Chapitre 3 : le bal
An de grâce sorcier,
La demeure des Capulet rayonnait de musique et de chants en cette soirée de festivité.
A la porte du domaine, les héritiers scrutaient les invités d'un regard ennuyé en se demandant quand apparaîtraient, enfin leurs ennemis.
Quand la mère de Juliette vint à leur rencontre accompagnée de deux gentilshommes.
- « Mes chers enfants, laissez-moi vous présenter le prince Pâris..
..Et son jeune frère Matsuki, les enfants de l'empereur..
..Ils étaient pressés de rencontrer nos deux chères princesses.
- J'ai si souvent entendu parler de vous Votre Altesse !
Votre beauté égale la plus glaciaire des anges !
Me feriez-vous l'honneur de cette danse ? »
Juliette en regardant son interlocuteur allait décliner l'offre de l'héritier de l'empereur, jusqu'au moment où elle vit le regard que lui lançait sa génitrice. Elle répondit affirmativement alors en regrettant de ne pouvoir refuser au risque dans entendre parler pendant des heures.
C'est dur ! d'être la fille du seigneur des Capulets, il fallait être gentille avec les pires personnes.
Car elle en était sûre ! Le sourire de ce Pâris était aussi machiavélique que mauvais !
Son instinct ne la trompait jamais.
Plus loin sa cousine grommelait, elle ! non plus n'avait pu refuser une danse au prince.
On ne dit pas non à l'un des fils de l'empereur surtout en présence de sa tante.
Même si son discours sur sa beauté étincelante l'avait plutôt ennuyée !
Elle le savait qu'elle était belle. Ce n'était pas cet idiot qui allait la renseigner sur ce qu'elle savait déjà.
Quand un visage l'interpella ! Ce goujat de Mercutio avait réussi à passer !
De l'autre côté de la salle les Montaigu qui avait survolés les murailles ricanaient contre leurs ennemis, qui fixaient leurs invités comme du bétail !
Si Tybalt croyait qu'il allait les repérer, il se trompait lourdement !
Le frère Suji fixait intensément une demoiselle au bout de la salle !
Dame Estelle était toujours aussi élégante malgré les années.
Il décida de s'approcher :
- « Comme la nuit qui s'embellit au fil des heures.
Vous devenez plus gracieuse au fil des années !
- Savez vous que cette fête est destinée au Capulet, mon frère ?
Le meilleur ami du lord Montaigu n'a rien à faire dans la demeure des Capulets!
Surtout quand on sait que vous n'avez pu vous empêcher
de ramener leur descendance !
Je devrais vous dénoncer !
- Faites !faites !
Cela m'importe peu tant que vous me laisser embrasser vos lèvres si douces !
- Ma parole ! Vous êtes prêtre ou fou ?
- Oui fou ! Fou de vous ! »
Le prêtre s'approcha alors et embrassa son ancienne promise doucement.
Il aurait tant voulu l'avoir dans sa vie ! Mais c'était impossible !
Il était prêtre Montaigu et elle une si fière préceptrice Capulet.
Elle était loin l'époque où ils étaient promis l'un à l'autre !
Le coup qu'il reçut sur la tête le lui confirma.
La jeune Juliette s'ennuyait ferme, alors que son soupirant la faisait tournoyer sur la piste.
Ce prince était trop simple. Seul le jeune homme de l'autre fois l'aurait amusé.
Ou peut-être les Montaigu ? Une bonne bagarre était un divertissement fort plaisant !
Sa robe blanche la serrait trop, même si elle embellissait sa taille.
Et ses cheveux laissés libres sur ses épaules, lui arrivaient une fois sur deux devant ses yeux !
Les boucles d'or pourtant avaient été rajustées d'un diadème pour l'occasion, mais le vent magique semblait n'avoir pour but que de la perturber !
C'est une voix grave, qui la réveilla soudainement de ses rêves.
Le garçon de son rêve était devant ses yeux, souriant.
- « Puis-je vous emprunter votre cavalière, Monseigneur ?
Sans attendre la réponse, il prit sa main et ils commencèrent à danser.
- Si j'ai profané avec mon indigne personne cet être sacré,
je suis prêt à une douce pénitence.
Permettez à mes lèvres d'effacer ce grossier
attouchement par un tendre baiser.
- Les anges ne sont pas si sévères.
Cher enfant, ils restent immobiles tout en exauçant les prières.
- Restez donc immobile tandis que je cueillerai l'effet de ma prière.
Il l'embrasse.
- Vos lèvres ont effacé mon péché.
- Ce sont mes lèvres, désormais, qui ont pris votre péché !
- Vos lèvres ont pris mon péché ?
- A quel charmant reproche !
Alors rendez-moi mon péché. »
Il repose ses lèvres sur les siennes.
A la porte, Diamand et Tybalt fouillaient la salle de leurs pupilles, sûrs et certains d'y rencontrer ces maudits Montaigu, quand une jeune fille les rejoignit.
La princesse Arméthyste était une belle jeune fille qui avait été adoptée par la famille royale.
Dans sa robe de soie verte, nul ne pouvait se rappeler du petit être trouvé par la reine, il y a de cela une douzaine d'années.
Certains murmuraient qu'elle était une Montaigu; mais, qu'elle était mieux chez les Capulet !
D'autres, qu'elle était une bâtarde, mais elle était peu soucieuse de cela.
Car elle adorait sa famille.
- « Dites, ce n'est pas Bérénice Montaigu que je vois là,
en compagnie de cette Angela ?
Je les ai aperçues certaines fois quand elles venaient rendre
compte à mon père, l'empereur.
- Des Montaigu..tu es sûre ?
- Oui, se sont les sœurs de Mercutio !
Elles ont dû venir avec lui !
Regardez, il est un peu plus loin ! Là bas ! »
Leur répondit-elle, en montrant un jeune homme qui fixait en ce moment même Emeraude le sourire aux lèvres.
Peu soucieuse du quand dira-t-on ! Elle poursuivit en montrant la fille des Capulet qui parlait avec Roméo Montaigu.
Mais, elle n'aurait pu prévoir que celui-ci embrasserait au même moment la princesse.
S'attirant la colère de ses cousins qui commencèrent à lancer des sorts sur l'ennemi qui avait osé profané leur princesse.
Celle-ci voyant des lumières vertes qui arrivaient vers son cavalier se retourna vers ses cousins pour les sermonner :
- « Comment osez-vous lui lancer des sorts !
- Mais Juliette s'est Roméo Montaigu !
- Roméo, Roméo Montaigu ?
- Oui ! lâche ma sœur immédiatement !
- Tu es Juliette Capulet ?
- Oui, et toi..un Montaigu ? Le fils de mon ennemi. »
Juliette fut attrapée par son cousin qui la mit derrière lui comme pour la protéger, tout en lançant un regard peu amène à Roméo.
Son cousin pendant ce temps, avait transplané vers Emeraude, au même moment où Mercutio l'avait approché.
- « Tu est encore plus belle habillée de la sorte, Altesse !
- Dégage, sale Montaigu !
- Ce n'est pas ce genre de mots qui devrait sortir d'une si belle bouche !
Laissez-moi vous démontrer ce qu'elle mériterait, mon ange.
- N'approche pas de ma cousine, roturier !
Elle n'est pas pour toi !
Emeraude viens là !
Je vais régler son compte à ce malotru !
- Je sais encore me défendre Diamand !
Ce Montaigu va payer pour son insolence »
A cet instant, ils sortirent leurs baguettes et commencèrent à se lancer des sorts.
Rejoignant leurs familles dans le combat !
Ce que ne prévoyaient pas les jeunes gens, furent que les sorts formèrent une étrange lumière qui se dissipa vite.
Les invités, après que celle-ci se fut estompée, remarquèrent bien vite que tous les enfants des souverains avaient mystérieusement disparus. Cela leur glaça le sang !
L'empereur prit d'un désespoir sans nom, chercha des yeux ses fils et sa fille adoptive.
Mais, il ne put que se rendre à l'évidence, ceux-ci, avec les Montaigu et les capulet n'étaient plus là !
En notre temps, à Poudlard, un groupe de jeunes gens ne put que remarquer ce mystérieux brouillard violacé.
- « Sales Capulet qu'avez-vous encore inventés comme idiotie ?
- Désolé Mercutio mais on ne t'a pas inventé !
- Emeraude je ne crois pas qu'il parlait de ça !
- Juliette, il faudrait un jour les faire enfermer,
Ces Montaigu nous apportent que des ennuis !
- Quoi ! Mais c'est vous qui nous apportent que des ennuis !
Ce n'est pas ce que tu disais la dernière fois Emeraude !
- Tu vas regretter tes paroles Mercutio !
- Stop, arrêtez de vous chamailler !
Ces deux familles vont finir par nous faire tuer !
- Je ne sais pas quel est ce lieu ! Mais ce plafond est superbe.
Pâris, tu crois qu'on pourrait avoir le même dans notre salle de bal ?
- Mitsuki ! Il y a des choses plus importantes que le temps,
le paysage ou le plafond de la salle où nous venons d'apparaître!
Ou de vos stupides querelles !
N'avez-vous pas remarqué quelque chose d'étrange ?
- Comme quoi ?
- Comme le fait que nous avons tous un sosie dans cette salle !
- Qu'est-ce qui se passe ici ? Qu'avez-vous fait encore ?
Ils veulent ma mort, ces enfants !
- Moi je trouve ceci plutôt marrant ! C'est la volonté du seigneur !
- Quel prêtre vous faites ? Essayez plutôt de les raisonner
- Oui, mais pourquoi ma sœur et Emmy ont des sosies masculins ?
- Deux Mercutio ! Il y a deux mercutio !
Au secours ! »
Les élèves éberlués fixaient les deux maisons ennemies alors que deux serpentard se demandaient ce qu'ils avaient pu faire au bon dieu pour que ces idiots arrivent ici !
Chapitre corrigé par Mars Jovial !