Bonjour tout le monde, en premier lieu je voudrais m'excuser pour le retard de publication.
J'ai eu un peu de mal avec celui là que j'ai dû retoucher plusieurs fois.
Les premières auraient surement posé problème sur le site vu les actions Edwin.
N'autre cher Edwin, le dur à écrire. J'espère qu'il vous plaira.

HUNGER GAMES : La vengeance des sacrifiés :

Chapitre 10 : Un étrange justicier

Edwin Laval

─ Regarde-moi quand je te parle, misérable insecte.

Mes mots résonnent dans le silence de la nuit et le souffle de ce cloporte s'accentua sous la peur.

Un sourire satisfait naquit alors sur mon visage.

Cet homme est vraiment pathétique et la large tache qui s'agrandit au niveau de son entrejambe, le rend encore plus misérable.

J'avoue qu'il me ferait presque pitié, si je ne savais pas qui est vraiment cet homme.

Javier Hinners, l'avocat est au premier abord irréprochable. Juste et droit, il participe même à plusieurs associations pour venir en aide aux orphelins. Ce qui lui donne une grande renommée au sein de Panem. Son nom est d'ailleurs nommé dans les journaux comme exemple de droiture.

Alors qui pourrait penser que cet homme si droit se rendait dans les orphelinats qu'il avait créé pour profiter des pauvres pensionnaires ?

Je n'aurais jamais su moi-même, ce qu'était vraiment cet homme, si Maria Areva, la nouvelle gouvernante de l'orphelinat The Angel Javier, n'avait pas aperçu le brave homme en train de sortir de l'un des dortoirs. Ses vêtements défaits lui on mit la puce à l'oreille et elle n'a pu s'empêcher d'ouvrir la porte de la chambre pour y découvrir l'enfant en pleurs.

La brave femme avait eu l'intelligence d'en parler à Ariane, sa cousine avant de disparaître mystérieusement.

Celle-ci m'en ayant fait part lors de ma dernière nuit de faiblesse, j'ai pris sur moi pour donner une leçon à ce monstre à l'allure d'ange.

C'est pour quoi, il est allongé avec l'aide de ses liens sur cette table d'opération dans cet ancien entrepôt. Patiemment, je le regarde et reprends-là où j'en étais avant qu'il n'eut l'impolitesse de détourner la tête de ma personne.

─ Rappelez-vous les larmes des enfants que vous détruisiez, Hinners ? Est-ce que la nuit, les fantômes de vos victimes viennent vous hanter ? Ou bien n'y a-t-il en vous aucune compassion, aucun regret ?

Êtes-vous un monstre comme je le suppose et que vous n'avez aucun remord à vos actes ?

Sachez que ce que je vais faire, je le fais à contrecœur, je n'en reçois aucune satisfaction.

Mais les êtres comme vous ne doivent pas exister ! Vous devez payer pour vos fautes.

Je vois à ses yeux écarquillés qu'il comprend où je veux en venir, ses pupilles me délaissent pour tomber sur les photos de ses victimes que j'ai accrochées au mur.

Je suis sa contemplation et entrevois ces visages innocents que j'ai aperçu tant de fois ces derniers jours. Il me la rappelle tellement, elle qui adorait les enfants.

La colère monte en moi, et je ne peux empêcher mes doigts de serrer avec force la poignée en or blanc de mon couteau, extrêmement fort jusqu'au sang.

Mon Elianne ne méritait pas de mourir, et ces enfants n'auraient pas dû perdre leur innocence, si tôt. Tout est arrivé par la faute de ces monstres et ils ne méritent que la mort la plus horrible possible.

Relevant la tête vers mon prisonnier, un sourire naquit sur mes lèvres à la vue de son visage d'un blanc cadavérique. Je me mis à jouer avec mon arme en m'approchant de lui.

Allongé sur la table où je l'ai lié, il tremblait en pleurant pour sa vie.

Qu'est-ce qu'il est pathétique ! Très loin de l'homme qu'on aperçoit dans les journaux.

J'aiguisai la lame en chantonnant jusqu'en arrivant au milieu de la table. Il me regardait faire en frissonnant et j'en eus une grande satisfaction.

Je lève mon arme, et me charge de l'informer de sa situation :

─ Je suis désolé mon cher Javier, mais le temps passe et le mien est précieux.

Je vais donc en finir avec çà et au plus vite.

Mais je vais d'abord vous faire part de ce qui va ce qui va se dérouler pendant cette prochaine heure.

Je le sentis déglutir quand mon regard se posa sur lui en m'avançant lentement jusqu'à ses oreilles où je lui murmure :

─ On va d'abord vous débarrasser de tous vos organes qui vous servent à faire le mal.

Il tira sur ses liens de désespoir, et je mis à songer alors à toutes ses victimes qui avaient dû le supplier. Mais aucune de leurs suppliques n'avait eu de réponse et leur bourreau n'en méritaient aucune.

Resserrant ma poigne sur mon couteau, je m'avance pour commencer le découpage avec le sourire aux lèvres.

Quelques temps plus tard, je sors de la pièce en chantonnant, une boite entre les mains.

En passant la porte de l'entrepôt vide où j'avais entrepris mon geste, j'aperçois un troupeau de chiens à qui je lançai le contenu de la boite.

Je monte dans mon véhicule, une Subaru noire et me rends chez les Deweï, mes logeurs, un couple de personnes âgées très gentil. Ils sont les patrons d'un restaurant qui propose des plats et qui leur provient de leurs ancêtres, un peuple qu'on nommait des Chinas ou Chinois.

Ma fiancée les aurait aimés, j'en suis sûr, elle était tellement joyeuse et adorait apprendre à connaître son entourage. Malheureusement, c'est ce qui la tué.

Pour revenir aux Deweï, ce sont des gens simples et amicaux.

Ils font partie de la minorité des gens du Capitol qui n'a fait preuve d'aucune extravagance dans leur choix de vie et d'accoutrements.

Ils m'attendent pour souper et je sais que comme les autres, ils ont peur.

Je n'habite chez eux que depuis six mois, mais ils m'ont déjà accepté comme un membre de la famille. Et ils ont peur pour moi à cause de la moisson de demain, ils ont peur que je sois choisi.

Je ne suis pas à une lieue de chez eux et je revérifie du coin de l'œil ma tenue, aucune trace suspecte sur mes activités, comme toujours. Je me gare devant le 7 rue des Camélias du secteur 5 à deux maisons de chez eux et dévale les quelques marches qui me séparent de la porte que j'ouvris.

Ils m'accueillirent avec sourire et tendresse, et la gêne que je ressens depuis mon arrivée face à leur amour inconditionnel se fait sentir. Je la laisse de côté pour les prendre dans mes bras comme ils le firent avec moi et je les suivis vers la cuisine où nous attendait un repas digne de ce nom.

Vu qu'il n'y a aucun client aujourd'hui au restaurant, Madame Deweï a eu le temps de nous préparer l'un de ses repas digne des plus grands chefs et je sens que je vais sortir de la maison le ventre plein, tout à l'heure.

Son mari a sorti son meilleur Saké fait maison et entame la première bouteille alors que nous sommes assis à table en attente du premier plat.

Je goûte à tous les plats, conscient que bientôt je devrais trouver ma nourriture moi-même.

Je les écoute me parler de leur jeunesse d'une oreille distraite pressé de retourner à mes affaires.

Demain, je sais que je les décevrai. Ils m'en voudront pour mon geste et encore plus par la suite.

Mais je dois me porter volontaire, cela fait partie du plan et je dois m'y tenir pour nous, pour elle, mon Elianne doit être vengée.

Venant de finir mon assiette, je prends congés, non sans laisser un baiser sur la joue de mon hôtesse.

Je me rends à l'entrepôt en moins de quinze minutes, regardant le corps sans vie qui se baignait dans une flaque de sang.

Je me félicitai en silence du film plastique dans lequel j'avais recouvert toute la pièce quand j'entrepris de me débarrasser de ce monstre.

Deux heures plus tard, je regarde brûler le corps dans l'incinérateur du crématorium de la ville un sourire aux lèvres.

On peut dire que la moisson de demain m'a simplifié la vie, les employés ayant été libérés pour la plupart à midi au vu de la situation.

Je suis passé à l'entrée assez facilement vêtu de la tenue et de la carte d'identification métallique que j'ai emprunté à l'un de leur agent.

Fier de moi, je repars chez les Deweï pour la nuit.

Le lendemain matin, après une douche rapide, je m'habille rapidement d'un pull noir et d'un jean délavé. Mes cheveux châtains entourent mon visage ovale au teint basané.

On peut dire que je suis présentable et je ne suis pas à plaindre de mon corps athlétique.

C'est en chantonnant que je me rends sur la place en attendant l'arrivée de l'hôte.

Je fus vraiment déçu de cet homme d'ailleurs, qui n'aspirait aucun respect, rien que son aspect avait l'air désolant. Assez maigre, son teint maladif et sa grande taille ne lui allait vraiment pas.

Malgré leurs belles couleurs, ses cheveux roux et ses yeux vert n'arrangeaient pas les choses.

Il commença par se présenter :

─ Bonjour, je m'appelle Kamui Redling et je suis l'hôte du secteur cinq pour cette édition. Pour me seconder, voici un homme que vous devez tous connaître vu qu'il est le mentor de notre geai moqueur, veuillez accueillir Haymitch.

La fureur monta du fond de moi, à la mention du mentor du geai moqueur et je me retiens à grand peine de lui sauter à la gorge.

Elle est morte à cause d'eux, mon amour, ma vie.

Il monte difficilement sur l'estrade, sûrement sous l'emprise de l'alcool. Qu'est-ce qu'il est pathétique !

Le moustique qui nous sert d'hôte va piocher le premier tribut pour enfin faire son travail, et je regarde un peu avec appréhension la scène en espérant que ma partenaire ne sera pas une pauvre gamine de douze ans.

Si je dois tuer, je préfère faire face à un adversaire de valeur qui peut avoir une chance contre moi.

─ Elysia GALNON.

Ce que je redoutais vient d'arriver. Une fille vient de sortir de la file des douze ans et s'apprête à monter sur l'estrade. Ses larmes me serrent le cœur, car elle me fait penser à l'enfant qu'était Elianne.

Mais un cri me fait lever les yeux, une autre fille, s'est portée volontaire. Je soupire de soulagement, la nouvelle venue à apparemment plus de seize ans, et ne sera pas un poids pour le secteur.

Angela Gray, son nom de famille me dit quelque chose, je pense que les Deweï m'ont parlé eux.

Mais je ne me rappelle plus de la raison.

─ Edwin LAVAL.

C'est en entendant mon nom que je lève les yeux vers l'estrade et en me rendant compte que c'était moi le tribut choisi, je ne pus m'empêcher de rire de la situation.

Je ne m'attendais pas à cela du tout, mais cela va selon le plan, c'est parfait.

Je monte sur scène et serrant la main d'Angela, je sourie heureux.

Je me retourne pour aller au lieu de rencontre avec la famille quand j'entends un bruit de coups de feu, en me retournant je comprends que l'autre tribut à tuer une fille dans la foule.

Le souvenir des confidences sur sa famille me revint à l'esprit.

L'instinct de justicier en moi se réveille et je sourie en pensant au plaisir que j'aurai à lui faire comprendre qu'elle a mal agi dans l'arène.

Je sors de mes rêveries par une bousculade dans mon dos et je comprends que les visites ont été écourtées.

Je fus grandement déçu qu'on m'emmène ainsi dans le train directement, alors que je n'avais rien fait.

J'aurais voulu les voir une dernière fois, c'est dommage.