Auteure : Manoir Malfoy

Titre : L'amour traverse les âges

Disclaimer : L'univers de Poudlard (et ses extensions) appartiennent à JKR.

Pairing : HP/DM (et autres à découvrir)

Genre : Passé, mystère.

Fic relue et corrigée par Mars Jovial

Résumé : Même à travers le temps rien ne peut effacer ce qui a uni deux âmes même la mort. Jeunes terriens, venez découvrir comment c'est vraiment déroulée la véritable histoire des amants tragiques. Aujourd'hui, je vais vous racontez la véritable histoire de Roméo et Juliette.

L'amour traverse les âges :

: Quand le passé ressurgit :

« Il y a très longtemps, notre monde était gouverné

Par deux familles étroitement liées par une haine farouche.

D'un côté les Montaigu qui vivaient de magie banche.

Querelleurs, ils étaient les premiers à provoquer les hostilités.

Leurs ennemis, les Capulet étaient autant sournois que cruels.

La magie noire qu'ils entraînaient n'étant pas là ! pour arranger le reste.

Ils semaient en répondant à leurs voisins beaucoup trop de tragédies.

C'est dans cette époque que virent le jour: Roméo et Juliette. »

C'est une voix féminine curieuse qui interrompit le professeur Binns dans ses explications.

« - Monsieur, si je comprend bien Roméo et Juliette ne sont pas une légende ?

Et en plus, ils étaient sorciers !

- Oui, hélas ! Leurs fins sont également véridiques. »

Le professeur en reniflant bruyamment se mit à pleurer, vite imiter par la plupart de ses élèves.

Si, il avait relevé les yeux, il aurait pu apercevoir les Rouge et Or, mais également les Vert et Argent qui l'écoutaient pour la toute première fois.

En fait, un seul étudiant Drago Malfoy s'était endormi sur sa table et il semblait que rien ne pourrait le réveiller.

(An de grâce sorcier)

Une ombre gracile regardait par la fenêtre son cousin qui revenait d'une énième querelle.

Ses longues boucles coulantes sur ses épaules comme une rivière d'or.

Ses yeux argentés en cet unique instant lancaient des éclairs sur le déserteur.

Furieuse d'avoir encore été mise à l' écart.

La jeune princesse attrapa un balai et sortit par la fenêtre.

Il n'est pas dit qu'on laisse une Capulet de côté.

Maudite famille ! Je ne suis pas en porcelaine, grommela t-elle en survolant le jardin.

Atterrissant, elle tomba sur la route brusquement.

Se rhabillant impeccablement, elle s'apprêta à rentrer quand ses yeux se posèrent sur un jeune homme.

Ses pupilles vertes l'ensorcelaient, car elle en était sûre, celui-ci deviendrait son âme sœur.

« - Monsieur Malfoy ? Monsieur Malfoy ? Le cours est fini !

Réveillez-vous !

Le professeur était de plus en plus inquiet, le jeune sorcier ne semblait pas l'entendre.

S'apprêtant à appeler à l'aide, il vit son élève se réveiller.

« - Monsieur Binns ! C'est vous !

Je suis désolé ! Je ! Qu'est-ce que j'ai mal à la tête ! »

En mimant ses paroles, le prince du serpent prit à deux mains sa tête pour la masser.

C'est quoi ce rêve ? Et cet homme ! Il était sûr que c'était Potter.

Se levant, il décida de rassurer son professeur et ses amis qui le fixaient derrière l'enseignant,

En promettant de se rendre à l'infirmerie.

En partant, il ne put ignorer le sentiment qu'il avait ressenti.

La jeune fille aimait Potter. La jeune fille s'était lui non ?

Mon dieu, il ne pouvait ressentir quelque chose pour le survivant !

Sous le choc, il tomba dans les pommes.

A quelques lieux de là :

Cela ne pouvait pas être possible ne cessait de se répéter le jeune homme qui se prélassait sur son lit de soie noire.

Comment lui, le plus prometteur des Zabini depuis une centaine de générations avait pu laisser faire une telle chose.

Même dans un rêve, cela était blasphématoire.

Se levant, il sortit de son dortoir sans se rendre compte qu'il était le seul à y être encore à cette heure tardive.

Repensant sans cesse à ce rêve qu'il venait de subir malgré lui.

(An de grâce sorcier,)

Cela faisait une dizaine de minutes que la princesse Emeraude se maudissait d'avoir encore cédée à ses instincts rebelles.

Ceux-ci l'ayant envoyés en robe de soie au cœur de la forêt noire de Vérone.

Salissant le vêtement si coûteux à la recherche de l'un de ces maudits ennemis !

Elle en avait vraiment assez de ces Montaigu !

Et cette satanée pluie qui ne s'arrêtait pas.

Ce foutu Mercutio ne pouvait pas choisir une route plus aux normes avec son rang, leurs rangs ! Ou tout du moins sans aucune boues à l'horizon.

Enfin, cela faisait plus d'une heure que la poursuite se déroulait dans le froid et l'ignoble tyran ne l'avait même pas remarqué.

Cela la réconfortait grandement, ces bois n'étant pas vraiment sûrs.

Ruminant sur la punition que lui donnerait dame Estelle, sa nourrice, pour son retard sur le couvre feu.

La jeune noble maudit ce prince de l'enfer qui n'avait rien trouvé de mieux que de frôler ce sol.

Elle n'aurait pas décidé de voir ce que voulait ce démon dans les parages s'il était resté sagement de leurs côtés.

Que venait faire ce suppôt de Satan dans cet endroit ? Tout ceci était de mauvaise augure.

Il voulait sûrement faire un coup bas à sa famille !

Et foi de Capulet ! Il n'est pas dit qu'elle laissera cet avorton toucher un seul cheveu de son frère ou de ses cousins !

Ce monstre est quand même le plus proche cousin de Roméo !

Elle n'en revenait pas ! Si Juliette était dans les parages.

Si Juliette était dans les parages, à elles deux, elles auraient pu leur tordre le cou !

Ce maudit chien de Roméo avait osé pénétrer chez les Capulets !

Cette pourriture avait osé frôler notre sol si pur de son sang ignoble !

Que deux de ces énergumènes salissent notre forêt était impardonnable.

«- Mercutio, tu comptes vraiment te rendre au bal de Diamond ?

- Oui ! Ce maudit trouble fête sera sûrement ravi de nous voir à son anniversaire.

En plus, ta chère Rosalie s'y trouvera aussi sûrement autant que son amie son Altesse Emeraude.

- Ne te moque pas, cousin !

Son sang et aussi pur que le sang ignoble de cette bourgeoise .

Je ne comprends pas comment elles peuvent être amies.

J'irai pour l'admirer ! Même si ça nous amène la foudre de l'empereur !

Rien que pour voir la réaction de Diamond !

- Et de Tybalt ! N'oublie pas ce cabot voudra sûrement notre mort !

Il ne l'aura pas, ami !

- Bien sûr, mais pour ce, je dois partir !

L'évêque m'appelle.

- Il appelle souvent ces temps-ci. Prends garde à ne pas attiser son désir !

- Puff ! Il ne peut désirer rien d'autre que son dieu !

- A ce soir cousin !

- Viendras-tu chez mon père ?

- Plus tard cousin, plus tard ! »

Depuis un certain temps, la jeune adolescente avait perdu le fil de la conversation.

Ce malotru avait osé signifier qu'elle était ignoble !

Ils voulaient faire partie de la soirée de son cousin.

Ils vont être surpris !

Ils y seront, mais pas de la manière qu'ils imaginent !

Nous les attendrons de pied ferme !

Ricanant, elle pensa au plaisir de les voir punis par l'empereur.

Quand elle sentit une forte pression autour d'elle laissée par deux puissants bras qui l'encerclèrent.

En se tournant vers l'agresseur de sa zone de survie, elle choisit de lui donner le plus froid de ses regards !

Empruntés à sa cousine pour juger l'homme en le maudissant.

Cette saleté de Montaigu avait osé poser la main sur elle.

Que tous les diables s'abattent sur lui pour cette ignominie !

- « Lâchez-moi immédiatement vaurien !

- Qui est le plus vaurien d'espionner l'autre ?

Je n'ai pas franchi vos terres, moi !

- Mercutio ! tu n'es rien de plus qu'un bandit !

Et ton maître, un froussard !

- Ne parle plus jamais de mon cousin de cette manière ou tu pourrais le regretter !

- Tiens ! qu'est-ce que j'ai peur !

La belette sort ces griffes !

A peine sa réplique sortit qu'une langue mutine viola le sanctuaire de sa bouche pour s'arrêter aussi brusquement qu'elle avait commencé ce baiser.

- C'est ainsi qu'on ferme la bouche aux enquiquineuses !

Altesse !

- Lâche ! Retire tes sales pattes de ma sœur. »

Tybalt enfin.

Ce malotru allait lui payer cet affront très cher !

Blaise venait de sortir de sa pensée pour remarquer que ses pieds l'avaient amené devant la grande salle.

Ruminant contre les gryffondor mais surtout contre un d'entre-eux en particulier.

- « Zabini, je ne te savais pas si instruit que tu te passes de toute une matinée de cours !

- Qu'est-ce que tu racontes Weaslaid ?

Il n'est que huit heures.

Tu manges tant que tu ne sais même plus l'heure ?

- Si je suis gourmand, moi, au moins, je ne suis pas fou !

Il est midi depuis dix bonnes minutes. »

Midi ! Il avait loupé une matinée de cours pour ce rêve stupide !

Rogue allait l'assassiner! Maudit cauchemar !

Maudit gryffondor !

S'approchant jusqu'au rouge et or, il se leva sur ses pointes des pieds pour donner une gifle magistrale au rouquin.

Oubliant que celui-ci ne pouvait connaître la raison de sa colère.

Avant d'ouvrir la porte de la grande salle en rougissant, il ne savait comment se tirer de ce mauvais pas.

Derrière lui, le gryffondor touchant sa joue, se questionnait sur son comportement étrange.