Aloa tout le monde !
Eh bien, même s'il aura fallu pas mal de temps, le chapitre 3 de "Forum" est arrivé !
Un très grand merci à tous ceux qui sont venus lire cette fic, et surtout qui ont laissé une review.
Donc comme d'habitude, les personnages ne sont pas à moi (son poids en chocolat ne fonctionnant pas, ni celui en en cookies et en brownies...j'ai donc essayé avec les meringues...il a hésité mais ça n'a toujours pas marché. Je l'aurais un jour !). Couple Yaoi et hétéro (sont plus rares, voire même inexistant dans ce chapitre...).
Bonne lecture !
Bisous-chocolats
Naj ;)
Ultimatum
Définition (nom commun masculin) :
1. Conditions définitives présentées en dernier recours par un État à un autre et dont le non-respect entraîne la guerre ou des mesures répressives.
2. Exigence impérative n'admettant aucune contestation.
Étymologie : du latin « ultimatum », toucher à sa fin, dérivé lui-même de « ultimus », ultime.
Synonymes : avertissement, bravade, chantage, commination, défi, dissuasion, effarouchement, adjuration, appel, demande, démarche, desideratum, désir, doléances, exigence, etc.
Antonymes : accord, arrangement, compromis, entente.
Partie 1 :
Le premier à ouvrir les yeux fut Rhadamanthe, suivi de près par Rune. Les spectres étaient réglés comme des horloges et il était l'heure de se réveiller s'ils voulaient être à l'heure au tribunal. Leurs regards se croisèrent mais ils ne dirent rien. C'était préférable. Mais ils avaient quand même un petit sourire au coin gravé sur le visage.
Ils se mirent à la recherche de leurs vêtements, ce qui finit de réveiller leurs amants. Shura et Kanon eux aussi préférèrent trouver leurs habits et décidèrent, pour éviter que quelqu'un ne surprenne tout le monde dans cet état, de réveiller leurs collègues. Ceux-ci ouvrirent les yeux avec difficulté. La soirée finit par leur revenir en tête et leurs joues se colorèrent de rouge. Les deux spectres embrassèrent leur compagnon respectif avec passion et se sauvèrent à leur travail, en disant que cette petite soirée fut très distrayante et qu'ils seraient volontiers partant pour recommencer une fois.
Aucun des ors n'osa en regarder un autre dans les yeux. Shaka fut le premier debout et demanda s'il était possible d'aller se purifier dans les thermes du palais, qui étaient juste à côté.
C'est ainsi que les douze ors, l'ancien marina et le Grand Pope se retrouvèrent à barboter dans les eaux délicieusement chaudes des thermes du palais dans un silence des plus absolus. Personne n'osait se regarder en face. Ils étaient bien trop gênés pour ça. Des voix s'élevèrent dans les couloirs, les faisant sursauter.
- Non, mais c'est quoi ce bordel ? Il faut vite prévenir les gardes que quelqu'un s'est introduit au sanctuaire ! Et en plus il ne devait pas être seul, ce cochon ! Ils ont laissé des traces partout ! Il faut vite nettoyer ça avant que le Grand Pope ne voit ça ! À son âge, il doit se ménager le plus possible. Imaginez, les filles, s'il tombe sur cette pagaille ! Son pauvre cœur ne tiendrait pas ! Vite, Mesdemoiselles, l'uniforme ne doit pas être déshonoré !
Ils rougirent tous. De honte pour certains. De gêne pour d'autres. Et de rires contenu pour les derniers. Finalement, c'est ce qu'ils firent tous. C'était tellement ridicule. Mais juste trop drôle ! Au bout du compte, les soirées arrosées, c'était cool, même si ça donnait très mal à la tête et aux reins pour certains le lendemain !
- Bon, en final, Dokho a réalisé son fantasme ! Lâcha Shura entre deux éclats de rire.
- La moitié seulement ! Répondit la balance. J'ai toujours pas eu pour moi tout seul Shion, Mü, Shaka, Camus, Saga et Kanon. Mais sinon, juste Shion c'est très bien aussi, ajouta-t-il en embrassant l'épaule de son amant.
- Pas de chance ! Conseil, rajoute Rune dans la liste ! Ce garçon est très doué ! Sourit Shion.
- Hé ! Je suis encore là, je vous signale ! Grogna le capricorne, un peu jaloux.
- Fallait pas commencer ! Tu as tendu la perche, tu assumes ! Siffla le Pope.
- Le principal, c'est qu'on se soit bien amusé ! Conclut Mü, stoppant ainsi la petite conversation qui commençait à s'envenimer. Bon, moi je vais vous laisser, j'ai encore du boulot qui m'attend à mon temple. Bonne journée à tous !
Le bélier sortit de l'eau et se sécha rapidement avant de s'habiller. Il sortit des thermes et salua les femmes de ménage en passant, retenant son petit fou rire du mieux qu'il put. Il entendit des pas rapides (enfin, plutôt un bruit de course) arriver à sa rencontre et il se retrouva nez à nez avec Angelo, encore un peu mouillé sous ses vêtements.
- J'ai a te parler. On fait un bout de chemin ensemble ?
- Pas de problème. Tu as dit bonjour aux femmes de ménage ?
- Et puis quoi encore ? Elles refusent toutes de venir donner un coup de balai sur le devant de mon temple, alors que leur boulot c'est de nettoyer toutes les maisons du zodiaque. Peuvent crever pour je leur adresse la parole !
- Tu n'es jamais gentil avec elles non plus. Et puis, si je me souviens bien, elles ont une peur bleue de ta maison.
- J'ai retiré tous mes masques et au début de notre résurrection, je faisais très attention à bien élever mes chaises, à bien vider mes poubelles pour qu'elles aient le moins de travail possible... Jamais elles n'ont posé les pieds chez moi et après elles osent dire que je ne les accueille pas bien. Donc je leur dis merde ! Et je fais surtout mon ménage moi-même, au moins je suis certain que c'est bien fait.
- Elles ne font jamais les poussières chez moi ! Accorda Mü, un petit sourire aux lèvres. Soit, de quoi veux-tu me parler ?
- Pressé de te débarrasser de moi ?
- Je rêve juste de prendre un énorme déjeuner, avec des croissants, de la confiture de framboise et un thé ou un chocolat chaud. Ne m'en veux pas trop non plus ! Soupira le bélier en imaginant sa table remplie de viennoiseries.
- Je t'aurais bien invité mais j'ai rien dans mon frigo et je vais certainement aller chez Milo squatter le sien. Donc, voilà, je suis un peu désolé de t'avoir...euh...b...euh...sauté hier.
- J'étais consentant, donc tu n'as pas vraiment de raison de t'excuser. C'était même très agréable.
- Ouf, tu me rassures. Je n'ai vraiment l'habitude de m'excuser...mais donc voilà. Je te laisse alors... Bonne journée.
Le cancer fit demi-tour pour se diriger vers le temple du scorpion, laissant le bélier descendre jusqu'au sien. Ce dernier souriait. Il rêvait d'être de nouveau dans les bras de son cancer. Il entra dans son temple et se dirigea immédiatement dans sa forge. Il allait travailler un peu sur les armures.
Un mois passa. Puis deux. Trois... Finalement, novembre touchait à sa fin lorsque Mü reprit contact avec la civilisation. Sa priorité était de réparer le plus grand nombre d'armures possibles, et il avait presque fini par faire toutes celles du sanctuaire. Ne lui restaient plus que les armures d'or et celles des cinq casses-cou.
Il n'avait même pas pensé aux anniversaires de ses collègues. Pourtant, chaque année, il était l'un des premiers à s'en souvenir. C'est justement ce qui les inquiétèrent, en plus de ne plus voir le bélier du tout. C'est ainsi que douze ors et un Grand Pope se présentèrent au premier temple, déterminé à voir si l'Atlante se portait bien. Ils entrèrent dans la partie habitable de la maison et constatèrent qu'elle semblait à l'abandon depuis un bon moment.
- Ben, il y en a du monde ici !
Le groupe se retourna comme un seul homme et vit Kiki, un sac dans une main, celle de son petit copain dans l'autre, regarder cet attroupement avec surprise. Puis, ses yeux se posèrent sur l'état de la maison.
- Mü n'est pas là ?
- C'est ce qu'on cherche à déterminer puisque ça fait presque quatre mois qu'on a plus de nouvelles ! Fit Shion, très inquiet.
- Et il n'est pas à Jamir, on en vient ! Soupira Kiki. Je crois deviner où il est.
Le plus jeune déposa son sac à terre, embrassa son amoureux qui devait partir, et se dirigea vers la forge. Les ors et le Pope le suivirent docilement, comme des petits avec leur maman cane. L'armure du loup flambant-neuve était à l'extérieur à laquelle s'ajouta dans un rayon de lumière celle de la colombe, attendant leur porteur visiblement. Kiki entra sans frapper et vit la catastrophe. Son maitre était assis marteau et poinçon en mains devant l'armure du bélier, tentant de faire disparaitre les trop nombreuses entailles sur sa poitrine et sur ses cornes, totalement recouvert de poussière, les yeux rouges de fatigue.
Si les chevaliers d'or ne connaissaient pas Mü, jamais ils n'auraient pu affirmer avec certitude que ses cheveux étaient lilas et que sa peau était blanche. Tout était de couleur cendre à présent. De nombreux cadavres de bouteilles d'eau et de plats préparés reposaient à ses côtés, ainsi que de nombreuses pochettes de sang. Et dans le fond de l'atelier, ils pouvaient apercevoir un matelas recouvert de saletés. L'ancien élève du bélier soupira bruyamment avant d'arracher ses outils des mains de l'Atlante, sans tenir compte des faibles protestations de celui-ci, et il le souleva pour le conduire à l'extérieur.
Mü cligna des yeux pour se réhabituer à la lumière naturelle et il se retrouva assis sur une chaise de jardin provenant de sa terrasse. Il vit tous ses collègues autour de lui et sourit. Comme il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il ne les avait pas vu. Ah, Kiki était là lui aussi. Il voulu lever les bras pour le serrer contre lui mais il n'en eut pas la force.
- Mü, ça va ? Demanda Shaka, totalement consterné de l'état de son ex.
- Oui. Je suis juste un peu fatigué.
- Tiens, bois ça ! Lui ordonna Kiki en lui tendant une paille.
- Yerk ! C'est quoi, ça ? Grimaça le bélier après avoir avalé une gorgée.
- Un truc bien sucré ! Ça te fera du bien, espèce de crétin ! Non mais tu t'es vu récemment ? Tu ressembles à un zombi !
- Eh bien, ce n'est pas bon. Et un peu de respect, veux-tu ! Je suis juste resté quelques jours dans mon atelier, rien de grave.
- Quelques jours ? Quelques jours ! Mais t'es totalement à côté de la plaque ! Ça fait quelques mois, tu veux dire ! Cria Aphrodite.
- Je crois qu'on l'engueulera plus tard ! Fit Shura. Il a vraiment besoin d'un bain.
- Je m'en charge avec Kiki, déclara Shion. Vous pouvez disposer, je vous donnerai des nouvelles dans la journée.
Mais les ors n'étaient absolument pas d'accord. Ils se mirent donc à protester. Le vieil Atlante dut céder et ils restèrent dans le salon pendant que Shion et Kiki s'occupaient de leur compatriote. Mü grogna au début qu'il était assez grand pour s'occuper de lui tout seul mais il finit par s'endormir sous le jet d'eau délicieusement chaude. Il fallut plus ou moins trois quart d'heure pour que Mü puisse retrouver une apparence normale. Ils l'habillèrent d'un bas de pyjama de couleur bordeaux et d'un t-shirt noir très large et long qui devait certainement appartenir à Aldébaran. Ils le couchèrent dans son lit avant beaucoup de douceur.
Quand ils entrèrent dans le salon, ce fut pour être immédiatement assaillis de questions sur l'état de santé de Mü par les ors.
- Bon, ça va quand même. Il est très fatigué et a un peu maigri mais ça aurait pu être pire. Cette fois, il n'a pas oublié de se nourrir et de dormir de temps en temps.
- Ça va alors ! Souffla Aldébaran, rassuré. Mais on va quand même rester ici pour être sûr. Même s'il faut attendre des heures, on attendra.
Les autres hochèrent la tête, signifiant qu'il était d'accord avec le Brésilien.
Mü ouvrit les yeux et vit qu'il ne se trouvait plus dans son atelier. Étrange. Il s'étira dans ses draps de soie et émit un petit soupir de bien-être. Tiens, il était propre aussi. Il ne se souvenait pas avoir pris un bain ou une douche récemment. Il se redressa légèrement sur les coudes et constata qu'il ne portait pas ses vêtements habituels. Devait-il commencer à s'inquiéter ?
Il retira le pantalon. Il le grattait et ce n'était absolument pas agréable. Il se retrouva donc juste vêtu d'un caleçon lilas et d'un énorme t-shirt noir qui cachait ce dernier. Il attacha ses cheveux en catogan et sortit de sa chambre...pour se retrouver face à toute une troupe d'or endormie dans son salon. Ses yeux écarquillés passèrent sur le visage de chacun de ses collègues, s'arrêtant particulièrement sur celui de Kiki et de Shion. Il sourit en secouant la tête. Il se dirigea vers sa cuisine et commença à préparer à déjeuner pour tout ce petit monde.
Le bruit dans la cuisine et la bonne odeur de café chaud réveillèrent les belles aux bois dormants qui squattaient le salon. Certains (Aldébaran et Milo pour ne pas les citer) baillèrent bruyamment et s'étirèrent en faisant limite tomber leur moitié respective qui dormait sur eux. D'autres (Angelo et Shura) grommelèrent quelques insultes dans leur langue maternel, se plaignant de maux de dos.
Mü passa la tête hors de la cuisine en leur souriant.
- Café ou thé ?
- Mü ! Hurlèrent-ils en se levant immédiatement pour aller serrer dans leurs bras leur collègue adoré.
- Non, non, n...
Trop tard ! Douze ors, un Grand Pope et un ancien apprenti lui foncèrent dessus et le serrèrent dans leurs bras pour un long câlin collectif. Il se sentait petit et écrasé sous plusieurs tonnes d'affection.
- Dites, c'est pas que je n'arrive plus à respirer ou que vous me broyez les os, mais je peux terminer mes pains perdus ? Avant qu'ils ne soient carbonisés de préférence ?
- Tu n'as plus intérêt à nous faire peur de cette façon ! Cria Camus, portant peu enclin à monter ses sentiments d'habitude, en se dégageant comme les autres. Ça fait quatre mois qu'on n'a plus de nouvelles de toi, et on te retrouve dans un état douteux au possible. Ça fait presque deux jours que tu dors. Alors, ne viens pas râler parce qu'on te montre de l'affection.
- Je ne dis pas le contraire, mais...
- Mais rien du tout ! Fit Shaka à son tour. Tu n'as plus intérêt à nous faire un coup pareil !
- Ça va, ça va. J'ai compris. On est le combien alors ?
- 29 novembre.
- Déjà ? J'ai vraiment pas vu le temps passer. Bon, ben, bon anniversaire Shaka, Dokho et Milo ! Aiolos, ce sera seulement demain. Vos cadeaux sont dans l'armoire, à côté de mes assiettes. Le bleu, c'est pour Milo, le vert pour Dokho et le pourpre-doré, c'est pour toi Shaka.
- Euh...merci ! Dirent les trois concernés.
Shaka découvrit avec un grand sourire un séjour bien-être pour deux dans un spa à Athènes. Dokho pour sa part reçut une statuette de dragon chinois en métal et une autre représentant un tigre et un bélier très proche, fabriqué par le maitre du temple. Et Milo s'émerveilla devant toute une collection de vinyles. Le bélier, content que ses cadeaux plaisent, leur demanda à tous de s'asseoir afin de déjeuner ensemble. Tout le monde s'assit à terre et reçut une assiette. Chacun put se servir à sa guise. Les déjeuners chez Mü, c'était les meilleurs.
- Tu te rends compte, il a encore manqué d'y passer !
- N'exagère pas, Shion. Il n'était pas au bord de la mort.
- Mais il n'en était pas loin quand même. Il faut qu'il change d'air au plus vite.
- Sur ce point, tu n'as pas tort. Et pour ça, je crois que j'ai une petite idée.
- Je t'écoute Dokho.
- Tu l'envoies à Jamir se détendre.
- Mauvaise idée ! Il serait capable de téléporter le reste des armures et ainsi finir de les réparer.
- J'ai peut-être une solution...
- Vas-y Saga, je suis tout ouïe.
- Envoie-le en mission. Il ne pensera pas à autre chose et il n'aura ni les armures, ni ses outils et encore moins un espace suffisant à portée de main pour les réparer. Justement, tu as demandé à Deathmask de se rendre en Australie. Envoie Mü avec lui.
- Et ainsi tu récupères Aiolos qui devait normalement l'accompagner, c'est ça ? Sourit Shion.
- Je ne vois pas ce qui te fait dire ça, voyons.
- Je ne sais pas. Mais tu n'as pas tort. C'est même plutôt une bonne idée. Il faut quelqu'un pour calmer la folie d'Angelo s'il doit éliminer la menace et Mü est quelqu'un qui a en effet le profil pour.
- Eh ben voilà ! L'affaire est réglée ! Et ainsi Saga pourra fêter dignement l'anniversaire d'Aiolos au restaurant, n'est-ce pas, mon cher ? Sourit Dokho, de la même manière que Kiki quand il allait faire une bêtise.
Pour toute réponse, le sourire de l'ainé des gémeaux s'élargit.
Le lendemain, Mü faisait son sac pour partir. Il vérifia qu'il avait bien son passeport et son billet d'avion et si sa tenue était correcte. Shion l'avait un peu pris par surprise la veille en l'envoyant en mission comme ça. C'était...étrange ! Il haussa les épaules. De toute façon, maintenant, il ne pouvait plus refuser. Et puis, il serait avec Angelo... Il en sautilla de joie. Foi de bélier, le cancer serait à lui à leur retour !
- Bon, ça y est, tu es près ? L'avion part dans deux heures, je te signale, donc si tu pouvais te grouiller, ça serait bien !
Et quand il serait à lui, il lui inculquerait quelques notions de politesse et de salutations.
- Oui, deux minutes. Je dois juste fermer mon sac et mettre mes chaussures.
Bien sûr, la fermeture éclair était bien récalcitrante ! Il entendit un soupir contrarié derrière lui et l'Italien ferma son sac en un clin d'œil, tout en lui ordonnant de « bouger son cul » et de mettre ses « putains de godasses » aux pieds. Et enfin, ils furent près à partir.
À l'aéroport, tout se passa bien. Ils purent prendre leur sac avec eux, n'ayant pas de grandes valises comme les autres voyageurs. Les contrôles se passèrent sans aucun problème (pour une fois), et à présent ils attendaient pour embarquer. Ils étaient dans le coin fumeur pour qu'Angelo puisse fumer un peu pour dire de se calmer avant le voyage.
- Pourquoi voyage-t-on en avion si tu en as peur ? Demanda le bélier de la manière la plus innocente possible, tout en buvant un thé et en avalant un muffin.
- Ordre de Shion ! Au début, c'était pas prévu, on devait juste se téléporter avec Aiolos. Mais depuis que tu le remplaces, on doit prendre cette horrible machine du diable et se taper plusieurs heures de vol, la mission a été allongée de quatre jours alors que c'est super urgent, et en plus il nous a réservé un hôtel... Je sais bien que tu dois te changer les idées, mais y a des limites à la connerie.
- Désolé... Je ne pensais pas causer autant de problèmes.
- Ouais, bon c'est trop tard maintenant. On s'en fout de toute façon. Au lieu de six jours, on en passera dix. C'est pas grave. Mais la mission doit être faite dans les plus brefs délais.
- Au fait, tu peux me dire de quoi il s'agit ? S'il te plait ?
- Putain...Et en plus, il t'a même pas briffé ! C'est vraiment ma veine ! Bon, en gros, y a un putain de pervers qui s'amuse à vendre des filles et des garçons comme objets sexuels à des gars puissants pour des orgies. Les gosses ne survivent jamais plus de trois jours. Jusque là, c'est pas vraiment ce qui nous intéresse. Mais là où ça devient assez important pour que le sanctuaire s'en mêle, c'est que ces gosses ont tous un cosmos. On dirait que ce type a un radar pour dénicher les futurs apprentis. Le but de cette mission est de l'éliminer avant jeudi. Parait qu'il a prévu de vendre six gosses à trois hommes politiques puissants mercredi. On doit pas laisser ses gamins crever comme ça. Compris ?
- C'est horrible ! Comment on peut faire ça à des enfants ?
- C'est ça la nature humaine ! Y a des bons et des méchants !
- Il y a.
- Hein ?
- Déjà, on dit « pardon, je n'ai pas compris ce que tu me disais ». Et on ne dit pas « y a », mais « il y a ». Sois poli aussi !
- Mü, j'étais déjà pas chaud du tout à ce que tu viennes en mission avec moi. Donc si tu ne veux pas que je ne sois pas trop désagréable avec toi, tu nous fous la paix, à moi et mon langage ! OK ?
- D'accord. Pardon, je ne le ferais plus.
- Il y a intérêt ! Grommela le Rital en prenant une bouffée de nicotine. Et d'abord, je n'ai pas peur des avions !
Mü sourit malgré ce qu'avait dit l'Italien. Il l'avait écouté et avait changé sa préposition.
Oh que si l'Italien avait peur des avions ! Et pas qu'un peu en plus ! Ses mains tremblaient sur les accoudoirs du siège et ses jambes jouaient un petit air de castagnettes. Il se mordait nerveusement la lèvre inférieure et transpirait la peur. Jamais Mü n'aurait cru voir ça un jour. Enfin, ça prouvait encore une fois que le cancer était un humain comme les autres, et non pas un monstre sanguinaire.
- Ça va ? Demanda quand même le bélier.
- Boucle-la !
- De un, parle-moi sur un autre ton ! Et de deux, puis-je t'aider d'une quelconque manière ?
- Je te parle comme je veux. Et oui, tu m'aideras énormément en la fermant.
L'Atlante n'ajouta rien. De toute façon, cela équivaudrait à parler à une statue. Tête de mule de crustacé ! Les hôtesses commencèrent à mimer les consignes de sécurité et il les trouva un peu... Il leur trouva une légère ressemblance avec Saori en fait.
Vint ensuite le moment du décollage. Ce fut...épique selon Mü, et un « véritable putain de cauchemar » selon Angelo. Le cancer s'accrochait à sa ceinture comme si sa vie en dépendait. L'avion se mit en route. Deathmask commença à avoir des difficultés à respirer. L'appareil accéléra. L'Italien lâcha sa ceinture pour attraper la main que Mü lui tendait et la serra un peu fort, mais l'Atlante ne dit rien. Et enfin l'engin de malheur quitta le sol. Et enfin les somnifères que le bélier avait glissés dans l'eau de son collègue firent effet. Angelo ronflait sur son épaule.
Mü sourit et soupira de bien-être en enlevant sa main de la poigne de fer du cancer. Par Athéna, que ça faisait du bien de ne plus sortir ses doigts se briser sous l'effet de la peur de l'Italien. Une petite utilisation de cosmos et il n'y parut plus rien. Il embrassa doucement son amour (même s'il n'était pas encore à lui, mais cela ne saurait tarder) sur le front et plongea dans son sac à la recherche d'un livre. Il était tranquille pour huit heures. Il demanda tout de même une bouteille d'eau tout de suite, pour que tout soit près pour la deuxième phase.
Exactement huit heures plus tard, Deathmask grommela quelques insultes dans sa langue maternelle. Mü glissa discrètement la quantité nécessaire de somnifères dans la bouteille d'eau et la tendit gentiment, avec un sourire doux et innocent, à son compagnon de voyage. Compagnon qui grogna un vague merci (enfin, ce qui semblait ressembler à un merci) et qui but la bouteille entière en quelques secondes. Il avait soif ! Bizarre, l'eau avait un drôle de goût. Et comment se faisait-il qu'il était sur l'épaule de Mü d'ailleurs ? Et surtout, pourquoi avait-il encore envie de dormir alors qu'il avait l'impression d'avoir pioncé des heures ? De nouveau, sa tête tomba sur l'épaule de Mü, complètement assommé par les somnifères. Le bélier se félicita. Il avait bien fait de demander à Shion de lui refourguer quelques plantes soporifiques. Il sortit l'I-pod que Kiki lui avait prêté et écouta la musique de son ancien apprenti. Il hocha la tête en se disant qu'il n'avait pas mauvais goût. Encore seize heures de vol !
Vers deux heures du matin, heure grecque, l'Atlante ne dormait toujours pas. Il devait rester éveillé pour donner une dernière fois l'eau droguée à son collègue. Il avait mis une dose plus légère dans cette bouteille cette fois, pour que le cancer se réveille un peu avant l'atterrissage et qu'il ait le temps d'émerger. Comme prévu, Angelo ouvrit les yeux, complètement groggy. Il ne se posa aucune question mais il avait soif, et il devait pisser aussi. Il fit mine de se lever mais ses jambes ne le portèrent pas.
- Que se passe-t-il ? Lui demanda Mü tout bas, pour éviter de réveiller les autres passagers.
- Toilettes ! Fut la seule réponse que le Rital parvint à dire.
- Attends, je vais t'aider.
Il détacha la ceinture du quatrième or, ainsi que la sienne, et l'aida à tenir debout pour se diriger vers les toilettes de l'avion. Par contre, il laissa le cancer se débrouiller une fois à l'intérieur. Il n'entendit ni insultes, ni plaintes, et encore moins, heureusement, le bruit d'un corps trébuchant au sol. Le bruit de la chasse d'eau et du robinet marchant le rassurèrent. Deathmask finit par apparaitre. Mü ne lui proposa pas son aide cette fois, vu qu'il marchait sans peine à nouveau. Quoiqu'il était encore un peu pâle. Ils se dirigèrent vers leur siège et s'y installèrent, rattachant leur ceinture. Angelo fouilla dans son sac à la recherche d'une quelconque nourriture et tomba sur la boite de cookies au chocolat qu'Aphrodite lui avait donné avant de partir. Étant sûr que son ex ne les avait pas empoisonné, il en mangea un, et comme dans ses souvenirs, le poisson les avait complètement ratés. Mais c'était l'intention qui comptait et il le finit quand même, non sans manquer d'éclater de rire à chaque bouchée.
Mü regarda l'Italien comme une bête curieuse. Il n'avait pas l'air de se sentir mal. Il le vit ranger la boite de biscuits (d'ailleurs, il ne lui en avait pas proposé, dommage) et tendre la main dans sa direction, sans le regarder pour autant.
- Quoi ? Demanda le bélier d'une voix douce mais curieuse.
- Tu peux me donner ton eau. J'ai encore besoin de dormir.
- Tu savais ! Soupira Mü.
- Ouaip ! En même temps, je te signale que je suis longtemps sorti avec Aphro, donc les drogues et les poisons, je connais. Tu m'excuseras de ne pas t'avoir donné un cookie, mais cette abrutie de morue ne sait pas faire la différence entre le sel et le sucre. Je ne tiens pas plus que ça à t'empoisonner.
L'Atlante sourit en lui tendant la bouteille, que le crabe vida comme la précédente. Puis, il sentit le bras de ce dernier se poser sur son épaule et le tirer contre lui. Le bélier leva un regard surpris en direction du crustacé, qui commençait à papillonner des yeux.
- Tu m'as servi de coussin durant tout ce temps. À mon tour maintenant, surtout si tu souhaites dormir.
Puis, il ne dit plus rien. Il commença à ronfler légèrement même. Mü jubilait intérieurement. Et il finit par s'endormir à son tour, blotti contre le torse de l'Italien. Ce qu'il pouvait être confortable !
Mü se réveilla quand il sentit l'avion descendre et la main de Deathmask se resserrer sur la sienne. Ils allaient atterrir dans les minutes à venir à l'aéroport international de Kingsford Smith. Il était dix heures, heure grecque, sur sa montre, mais en réalité, il était dix-neuf heures, heure locale. Le plus jeune se détacha de l'étreinte de son compagnon afin de s'étirer un peu, sans pour autant lâcher sa main.
L'atterrissage se passa mieux qu'il ne l'aurait cru ! Angelo se contenta juste de lui casser une ou deux phalanges. Les autres passagers applaudirent, sans que le bélier et le cancer comprennent la raison de ce bruit. Ça devait être une coutume. Ils se levèrent après avoir détaché leur ceinture et prirent leur sac. L'hôtesse de l'air leur sourit en le souhaitant un bon séjour et ils sortirent de l'avion, Angelo soupira de bien-être. Ouf ! Sauvé ! Il était à la limite de se mettre à genoux et d'embrasser le sol.
N'ayant pas besoin de récupérer une valise, ils sortirent rapidement de l'aéroport et entrèrent dans un taxi. Le plus âgé donna l'adresse de leur hôtel dans un anglais avec un fort accent italien au chauffeur et ils partirent dans cette direction. Ils arrivèrent, à cause des embouteillages, une demi-heure plus tard à l'hôtel...enfin, à ce qui portait éventuellement le nom d'hôtel (ils n'avaient pas encore trouvé où c'était marqué). Le « Meriton Serviced Apartments World Tower » se dressait devant eux, faisant se sentir extrêmement petits les chevaliers du haut de ses quatre-vingt étages. Ils entrèrent dans le bâtiment et furent immédiatement accueillis par une hôtesse d'accueil au sourire chaleureux. Elle leur demanda leurs papiers d'identité, ainsi que celui de la réservation, et enfin leur donna la clé de leur appartement. La jeune femme leur fournit tous les papiers, plans et tarifs nécessaires et leur souhaita un agréable séjour.
Ce fut après avoir affronté l'ascenseur (car oui, ils découvrirent qu'Angelo n'aimait pas non plus les ascenseurs) qu'ils se retrouvèrent devant la porte de leur appartement, au soixante-neuvième étage. L'Atlante se décida à ouvrir et ils purent entrer. La pièce était tout simplement immense. Le salon offrait une vue panoramique de Darling Harbour, et même au-delà d'ailleurs, grâce à une baie vitrée énorme. Ils virent même qu'il y avait une terrasse où ils pourraient prendre leur déjeuner ou un apéritif le midi. Un peu plus loin dans l'appartement, une cuisine équipée flambant neuve se découvrit à eux. Ils virent également qu'un lave-linge était à leur disposition, ce qui était plutôt très bien quand on connaissait le caractère un peu...sanglant d'Angelo lorsqu'il s'agissait de ses missions.
Mü lâcha son sac à terre et alla explorer leur appartement avec la même excitation qu'un enfant de de sept ans. Il trouva la salle de bain rapidement et, comme le reste, elle était immense. Tous les ors auraient pu y être réunis sans problème. Il y avait plusieurs lavabos, un grand miroir mural, une douche et une baignoire, tout le nécessaire pour se laver et se sécher, et des toilettes. Puis, il courut vers sa chambre. Elle était si belle et si spacieuse ! Il s'affala sur le lit double et observa le plafond, ses pensées revenant sur la mission. Pauvres petits !
Il entendit la voix de l'Italien s'élever dans le salon, engueulant quelqu'un visiblement. Il sortit de sa chambre et vit Angelo au téléphone, sûrement avec Shion.
- Non, mais sérieux, c'est quoi votre problème ? Pourquoi vous changez tout à la dernière minute ? Ça, c'était pas prévu ! Comme tout le reste d'ailleurs ! Je fais quoi, maintenant ?
- Un problème ? Demanda l'Atlante à ses côtés.
- Ouais, ton maitre est un putain de taré !
- Ton langage !
- Je me fous de mon langage, merde ! Ton maitre vénéré vient de nous jouer un coup foireux ! Et j'aime pas ça.
- Quoi ? Attends, passe-le moi !
- Tiens, si ça t'amuse ! Moi, je vais prendre une douche pour me calmer.
Sans plus de cérémonie, il lui jeta le téléphone dans les mains et s'enferma dans la salle de bain. Il l'entendit proférer des jurons à l'intention du Grand Pope. Mü secoua la tête en soupirant et porta le portable à son oreille.
- Bonjour Shion.
- Bien le bonjour Mü. Tu as fait bon voyage ? Mes plantes ont marché ?
- Oui. Très bien.
- Bien, bien, bien. L'hôtel te plait ?
- C'est très...grand et luxueux. Tu appelle ça un hôtel ?
- C'est un hôtel. Sous forme d'appartements. Sinon, je crois qu'il y a aussi des magasins, des restaurants et...
- Oui, je sais tout ça. Pourquoi tu nous as réservé un chambre ici ? C'est bien trop...
- Disons que de cette manière, vous serez proches de votre cible. Les enfants vont être livrés là, deux ou trois étages en-dessous de vous, je crois.
- Attends, attends...tu veux dire que nous logeons dans le même endroit où nous assassinerons quelqu'un ? Mais c'est de la folie !
- Ah bon ? Et pour quelle raison ?
- La police, quand quelqu'un l'aura mise au courant des morts, viendra nous interroger et je ne suis pas certain qu'Angelo soit le plus...
- Calme ?
- Oui. Calme pour répondre à un interrogatoire. Je comprends maintenant pourquoi il semblait remonté contre toi.
- Oh, ce n'était même pas pour ça. Je lui ai juste dit qu'il était possible que l'un des enfants ait le potentiel et les capacités nécessaires pour être son apprenti.
- ...Quoi ? Attends, tu veux dire qu'il va devoir rester avec nous tout le long du séjour ?
- Oui. Cela pose un problème dans ton plan de séduction ?
- ...Je ne veux même pas savoir comment tu sais ça. Et non, cela me cause d'autres problèmes, comme par exemple comment on va le ramener avec nous, sans papier, sans passeport, sans billet d'avion, ou comment on va expliquer à l'hôtel l'arrivée de ce gamin alors que nous n'étions que deux à la base.
- Tu es sûr que tu ne veux pas savoir ? Pas de problème pour le petit, ni pour les autres d'ailleurs, je viendrais les chercher. Et vous deux, vous rentrerez en avion quand la réservation ne terminée. Et tu auras tout le temps de faire tout ce que tu veux avec ton cancer. C'est pas merveilleux ?
- ...Parfois je me dis sérieusement que je te déteste, Shion. Et qui t'a dit ça, pour que j'aille lui dire deux mots après ?
- Shaka a beau garder les yeux tout le temps fermés, il en voit des choses quand même !
- ...Je m'occuper de lui à notre retour ! Grogna-t-il. Bon, je te laisse. J'ai un bain à prendre.
- Au revoir, mon agneau ! Profite bien du séjour !
Le jeune homme s'était retenu de dire que c'est ce qu'il comptait faire. Il reposa le téléphone de l'Italien sur la table après avoir raccroché. Il rit doucement malgré tout. Shaka et Shion le faisait rire. Et puis, il fallait aussi admettre que l'image d'un petit cancer courant partout dans le temple d'Angelo était...drôle.
- Si tu veux te laver, c'est le moment !
La voix de son collègue provenant de la salle de bain tira Mü de ses pensées. Oui, il avait besoin d'une douche...ou d'un bain bien chaud. Il opta pour le bain. Il entra dans la salle d'eau et vit Angelo, torse nu, juste vêtu d'une serviette autour de la taille, en train de se sécher les cheveux. Si son cœur s'emballa à cette vue, il n'en montra rien. Il se contenta juste de faire couler l'eau de son bain, d'y inclure un peu de mousse et commença à se déshabiller et à s'attacher les cheveux en chignon. Il entra dans l'eau chaude en soupirant de bien-être.
- T'en pense quoi ? Demanda l'Italien après avoir enfilé un caleçon et un jeans.
- Que ça fait du bien de prendre un bain.
- Mais non, pas ça ! Je parlais de la mission et de la situation.
- Personnellement, je pense que ça pourrait être pire comme situation. Franchement, on est bien là, non ?
Angelo grogna quelque chose entre ses deux mais n'ajouta rien de plus. Il était vrai qu'il pouvait difficilement se plaindre de l'endroit. Quoique tout ce luxe le mettait mal à l'aise.
- Mouais, on va dire ça. Mais putain, Shion nous a bien baisé sur ce coup-là ! Je la sens de plus en plus mal cette mission.
- Par tous les dieux, Angelo, s'il te plait, surveille ton langage, je t'en prie !
- Sérieusement, c'est quoi ton problème avec mon langage ?
- Peut-être que je ne supporte pas tes grossièretés !
- Peut-être devrais-tu t'y faire ! Répondit l'Italien en élevant la voix. Et puis merde à la fin ! T'es ni ma mère, ni mon maitre, et encore moins mon mec ! T'es rien pour moi, à part un collègue. J'ai pas à t'écouter.
Deathmask vit immédiatement qu'il venait de blesser Mü par ses paroles. Le bélier se mordait les lèvres, commençant à respirer très difficilement. Ça lui faisait très mal au cœur tout ça. Rien à part un collègue... Il aurait pensé que la nuit qu'ils avaient passé lors de l'anniversaire d'Aiolia avait changé cela. Ou même, il avait pensé que le cancer pouvait éventuellement le voir comme un ami. Mais non. Il n'était rien de plus qu'un collègue.
Angelo ne s'excusa pas, ce n'était pas dans sa nature (sauf en cas d'extrême nécessité). Il se contenta juste de sortir de la salle de bain. Mü entendit la porte du salon claquer avant de sombrer dans l'inconscience.
Voilà, terminé pour ce troisième chapitre. J'espère que ça vous a plu.
En théorie (je souligne car je ne sais pas en pratique si cela va se faire), la partie 2 arrivera la semaine prochaine... Retenez le mot "théorie" ! Cela vous donnera moins envie de m'assassiner pour vous avoir fait attendre (ben oui, j'aurai prévenu *sourire angélique*).
A la prochaine.
Bisous-chocolats
Naj ;)