices bien visibles. Mais mon amour avait encore quelques difficultés à marcher dessus, d'où la canne (que j'avais sculpté moi-même ! Fier !).
- Eh Morpion ! Viens chercher les cadeaux !
- Je suis pas un morpion !
- D'abord tu m'as répondu, ce qui signifie que tu te reconnais dans cette appellation. Ensuite tais-toi et viens ici !
- Et le s'il te plaît est en option ?
- C'est en dernier recours, ça ! Allez, viens m'aider !
- Pourquoi ? Tu sens que tu commences à te faire vieux pour que tu réclames mon aide...papa ? Sourit-il de manière sadique.
Oh le petit enfoiré ! Il avait osé...
- Pas le moins du monde ! Mais il se trouve que j'ai un autre paquet à prendre. Donc si tu pouvais te dépêcher, cela m'arrangerait. Et arrête de m'appeler comme ça ! Tu m'énerves.
- Et je dois t'appeler comment alors ? Maman ?
- Essaie et tu seras la première tête qui décorera mon mur !
Le gamin déglutit en empoignant le sac contenant les cadeaux et le plat de tiramisu que j'avais préparé pour le dessert. Il soupira.
- Maître Mü ne va pas mieux, hein !
- Non pas vraiment. Et ces marches ne l'aident pas.
- Bon ben, à tout à l'heure alors.
- Kiki...c'est d'accord.
- De quoi ?
- Pour...le papa.
Il me sourit en murmurant que c'était le plus beau de ses noëls. Je souris à mon tour en le regardant se téléporter avec tellement de facilités. Je me retournais vers mon mouton à la toison lilas qui montait enfin la dernière marche pour arriver à ma hauteur. Il haletait, épuisé.
- Dis-moi qu'on est arrivé, s'il te plaît.
- Tu veux la vérité ou un mensonge ?
- Angelo...
- D'accord, pardon. On est seulement au troisième temple.
- Je vais mourir ! Gémit-il.
- Déjà fatigué ? Moi qui croyais que nos nuits de passion et de plaisirs te tenaient en forme...
Je reçus pour toute réponse à cette remarque un coup (léger) de canne au mollet. Je cueillis les lèvres de mon agneau pour un baiser tendre avant de le pendre dans mes bras, comme une princesse. Il ria doucement quand j'essayais de ne pas glisser sur les couches de glace et ainsi entamer un remix de « holiday on ice ». Après trente minutes d'acrobaties, on était enfin arrivé. Je déposai Mü dès que j'eus passé la porte. Ah, de la chaleur ! Enfin ! Aphrodite nous accueillit par un câlin affectueux, ainsi qu'un « joyeux noël » crié tout aussi affectueusement dans les oreilles. Shura, plus sobre, se contenta de nous souhaiter un heureux noël en nous souriant, tenant par la taille Rune que Shion avait invité (il y avait également Rhadamanthe, Minos et Eaque). Après avoir dis bonjour et souhaité un joyeux noël à tout le monde (ben oui, on était les derniers), on put enfin rejoindre Kiki qui avait fini de placer les cadeaux sous le sapin et nous asseoir à notre place.
Grand Mouton, après avoir souhaité la bienvenue aux quatre spectres, fit son discours de noël où il nous souhaitait de passer de merveilleuses fêtes, beaucoup de bonheur, de chouettes cadeaux (quelques rires s'étaient fait entendre), de bonnes vacances, et après j'ai arrêté de suivre. J'avais faim ! Et je n'étais pas le seul, d'après les regards qu'Aiolia, Kanon et Milo lançaient aux délicieuses dindes rôties posées sur la table.
- Et enfin mes enfants, je vous laisse vous servir car je vois dans le regard de certains d'entre vous que si je continue à parler, je vais me faire dévorer à la place de ce délicieux repas. Non Dokho ! Ce n'est pas pour toi que j'ai dit ça donc arrête de me regarder comme un gigot d'agneau !
Tout le monde éclata de rire. Et enfin on put manger. Comme dirait Kiki, c'était trrrrrroooooooopppppppp bon ! Je savais pas qui avait cuisiné, mais mes compliments au chef ! Tiens ! Je n'avais pas remarqué mais visiblement Saga et Aiolos étaient ensemble (à moins que visiter les amygdales de son voisin soit une nouvelle mode de se souhaiter un bon appétit, et si c'est la cas je vais immédiatement tester avec Mü). Je reçus un coup de canne. J'offris mon plus beau sourire de sale gosse à mon adorable mouton avant de lui donner la becquetée et de l'embrasser. Ça l'amusait aussi apparemment. Moi aussi j'eus droit à la becquetée, sous les yeux attendris de Shion et de Dokho.
Quand on eut fini, chacun peut offrir ses cadeaux et en recevoir. Des petites choses qui faisaient plaisir, ou d'autres totalement ridicules mais qui faisaient rire...comme le superbe string lilas qu'Aphrodite offrit à Mü. Sa tête valait de l'or d'ailleurs : ses joues rouges me donnaient envie de le dévorer. Et puis, j'ai hâte de voir ce que ça donnera dans notre chambre, cette charmante petite chose sur son corps. Lisant mes pensées, il me menaça avec sa canne mais je me précipitais vers Shura pour lui offrir un exemplaire du Kâma-Sûtra et aussi pour échapper à mon agneau. Et je revins rapidement vers lui pour échapper à Excalibur (pourtant j'étais sûr que ça lui ferai plaisir de le tester avec Rune). J'offris la même chose à Aphro, ce qui lui fit plaisir lui au moins. Il interpella son taureau adoré pour lui montrer et pour lui proposer avec un sourire des plus enjôleurs de l'essayer le soir même quand ils seront seuls. Moi, j'avais le mien, mais j'attendais le beau moment pour proposer à Mü d'essayer. Je sentis un poids sur mes épaules et on cria un « joyeux noël papa » assourdissant dans mes oreilles, sous les petits rires de la plupart de mes frères d'armes. Kiki. Je souris quand il me tendit un gros paquet emballé avec des mains d'enfants (donc avec pleins de papier collant un peu partout et du ruban rouge à volonté) où je pus trouver les trois tomes de « Il Signore degli Anelli » de Tolkien et « Il cimitero di Praga » d'Umberto Eco. Je lui tendis un paquet bleu qu'il ouvrit avec empressement pour y trouver un MP3 (au moins, il arrêtera de me piquer le mien). Il nous remercia, Mü et moi, pour ce cadeau et il offrit son cadeau à son maître, une belle chaîne en argent (mais il avait trouvé ça où, lui ?) ou pendait un mignon petit mouton aux yeux d'émeraude. Je lui mis autour de son cou à sa demande et lui déposai un baiser sur sa nuque quand j'eus terminé. On se tourna en même temps l'un vers l'autre, cadeau tendu vers notre moitié, un sourire aux lèvres. On ouvrit nos petits paquets en même temps et on découvrit en riant doucement qu'on avait eu la même idée : Mü m'avait offert une alliance qu'il me passa presque immédiatement au doigt et il reçut de ma part un bracelet d'or à mettre au pied, ce qui était l'alliance du peuple Atlante (d'ailleurs, je devais une boite de chocolat ou de la tarte citron-meringuée à Shion pour le tuyau et pour m'en avoir donné une à offrir à mon amour). Mon petit mouton s'assit en me tendant sa jambe gauche pour que je la lui mette, ce que je fis en lui caressant de manière purement innocente sa peau si douce. Je me relevai pour l'embrasser avec tendresse. Je l'abandonnai quelques instants pour aller lui chercher à boire.
- Si un jour, on m'avait dit que tu te caserais, et surtout que tu serais marié à Mü, j'aurais traité cette personne de tarée, me sourit Aphrodite en arrivant à mes côtés. Et là, je te vois heureux. Je suis content. Le trio infernal a enfin trouvé le bonheur...
- Qui l'aurait cru ? Murmurais-je en souriant.
- Certainement pas nous, en tout cas ! Rit doucement Shura en se servant un verre de vodka. Comme quoi les miracles existent.
- A t'entendre, on croirait qu'on était des cas désespérés, râlais-je.
- C'était un peu le cas, non ? Murmura Aphro.
- Bon, maintenant, on s'en fout. On est en couple et on a l'intention de le rester. D'ailleurs, je vais aller rejoindre mon amour.
- Comment va-t-il ? Demanda le cabri, inquiet.
- Comme tu le vois, pas fort. Il est épuisé rapidement quand il doit marcher ou rester debout, il doit encore se déplacer avec une canne, et psychologiquement ce n'est pas mieux. Il fait de nombreux cauchemars et sursaute violemment au moindre bruit de porte ou quand il entend des pas dont il ne voit pas le propriétaire. J'ai beau essayer de le rassurer, il me fait oui de la tête mais je sais qu'il a toujours peur. Je sais pas comment le rassurer, ce n'est malheureusement pas dans mon CV. J'ai la vague impression d'être totalement inutile.
- Continue à faire ce que tu fais ! Fit la voix grave d'Aldébaran, qui venait d'apparaître juste derrière le poisson dont il serrait délicatement la taille.
- N'aie pas peur de lui dire que tu l'aimes, que tu es là pour veiller sur lui, qu'il n'a rien à craindre, ajouta Rune qui venait de s'incruster à son tour dans la conversation. Qu'il sache qu'il peut se reposer sur toi, que tu peux faire disparaître ses angoisses. Mais dis-lui aussi que tu as besoin de lui, comme Kiki. Il aura plus de motivations à guérir s'il sait que tu es tout aussi dépendant de lui que lui de toi. Crois-moi, ça ira bien mieux après ! Sourit Rune en se serrant contre le torse puissant de Shura.
- Expérimentation personnelle ? Demanda mon ami du dixième temple.
- Il fallait bien trouver un moyen de faire travailler Minos. Je n'en dirais pas plus, même sous la torture. Au fait, merci Angelo pour le cadeau. Nous allons l'étudier avec beaucoup d'applications.
- Rune commence à se dévergonder... ça fait peur ! Fit remarquer Aphro.
- Non, c'est mon caractère, je le cache bien, c'est tout. Mais comme j'ai un peu bu, je n'ai pas envie de me retenir.
- De rien pour le cadeau. Merci de vos conseils les gars. Maintenant, je retourne vers mon agneau...ou alors c'est lui qui vient visiblement ! Soupira Angelo en voyant Mü arriver vers lui. Je croyais que tu attendais que je te serve...
- Bah, ça me fait de l'exercice ! Fit-il me déposant un baiser dans mon cou. Et puis, je commençai à avoir soif. Merci ! Fit-il quand je lui tendis un verre de soda. Et surtout, arrête de t'inquiéter de ma santé, je vais très bien. C'est vrai que je fais encore des cauchemars la nuit, ajouta-t-il en voyant que j'allais protester, c'est vrai que je suis épuisé et légèrement diminué, mais je vais bien. Ou en tout cas, je me sens bien. Et c'est surtout grâce à toi. Alors arrête de t'inquiéter pour moi, d'accord.
- Tu as tout entendu ?
- Oui. Je ne pensais pas que tu avais si peur pour moi, d'ailleurs. C'est mignon, mais je suis moi aussi un chevalier, n'oublie pas. Ça ne s'est pas vraiment vu lors de notre mission, certes, mais je suis un or aussi. Donc, je te le répète, ne t'inquiète pas !
Je lui souris avant de lui embrasser le nez. Qu'est-ce que je l'aime, mon agneau ! D'ailleurs, ça me donne des idées pas très catholiques (oui, la mission me fait penser à notre mise en couple et surtout à notre première nuit)... Il arqua un sourcil en lisant mes pensées, mais sourit quand même. Cela voudrait dire qu'il serait éventuellement d'accord ?
Je venais d'aller coucher Kiki, qui s'était enfin endormi (moi qui croyais que cinq somnifères allaient suffire, j'ai dû en rajouter trois. Ça devenait de plus en plus résistant les gamins de nos jours...). Maintenant, j'allais pouvoir consacrer toute la nuit à m'occuper comme il se devait de mon agneau ! Bon, évidemment, j'allais devoir faire doucement car on occupait une chambre dans le palais de Grand Pope (proposition qui avait été émise par Shion au vue du verglas sur les marches et du ou des verres de trop que beaucoup de chevaliers, dont je faisais partie, je l'avoue sans complexe, avaient ingurgité), et tout le monde risquait de nous entendre. Mais comment voulez-vous résister à un Atlante allongé de manière très (trop) sensuelle, dans le plus simple appareil ? Ça allait être difficile de retenir notre plaisir. Je m'avançais avec un sourire carnassier vers Mü qui me souriait lascivement, la faible lueur d'une veilleuse éclairant son corps pâle. Je pris possession de ses lèvres avec tendresse et le baiser devint très vite plus passionné. Je caressais doucement le ventre plat pour ensuite descendre jusqu'à ces jambes. Je le sentis tressaillir quand mes doigts chatouillèrent ses cicatrices. Il rompit notre baiser en se redressant pour essayer de m'empêcher de continuer.
- S'il te plaît, arrête ! Ne touche pas ma jambe, je t'en prie.
- Pourquoi ? Je te fais mal ?
- C'est supportable mais ce n'est pas ça.
- C'est quoi le problème alors ?
- Je ne veux pas que tu me trouves horrible en voyant ça.
- ...Mü ! Soupirais-je. Ça fait trois mois qu'on est ensemble et que je vois tes cicatrices, tu crois vraiment que c'est maintenant que je vais commencer à être dégoûté par ça ? En plus, au cas où tu ne l'aurais pas encore remarqué, j'ai des cicatrices partout aussi. Arrête de complexer sur ton corps, qui est trop à mon goût pour mon propre bien d'ailleurs. Toi aussi tu pourrais me trouver horrible, je te signale. C'est plutôt moi qui devrais avoir peur que tu me laisses.
- Je n'ai pas peur que tu me laisses tomber, mon cher. Si jamais tu fais ça, Shion te castre et te tue après. Donc pour ça, bizarrement je n'ai pas peur que tu m'abandonnes. Ce que je crains, c'est que tu ne veuilles plus de moi.
Je levais les yeux au ciel avant de reprendre possession de ses lèvres avec avidité. Non mais je vous jure !
- Je te veux toi tout entier, si tu veux savoir. Mais quand tu m'interromps, c'est un peu plus dur de te le prouver.
Il rougit à ma remarque. Je lui souris avant de de nouveau l'embrasser tendrement. Je lui caressais encore le corps, sans qu'il ne sursaute cette fois. « Je t'aime, mon amour ! » lui fis-je par pensée. Et je sentis son sourire sous mes lèvres. « Moi aussi, mon amour ! ». Il se libéra de mon baiser et s'installa à califourchon sur mes jambes, non sans grimacer de douleur à cause de sa jambe. Il se pencha sur moi, mettant en contact nos sexes dressés, et commença à me mordre le cou et la clavicule, tout en ondulant sur moi. Je gémis de plaisir. L'écharpe que j'ai reçu de Rune allait pouvoir servir... Mon dieu, que c'était bon ! Mais je dois retenir mes cris ! Retenir mes cris ! Les autres n'ont pas un sommeil profond comme Kiki.
Milo soupira. Il regarda son camus qui lisait à côté de lui. Il plaça sa tête sur l'épaule de son amant et commença à lire son livre avec lui. Un autre cri retentit. Il soupira de nouveau. Mais faites-les taire ! Le regard de Camus abandonna son livre et observa son scorpion très sage ce soir. Et pourtant, avec les cris qui résonnaient dans la chambre juste à côté, il était même étonné que le Grec ne lui ait pas encore sauté dessus pour lui arracher ses vêtements.
- Ça va, mon Milo ?
- Oui.
- Tu es sûr ?
- Oui.
Le verseau en fut deux fois plus inquiet. Nouveau cri. Nouveau soupir. Le Français posa son livre sur la table de nuit de la chambre qu'ils occupaient. Il le prit dans ses bras, tout en lui caressant doucement le dos.
- Certain ?
Milo déposa un baiser sur sa joue et hocha la tête. Un hurlement strident retentit. Allez ! Maintenant, Aphrodite s'y mettait. Mais il était maudit ! Et hop, Rune qui gémissait le nom de Shura ! Mais qu'on leur mette un sparadrap sur la bouche ! Qu'on le laisse en paix !
- Bon, Milo ! Maintenant dis-moi ce qui se passe ! Tout de suite ! Fit Camus en élevant la voix.
- Ils m'énervent à hurler leur plaisir !
Le verseau sourit. Effectivement, il comprenait mieux pourquoi son amant avait cette réaction.
- Tu n'avais qu'à éviter de faire ce pari stupide avec Kanon et Aphrodite.
- J'aurais dû t'écouter ! Gémit Milo.
- C'est long cinq mois sans sexe, n'est-ce pas ! Mais ça va, il te reste plus qu'un mois à tenir.
- Et ça ne te dérange pas, toi ?
- Pas vraiment non.
- C'est pas juste !
- Mais c'est comme ça. Allez, on va dormir.
Nouveau hurlement de plaisir de la part d'Aphrodite.
- Ils le font exprès, j'en suis sûr !
Camus rit doucement. Pour une fois Milo avait perdu un pari. Pourtant, ça se voyait comme le nez au milieu du visage que Deathmask et Mü allait finir ensemble après cette mission : le cancer avait craqué sur le bélier depuis bien longtemps.
- Angaaaaaaah ! Hurla mon petit mouton quand je pris possession de son corps.
Les cheveux lâchés, la tête légèrement en arrière, ses joues rougies par le plaisir, Mü était un véritable appel à la luxure. Je lui dévorai le cou à coup de dents et de baisers. Il avait entouré mes épaules de ses bras blancs tandis que j'avais placé ses jambes autour de mes hanches. Son corps était si chaud contre moi. Je ne faisais plus attention aux cris que poussait mon agneau, ni aux miens d'ailleurs. Et tant pis si ça réveillait les autres ! Qu'ils se mettent des boules quies dans les oreilles ou qu'ils s'instruisent ! Je m'en foutais comme de ma première couche-culotte !
Je me mis en mouvement en lui. Il cria de plaisir. Il m'accompagna même dans mes mouvements, augmentant les sensations de jouissance qu'on pouvait ressentir. J'augmentais la cadence de mes coups de reins. J'allais bientôt me l...
- Angelooo...aaaah !
Sa voix... On jouit en même temps et je m'effondrai sur lui, épuisé. Il reprenait son souffle tandis que je lui écartais les cuisses pour pouvoir me retirer de lui sans lui faire de mal. Je l'embrassai doucement et il se serrait encore plus contre moi. Je lui caressais les cheveux tendrement.
- Angelo ?
- Hum ?
- Je t'aime.
- Moi aussi.
- Regarde, il neige !
- Encore...ça ne change pas énormément.
- Viens ! Lui fit Mü, tout excité, en commençant à s'habiller et en cherchant sa canne.
- Où ça ? Lui demandais-je en remettant mon caleçon et mon pantalon.
- Dehors !
Je remis mon pull aussi. Je me demandais quelle mouche l'avait piqué. Je le suivis, main dans la main, dans les couloirs pour arriver dans le jardin du palais, recouvert de neige et de glace aussi (j'ai failli voir mon agneau adoré faire un remake de Bambi...oui, Kiki refaisait mon éducation de films d'animations...). Il déposa une couverture toute chaude sur la neige, en plein milieu du jardin, et s'assit dessus, avec l'excitation d'un enfant, me faisant des signes pour que je m'installe avec lui, ce que je fis, curieux. Je me plaçai dans son dos, serrant sa taille fine, pour qu'il se blottisse contre moi.
- Et que fait-on là ? Demandais-je, désirant savoir pourquoi je me les gelais dehors au lieu d'être dans mon lit avec mon adorable agneau ?
- Regarde ! Fit-il en me montrant du doigt le ciel.
J'écarquillai les yeux. Des étoiles filantes. Des milliers d'étoiles filantes. Une pluie de corps gazeux qui volaient dans le ciel...en plein hiver ! C'était magnifique ! Bon, faisons un vœu alors ! Des bruits derrière nous se firent entendre et on vit les autres arriver autour de nous.
- C'est trop beau ! Fit Aphrodite en se blottissant contre la poitrine puissante d'Aldébaran.
Mon vœu a été exaucé : tout le monde nous a rejoint pour admirer ce spectacle (oui, je sais, je deviens sociale...les miracles existent). Kiki, que Shion avait réveillé, se blottit entre Mü et moi, et je l'entendis murmurer qu'il souhaitait qu'on soit heureux à trois...ou à quatre car il espérait bien un petit frère ou une petite sœur. Mais bien sûr ! Et on le fait comment ? Ah, un autre apprenti ! Non, merci, sans façon. J'ai pas envie de partager mon Atlante avec une autre personne de plus, moi.
Bon, il y a quand même des milliers d'étoiles filantes, donc je vais refaire un vœu.
« Je souhaite qu'il n'arrive plus aucun mal à ma jolie poupée et à mon fils ! »
Voilà, j'espère que cette histoire vous a plu ^^ !
Je vous souhaite encore un joyeux noël !
Bisous-chocolat
Naj ;)