Aloa tout le monde !

Chose promise, chose due ! Voici le chapitre 5 de "love love love" ! (I'm Winner ! Je ne suis pas en retard !)

Donc, je tiens à remercier tous ceux qui ont laissé un commentaire, donc :

Merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci (on ne le dira jamais assez, mais vive le copier/coller !)

Bisous-chocolats et bonne lecture !

Naj ;)


Angelo supportait tant bien que mal les coups que Mü lui assénait dans le dos. Il aimait les massages, mais pas aussi corsé que ça ! Il soupira sous le flots de protestations et de jurons (comment l'Atlante pouvait en connaitre autant d'ailleurs ?). Bon, pour qu'il cesse de lui briser les tympans et de lui massacrer le dos, il y avait deux options : la première était de le reposer à terre et de prendre possession de ses lèvres, et éventuellement de son corps (il aimait beaucoup cette possibilité, mais il n'était pas sûr que ça plaise à Mü), la deuxième était de le poser à terre et de le laisser partir, en sachant qu'il n'accepterait peut-être plus de lui parler. Le cancer soupira. Aucune des deux solutions n'était meilleure que l'autre. Ça craignait ! Heureusement, il arrivait bientôt à l'endroit auquel il avait pensé pour lui offrir son...cadeau de Saint-Valentin (est-ce qu'il pouvait l'appeler comme ça ?).

Les voilà arrivés sur une petite colline au nord du sanctuaire où trônait un arbre mort un peu...spécial. Angelo décida de déposer Mü sur ses deux pieds, juste en face de lui. Le bélier était rouge de rage et se retenait avec beaucoup de difficultés de frapper son vis-à-vis... En fait non, pourquoi se retenir après tout ? L'Italien reçut un coup de poing dans le ventre de la part de son amour et un coup de boule aussi d'ailleurs. Saleté de bête à cornes ! Mü le fit tomber au sol et le coinça entre ses jambes, assis à califourchon sur lui, ses mains bloquant les siennes au dessus de sa tête. La lanière qui retenait ses cheveux avait quitté son poste et l'air marin soulevait sa chevelure lilas, faisant accélérer les battements de cœur du cancer. Ce qu'elle pouvait être magnifique, sa bête à cornes à lui. Un peu enragée, mais superbe !

- Enlève ce sourire stupide de ton visage, veux-tu ! Grogna Mü.

- Non, je ne veux pas. Et je t'aime ! Lâcha l'Italien, son sourire s'élargissant.

- Moi, ce n'est plus le cas.

- Menteur. Je t'aime !

- Tu m'énerves !

- M'en fous. Je t'aime !

- Change de disque.

- Pas envie. Je t'aime !

- Arrête tes bêtises tout de suite, Angelo !

- Pour quoi faire ? Je t'aime !

- Tu commences sérieusement à m'agacer.

- Pas grave. Je t'aime !

- Qu'est-ce que je peux faire pour que tu arrêtes ?

- Je pense que si tu m'embrasses, je me tairai. Je t'aime !

- Même pas en rêve.

- Alors ça veut dire que tu veux que je continue ! Sourit malicieusement le gardien de la quatrième maison. Je t'ai...

La dernière syllabe se perdit contre les lèvres du bélier. Ce baiser, bien chaste par rapport à ceux qu'ils avaient pu échanger un bien grand nombre de fois, Angelo le savoura comme si c'était le dernier, ce qui était probablement le cas en fait. Mü mit fin au baiser et regarda son vis-à-vis droit dans les yeux.

- C'était notre première Saint-Valentin, et toi tu as réussi à la gâcher ! Je t'en veux beaucoup pour ça.

- De un, ce n'est qu'un truc super commercial qui ne sert pas à grand chose, je te signale. Je me demande même qui est l'andouille qui a bien pu inventer une connerie pareille.

- Tes ancêtres, espèce d'abruti !

- C'est bien triste d'être con ! Soupira-t-il. Soit, de deux, la soirée n'est pas finie, que je sache.

- Il est bientôt 23 heures, Angelo. À quoi ça sert maintenant de toute façon ?

- J'ai eu le temps de te préparer quelque chose pendant que tu t'amusais à massacrer des rochers en bas des falaises. Et puis, j'ai encore une heure avant que tout cela se termine. Après, tu pourras juger ce qui peut l'être et me faire subir ce que tu veux. Bon, maintenant, lâche mes mains !

Le bélier obéit un peu à contrecœur et laissa le cancer se redresser légèrement, permettant à celui-ci de déposer un petit baiser son nez et de lui indiquer d'un mouvement de la tête quelque chose dans son dos. La surprise lui fit écarquiller les yeux et le laissa bouche bée. Une allée de petite bougies formait un chemin jusqu'à un arbre mort où avaient été accrochées des petites boules de verre colorées, à l'intérieur desquelles on avait placé un bougie. Au pied de l'arbre se trouvait une petite tente, éclairée de l'intérieur par quelques lanternes semblables à celles de l'arbre. Cet arbre sur lequel deux mains d'enfant avaient gravé avec l'aide d'un canif deux noms, Mü et Angelo. Cet arbre en-dessous duquel ils avaient échangé leur premier baiser. Cet arbre qui les avait accueillis pour la première fois. Un vieil arbre tordu, sans feuille, dont les racines sortaient de la terre pour être visibles de tous. Tout un symbole que Mü ne pouvait ignorer.

- Tu as une heure. Top chrono !


- Mais mon doudou...

- Il n'y a pas de mon doudou qui tienne !

- Mais je pensais sérieusement que ça allait te faire plaisir, moi ! Couina Dokho, en se rentrant la tête dans les épaules.

- Ça aurait pu si ce n'était pas une de tes idées bizarres et stupides ! Grogna bien méchamment Shion.

- OK, c'est peut-être pas la meilleure des idées géniales que j'ai eu. Mais il est quand même mignon, non ?

- C'est qu'un détail ! Tu peux me dire où on va bien pouvoir le mettre, hein ? Et qui va s'en occuper quand je serais à Jamir ou aux cinq pics avec toi, hein ? Que va-t-on faire quand il aura mangé toutes les roses d'Aphrodite et qu'il se sera empoisonné avec l'un d'elle ? Ou pire quand il aura dévoré tout ce qui reste du jardin du sixième temple ? Alors oui, Dokho, elle est loin d'être géniale, ton idée de cadeau !

La balance baissa les yeux et ses épaules s'affaissèrent encore un peu plus, continuant malgré tout à donner le biberon au petit agneau dans ses bras. Shion soupira, mais dut rajouter avec un petit sourire au coin :

- Mais ça m'a quand même fait plaisir, oui.

Dokho releva la tête, les yeux brillants d'enthousiasme, un sourire idiot sur les lèvres.

- C'est vrai ? Tu penses vraiment ce que tu dis ?

- Mais oui. C'est mignon. Tu l'as trouvé où, au fait ?

- A l'abattoir. Il allait terminé en côtelettes, ce pauvre petit Hakurei !

- Dokho, le sauveur des agneaux ! Plaisanta le Grand Pope. Bon, en attendant, je vais l'emmener dans la cour du treizième temple. Si je me souviens bien, il y a quelques anciens enclos où il pourrait séjourner. Je suis sûr qu'il pourrait s'y plaire.

- Youhou ! Ça y est ! On a passé le cap ! On est un couple uni et solide ! Demain, on va annoncer la bonne nouvelle aux enfants !

- Quoi donc ?

- Ben, qu'on a adopté un bébé, tiens ! Je suis sûr qu'ils vont bien s'entendre avec leur nouveau petit frère !

Shion soupira de désespoir. Son amant avait parfois des idées bien étranges en tête.


Shura servit le dessert à Rune, un gâteau glacé meringué à la framboise. Le balrog arqua un sourcil à la vue de son assiette, ce qui commença à faire paniquer le capricorne...enfin encore un peu plus. Toute la soirée, il avait remarqué les sourcils froncés ou arqués, la petite moue sur sa bouche, le tic qu'il avait de tripoter le petit anneau d'argent qu'il avait sur le haut de son oreille (oui, Rune avait un piercing) quand quelque chose le contrariait ou le rendait nerveux, ou alors la manière qu'il avait de se craquer les pouces. Ça ne sentait pas bon !

- Tu n'aimes pas ? Demanda d'une toute petite voix l'Espagnol.

Il se demanda s'il avait parlé assez fort car le Norvégien ne fit pas mine de lui répondre. Il se prépara mentalement à lui reposer la question...

- Je ne peux apporter de réponse à cette question. Je n'ai pas encore gouté.

- Oui, c'est vrai. C'était une question idiote. Pardon.

- Il n'y a pas de mal. Tu es silencieux, c'est agréable.

Voilà, le gardien du dixième temple jubilait. Le spectre venait de lui dire qu'il était agréable. Enfin le peu de bruit qu'il faisait était agréable. Mais ça revenait au même, n'est-ce pas ? Il regarda avec un sourire attendri le balrog porter à sa bouche sa petite cuillère pour gouter son dessert. Rune écarquilla les yeux de surprise, ce qui fit retenir son souffle à Shura.

- C'est très bon, conclut le jeune homme aux cheveux argent.

- C'est vrai ? S'extasia son hôte.

- Comme le reste du repas d'ailleurs. Mes compliments au chef !

- Merci.

L'Espagnol rougit sous le compliment.

- C'est sûr que ce n'est pas Myu qui pourrait faire ça...

Le capricorne crut entendre son cœur s'arrêter, devenir du verre, menaçant de se briser en mille morceaux quelque part dans son corps. Non, non, non. Pas de fausses idées. Ce n'était pas forcément ce qu'il pensait. Myu était peut-être son meilleur ami...pas son...petit-ami...si ?

- Myu, c'est le papillon, c'est ça ?

- En effet.

- C'est ton...euh...tu manges souvent avec lui ?

- Pourquoi tu ne me poses pas directement la question qui te torture l'esprit ?

- Parce-que j'ai peur de la réponse, répondit du tac au tac l'Hispanique.

- Il n'y a que toi qui peux en juger. Et t'en que tu ne sauras pas la réponse, tu ne pourras pas le faire.

Shura inspira un grand coup avant de se lancer.

- C'est ton compagnon ?

- En effet.

Son cœur transformé en verre se brisa en milliers de morceaux.

- Ah...Félicitations alors, fit-il, une boule dans la gorge.

- N'y en a-t-il pas une autre qui te vient en tête, à cette instant ?

- Euh...non, pourquoi ?

- La raison de ma présence ici, peut-être ?

- ...je ne comprends pas.

- Tu ne trouves pas étrange que je passe cette soirée avec toi si je suis en couple ?

- ...maintenant que tu le dis... Pourquoi es-tu ici ?

- Hier, j'ai surpris Myu dans le lit d'un autre. Et il n'en semblait pas gêné ou désolé de la situation. Et je me suis souvenu que tu m'avais invité aujourd'hui. Je préférais passer ma soirée avec toi plutôt que seul ou avec l'autre.

- Je suis un peu un bouche-trou donc, murmura pour lui même l'Espagnol, un peu déçu.

Il n'aurait pas dû demander finalement. Le verre continuait à être écrasé pour tenter de ressembler à de la poudre.

- Tu n'es pas ce que tu penses.

- Hum ?

- Tu n'es pas un bouche-trou.

- Tu m'as entendu...

- Oui. Mon audition est malheureusement, ou heureusement aussi d'ailleurs, très développée.

- C'est vrai. J'oublie souvent ce détail.

- Ne mens pas s'il te plait. Je sais que tu y fais justement très attention à ce détail. À chaque fois que tu viens aux Enfers, tu t'appliques consciencieusement à ne jamais faire trop de bruits pour éviter que cela ne m'écorche les oreilles.

- Comment se faire démasquer en quelques secondes...

- Merci.

- De quoi ?

- Pour faire toujours attention à moi. Et aussi pour ce que tu as fait pour moi durant cette soirée. Ce repas était des plus plaisants.

- De rien. je suis content que tu aies aimé. C'est à ça que servent...les amis.

- Merci de l'être. N'oublie de remercier Minos, il t'a bien informé.

- Aie, repéré ! Je n'y manquerai pas.

Rune se leva pour partir. Shura lui tendit son manteau...ainsi qu'un petit cadeau soigneusement emballé. Rune arqua un sourcil, un peu surpris. Mais il l'accepta quand même, un micro sourire naissant sur son visage.

- Pourquoi un cadeau ?

- Généralement, à la Saint-Valentin, c'est ce qu'on offre à la personne qu'on aime ! Fit l'Espagnol, avant de se rendre compte de ce qu'il venait de dire.

- Mais je n'ai rien pour toi, se désola le Scandinave, faisant comme s'il n'avait rien entendu.

- Pas grave. Je ne t'en demandais pas de toute façon. Simplement, je te demande de l'ouvrir quand tu seras chez toi, si cela ne te dérange pas.

- Aucun problème. Un grand merci, Shura. J'ai passé une excellente soirée.

Le balrog s'avança vers son hôte et déposa un délicat baiser sur ses lèvres. Le capricorne ne bougea absolument pas d'un pouce, totalement surpris par les douces lèvres qui caressaient les siennes. Quand le Norvégien s'éloigna, il sourit doucement devant la tête de Shura, avant de murmurer un « à bientôt » très doux. Et il partit, laissant un chevalier d'or qui s'était perdu entre le paradis et le nirvana.


Mü regardait avec amusement Angelo être un vrai chevalier servant. Il était un peu maladroit, mais totalement adorable. Il s'était minutieusement concentré pour lui préparer son thé préféré, faisant chauffer l'eau au-dessus du petit feu de camp devant la tente, faire infuser son thé et lui servir dans le récipient rouge qui se trouvait au-dessus de leur thermos. Il plaça le reste dans celui-ci, le gardant chaud pour le lendemain. Le bélier, enroulé dans une fine couverture, but son thé à petites gorgées, souriant devant l'air inquiet de son amoureux.

- Ne t'en fais pas. Tu le fais toujours bien en d'autres temps, tu n'as pas perdu la main en une soirée.

- Je préfère m'en inquiéter maintenant plutôt que d'attendre que tu me quittes demain matin...

- Pour l'instant, la balance penche pour que je reste. Mais à toi de ne pas la faire pencher du mauvais côté.

Il entendit l'Italien prononcer un « je ne veux pas que tu partes » un peu triste qui lui fit presque pitié. Presque. Angelo détestait qu'on ait pitié de lui. Alors, il n'en aurait aucune. La cancer se leva et se dirigea vers la mystérieuse boite noire qu'il n'avait pas permis au bélier d'approcher. Il l'ouvrit et sortit sous les yeux ébahis du jeune Atlante un violon. Et il commença à jouer. Pour Mü. Le petit mouton reconnut immédiatement l'air. Il en était tombé un peu amoureux quand il avait été voir le film duquel elle était tirée : a thousand years, du quatrième film de twilight. Ce qu'il avait pu pleurer avec Kiki devant ce film. Par contre, Angelo s'était endormi dès le début, cet espèce de...d'adorable crétin. Qu'est-ce qu'il pouvait l'aimer ! Il avait quand même retenu la chanson, juste pour lui.

Mü se mit à pleurer. Il ne put s'en empêcher. La chanson toucha à sa fin et le bélier sentit les mains de son amant se poser délicatement sur ses joues et, en s'approchant de son visage, les lèvres de l'Italien cueillirent les perles salées qui dansaient sur les joues de son amour.

- Joyeuse première Saint-Valentin ! Murmura le cancer en collant son front à celui du bélier.

- Joyeuse première Saint-Valentin ! Répéta l'Atlante, un sourire aux lèvres.

Angelo se souvint alors du petit paquet que son amour lui avait offert. Il était juste là, attendant patiemment qu'il l'ouvre...Ben, il attendrait bien encore quelques heures, tiens ! Là, il allait finir la fête de l'arnaque en beauté avec son agneau dans les bras, na !

Le gardien du quatrième temple souleva son chéri pour l'emmener vivre leur nuit en amoureux dans sa si petite tente. Comme c'était dommage, ils allaient devoir se serrer...


Les rayons du soleil vinrent éclairer les temples du sanctuaire, découvrant ainsi les corps souvent nus des propriétaires des temples.

La maison du bélier vit son plus jeune habitant ouvrir les yeux dans les bras d'un autre garçon à la chevelure de feu qu'il embrassa sur sa fossette en guise de réveil. En y repensant, n'était-ce pas le cosmos de son maitre qu'il avait senti juste avant de perdre sa virginité ?

Le deuxième temple était vide.

Le troisième temple abritait un Kanon complètement endormi, ainsi qu'un chiot affalé dans le canapé. Un mot dans la cuisine, juste à côté d'un succulent déjeuner anglais, lui souhaitait de passer une bonne journée avec cinq cœurs et un merci pour « le cadeau ».

Le quatrième temple était vide.

Le cinquième temple était déjà vide : Aiolia et Marine étaient réveillés depuis une demie-heure et étaient partis faire leur footing matinal avant un bon entrainement.

Ikki ronflait encore dans le salon du sixième temple tandis que Shaka méditait un peu plus loin dans son lotus.

Le septième temple était vide.

Le huitième temple aussi.

Aiolos ouvrit un œil pour constater qu'il s'agissait bien du plafond de son temple. Il tourna le regard vers le visage endormi de son amour. Sérieusement, il avait mal partout. Surtout dans le bas du dos en fait. En même temps, il fallait s'y attendre : quand on sortait avec un schizophrène, il faut toujours s'occuper des deux parties avant d'avoir fini.

Le lit du dixième temple était vide. Shura était déjà levé, nettoyant la statue d'Athéna en long, en large et en travers. Cependant, il était loin d'arborer son visage impassible et peu avenant des autres jours : un sourire de pure béatitude était dessiné sur ses lèvres.

Le onzième temple était vide.

Idem pour le douzième.

Au treizième, Dokho et Shion découvraient les joies de la paternité ovine en donnant à Hakurei son quatrième biberon de la matinée, et son huitième depuis minuit.

Sur la plage, Milo et Camus profitaient d'un dernier câlin matinal avant de retourner dans leurs temples respectifs.

Sur la colline ne restaient plus que des traces de cire de bougies. Plus de tente, plus de lanternes, juste de la cire et un foyer...et un ruban avec un emballage cadeau. Angelo et Mü testaient le cadeau du cancer, une alfa romeo gt de couleur noir, que Mü s'était amusé à retaper durant tout l'après-midi du 14, avec l'aide d'un Kiki très enthousiaste de pouvoir essayer un jour le nouveau joujou de son « papa ».

Aux Enfers, Rune arborait au cou un nouveau collier représentant un balrog en argent aux yeux rubis dans un anneau d'or. Et d'après les regards jaloux du papillon à la vue de son ex-compagnon qui souriait légèrement (un miracle, appelons un chat un chat), le spectre de la féerie n'appréciait pas du tout le fait d'être remplacé aussi vite par quelqu'un qui arrivait à tirer au Norvégien un visage aussi ravissant.

À peine cinq mètres plus loin, Rhadamanthe se pavanait avec son nouveau foulard représentant le drapeau anglais, son beau parapluie assorti (même s'il ne servait strictement à rien...sauf peut-être à tabasser Minos ou Eaque. Idée à creuser !), et surtout la superbe montre à gousset ancienne, au métal aussi noir que son surplis, s'accordant parfaitement avec celui-ci.

Quelques jours plus tard, chaque chevalier reçut une carte provenant de Belgique, et une autre du Brésil. La première montrait la photo d'Aphrodite et Aldébaran en costume avec un « vive les mariés » écrit en lettres capitales au-dessus de leurs têtes. La deuxième disait : « Profitons pleinement de notre voyage de noces. Hôtel génial. Piscine délicieuse. Nourriture excellente. Et le carnaval...envoûtant ! Em breve, queridos (1) ! Aldé et Apho. »


(1) à bientôt, les chéris !


Voilà, ainsi se termine cette fic...eh ben, il aura fallu du temps pour qu'elle voit le jour ! Mais ça y est, bébé est terminé !

Donc, encore un grand merci à tous.

Bonnes vacances et à la prochaine !

Bisous-chocolats

Naj ;)